Le Syndrome du spaghetti : Le livre de Marie Vareille

Quel livre ! Merci à la personne inconnue qui l'a déposé sur l'étagère des " livres voyageurs". Cela fait longtemps que je n'avais pas vibré comme ça sans voir l'heure tardive et sans ressentir la fatigue. On est embarqué dès les premières lignes jusqu'au point final. Le style est sympa, l'histoire très intéressante et l'autrice a l'art de nous tenir en haleine pour connaître la suite. On plonge dans l'adolescence avec amusement, dans les difficultés de la vie avec empathie pour les personnages. J'ai adoré ! Merci.

[masquer]Une histoire touchante, où les émotions sont enfouies, on vit avec la jeune Léa qui est atteinte de la maladie de Marfan, qui n’arrive pas à faire le deuil de son papa disparu brutalement, on traverse ses émotions son ressenti, une histoire bien ficelée, on vit l’histoire. Merci Madame Vareille.

Ce roman jeunesse, qui se lit tout aussi bien à l’âge adulte, m’a profondément touchée. J’ai adoré les personnages de Léa et Anaïs, deux jeunes filles à la fois fortes et fragiles, dont la maturité transparaît malgré les frasques de Léa. Leur histoire est bouleversante, et j’ai ressenti une immense peine face aux drames successifs qui les frappent. Marie Vareille possède une plume douce et juste, qui retranscrit avec sincérité les émotions et les épreuves de ses personnages. Certaines scènes m’ont ramenée à mon adolescence, me faisant sourire, tandis que d’autres m’ont bouleversée au point d’avoir le ventre retourné pendant plusieurs pages. Ce roman m’a également fait penser à Nathan Scott dans Les Frères Scott, notamment dans la manière dont chacun affronte les difficultés à sa façon. Mais ce qui le rend si particulier, c’est l’aspect personnel que l’autrice y a insufflé. En s’inspirant de son propre vécu, elle nous sensibilise à une maladie encore trop méconnue des services médicaux. Le Syndrome du Spaghetti est un roman nécessaire, empli de douceur et d’émotion, qui résonne longtemps après la dernière page.

Quand j’ai appris que l’autrice serait à un salon où je me rendrai en fin d’année, j’ai décidé de sortir de ma PAL ses livres et j’ai commencé par celui-ci qui a été une belle découverte. On va suivre Léa, passionnée de basket, dans un long processus d’acceptation de ce qui va lui arriver (je n’en dis pas trop pour ne pas vous dévoiler le contexte). Léa me fait rire au début du roman avec ses réflexions puis elle va se rebeller, se poser des tas de questions et parfois agir sans réfléchir aux conséquences. Sa rencontre avec Anthony va l’aider même si elle n’est pas totalement honnête avec lui. Ce dernier est un adolescent qui a grandi trop vite mais il est réfléchi et fort. L’autrice aborde un thème qui la touche particulièrement et que je vous laisserai découvrir, mais elle aborde aussi l’adolescence. Je finirai en parlant du découpage que j’ai particulièrement aimé (même si le sport, c’est pas mon truc) car le récit est découpé en quart-temps comme dans un match de basket.