Le Syndrome du spaghetti : Le livre de Marie Vareille

J'ai déjà lu plusieurs romans de l'auteure et j'apprécie sa plume, sans artifice mais assez subtile. Ici, elle change de registre avec un roman jeunesse mais qui je pense peut être tout aussi apprécié par des adultes. J'ai eu un peu peur de certains clichés au début mais Marie Vareille parvient à contourner la plupart d'entre eux. On est dans un récit de résilience. On sent que c'est un roman du "cœur", chose confirmée à la fin du roman. Ce livre était un besoin pour elle et le lecteur le ressent.

16 ans l'âge de tous les possibles et les rêves réalisables pour la jeune Léa qui espère une carrière de basketteuse professionnelle. Mais un drame vient briser ses espoirs, assombrissant ses projets et tout son avenir. Un roman plein d'émotions, l'histoire d'une jeune fille fragile et forte à la fois.

Un très jolie histoire, mais attention on évoque là encore des thèmes très difficiles et, notamment, le deuil et la maladie. C'est assez difficile à lire quand on ne s'y attend pas, mais j'ai beaucoup aimé cet ouvrage. La lecture m'a beaucoup ému, même s'il y a quelques incohérences, j'ai beaucoup aimé et je le conseille tout en prenant en compte l'avertissement sur le deuil.

ÉNORME COUP DE CŒUR Le résumé : Léa a un talent immense et un rêve à réaliser. Elle avance avec confiance vers un avenir radieux dont elle a planifié les moindres détails. Dans la cité voisine, Anthony, obligé de faire face à ses difficultés quotidiennes et aux gardes à vue de son frère, ne rêve plus depuis longtemps. Ils n’ont rien en commun, et pourtant, lorsque la vie de Léa s’écroule, Anthony est le seul à pouvoir l’aider. Leurs destinées s’en trouvent à jamais bouleversées. Mon avis : Encore une fois, je referme un Marie Vareille avec les larmes aux yeux. Suivre la vie de Léa, 16 ans, ses joies, sa douleur, sa détermination, sa passion : cela a bouleversé ma journée. Je n’ai pas pu me résoudre à la lâcher (au point de délaisser un peu ma propre ado, pardon ma chérie. « Comme dirait Lara Fabian, je t’aime) Le rythme de ce roman est vraiment une réussite : les manches du basket associées aux étapes du deuil. J’ai toujours eu un gros faible pour les romans mettant en scène des ados et Marie Vareille excelle dans ce domaine. Et que dire des citations : « C’est comme ça, ce sera toujours plus difficile pour les filles, mais tu peux en faire ton excuse ou tu peux en faire ton histoire. » Ou encore « À ce stade, plus à l’ouest que moi, c’est l’île de Pâques. » La plume est toujours aussi fluide, pleine de notes d’humour malgré le drame qui se joue entre ces pages. Quant à l’histoire, je n’en révèle pas trop pour vous laisser le plaisir de la découvrir mais l’expérience personnelle de l’autrice rend ce roman encore plus bouleversant. Une pure merveille.