Prix littéraire

Nadine Luton-Walter : la nouvelle lauréate du Prix Jean Anglade 2025!

Publié le 27/02/2025 , par Presses de la cité

 

Nadine Luton-Walter nous partage ses premières impressions, en tant que lauréate du Prix Jean Anglade.

Une clameur de joie est montée en moi lorsque j’ai su que j'étais lauréate du Prix Jean Anglade, clameur qui vibrait déjà à la pensée d’être finaliste !
J’éprouve une grande fierté pour cette reconnaissance professionnelle. C'est une invitation à aller vers les lecteurs pour leur apporter rires et plaisir si je le peux. Ce Prix vaut pour moi un encouragement à la fantaisie, la comédie, servies par une écriture personnelle que je tiens de mes très nombreuses lectures d’auteurs du 19e siècle. 

C'est aussi un stimulus pour mes convictions ; j’écris depuis petite et je pense être venue au monde avec en main une carte de bibliothèque. Ecriture et lecture sont mes bonheurs quotidiens et ce Prix, que je dois à Clarisse Enaudeau et au jury présidé par Julien Sandrel, est une ode à ces deux piliers.

 

Découvrez Nadine Luton-Walter : qui est-elle ?

J’ai écrit des livres pour enfants et ados pendant une dizaine d’années (Père Castor Flammarion, Rageot, Milan, Hatier, Bayard, etc.) tout en étant secrétaire de rédaction d’un magazine d’art et culture (Technikart). Un mariage, un enfant et une vingtaine d’années plus tard, après d’innombrables voyages et ateliers d’écriture en Afrique, au Liban et en France, je me suis retrouvée veuve. Retour à la campagne avec mon fils, dans mon berceau familial, un petit coin de campagne à l’ancienne, bucolique à souhait, et une maison au bord des prés où j’ai renoué avec l’écriture, l’équitation, les bonnes flambées en hiver et les siestes au son du bourdonnement des abeilles en été.

Découvrez La Particule :

Ce roman est tout droit issu de mon amour de la littérature du XIXe siècle (George Sand, Marcel Proust, Jane Austen, Elizabeth von Arnim, Elizabeth Gaskell, P. G. Wodehouse), avec le charme bucolique des campagnes d’antan, ses couleurs et ses parfums, l’ébullition des villes en pleine transformation, les différences de classes sociales, la condition des femmes au travail… Une atmosphère dense et riche. 

J’y ai ajouté mon plaisir des séries british à l’humour corrosif et élégant, et mon goût des sitcoms américaines rapides et efficaces. 

Cela a donné un plaisir d’écriture jubilatoire. Mes deux héros, Fanny Frémont et Tancrède de Chassagne de Montbazon, ont mené cette aventure tambour battant et je n’avais qu’une hâte, chaque jour, c’était de les retrouver. Ce livre, écrit en six mois à la suite d’une immobilité forcée due à une figure libre sur verglas, a coulé comme l’eau d’une rivière, un peu comme de l’écriture automatique. 

La Particule représente tout ce que j’aime : littérature, créativité, une page d’histoire, de l’humour et de l’humanité.

 


Son texte sera publié dès fin septembre aux éditions Presses de la Cité !

Toutes nos félicitations à l'auteure.