Richard Yates naît en 1926 dans l’État de New York. Après une enfance instable dominée par le divorce de ses parents, il rejoint l’armée qui l’envoie en France, puis en Allemagne juste après la Seconde Guerre mondiale. De retour à New York au début des années cinquante, il devient journaliste puis nègre – il écrit pendant un temps les discours du sénateur Robert Kennedy – avant de travailler dans la publicité. En 1961 paraît aux États-Unis La Fenêtre panoramique, qui est un formidable succès critique. Après la publication de ce premier roman, finaliste du National Book Award, il enseigne entre autres à l’université de Columbia, à Manhattan, puis à celle de Boston. Il est soutenu par de nombreux écrivains, dont Kurt Vonnegut, Dorothy Parker, William Styron ou Tennessee Williams, et exerce une forte influence sur Andre Dubus, Raymond Carver et Richard Ford. Il meurt en 1992.
Étonnamment personnel, Menteurs amoureux éclaire l’oeuvre de celui qui a inspiré tant d’auteurs contemporains et permet de découvrir un autre versant de son talent. La sensibilité de Richard Yates, disparu en 1992, éclate ici à chaque page. Qu’il mette en scène des femmes désireuses de gagner leur indépendance, de vivre la bohème, d’obtenir la reconnaissance sociale, ou des hommes en...