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Carton jaune
Gabrielle Rolin (traduit par)
Date de parution : 03/04/2014
Éditeurs :
12-21

Carton jaune

Gabrielle Rolin (traduit par)
Date de parution : 03/04/2014

À onze ans, Nick Hornby pénètre pour la première fois dans Highbury, l’antre du club d’Arsenal, à Londres. Saisi par les clameurs du stade et l’émotion de partager une passion...

À onze ans, Nick Hornby pénètre pour la première fois dans Highbury, l’antre du club d’Arsenal, à Londres. Saisi par les clameurs du stade et l’émotion de partager une passion avec son père divorcé et absent, le petit Nick devient pratiquant de ce culte étrange qu’on nomme football. En grandissant,...

À onze ans, Nick Hornby pénètre pour la première fois dans Highbury, l’antre du club d’Arsenal, à Londres. Saisi par les clameurs du stade et l’émotion de partager une passion avec son père divorcé et absent, le petit Nick devient pratiquant de ce culte étrange qu’on nomme football. En grandissant, il voit son obsession dévorer peu à peu le reste de sa vie…

« Un modèle d'autobiographie doublé d'un livre fin et drôle. Que demander de plus ? » Madame Figaro
« Véritablement hilarant. Même ceux qui haïssent le football se régaleront. » Elle






 

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EAN : 9782823812657
Code sériel : 3202
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782823812657
Code sériel : 3202
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • marchenry 18/09/2023
    Quand on est amateur de foot, abonné de surcroît au Parc des Princes avec sa fille, accablés que nous sommes tous les deux (et quelques autres avec nous) par la malédiction proprement biblique qui semble attachée au PSG, il est recommandé de relire à intervalles réguliers Carton Jaune, et (tant qu'on y est) de le faire lire autour de soi, tiens pourquoi pas ? à sa fille alors même qu'elle n'était pas née au moment de la publication de l'ouvrage, 1992 en Angleterre, 1998 en France (la date est connue, qu'on soit amateur de foot ou pas). Pourquoi me direz-vous ? Parce que l'auteur, Nick Hornby, un des plus drôles et doués de la scène littéraire anglaise (qui est la plus drôle et douée de la scène littéraire mondiale), décrit la vie d'un supporter de football (ici des Gunners d'Arsenal) d'une manière si juste, si sensible, si comique et désespérée, et si... actuelle que le supporter d'aujourd'hui, balloté par les crises perpétuelles de mercato en été et de résultat en Ligue des Champions en hiver, y trouve de quoi (baume, crème, lotion, mots) apaiser ses maux et son état général qui alterne entre la stupéfaction, l'accablement, la colère et le désespoir (ok, il y a aussi, Dieu merci, quelques moments de répit, et parfois de joie). Hornby, c'est le contraire d'un carton jaune, c'est même (lire : sans doute) le meilleur livre jamais écrit sur le football. Carton plein ! PS : Carton jaune marche aussi si on est supporter de l'OM, de l'OL, du RC Lens, du LOSC, du Stade Rennais, du Stade Malherbe de Caen, des Girondins de Bordeaux ou de l'ASSE (liste non limitative). Quand on est amateur de foot, abonné de surcroît au Parc des Princes avec sa fille, accablés que nous sommes tous les deux (et quelques autres avec nous) par la malédiction proprement biblique qui semble attachée au PSG, il est recommandé de relire à intervalles réguliers Carton Jaune, et (tant qu'on y est) de le faire lire autour de soi, tiens pourquoi pas ? à sa fille alors même qu'elle n'était pas née au moment de la publication de l'ouvrage, 1992 en Angleterre, 1998 en France (la date est connue, qu'on soit amateur de foot ou pas). Pourquoi me direz-vous ? Parce que l'auteur, Nick Hornby, un des plus drôles et doués de la scène littéraire anglaise (qui est la plus drôle et douée de la scène littéraire mondiale), décrit la vie d'un supporter de football (ici des Gunners d'Arsenal) d'une manière si juste, si sensible, si comique et désespérée, et si... actuelle que le supporter d'aujourd'hui, balloté par les crises perpétuelles de mercato en été et de résultat en Ligue des Champions en hiver, y trouve de quoi (baume, crème, lotion, mots) apaiser ses maux et son état général qui alterne entre la stupéfaction, l'accablement, la colère et le...
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  • Nastie92 29/04/2023
    "J'ai réglé ma vie sur Arsenal et chaque événement personnel de quelque importance éveille un écho dans l'univers du foot." Que l'auteur soit témoin à un mariage ou qu'il voie la fin de sa première histoire d'amour, chaque occasion importante de sa vie est liée à un match de football de son club de cœur. Nick Hornby nous offre une sorte d'autobiographie, très originale et bien plus riche que ce que l'on pourrait croire de prime abord. Il parle beaucoup de foot, certes, mais pas que de foot : à travers les matchs dont il nous raconte les temps forts, à travers les réactions du public qu'il nous relate, c'est tout une société que le lecteur voit se dessiner sous ses yeux au fil des années. Et c'est à la fois très instructif et très drôle, rempli de cet humour anglais que j'apprécie tant. Nick Hornby est très honnête vis à vis de lui-même et ne craint pas d'avouer sans détour son addiction forte pour ce sport qui fait tourner bien des têtes. Il se souvient dans le moindre de détail des matches auxquels il a assisté, connaît à peu près toutes les statistiques concernant son équipe favorite : c'est un vrai fan. Plus qu'un fan, c'est un supporter totalement accro ! Il le reconnaît d'ailleurs franchement : " Force est d'avouer que durant la plus grande partie d'un jour ordinaire, je suis dingue." C'est justement cette franchise et cette lucidité qui me l'ont rendu attachant, de plus en plus au fil du livre dont la lecture a réjoui l'amatrice de foot que je suis. Oui, j'aime le foot et n'ai pas honte de le dire, alors que tant de gens pensent que ceux qui aiment ce spectacle #8722; parce que c'est bien d'un spectacle qu'il s'agit, un spectacle sportif, mais un spectacle avant tout #8722; ne sont que des bœufs imbibés de bière. Il y en a parmi les supporters de foot comme il y en a partout, mais ce n'est qu'une petite partie, même si je regrette qu'elle soit parfois bien trop visible. Justement, un autre aspect que j'ai beaucoup apprécié dans ce livre est le fait que l'auteur montre d'une façon imparable que l'on peut aimer le foot et être intelligent et cultivé, ce qu'il est, indéniablement. Si ce n'était pas le cas, son ouvrage n'aurait été qu'un empilement de comptes-rendus de matchs sans intérêt. J'ai également beaucoup aimé l'autodérision dont Nick Hornby fait preuve, comme dans ces lignes qui suivent le récit d'une victoire assez inespérée et qui ébahit à la fois les joueurs et le public : "La dépression dont je souffrais durant presque toutes les années quatre-vingt se dispersa cette nuit et durant le mois je me sentis mieux. Comme il fallait s'y attendre, quelque chose en moi regrettait que cette guérison n'ait pas eu une autre origine, que sais-je, l'amour d'une femme, un petit succès littéraire, ou quelque révélation mystique qui m'aurait convaincu que ma vie valait la peine d'être vécue [...]" À travers toutes les anecdotes qu'il nous raconte, Nick Hornby nous offre un portrait très vivant de l'Angleterre et des Anglais. Il est obsédé par les résultats d'Arsenal dont il suit tous les matchs, dont il scrute sans cesse le classement en championnat et les résultats dans les différentes coupes auxquelles l'équipe participe, mais il est suffisamment intelligent pour se rendre compte que tout ceci reste très futile par rapport aux enjeux politiques et sociétaux de chaque époque. À ce titre, Carton jaune est une belle analyse de l'évolution de la société anglaise, un livre d'histoire... presque. Si vous aimez le football et l'humour anglais, ce livre est fait pour vous, il ne peut que vous ravir. Si ce sport vous laisse de marbre ou vous exaspère, mais qu'un de vos proches en est un grand fan, lisez-le, vous pourriez peut-être parvenir à mieux comprendre sa passion. Sinon, vous pouvez toujours tenter la lecture, mais je ne suis pas certaine que cet ouvrage vous convienne. "Je mesure combien nous devons paraître ennuyeux nous, les obsédés, combien nous semblons dingues, mais qu'y faire ?" Ennuyeux ? Non ! Amusants, certainement. Voilà un livre à qui je ne décerne pas de carton jaune, et encore moins de carton rouge ! Merci à latina, amie sur Babelio, dont la critique enthousiaste m'a donné l'idée et l'envie de lire ce livre dont je n'avais jamais entendu parler et que je n'aurais sans doute jamais lu sans son incitation. "J'ai réglé ma vie sur Arsenal et chaque événement personnel de quelque importance éveille un écho dans l'univers du foot." Que l'auteur soit témoin à un mariage ou qu'il voie la fin de sa première histoire d'amour, chaque occasion importante de sa vie est liée à un match de football de son club de cœur. Nick Hornby nous offre une sorte d'autobiographie, très originale et bien plus riche que ce que l'on pourrait croire de prime abord. Il parle beaucoup de foot, certes, mais pas que de foot : à travers les matchs dont il nous raconte les temps forts, à travers les réactions du public qu'il nous relate, c'est tout une société que le lecteur voit se dessiner sous ses yeux au fil des années. Et c'est à la fois très instructif et très drôle, rempli de cet humour anglais que j'apprécie tant. Nick Hornby est très honnête vis à vis de lui-même et ne craint pas d'avouer sans détour son addiction forte pour ce sport qui fait tourner bien des têtes. Il se souvient dans le moindre de détail des matches auxquels il a assisté, connaît à peu près toutes les statistiques concernant son équipe favorite : c'est un vrai...
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  • le-mange-livres 28/01/2023
    Nick Hornby supporte Arsenal. Mais dans un sens vraiment vraiment très investi et intense : c'est un fan totalement, absolument inconditionnel. 🏟 A travers ce récit footballistique aux forts accents autobiographiques, l'auteur de "Juliet, naked" (par ailleurs génial scénariste, cf. les dialogues ciselés d'"Une éducation") explore une obsession qui l'anime depuis l'adolescence, entre récits de matches et tranches de vie, anecdotes et pensées profondes, sur les gradins du mythique stade d'Highbury. 🇬🇧 Un texte touchant et attachant, habité par la verve d'Hornby, où affleurent une mauvaise foi confondante mais aussi une grande franchise et une très claire conscience de ses excès. Très drôle, le roman livre aussi une passionnante réflexion sur le football et les enjeux qui gravitent autour (les questions de la violence et du racisme par exemple, ou encore l'embourgeoisement des stades). Et contient, comme le fait l'excellente série "Sunderland till I die", un gros morceau de culture populaire britannique.
  • latina 15/10/2022
    Je suis la femme d’un supporter de foot. Pas un supporter d’Arsenal, comme Nick Hornby, mais tout ce qu’il décrit dans son autobiographie, je le retrouve – en atténué, heureusement !- chez mon mari. Son équipe favorite a perdu ? Il est de mauvaise humeur. Et je ne vous dis pas son état d’esprit pendant le match : il n’entend rien, il ne parle pas, il a le regard fixe et la mâchoire crispée… Oui, c’est instructif de vivre avec un supporter de foot… Bon, maintenant, j’exagère un peu quand même. Mais Hornby, lui, n’exagère pas ! Il nous décrit en long et en large son comportement depuis l’âge de dix ans, lorsqu’il a découvert l’équipe d’Arsenal, au nord de Londres, alors que lui vivait à une quarantaine de kilomètres de là. Ce jour est marqué d’une pierre blanche… ou noire, car les quelques dizaines d’années qui vont suivre seront rythmées par les matches. Tout nous est raconté uniquement à partir des matches. Et moi qui n’y connais rien en foot (malgré mon mari, mais ça, vous le savez déjà), j’ai savouré ! Oui, j’ai souri à maintes et maintes fois, car l’humour légendaire de Hornby, son autodérision totale transparait ici continuellement. Il est ob-sé-dé par le foot et en a même eu une dépression, dont il est sorti heureusement quand il s’est rendu compte qu’il vivait par le foot et pour le foot. Et puis ses parents, sa sœur, ses petites amies successives sont évidemment concernés par son addiction. Il en profite pour analyser le comportement des supporters anglais en général, notamment les fameux hooligans et leur tristement célèbre comportement au Heysel en 1985, pour ne citer que celui-ci. Il analyse l’esprit du foot, qui a bien évolué depuis 1960. Il donne une myriade d’anecdotes toutes plus instructives les unes que les autres. C’est comique, c’est édifiant, c’est vrai ! Alors, vous voulez tout savoir sur le monde du foot en le vivant de l’intérieur ? Tirez ce « Carton jaune » des rayons de votre librairie ou de votre bibliothèque, vous connaitrez la souffrance des supporters tout en rigolant doucement… Je suis la femme d’un supporter de foot. Pas un supporter d’Arsenal, comme Nick Hornby, mais tout ce qu’il décrit dans son autobiographie, je le retrouve – en atténué, heureusement !- chez mon mari. Son équipe favorite a perdu ? Il est de mauvaise humeur. Et je ne vous dis pas son état d’esprit pendant le match : il n’entend rien, il ne parle pas, il a le regard fixe et la mâchoire crispée… Oui, c’est instructif de vivre avec un supporter de foot… Bon, maintenant, j’exagère un peu quand même. Mais Hornby, lui, n’exagère pas ! Il nous décrit en long et en large son comportement depuis l’âge de dix ans, lorsqu’il a découvert l’équipe d’Arsenal, au nord de Londres, alors que lui vivait à une quarantaine de kilomètres de là. Ce jour est marqué d’une pierre blanche… ou noire, car les quelques dizaines d’années qui vont suivre seront rythmées par les matches. Tout nous est raconté uniquement à partir des matches. Et moi qui n’y connais rien en foot (malgré mon mari, mais ça, vous le savez déjà), j’ai savouré ! Oui, j’ai souri à maintes et maintes fois, car l’humour légendaire de Hornby, son autodérision totale transparait...
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  • Vivrelivreoumourir 22/10/2021
    L'auteur nous plonge dans le quotidien d'un fan de foot, d'un passionné. Il supporte le club anglais d'Arsenal et pas que dans les plus glorieuses années. Ce livre est une autobiographie et bien sur ce vécut se ressent très bien dans le récit. Il nous évoque les joies, les émotions, les pulsions liées à la passion des fans de foot. Mais il met aussi très bien en avant les difficultés que cela engendre au niveau social, relationnel, émotionnel, professionnel, familial, etc.... Il décrit sa vie au travers de différents matchs marquants pour lui mais pas qu'au niveau football mais aussi par rapport à sa vie perso. On commence en 1968 par un match d'Arsenal à domicile contre Stoke City et se termine en 1992 contre Aston Villa. C'est écrit avec humour mais avec une réflexion sur les conséquences et les dérives éventuelles.
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