Ceux de l'intérieur

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• kalyayev 18/09/2022

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  L'intrigue de "Ceux de l'intérieur" peut sembler, aux yeux d'un lecteur exigeant, insignifiante, non-avenue : l'été d'un jeune homme en fin de puberté ! Mais qu'est-ce que ce livre va bien nous apporter de neuf, à nous, lecteurs ? Et même, est-ce que ce livre va nous apporter quelque chose de neuf ? Eh bien, je réponds oui ! Oh, on aurait vite fait de classer « Ceux de l’intérieur » dans la case des « romans contemporains réalistes », bien sûr. Ce serait une erreur. Ce qui fait que « Ceux de l’intérieur » est un roman d'une grande qualité, et qui se lit admirablement, c’est la finesse qui lie chaque scène et unit l’ensemble du récit, c’est le regard sensible et pur de l’auteur qui nous présente juste ce qu'il faut, tout ce qu'il faut. Chaque scène que l’auteur choisit de partager, de dévoiler du quotidien et de l’intimité de ses personnages est un tableau, comme sorti et sauvé du temps qui passe. Bien que toutes ces scènes ne semblaient présenter « rien qui ne mérite d’être écrit », Théo Veillon parvient à en faire rejaillir le merveilleux, le particulier. Il nous rappelle alors, ô combien le quotidien, les scènes que l’on vit cent fois, les êtres que l’on côtoie tous les jours, les territoires que l’on habite depuis des années, en recèlent ! Aussi, nous sommes maints fois touchés à la lecture, tantôt par ce que nous ne connaissons pas et que nous découvrons au travers du récit par la voix du narrateur, tantôt par notre vécu propre qui se rappelle à nous de manière épidermique, à la simple lecture des scènes que nous n'avons que trop de fois vécues. Contrairement à beaucoup d'auteurs contemporains réalistes, Théo Veillon se distingue par la lumière que porte son regard : pas de nostalgie amère ni de description zolienne déprimante. Car, il a pleinement conscience que le réel est support au merveilleux et qu'il y persiste une forme de mystère (qu'on ne peut pas atteindre), voire qu’il contient quelque chose de sacré (étymologiquement, qu'on ne doit pas toucher). Cette conscience du mystère de la vie revêt l'ensemble du roman d'une profonde tendresse et, par moment, d'une juste pudeur.L'intrigue de "Ceux de l'intérieur" peut sembler, aux yeux d'un lecteur exigeant, insignifiante, non-avenue : l'été d'un jeune homme en fin de puberté ! Mais qu'est-ce que ce livre va bien nous apporter de neuf, à nous, lecteurs ? Et même, est-ce que ce livre va nous apporter quelque chose de neuf ? Eh bien, je réponds oui ! Oh, on aurait vite fait de classer « Ceux de l’intérieur » dans la case des « romans contemporains réalistes », bien sûr. Ce serait une erreur. Ce qui fait que « Ceux de l’intérieur » est un roman d'une grande qualité, et qui se lit admirablement, c’est la finesse qui lie chaque scène et unit l’ensemble du récit, c’est le regard sensible et pur de l’auteur qui nous présente juste ce qu'il faut, tout ce qu'il faut. Chaque scène que l’auteur choisit de partager, de dévoiler du quotidien et de l’intimité de ses personnages est un tableau, comme sorti et sauvé du temps qui passe. Bien que toutes ces scènes ne semblaient présenter « rien qui ne mérite d’être écrit », Théo Veillon parvient à en faire rejaillir le merveilleux, le particulier. Il nous rappelle alors, ô combien le quotidien, les scènes que l’on...

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