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Chers voisins
Anouk Neuhoff (traduit par), Suzy Borello (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 24/10/2013
Éditeurs :
Plon

Chers voisins

Anouk Neuhoff (traduit par), Suzy Borello (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 24/10/2013

"Une évocation ambitieuse et captivante de la vie londonienne, un portrait "pré-crash" de l'avidité, la peur et l'argent. John Lanchester manie les multiples ficelles narratives de son roman avec une immense habileté, et beaucoup d'esprit. Un pur plaisir de lecture." The Times

Chaque maison a son lot de premiers pas et de derniers souffles. Des destins qui ne font que se croiser, mais partagent pourtant une chose : leur rue. Et Pepys...

Chaque maison a son lot de premiers pas et de derniers souffles. Des destins qui ne font que se croiser, mais partagent pourtant une chose : leur rue. Et Pepys Road est en train de changer de visage.
Petunia a un cancer : pour se soigner, il faut qu’elle vende sa...

Chaque maison a son lot de premiers pas et de derniers souffles. Des destins qui ne font que se croiser, mais partagent pourtant une chose : leur rue. Et Pepys Road est en train de changer de visage.
Petunia a un cancer : pour se soigner, il faut qu’elle vende sa maison. Roger Yount travaille à la City, pendant que sa femme redécore la maison pour la énième fois, et guette son bonus de fin d’année avec des sueurs froides. Quentina fait partie de l’équipe de surveillance privée du quartier, sans papiers, derrière son uniforme, elle vit dans la terreur de se faire arrêter. Freddy, jeune recrue d’un club de foot, débarque tout juste du fin fond du Sénégal.
Chacun d’entre eux a trouvé dans sa boîte aux lettres un message énigmatique : « Nous voulons ce que vous avez. » Qu’ont-ils tous qui suscite l’envie ?
Construction chorale, tirant ses influences réalistes du roman russe à Balzac, et jusqu’à Franzen, Chers voisins met en scène une comédie humaine avec une maîtrise parfaite du rythme, de l’intrigue et du style.

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EAN : 9782259222709
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259222709
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • luocine 08/10/2021
    Le thème du mois était : « Les voisins » , ce roman de John Lanchester paru en France en 2013 , raconte la vie des habitants de Pepys Road. Cette rue bordée de maisons particulières a connu le sort de beaucoup de quartiers de Londres, d’abord construites pour la classe moyenne, les maisons sont peu à peu rachetées par de très riches londoniens qui passent leur temps à faire des transformations plus couteuses les unes que les autres, il leur faut être à la pointe de la mode et montrer que rien n’est assez beau pour eux. Nous sommes en 2007 et la City fait couler l’argent à flots continus. Ce roman tout en se focalisant sur un quartier de Londres donne une photo assez précise de l’ensemble de la ville. Plus que les gens qui seront les acteurs de ce roman, c’est la mainmise de la puissance financière qui est analysée aussi bien du côté des vainqueurs que des exclus. Du côté des vainqueurs (en tout cas au début) on trouve Roger et Arabella Yount , leur seule motivation c’est l’argent, en gagner beaucoup et le dépenser au plus vite . Le roman s’ouvre sur l’inquiétude de Roger aura-t-il droit à sa prime d’un million de livres dont il aurait cruellement besoin pour écluser toutes ses sorties d’argent ? Nous suivrons pendant un an cette famille et leurs deux garçons qui auront, eux, bien besoin de baby-sitter pour qu’un adulte s’occupe enfin un peu d’eux. Je dois avouer que c’est un aspect qui me surprend beaucoup dans la littérature anglaise (je ne sais pas si c’est en partie réel) mais les enfants ont toujours l’air d’épuiser leurs parents qui n’attendent qu’une chose les mettre au plus vite en pension. Du côté de ceux qui doivent travailler dur pour profiter un peu de cet argent, un ouvrier polonais et nous découvrirons grâce à lui le monde des travailleurs pour qui l’argent ne coule pas à flots. Il aura des amours compliqués et devra résoudre un problème de conscience à propos, encore une fois, de l’argent : il trouve dans la maison qu’il rénove une valise remplie de billets, que va-t-il en faire ? Pétunia Howe est la personne la plus touchante de ce récit , elle est âgée et a vécu une grande partie de sa vie avec son mari Albert qui était un horrible radin grincheux. Surtout ne croyez pas la quatrième de couverture, elle n’est pas obligée de vendre sa maison pour se soigner. Elle est est atteinte d’une tumeur au cerveau, sa fille Mary viendra l’accompagner pendant sa fin de vie et nous permettra de connaître son fils Smitty qui est un performeur en art contemporain. Cette famille se situe dans la classe moyenne et elle est plus sympathique. Le fils permet quelques passages assez classiques sur l’absurdité des prix en art mais il reste un homme capable de sentiment pour sa famille, Ce roman donne une assez bonne vision de la société britannique avec ceux qui ne peuvent pas y pénétrer comme Quentina qui a fui le Zimbabwe et qui n’a aucun papier. Elle arrive à travailler sous une fausse identité et est employée par la société de surveillance du stationnement à Londres. Étant donné la complication des règles de stationnement, il semble particulièrement difficile de ne pas avoir de contravention. La famille pakistanaise est riche en personnalités diverses , l’intégrisme musulman frappe à leur porte , en travaillant comme des fous ils arrivent à un niveau de vie correct. Il reste un pan de la société : les joueurs de foot grâce à Freddy Kamo nous découvrons que là aussi l’argent peut ruisseler mais il est quand même soumis à la santé physique du jeune joueur, une mauvaise fracture et voilà le rêve qui s’écroule. Le lien entre tous ces personnages, c’est qu’ils sont tous voisins ou travaillent pour des gens de Pepys Road. Chaque personnage représente un prototype de Londoniens et l’auteur décrit ainsi une ville qui va mal car elle est trop centrée sur l’argent et la consommation. Il arrive à tenir l’intérêt du lecteur car les trajectoires des personnages font craindre une chute ce qui arrivera pour certains d’entre eux. Et puis, il y a ces cartes que tous les habitants de la rue reçoivent avec cette inscription « Nous voulons ce que vous avez ». Qui se cache derrière ces messages anonymes ? Nous avons donc droit à une enquête policière et à un inspecteur très britannique sorti des écoles qui font de lui un homme un peu trop chic pour sa fonction. J’ai aimé cette lecture car elle donne une bonne idée de ce qui va mal dans la société britannique, même si les personnages sont parfois caricaturaux et les situations un peu convenues, il faut aussi dire que ce livre a vingt ans et que beaucoup de ce qu’il dénonce nous semble des lieux communs aujourd’hui.Le thème du mois était : « Les voisins » , ce roman de John Lanchester paru en France en 2013 , raconte la vie des habitants de Pepys Road. Cette rue bordée de maisons particulières a connu le sort de beaucoup de quartiers de Londres, d’abord construites pour la classe moyenne, les maisons sont peu à peu rachetées par de très riches londoniens qui passent leur temps à faire des transformations plus couteuses les unes que les autres, il leur faut être à la pointe de la mode et montrer que rien n’est assez beau pour eux. Nous sommes en 2007 et la City fait couler l’argent à flots continus. Ce roman tout en se focalisant sur un quartier de Londres donne une photo assez précise de l’ensemble de la ville. Plus que les gens qui seront les acteurs de ce roman, c’est la mainmise de la puissance financière qui est analysée aussi bien du côté des vainqueurs que des exclus. Du côté des vainqueurs (en tout cas au début) on trouve Roger et Arabella Yount , leur seule motivation c’est l’argent, en gagner beaucoup et le dépenser au plus vite . Le roman s’ouvre sur l’inquiétude de Roger aura-t-il...
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  • Coventgarden 10/03/2019
    700 pages ce n'est pas un problème quand c'est haletant. Vous me voyez venir.... Au premier tiers ( c'est écrit petit et dense), je me suis dit : pourvu que quelques indices percent. Mais rien ! John L raconte la vie des personnes recevant ces multiples cartes " nous voulons ce que vous avez" mais personne n'est vraiment atteint et la vie de chacun continue et moi aussi. Ce n'est pas la curiosité d'en savoir plus sur eux quoique... Il est vrai que le footballeur africain débarqué en Angleterre, Quentina la sans papier, le richissime trader, les pakistanais, Pétunia, Zbignew le maçon polonais.....sont si différents que l'on s'attache forcément à quelqu'un. Il faut avouer que l'auteur donne tellement de détails sur chacun que l'on se dit qu'il a dû s'y reprendre à plusieurs fois avant de se satisfaire du point final. C'est comme s'il l'avait écrit jusqu'au bout puis s'était fait cette réflexion : " ah mais non, ça fait un peu court, lui, je vais lui rajouter la découverte d'un trésor" puis celui-là " oh lui, il va rencontrer une jolie hongroise" etc... Bref, vous l'aurez compris, j'ai attendu la révélation qui n'est jamais venue.
  • mjaubrycoin 15/10/2018
    La quatrième de couverture du livre faisant espérer une intrigue policière pleine de rebondissements, le lecteur a la recherche de ce type de récit ne pourra qu'être déçu du voyage car l'intérêt du livre est bien loin de reposer sur le mystère mis en avant pour susciter la curiosité. Les habitants d'une rue paisible d'un beau quartier londonien commencent un beau jour à recevoir des cartes anonymes représentant leurs portes d'entrée et délivrant le message suivant : Nous voulons ce que vous avez. D'abord indifférents, les destinataires vont finir par s'inquiéter quand les cartes postales se doublent de vidéos, quand leurs voitures en stationnement dans la rue, sont rayées, et quand ils reçoivent des oiseaux morts par courrier ... Bien sûr on se demande ce qui se cache derrière cette campagne d'intimidation , mais l'intérêt reste relatif et la résolution finale du mystère parfaitement anodine. Ce qui est primordial c'est la mise en scène des différents personnages qui nous fait pénétrer dans l'intimité des foyers, et restitue une radiographie précise et documentée et la Londres multiculturelle d'aujourd'hui sur fond de crise des subprimes et de politique d'immigration. A travers le détail précis de la vie des habitants de Pepys Road, John Lanchester livre une analyse sociologique pointue des classes sociales britanniques à travers des exemples bien choisis, qu'il s'agisse du trader de la City accablé d'une épouse aussi superficielle que dépensière, d'une vieille dame solitaire et malade et de son petit-fils qui s'illustre sur l a scène de l'art moderne, d'un ouvrier polonais laborieux, d'une contractuelle immigrée qui dissimule son identité pour se maintenir sur le territoire ou encore d'une famille pakistanaise exploitant une épicerie de quartier. Le thème de l'intégration dans la société britannique est omniprésent et les problématiques contemporaines de menace terroriste et de repli identitaire se placent harmonieusement dans le récit à la faveur des mésaventures des différents personnages. J'ai passé un bon moment de lecture et je salue le tour de force de l'auteur qui a réussi à me faire entrer intimement dans le monde personnel de chacun des habitants de la rue qui deviennent des familiers que l'on a plaisir à suivre d'un chapitre à l'autre. Je n'ai pu m'empêcher d'évoquer Elisabeth Georges dont la série de romans policiers mettant en scène les enquêteurs Lynley et Havers plongent également le lecteur dans la vie quotidienne des londoniens avec une précision d'entomologiste. Si ce n'est qu'avec Elisabeth Georges, l'intrigue policière est également au rendez-vous.... La quatrième de couverture du livre faisant espérer une intrigue policière pleine de rebondissements, le lecteur a la recherche de ce type de récit ne pourra qu'être déçu du voyage car l'intérêt du livre est bien loin de reposer sur le mystère mis en avant pour susciter la curiosité. Les habitants d'une rue paisible d'un beau quartier londonien commencent un beau jour à recevoir des cartes anonymes représentant leurs portes d'entrée et délivrant le message suivant : Nous voulons ce que vous avez. D'abord indifférents, les destinataires vont finir par s'inquiéter quand les cartes postales se doublent de vidéos, quand leurs voitures en stationnement dans la rue, sont rayées, et quand ils reçoivent des oiseaux morts par courrier ... Bien sûr on se demande ce qui se cache derrière cette campagne d'intimidation , mais l'intérêt reste relatif et la résolution finale du mystère parfaitement anodine. Ce qui est primordial c'est la mise en scène des différents personnages qui nous fait pénétrer dans l'intimité des foyers, et restitue une radiographie précise et documentée et la Londres multiculturelle d'aujourd'hui sur fond de crise des subprimes et de politique d'immigration. A travers le détail précis de la vie des habitants de Pepys Road, John Lanchester livre...
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  • mescoupsdecoeur 09/12/2017
    Une intrigue mystérieuse très bien menée
  • Albertine22 24/05/2015
    "Nous Voulons Ce Que Vous Avez." Imaginez un matin trouver une carte postale représentant votre maison et portant ce message dans votre boîte aux lettres... Glups ! Bien évidemment, ce courrier vous amène à réfléchir sur vos possessions, qui semblent si enviables et sur l'individu qui vous jalouse. C'est la mésaventure qui arrive aux habitants de Pepys Road, une rue cossue de Londres. Les maisons sont bâties sur le même modèle, si ce n'est un tout petit détail qui les distingue les unes des autres. Elles abritent des voisins on ne peut plus dissemblables, de Pétunia, une très vieille dame malade à Roger, trader quadragénaire, en passant par Freddy Kamo, un jeune Sénégalais prodige du football ou Ahmed Kamal,épicier pakistanais. John Lanchester nous montre leurs vies qui se déroulent en parallèle. Le personnage central de chaque maison est vu au travers du regard de ses proches ou de ses employés et les portraits se précisent, s'affinent au fil des pages. "Nous Voulons Ce Que Vous Avez" se décline d'abord sous forme de courriers, puis de DVD et ensuite d'un blog où les maisons sont filmées. Peu à peu, le ton du blog change et devient insultant. La police s'en mêle et le lecteur suit avec attention les avancées de l'enquête. Ce roman choral m'a énormément plu, l'auteur se glisse avec beaucoup de subtilité aussi bien dans la peau de Pétunia qui vit ses derniers instants que dans celle de son petit-fils, Graham, artiste adepte des "installations" provocantes. Souvent drôle, toujours profondément humain, ce livre mérite que vous fassiez le détour par Pepys Road ! "Nous Voulons Ce Que Vous Avez." Imaginez un matin trouver une carte postale représentant votre maison et portant ce message dans votre boîte aux lettres... Glups ! Bien évidemment, ce courrier vous amène à réfléchir sur vos possessions, qui semblent si enviables et sur l'individu qui vous jalouse. C'est la mésaventure qui arrive aux habitants de Pepys Road, une rue cossue de Londres. Les maisons sont bâties sur le même modèle, si ce n'est un tout petit détail qui les distingue les unes des autres. Elles abritent des voisins on ne peut plus dissemblables, de Pétunia, une très vieille dame malade à Roger, trader quadragénaire, en passant par Freddy Kamo, un jeune Sénégalais prodige du football ou Ahmed Kamal,épicier pakistanais. John Lanchester nous montre leurs vies qui se déroulent en parallèle. Le personnage central de chaque maison est vu au travers du regard de ses proches ou de ses employés et les portraits se précisent, s'affinent au fil des pages. "Nous Voulons Ce Que Vous Avez" se décline d'abord sous forme de courriers, puis de DVD et ensuite d'un blog où les maisons sont filmées. Peu à peu, le ton du blog...
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