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Dépasser Darwin
Véronique Dupont (auteur, avec la collaboration de), Véronique Dupont (auteur, avec la collaboration de)
Collection : L'Abeille Plon
Date de parution : 02/04/2020
Éditeurs :
Plon

Dépasser Darwin

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Véronique Dupont (auteur, avec la collaboration de), Véronique Dupont (auteur, avec la collaboration de)
Collection : L'Abeille Plon
Date de parution : 02/04/2020
Une partie de l’ADN humain est constituée de vestiges de gènes transmis par des virus. Le monde du vivant est une immense orgie collective, et l’homme, une chimère génétique.
Les microbes sont partout : sur nos mains, dans nos veines… et jusque dans nos gènes. Cette découverte renverse les certitudes érigées par le darwinisme.

Virus et bactéries sont nos très...
Les microbes sont partout : sur nos mains, dans nos veines… et jusque dans nos gènes. Cette découverte renverse les certitudes érigées par le darwinisme.

Virus et bactéries sont nos très nombreux (et parfois encombrants) locataires, entre lesquels les interactions (et les luttes fratricides) sont constantes. Les êtres vivants échangent des...
Les microbes sont partout : sur nos mains, dans nos veines… et jusque dans nos gènes. Cette découverte renverse les certitudes érigées par le darwinisme.

Virus et bactéries sont nos très nombreux (et parfois encombrants) locataires, entre lesquels les interactions (et les luttes fratricides) sont constantes. Les êtres vivants échangent des gènes par la reproduction, mais aussi en les combinant avec ceux des virus et des bactéries. Aujourd’hui, on sait qu’une partie de l’ADN humain est constituée de vestiges de gènes transmis par des virus. Le monde du vivant est une immense orgie collective, et l’homme, une chimère génétique.

Ces micro-organismes sont aussi nos voisins, copropriétaires de la planète : quand nous modifions nos écosystèmes, nous ouvrons la porte à de nouveaux virus et bactéries, pas toujours amicaux. Nos modes de vie – la mondialisation en tête – peuvent déclencher des guerres de voisinage meurtrières, dont le nom nous fait frémir : les épidémies. Cette peur, héritée des ravages de la peste au Moyen-Âge, puis réveillée ces dernières années par le SRAS, Ebola, H1N1 et le Covid-19, n’a rien d’un fantasme. Le monde microscopique, mouvant et imprévisible, nous réserve bien des surprises ! C’est cet univers de l’invisible, qui nous entoure et vit en nous, que le professeur Didier Raoult nous propose de découvrir.
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EAN : 9782259304641
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259304641
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • scaalaire68 07/03/2024
    Quand je ne suis pas plongée dans un roman ou une bio, je suis une « fan » d’ouvrages de vulgarisation « grand public » sur la génétique et l’évolution. Autant dire que celui-ci a attisé ma curiosité et s’est finalement révélé une bonne surprise car je redoutais qu’il ne soit trop difficile à lire. Comme sa parution est relativement récente (2010) il a pu remettre « mes pendules à l’heure » dans mes connaissances (très parcellaires) en génétique et évolution. Les 1er chapitres reviennent sur les « idées reçues » liées à des interprétations de la théorie de Darwin. Les chapitres suivants parlent de notre interaction avec nos écosystèmes et donc des épidémies. En lisant certains passages on pourrait avoir l’impression qu’ils ont été écrits au moment la pandémie mais il n’en est rien apparemment. En effet, la crise du Covid en 2020 nous a tous sidérés mais les êtres microscopiques que nous cotoyons sans toujours y penser faisaient déjà (forcément) partie de l’univers de recherche du Pr Raoult. L’auteur de ce livre ne se contente pas de se pencher sur ses éprouvettes, il étudie aussi des auteurs (évidemment assez difficiles pour une non scientifique comme moi) et par exemple nous parle de Richard Dawkins et de sa théorie du « gène égoïste » (je retenterai peut-être de lire Dawkins un jour). Est-ce grâce à la collaboration de Véronique Dupont, en tout cas de nombreux exemples viennent agrémenter le propos tout en restant rigoureux bien sûr. La 3ème partie évoque l’avenir et les perspectives de la recherche. Comme il m’est impossible de faire un résumé exhaustif, la table des chapitres est super détaillée pour qui s’intéresserait à une thématique précise. Un court passage sur l’affaire Lyssenko dont j’avais déjà entendu parler dans mes ouvrages de Denis Buican. Raoult en dit plutôt moins de mal que ce dernier. En filigrane : l’inné et l’acquis. Le débat philosophique continue mais ici les arguments sont étayés et précis. La science évolue, elle aussi, et les dogmes vacillent... A la fin du livre se trouve une annexe que l’on peut lire en 1er si on a très peu de connaissances en génétique. Enfin, que dire, voilà un ouvrage petit par le format mais très dense par sa lecture et vivant tant par le style que par les idées qui s’en dégagent. Quand je ne suis pas plongée dans un roman ou une bio, je suis une « fan » d’ouvrages de vulgarisation « grand public » sur la génétique et l’évolution. Autant dire que celui-ci a attisé ma curiosité et s’est finalement révélé une bonne surprise car je redoutais qu’il ne soit trop difficile à lire. Comme sa parution est relativement récente (2010) il a pu remettre « mes pendules à l’heure » dans mes connaissances (très parcellaires) en génétique et évolution. Les 1er chapitres reviennent sur les « idées reçues » liées à des interprétations de la théorie de Darwin. Les chapitres suivants parlent de notre interaction avec nos écosystèmes et donc des épidémies. En lisant certains passages on pourrait avoir l’impression qu’ils ont été écrits au moment la pandémie mais il n’en est rien apparemment. En effet, la crise du Covid en 2020 nous a tous sidérés mais les êtres microscopiques que nous cotoyons sans toujours y penser faisaient déjà (forcément) partie de l’univers de recherche du Pr Raoult. L’auteur de ce livre ne se contente pas de se pencher sur ses éprouvettes, il étudie aussi des auteurs (évidemment assez difficiles pour une non scientifique comme moi) et par...
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  • jfrancoislajeunesse 11/09/2023
    A la lecture de ce livre écrit à l'époque ou Didier Raoult a reçu le grand prix de l'Inserm, livre passionant à la portée du plus grand nombre, qui se lit comme un roman de science fiction, ( Certains passages décrivant comment les maladies s'immiscent dans les conflits et font plus de décès que les assaillants notamment l'origine du mot "grippe espagnol" peuvent choquer les âmes sensibles.) alors qu'il s'agit bel et bien de notre évolution telle que vue en 2010, on peut se demander si le défenseur de la santé en France, dont on a retirer le tableau de maître à son effigie dans l' amphithéâtre de l'IHU de Marseilles en 2023 à son départ, n'aurait pas inspiré les pedo criminels au service de la ploutocratie, pour tenter de sauver leur peau ? Aujourd’hui nous entrons dans le monde multipolaire des Brics. Combien de temps encore les habitants qui suivent l’Organe des traites anti nations vont mettre, pour comprendre que le réchauffement climatique est une fumisterie pour nous imposer un pass carbone au service d’une diminution de la population mondiale.
  • Goudal 10/09/2020
    Ne connaissant Raoult que par les vidéos qu'il publie chaque semaine, j'ai voulu en savoir plus sur l'individu, ce qu'il pense, ce qu'il croie et ce qu'il dit au delà de la controverse actuelle sur le covid et son traitement par l'HCQ. J'ai choisi de lire "Dépasser Darwin" écrit il y a 10 ans pour avoir un peu de recul. De plus, le titre est intrigant me sentant plutôt darwinien que créationniste. Je ne regrette pas. C'est un excellent petit bouquin facile à lire et pédagogique. Le premier chapitre "L'homme, cette chimère : l'évolution relue et corrigée" commence par démonter 4 idées fausses : - les espèces ont divergé très tôt, - les espèces dérivent les unes des autres, - certaines espèces sont archaïques, d'autres sont modernes, - ne se transmettent que les caractères utiles à l'espèce. Ces idées sont parfaitement démontées, déconstruites par les découvertes actuelles notamment en génétique. Ce qui est essentiellement critiqué c'est la représentation de l'arbre vertical de Darwin ou l'homme se situerait sur la plus haute branche. Ainsi nous apprenons que 80% de nos gênes proviennent de nos ascendants. Ils sont bien identifiés par leurs fonctions. Les 20% restants sont des recombinaisons permanentes de bouts de gênes et on ne sait à quoi ils servent. Le second chapitre "L'homme dans son écosystème : l'évolution sous influence" nous ramène à des choses plus concrètes. Il débute sur "Les nouvelles maladies liées aux animaux" avec tout un tas d'exemples très concrets sur "la mondialisation faisant le bonheur des épidémies" en appauvrissant notre écosystème. : grippe, sida, chikungunya. Lorsqu'il fait le bilan des épidémies, on croit le livre écrit hier tellement cela nous raconte déjà la covid. Le chapitre 3 s'intitule "L'homme, terre de peuplement. La lutte pour la vie et l'évolution ... en nous". Tout est là : nous sommes un écosystème pour les milliards de microbes que nous hébergeons. Pour chacune de nos cellules, nous abritons, 10 archaeas, 100 bactéries et 1000 virus. Cette fois, on entrevoie lh'omme par ses maladies : cancer, ulcère , lymphome, obésité. Et souvent les causes sont liées aux hôtes que nous abritons. Le dernier chapitre est Demain, quelle évolution pour quelles espèces? Raoult se garde bien de prédire l'avenir mais il ne manque pas de décrier : - la modélisation prédictive, - le fonctionnement des revues scientifiques, - la recherche fondée sur l'hypothèse. On apprend Craig Venter qui a créé le premier virus entièrement artificel. Avant de conclure, nous faisons un petit détour sympathique avec le rhizome de Deleuze et Guatari pour détrôner l'arbre darwinien. Pour sa conclusion, Raoult fait référence à Nietzsche et à "sa" volonté de puissance. Mauvaise pioche. Son nouveau pote Onfray lui aura expliqué que "La volonté de puissance" attribuée à Nietzsche a été publié après manipulation par sa soeur pro-nazie notoire. Petit bouquin brillant, souvent drôle et toujours très instructif, il démontre que Raoult n'est pas le zozo pour lequel on veut le faire passer. C'est un médecin- chercheur pragmatique,cultivé et très accessible. Le personnage m'énerve quand il dit faire partie de l'élite, ce qu'il est certainement. Il aurait tout à gagner à se présenter comme l'artisan besogneux qu'il est vraiment. Ne connaissant Raoult que par les vidéos qu'il publie chaque semaine, j'ai voulu en savoir plus sur l'individu, ce qu'il pense, ce qu'il croie et ce qu'il dit au delà de la controverse actuelle sur le covid et son traitement par l'HCQ. J'ai choisi de lire "Dépasser Darwin" écrit il y a 10 ans pour avoir un peu de recul. De plus, le titre est intrigant me sentant plutôt darwinien que créationniste. Je ne regrette pas. C'est un excellent petit bouquin facile à lire et pédagogique. Le premier chapitre "L'homme, cette chimère : l'évolution relue et corrigée" commence par démonter 4 idées fausses : - les espèces ont divergé très tôt, - les espèces dérivent les unes des autres, - certaines espèces sont archaïques, d'autres sont modernes, - ne se transmettent que les caractères utiles à l'espèce. Ces idées sont parfaitement démontées, déconstruites par les découvertes actuelles notamment en génétique. Ce qui est essentiellement critiqué c'est la représentation de l'arbre vertical de Darwin ou l'homme se situerait sur la plus haute branche. Ainsi nous apprenons que 80% de nos gênes proviennent de nos ascendants. Ils sont bien identifiés par leurs fonctions. Les 20% restants sont des recombinaisons permanentes de bouts...
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