Don Quichotte de la mancha tome 1 : Le livre de Cervantes

Numérique

12-21

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Parce qu'il a lu trop d'épopées, rêvé de trop d'exploits, un pauvre gentilhomme de la Manche s'improvise Chevalier à la triste figure. Un laboureur pour écuyer, une simple carne pour destrier, le voilà qui bat désormais la campagne, au gré des torts à redresser, des moulins à charger. " Déraisonnable ! " s'inquiète le curé. " Ridicule " s'alarme le barbier. Armé de son seul idéal, d'aventures errantes en déconfitures flagrantes, l'hidalgo affronte malgré lui le monde tel qu'il croit être ou tel qu'il est – et, soudain, la folie change de camp...


Traduit de l'espagnol par Francis de Miomandre, édition établie par Yves Roullière
Texte intégral
12/21

De (auteur) : Cervantes
Traduit par : Francis de Miomandre

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Expérience de lecture

Avis Babelio

athousandpages

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Plus chevaleresque que ça, tu meurs ! Gavé de livres de chevalerie dont sa bibliothèque déborde, Alfonso Quichano décide de se faire « officiellement » consacrer Chevalier errant par un aubergiste qu’il prend pour un châtelain. Après avoir adopté son nouveau nom de Chevalier, Don Quichotte de la Mancha et pris à son service un écuyer auquel il promet littéralement des châteaux en Espagne, le voilà enfourchant Rossinante qui, il faut l’avouer, tient plus du canasson que du pur-sang. Et en route pour toutes les contrées où ses compétences de défaiseur de griefs et de redresseur de torts pourraient trouver à s’exercer. Une première occasion de se mettre en valeur lui sera donnée : combattre des géants aux bras surdimensionnés, dont les intentions ne sont visiblement pas pures. L’affirmation de son écuyer qu’il s’agit en fait de moulins à vent n’arrête pas notre chevalier. Monté sur un âne pas très dégourdi, Sancho Panza ne dit pourtant pas que des âneries. Ce sera une constante dans leurs aventures suivantes. Un Don Quichotte impétueux prêt à affronter tous les dangers et tous les sacrifices pour rendre la justice avec une haute conception de la moralité : « les lois de la chevalerie m’obligent à satisfaire plutôt à ma parole qu'à mon plaisir », exprimera-t-il. Un Sancho Panza prudent qui essaie de raisonner son maître, d’autant qu’il fera souvent les frais de la vaillance de ce dernier. Une prudence que Don Quichotte qualifie de peur, voire de lâcheté. Avant parfois de se raviser, mais un peu tard, et de reconnaître après coup (et après les coups) qu’il ne pouvait pas donner entièrement tort aux propos de son raisonnable valet. A noter une très longue réflexion sur les méfaits des livres de chevalerie, le chapitre 48 y étant principalement consacré. Les propos qui y sont tenus font presque penser à une conversation moderne qui traiterait des effets pernicieux des réseaux sociaux. Comme quoi, à chaque époque ses fléaux…. Miguel de Cervantes livre ici une parodie des mœurs de son temps (début du XVIIème siècle), de l’absurdité de la haute société espagnole et de ses aspirations chevaleresques, le tout dans le langage châtié et savoureux des personnages, comme pour mieux s’en moquer. Considéré comme le premier roman moderne, cette œuvre est sans nul doute un jalon dans l’histoire de la littérature. Mais surtout, elle est très plaisante à lire.

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Chocolatiine

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Vous connaissez le comique de répétition? Le comique de répétition? Le comique de répétition? Bienvenue dans le monde de Don Quichotte où les scènes se succèdent et se déroulent toujours plus ou moins de la même manière. Don Quichotte, qui se prend pour un chevalier errant, a quitté sa demeure pour partir à l'aventure accompagné par son cheval, son écuyer Sancho Pança et l'âne de celui-ci. Invariablement ou presque, à chaque fois qu'il croise quelqu'un, il est persuadé qu'il s'agit là d'un énième ennemi à combattre, il attaque, se prend des coups, Sancho, souvent tabassé lui aussi, se lamente et essaie de raisonner le fou, ils se remettent en route et c'est reparti pour un tour. Cela serait extrêmement lassant si, Dieu merci, n'étaient intercalées ça et là les récits d'autres personnages rencontrés en cours de route. Ces derniers permettent au lecteur de se changer un peu les idées, ouf ! Don Quichotte, héros de ce récit publié au début du XVIIème siècle, grand classique de la littérature espagnole, figure connue dans le monde entier, agace autant qu'il passionne, fascine autant qu'il amuse. Pour ma part, il ne s'agit pas d'un coup de coeur mais je comprends aisément pour quelles raisons Cervantès, avec lui, a marqué l'histoire de la littérature. Challenge ABC 2024/2025

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pat71

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Voilà un classique qu’il faut avoir lu, même si j’ai attendu 50 ans pour cela. Œuvre intemporelle écrite au 17e siècle mais dont la critique sociale reste moderne . A travers les aventures absurdes de notre héros et de son fidèle écuyer Sancho Panza l’auteur explore la folie, le rêve, l’illusion ou encore la naïveté des personnages qui en deviennent émouvants. Satire humoristique donc mais qui nécessite un certain courage pour s’attaquer aux deux volumineux tomes de ces aventures. Je termine le tome 1 et m’accorde un peu de répit avant d’attaquer la suite.

Fifrildi

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 7 mois

Cela faisait longtemps que j'avais envie de lire ce roman, un des préférés de Paul Auster. J'ai choisi de lire la traduction d'Aline Schulman car elle fait « surgir la merveilleuse modernité du Quichotte enfouie sous un palimpseste de traductions archaïques. Par-là même elle reste fidèle à l'esthétique de Cervantes et réconcilie, à 400 ans de distance, les deux termes indispensables à toute littérature : l'auteur et le lecteur. » L'histoire est celle d'un dénommé Quesada tellement passionné par les romans de chevalerie qu'il va se laisser entraîner dans un monde fictif créé par son imagination. Il est persuadé d'être un chevalier (errant), que les auberges sont des châteaux et les moulins à vent… des géants. Il prend le nom de Don Quichotte et parcourt l'Espagne sur son vieux cheval (Rossinante) en compagnie de son écuyer Sancho Panza. Ce dernier lui, n'a pas perdu la raison mais il est tout aussi incapable que Don Quichotte d'appréhender la réalité du monde qui les entoure. Ils font la paire comme dans un duo de comiques. Certains passages m'ont fait beaucoup rire comme quand Don Quichotte confond un troupeau de moutons avec une armée, etc. Les réparties de Sancho Panza ont aussi contribué à mon plaisir : il n'a pas la langue dans sa poche. Bien évidemment, on ne peut qu'être abasourdi devant les catastrophes irréversibles causées par le chevalier à la Triste Figure. Comme il est impossible de le raisonner, votre sort est scellé s'il vous prend pour un de ses ennemis. J'ai beaucoup aimé les personnages secondaires qui sont très vivants. Certaines scènes feraient de belles scènes au théâtre. La dernière qui se déroule dans l'auberge, par exemple, est très riche en rebondissements. Les deux histoires dans l'histoire sont intéressantes mais elles cassent un peu le rythme par rapport à l'ensemble. Après l'histoire du captif, je n'étais plus trop dans l'ambiance. Quoi qu'il en soit, je n'imaginais pas que Don Quichotte soit si facile à lire. Une oeuvre incontournable que je vous recommande. Je lirai plus tard le tome 2. Challenge pavés 2025 Challenge multi-défis 2025 (79) Challenge Temps modernes (illimité)

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782823872699
  • Collection ou Série
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Filigrame numérique

L'auteur

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