Lisez! icon: Search engine
Don Quichotte volume 1
Francis de Miomandre (traduit par)
Date de parution : 13/06/2019
Éditeurs :
12-21

Don Quichotte volume 1

Francis de Miomandre (traduit par)
Date de parution : 13/06/2019
Parce qu’il a lu trop d’épopées, rêvé de trop d’exploits, un pauvre gentilhomme de la Manche s’improvise Chevalier à la triste figure. Un laboureur pour écuyer, une simple carne pour... Parce qu’il a lu trop d’épopées, rêvé de trop d’exploits, un pauvre gentilhomme de la Manche s’improvise Chevalier à la triste figure. Un laboureur pour écuyer, une simple carne pour destrier, le voilà qui bat désormais la campagne, au gré des torts à redresser, des moulins à charger. « Déraisonnable... Parce qu’il a lu trop d’épopées, rêvé de trop d’exploits, un pauvre gentilhomme de la Manche s’improvise Chevalier à la triste figure. Un laboureur pour écuyer, une simple carne pour destrier, le voilà qui bat désormais la campagne, au gré des torts à redresser, des moulins à charger. « Déraisonnable ! » s’inquiète le curé. « Ridicule » s’alarme le barbier. Armé de son seul idéal, d’aventures errantes en déconfitures flagrantes, l’hidalgo affronte malgré lui le monde tel qu’il croit être ou tel qu’il est – et, soudain, la folie change de camp…


Traduit de l’espagnol par Francis de Miomandre, édition établie par Yves Roullière
Texte intégral
12/21
 
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782823872699
Code sériel : 17601
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823872699
Code sériel : 17601
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Livres_ratures 26/01/2023
    Avis rédigé suite à la lecture des 2 tomes : Miguel de Cervantes condamne ici les romans de chevalerie dont des centaines appartenant au héros finissent sur le bûcher afin de les lui ôter de la vue, espérant lui rendre ses esprits. Mais les exploits des grands chevaliers sont si encrés dans la tête d'Alonso Quichano, alias Don Quichotte, qu'il n'a plus besoin de les lire pour s'en souvenir. Il les connait par coeur et voit dans ses aventures des similitudes avec d'autres récits célèbres, accentuant sa certitude d'être un chevalier errant. Dès lors, les péripéties se succèdent et le conseil qu'un ami de l'auteur lui exprime dans le prologue est suivi à la lettre : Tâchez aussi qu'en lisant votre histoire le lecteur mélancolique ne puisse s'empêcher de rire, ni le rieur de s'esclaffer, que l'homme simple ne s'ennuie pas, que l'homme d'esprit en admire l'ingéniosité, que les personnes graves ne la méprisent point, que les sages ne lui refusent pas leurs éloges. le liseur ne s'ennuie pas une seconde au côté de Don Quichotte. Malgré quelques longueurs dans des discours plus théoriques ou de rares répétitions, le récit ne laisse point de répit au lecteur qui, le sourire aux lèvres, en redemande. L'intrigue est portée par une plume que certains trouveront désuète, mais qui a un charme certain et sied parfaitement au roman. Les aventures de Don Quichotte de la Manche ne seraient pas ce qu'elles sont si elles n'étaient contées par l'écriture de l'auteur, caractérisée par sa richesse et sa galanterie. Un parlé qui ne se retrouve plus dans les ouvrages d'aujourd'hui et qui englobe le récit d'une forme de nostalgie dans laquelle il fait bon se blottir et qu'il est difficile de quitter. Sentiment renforcé par les lettrines de début de paragraphe ainsi que les noms donnés aux différents chapitres (ex. : Où l'on raconte de quelle plaisante manière don Quichotte fut armé chevalier ; Où l'on raconte ce qu'on y lira). Évidemment, l'époque évoquée est différente de celle de maintenant et certains propos sur l'esclavage ou autre peuvent déconcerter et choquer, mais ils n'entravent pas l'ensemble de la lecture. Il faut garder en tête que les moeurs différaient de ceux d'aujourd'hui. Si le héros de l'histoire en fait le succès, ce dernier repose également et non moins sur le personnage de Sancho Panza, l'écuyer. Celui-ci, dont la folie ou l'aveuglement dépasse parfois celui du maître, use et abuse de proverbes donnant lieu parfois à des phrases étonnantes. de plus, son manque de connaissance entraîne parfois la non compréhension de certains mots qu'il comprend de travers. Cela donne lieu à des réparties farfelues qui enchantent le lecteur. Les apartés du narrateur à destination du lectorat sont également divertissants et n'hésitent pas à mettre en avant des défauts du récit ou des erreurs glissées dans le premier tome. L'auteur n'a pas peur de l'autocritique, ce qui est tout à son honneur. Cependant, une particularité largement appréciée du premier tome en fait les frais dans le second. En effet, la première partie des aventures de Don Quichotte est parsemée de nouvelles n'ayant pas un lien direct avec notre héros. Celles-ci, en plus d'être de qualité, apportent une touche de fraîcheur au récit, une parenthèse agréable. Malheureusement, Miguel de Cervantes n'est pas du même avis et condamne ces histoires annexes dans la seconde partie. Celle-ci est d'ailleurs dénuée de tels à-côtés. Dommage. Bref, beaucoup d'éléments bien pensés rehaussent l'intérêt de ce classique au cours de sa lecture et en garantissent le succès. Il s'agit là d'un incontournable !Avis rédigé suite à la lecture des 2 tomes : Miguel de Cervantes condamne ici les romans de chevalerie dont des centaines appartenant au héros finissent sur le bûcher afin de les lui ôter de la vue, espérant lui rendre ses esprits. Mais les exploits des grands chevaliers sont si encrés dans la tête d'Alonso Quichano, alias Don Quichotte, qu'il n'a plus besoin de les lire pour s'en souvenir. Il les connait par coeur et voit dans ses aventures des similitudes avec d'autres récits célèbres, accentuant sa certitude d'être un chevalier errant. Dès lors, les péripéties se succèdent et le conseil qu'un ami de l'auteur lui exprime dans le prologue est suivi à la lettre : Tâchez aussi qu'en lisant votre histoire le lecteur mélancolique ne puisse s'empêcher de rire, ni le rieur de s'esclaffer, que l'homme simple ne s'ennuie pas, que l'homme d'esprit en admire l'ingéniosité, que les personnes graves ne la méprisent point, que les sages ne lui refusent pas leurs éloges. le liseur ne s'ennuie pas une seconde au côté de Don Quichotte. Malgré quelques longueurs dans des discours plus théoriques ou de rares répétitions, le récit ne laisse point de répit au lecteur qui, le sourire aux...
    Lire la suite
    En lire moins
  • jcjc352 24/01/2022
    Et de voir si la poussière c’est accumulée sur l’œuvre  de Cervantes et son inénarrable duo Don Quichotte /Sancho Panza! Véritables « Doublepatte et Patachon » en vadrouille... pour le meilleur et le pire Que c’est agréable de le retrouver X années après (lecture de jeunesse) les aventures de ce grand déglingué et son sacripant de domestique pansu personnages qu’il faut imaginer joués comme au théâtre à la manière de la commedia dell'arte, c’est d’ailleurs à peu près d’époque On a l’impression que cette comédie s’improvise au fur et à mesure de l’itinérance des deux acolytes sans rien de prémédité ce qui fait la fraîcheur de cette narration avec parfois quand même quelques moments de lassitude un peu lourds . Avec des personnages interlocuteurs, souffre-douleurs improvisés, qui devant ce couple infernal et improbable en restent comme deux ronds de flan et se demandent s’il doivent donner réplique ou fuir mais en fin de compte préfèrent rosser. On sent bien là une incompréhension entre le vulgum pecus et l'Illuminati spirituel Le naïf « chevalier à la triste figue » qui vit dans son rêve mu par on ne sait idéal, fait chemin. Clopinant cahin- caha, avec un manant peu instruit certes, et encore il est passé maître en aphorismes comme Sylvain Tesson, rustre, bavard mais surtout fidèle, ingénieux et bon conseiller Scaramuccia et son Arlecchino Matamore et son Zanni N’oublions pas les moyens de transport ... écologiques : Rossinante l’haridelle de Don Quichotte , ni Pégase ni Bucéphale ni Hippogriffe ni Frontin , plus bourrin que destrier mais qui assure et Rucio soit « gris » comme son pelage d’animal et communément appelé « grison » qui, en âne bien né et convoité, bon gré mal gré trimballe confortablement Panza A eux quatre ils symbolisent toute la misère comique du monde Exploits ;Charge contre un moulin à vent , combats contre un Biscayen, galériens délivrés, charge contre des armées de moutons , des chevriers, des religieux , agression des archers , combats contre les outres de vins etc...Avec ça dissertation sur le genre humain, l’amour, l’honneur et la comédie En sus : une belle histoire d’amitié Et « tu peux dire de l’histoire tout ce qui te semblera bon, sans crainte qu’on te punisse pour le mal, sans espoir qu’on te récompense pour le bien qu’il te plaira d’en dire. »...Cervantes a accouché là d’un bien beau «  fils sec, maigre, rabougri, fantasque, plein de pensées étranges... » (je cite) Et avec en prime des conseils d’ atelier d’écriture dans un prologue caustique dont nombre d’auteurs contemporains feraient bien de s’entourer (non je rigole c’est déjà fait les tartuffes ça a toujours existé ) Excellentes notes de Louis Viardot ça aide beaucoup a comprendre l’époque ; Elles sont d’ailleurs aussi intéressantes que le récit lui-même. Toutefois le style de Don Quichotte redondant avec énumérations de personnages historiques ou imaginaires, phrases quelques peu retorses voire alambiquées, pitreries de « patachons », style littéraire grandiloquent , comique mais suranné peut paraître un peu lourd mais bon pour accéder à cette œuvre d’abord dépoussiérer le style, on est un peu perdu au début et puis si on se laisse faire…. On accède à l’essence même du texte et on s’aperçoit qu’il est très universel et atemporel et puis d’une grande modernité lorsqu’on lit …. Ainsi donc, ma chère dame, ou mon cher monsieur, ou ce qu’il vous plaira d’être…. À notre époque où les genres volent en éclats… Résolument moderne Épique, lyrique, tragique et comique ! Et puis encore il y a là une belle brochette de joyeux lurons qui rigolent bien , curé en tête, il suffit de les imaginerEt de voir si la poussière c’est accumulée sur l’œuvre  de Cervantes et son inénarrable duo Don Quichotte /Sancho Panza! Véritables « Doublepatte et Patachon » en vadrouille... pour le meilleur et le pire Que c’est agréable de le retrouver X années après (lecture de jeunesse) les aventures de ce grand déglingué et son sacripant de domestique pansu personnages qu’il faut imaginer joués comme au théâtre à la manière de la commedia dell'arte, c’est d’ailleurs à peu près d’époque On a l’impression que cette comédie s’improvise au fur et à mesure de l’itinérance des deux acolytes sans rien de prémédité ce qui fait la fraîcheur de cette narration avec parfois quand même quelques moments de lassitude un peu lourds . Avec des personnages interlocuteurs, souffre-douleurs improvisés, qui devant ce couple infernal et improbable en restent comme deux ronds de flan et se demandent s’il doivent donner réplique ou fuir mais en fin de compte préfèrent rosser. On sent bien là une incompréhension entre le vulgum pecus et l'Illuminati spirituel Le naïf « chevalier...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Tannen 30/07/2021
    Don Quichotte fait sans doute partie de ces rares livres (avec parmi d'autres Guerre et Paix, Les Frères Karamazov, Voyage au bout de la nuit, Moby Dick...) uniques, sans équivalent. Je ne vais pas m'attarder à en faire la critique, n'ayant rien à ajouter à ce qui a déjà été dit, et tellement on ne peut que se sentir infiniment dépassé par l'ampleur du chef d'oeuvre. Des noms, des mots, des personnages, des situations sont devenus des archétypes (Don Quichotte pour ses rêveries et son inadaptation au monde, Sancho pour sa naïveté), des termes du langage courant (une dulcinée), des expressions (se battre contre des moulins à vent, c'est-à-dire en vain). Écrire Don Quichotte a été l'occasion et le prétexte pour Cervantès de commenter son époque, de tout attaquer à la fois, la royauté, la religion, la noblesse, etc, tout en évitant la censure et les condamnations : trouve-t-on utile en effet de censurer des piques et des railleries, même lancées contre nous, quand elles sortent de la bouche d'un fou (ou de quelqu'un, plus exactement, passant pour un fou) ? Je veux enfin souligner la finesse de Cervantès quand il s'agit de régler ses comptes. Après la publication du premier volume des aventures de Don Quichotte, et son succès, un auteur, de bien plus médiocre talent, presque se les appropriant, sans aucun accord (la propriété intellectuelle n'était pas alors ce qu'elle est aujourd'hui), s'est permis d'en imaginer la suite et de la publier ! Il fait un bide, apparemment. Mais il n'en a pas fallu plus pour convaincre Cervantès de raconter à son tour la "vraie" fin des aventures du chevaleresque héros, dans un second volume, dans lequel il fait que Don Quichotte, à un moment, tombe par hasard sur cette fameuse biographie apocryphe de cet écrivaillon, et, la jugeant odieuse, ne s'y reconnaît pas lui-même ! La finesse de la vengeance littéraire ! Voilà, tout ça pour dire : chef d'oeuvre universel.Don Quichotte fait sans doute partie de ces rares livres (avec parmi d'autres Guerre et Paix, Les Frères Karamazov, Voyage au bout de la nuit, Moby Dick...) uniques, sans équivalent. Je ne vais pas m'attarder à en faire la critique, n'ayant rien à ajouter à ce qui a déjà été dit, et tellement on ne peut que se sentir infiniment dépassé par l'ampleur du chef d'oeuvre. Des noms, des mots, des personnages, des situations sont devenus des archétypes (Don Quichotte pour ses rêveries et son inadaptation au monde, Sancho pour sa naïveté), des termes du langage courant (une dulcinée), des expressions (se battre contre des moulins à vent, c'est-à-dire en vain). Écrire Don Quichotte a été l'occasion et le prétexte pour Cervantès de commenter son époque, de tout attaquer à la fois, la royauté, la religion, la noblesse, etc, tout en évitant la censure et les condamnations : trouve-t-on utile en effet de censurer des piques et des railleries, même lancées contre nous, quand elles sortent de la bouche d'un fou (ou de quelqu'un, plus exactement, passant pour un fou) ? Je veux enfin souligner la finesse de Cervantès quand il s'agit de régler ses comptes. Après la publication du premier...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Nadou38 08/03/2021
    Je me suis enfin lancée dans la lecture de L’ingénieux Hidalgo don Quichotte de la Manche ! Enfin… le tome 1 pour le moment, car c’est déjà un bon pavé. Don Quichotte, c’est l’histoire d’un petit seigneur qui est un grand amoureux des romans de chevalerie, au point qu’il se sent lui-même chevalier errant et part à l’aventure, piteusement équipé sur son bidet - mais non moins fidèle monture Rossinante. « Toutes les choses qui frappaient sa vue, il les arrangeait aisément à son délire chevaleresque et à ses mal-errantes pensées. » Il est assimilé à un fou par ses proches et ceux qu’il rencontre car il transpose systématiquement la réalité en situation chevaleresque. Les moulins à vent deviennent des géants, les troupeaux de moutons une armée… Au cours de ses pérégrinations, il rencontre de nouveaux personnages qui font le récit de leurs propres aventures, permettant ainsi à l’auteur Miguel de Cervantes de présenter la vie sociale d’alors et d’aborder des sujets tels que le rapport entre les hommes et les femmes, l’amour, le mariage et la religion (étroitement liés bien sûr), mais aussi la guerre (dont la bataille de Lépante), les esclaves, les rapports avec les peuples non chrétiens (la religion musulmane en particulier)… « C’est, à vrai dire, une chose monstrueuse de rendre esclaves ceux que Dieu et la nature ont faits libres. » Don Quichotte est un personnage attachant car, même s’il peut passer pour un fou du fait qu’il ne perçoit pas la réalité, il a un caractère droit et intègre. Même s’il se méprend sur la situation, il se porte spontanément au secours de la veuve et de l’orphelin. Le danger serait réel qu’il agirait tout pareil. Il est d’ailleurs plutôt malmené d’où son surnom célèbre de Chevalier à la Triste-Figure. Pour l’accompagner, il peut compter sur son fidèle écuyer Sancho Panza à qui il a promis la gouvernance de royaumes acquis. Ce dernier se rend bien compte que son maître n’a pas toujours toute sa tête, mais sa fidélité et ses espérances d’un avenir meilleur le portent à suivre les idées du chevalier. Les tirades entre ces deux personnages ne sont pas toujours faciles à enchainer, en particulier lorsqu’il faut suivre les emportements décalés de don Quichotte. Certaines longueurs m’ont ainsi parfois gênée dans ma lecture. J’ai eu besoin de segmenter ma lecture pour mieux apprécier chaque chapitre. Pour ma part, ce sont les récits concernant les personnages secondaires que j’ai le plus apprécié. J’ai pris plaisir à suivre leurs mésaventures, les interactions et quiproquos entre eux, et de voir leur situation tragique se résoudre de façon assez théâtrale. L’édition numérique que j’ai de Don Quichotte est une traduction de Louis Viardot (1800-1883), donc pas toute jeune. Le style est certes un peu ampoulé, mais cela ne m’a pas vraiment rebutée. J’ai même trouvé cela plutôt « naturel », sachant que l’ouvrage lui-même n’est pas tout jeune, étant publié pour la première fois en 1605. Je prévois de lire dans l’année la suite des aventures de Don Quichotte. A tout bientôt, chevalier à la Triste Figure.Je me suis enfin lancée dans la lecture de L’ingénieux Hidalgo don Quichotte de la Manche ! Enfin… le tome 1 pour le moment, car c’est déjà un bon pavé. Don Quichotte, c’est l’histoire d’un petit seigneur qui est un grand amoureux des romans de chevalerie, au point qu’il se sent lui-même chevalier errant et part à l’aventure, piteusement équipé sur son bidet - mais non moins fidèle monture Rossinante. « Toutes les choses qui frappaient sa vue, il les arrangeait aisément à son délire chevaleresque et à ses mal-errantes pensées. » Il est assimilé à un fou par ses proches et ceux qu’il rencontre car il transpose systématiquement la réalité en situation chevaleresque. Les moulins à vent deviennent des géants, les troupeaux de moutons une armée… ...
    Lire la suite
    En lire moins
  • palamede 24/10/2020
    Dans ce conte à épisodes, d'une grande drôlerie, Cervantes nous invite à rire de la folie de son héros à la tête farcie de ces absurdités que l'on trouve dans les romans de chevalerie — très prisés en Espagne entre 1300 et 1600, où tout le monde aime à en écouter (on en fait des lectures publiques) ou à en lire, le peuple comme les têtes couronnées. Parodie désopilante des romans de chevalerie, véritable critique sociale au moment où la puissance espagnole connaît une crise décisive, Don Quichotte est aussi une œuvre émouvante. Peut-être parce qu'elle a beaucoup à voir avec la vie mouvementée de Cervantes, qui fut blessé pendant la bataille victorieuse de Lépante contre les Turcs, puis plus tard emprisonné à Alger pendant cinq longues années en attente d'être racheté. Des épisodes traumatisants qui furent malheureusement suivis d'autres. Mais si toute sa vie Cervantes rencontra des difficultés familiales, professionnelles et financières, celles-ci ne furent sans doute pas étrangères à l'ironie tendre et la bonté foncière portées à ses personnages, qui d'une œuvre d'une modernité immarcescible en ont fait un inoubliable chef-d'oeuvre d'une humanité profonde.
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés