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Elizabeth Craig, une vie célinienne
Date de parution : 15/02/2018
Éditeurs :
Robert Laffont

Elizabeth Craig, une vie célinienne

Date de parution : 15/02/2018
Égérie de Louis-Ferdinand Céline, dédicataire et inspiratrice du Voyage au bout de la nuit, la danseuse américaine Elizabeth Craig a joué un rôle essentiel dans la vie amoureuse de l’écrivain.

Issue d’une famille de la bourgeoisie californienne, Elizabeth Craig a rêvé très tôt d’une carrière de grande ballerine, projetant sa soif de réussite dans l’art et la danse. Danseuse de...

Issue d’une famille de la bourgeoisie californienne, Elizabeth Craig a rêvé très tôt d’une carrière de grande ballerine, projetant sa soif de réussite dans l’art et la danse. Danseuse de revue à Broadway, elle mène une vie d’aventures qui la conduit au milieu des années 1920 dans le Paris des...

Issue d’une famille de la bourgeoisie californienne, Elizabeth Craig a rêvé très tôt d’une carrière de grande ballerine, projetant sa soif de réussite dans l’art et la danse. Danseuse de revue à Broadway, elle mène une vie d’aventures qui la conduit au milieu des années 1920 dans le Paris des Années folles.
En entrant dans la vie du docteur Destouches, Elizabeth Craig va participer à la naissance de l’écrivain et prendre place dans la fiction célinienne. Elle deviendra le modèle de nombreux personnages féminins, sinon le modèle de la féminité célinienne. La danse et les danseuses étaient pour Céline l’objet d’une véritable adoration.
Sensuelle et amorale de nature, Elizabeth Craig n’aura jamais de scrupules à rechercher l’amour au-delà des interdits. Ce goût commun pour le désordre sexuel nourrira sa relation intime avec Céline, Elizabeth se soumettant aux fantasmes de l’écrivain et aux « combinaisons » dont il avait un besoin vital pour y trouver un de ses moyens d’inspiration. Elizabeth Craig ne fut pas non plus étrangère à l’antisémitisme célinien, même si celui-ci préexistait à leur rencontre. Céline focalisera sa haine des juifs sur le rival américain qui lui succéda dans le coeur d’Elizabeth. Cette dernière est morte en 1989 sans que les deux amants se soient jamais retrouvés.

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EAN : 9782221215784
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221215784
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Zippo 25/08/2020
    Dans le Paris des années vingt, une jeune fille américaine d'une riche famille californienne, Elizabeth Craig fait la connaissance d'un homme tourmenté, Louis-Ferdinand Destouches, plus connu sous le nom de Céline. Charmée par cet homme, Elizabeth Craig va aimer son humour, sa sensibilité (du moins au début...). Céline, médecin sans réussite professionnelle, veut être écrivain. Elizabeth va le soutenir en supportant la vie qu'il lui impose pendant plusieurs années. Deux points donnent beaucoup d'intérêt à ce livre : en premier lieu, une description des plus passionnante de la vie nocturne parisienne dans les années vingt, notamment avec la présence d'une importante colonie d'artistes et intellectuels américains. Ce témoignage, car ce livre c'est Elizabeth qui en témoignant auprès de Jean Monnier l'écrit, nous décrit le développement de Los Angeles (dont elle est originaire), petite ville au début du XXème siècle et qui est devenue une ville tentaculaire. en second lieu, le ton très libre de ces souvenirs, notamment au sujet du plaisir sexuel. Ayant commencé très jeune la danse classique, Elizabeth Craig tomba amoureuse de son professeur russe, Fyodor Kouzlev. Elle éprouva une violente passion à son égard, tant spirituelle que physique. Et tout au long de ce livre, elle évoquera, avec une totale liberté, ses pulsions, ses choix... Après avoir supporté Céline plusieurs années, elle le quittera pour mener une autre existence aux Etats Unis qui ne manque pas de piquant avec un Juif...ce qui suscitera une rage folle chez Céline, personnage pour lequel je n'ai véritablement aucune sympathie... D'ailleurs, le seul moment pénible de ce livre réside dans les deux ou trois citations de cet individu concernant les Noirs et les Juifs. Un ouvrage agréable à lire. Dans le Paris des années vingt, une jeune fille américaine d'une riche famille californienne, Elizabeth Craig fait la connaissance d'un homme tourmenté, Louis-Ferdinand Destouches, plus connu sous le nom de Céline. Charmée par cet homme, Elizabeth Craig va aimer son humour, sa sensibilité (du moins au début...). Céline, médecin sans réussite professionnelle, veut être écrivain. Elizabeth va le soutenir en supportant la vie qu'il lui impose pendant plusieurs années. Deux points donnent beaucoup d'intérêt à ce livre : en premier lieu, une description des plus passionnante de la vie nocturne parisienne dans les années vingt, notamment avec la présence d'une importante colonie d'artistes et intellectuels américains. Ce témoignage, car ce livre c'est Elizabeth qui en témoignant auprès de Jean Monnier l'écrit, nous décrit le développement de Los Angeles (dont elle est originaire), petite ville au début du XXème siècle et qui est devenue une ville tentaculaire. en second lieu, le ton très libre de ces souvenirs, notamment au sujet du plaisir sexuel. Ayant commencé très jeune la danse classique, Elizabeth Craig tomba amoureuse de son professeur russe, Fyodor Kouzlev. Elle éprouva une violente passion à son égard, tant spirituelle que physique. Et tout au long de ce livre, elle évoquera, avec une totale liberté, ses pulsions, ses...
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  • eternel 28/07/2019
    Le point de vue, présenté ici par Jean Monnier, de celle qui est la dédicataire du "Voyage au bout de la nuit", ne peut être qu'enrichissant. Par effet de style, c'est Elizabeth qui nous parle, d'où cette singularité qu'à la lecture: chacun se sent elle. Le livre croule sous une montagne de personnages, d'événements et de faits. Visiblement à partir des souvenirs d'Elizabeth, l'auteur a voulu rendre le contexte environnemental de chaque époque de la vie d'Elizabeth. C'est plaisant à lire, mais cette richesse finit par faire douter de la véracité de tout ce qui est raconté. Qu'importe, puisque le lecteur de ce livre est un voyeur qui, rapidement bien pris en mains par l'auteur, suit les tribulations de cette californienne dans le vingtième siècle. Et, il a de quoi faire...On n'est pas déçu... Il y en a pour tout le monde. Célinien ! Ne cherche pas ici de fracassantes révélations. Tu trouveras des confirmations à tes certitudes et au final, tu auras fait un beau voyage dans le temps entre Paris et la Californie, dans le monde des Ballets Russes et des Ziegfeld Follies, dans le monde du cinéma muet, dans la luxure, le sexe, la dèche, l'opulence...dans la vie exceptionnelle d'une femme que Céline aborda dans une bibliothèque de Genève.Le point de vue, présenté ici par Jean Monnier, de celle qui est la dédicataire du "Voyage au bout de la nuit", ne peut être qu'enrichissant. Par effet de style, c'est Elizabeth qui nous parle, d'où cette singularité qu'à la lecture: chacun se sent elle. Le livre croule sous une montagne de personnages, d'événements et de faits. Visiblement à partir des souvenirs d'Elizabeth, l'auteur a voulu rendre le contexte environnemental de chaque époque de la vie d'Elizabeth. C'est plaisant à lire, mais cette richesse finit par faire douter de la véracité de tout ce qui est raconté. Qu'importe, puisque le lecteur de ce livre est un voyeur qui, rapidement bien pris en mains par l'auteur, suit les tribulations de cette californienne dans le vingtième siècle. Et, il a de quoi faire...On n'est pas déçu... Il y en a pour tout le monde. Célinien ! Ne cherche pas ici de fracassantes révélations. Tu trouveras des confirmations à tes certitudes et au final, tu auras fait un beau voyage dans le temps entre Paris et la Californie, dans le monde des Ballets Russes et des Ziegfeld Follies, dans le monde du cinéma muet, dans la luxure, le sexe, la dèche, l'opulence...dans la vie exceptionnelle d'une...
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  • LettresItBe 04/07/2018
    Madame Céline. Route des Gardes de David Alliot, Céline et les femmes de Pierre de Bonneville… Les ouvrages ne manquent pas sur la vie intime de l’auteur du Voyage au bout de la nuit, des ouvrages qui ont tous tenté de percer certains mystères dans l’œuvre de l’auteur à l’aide de sa vie amoureuse. Jean Monnier complète l’édifice avec Elizabeth Craig, une vie célinienne publié chez Robert Laffont. Lettres it be vous en dit quelques mots dans les lignes qui suivent. Quatrième de couverture : Égérie de Louis-Ferdinand Céline, dédicataire et inspiratrice du Voyage au bout de la nuit, la danseuse américaine Elizabeth Craig a joué un rôle essentiel dans la vie amoureuse de l’écrivain. Issue d’une famille de la bourgeoisie californienne, Elizabeth Craig a rêvé très tôt d’une carrière de grande ballerine, projetant sa soif de réussite dans l’art et la danse. Danseuse de revue à Broadway, elle mène une vie d’aventures qui la conduit au milieu des années 1920 dans le Paris des Années folles. En entrant dans la vie du docteur Destouches, Elizabeth Craig va participer à la naissance de l’écrivain et prendre place dans la fiction célinienne. Elle deviendra le modèle de nombreux personnages féminins, sinon le modèle de la féminité célinienne. La danse et les danseuses étaient pour Céline l’objet d’une véritable adoration. Sensuelle et amorale de nature, Elizabeth Craig n’aura jamais de scrupules à rechercher l’amour au-delà des interdits. Ce goût commun pour le désordre sexuel nourrira sa relation intime avec Céline, Elizabeth se soumettant aux fantasmes de l’écrivain et aux « combinaisons » dont il avait un besoin vital pour y trouver un de ses moyens d’inspiration. Elizabeth Craig ne fut pas non plus étrangère à l’antisémitisme célinien, même si celui-ci préexistait à leur rencontre. Céline focalisera sa haine des juifs sur le rival américain qui lui succéda dans le coeur d’Elizabeth. Cette dernière est morte en 1989 sans que les deux amants se soient jamais retrouvés. Nous sommes en 1988. En pleine préparation de sa thèse de doctorat sur Louis-Ferdinand Céline, Jean Monnier parvient à entrer en contact avec l’une des compagnes de l’auteur de Mort à crédit, Elizabeth Craig, toujours domiciliée aux Etats-Unis. Monnier parvient à réaliser un interview filmé et diffusé à la télévision française, une première pour celle qui voulait alors conserver le silence sur cette période particulière de son existence. C’est sur la base de cet entretien que Jean Monnier construit son essai, en tentant de retracer avec la plus grande précision possible la vie d’une femme qui éclaire énormément celle d’un homme particulier qui encore aujourd’hui intrigue et questionne, Louis-Ferdinand Céline… Tout commence comme un roman. Après une minutieuse introduction fournie par l’auteur pour poser les bases et le cadre de son ouvrage en replaçant en contexte les éléments à venir, Elizabeth Craig, une vie célinienne se déroule par la suite comme un véritable roman d’existence. Le ton est enlevé, alerte, léger comme un entrechat. La vie d’Elizabeth Craig se déroule alors sous nos yeux sans entrevoir pour l’instant le lien avec celui qu’elle croisera au hasard d’un séjour à Paris. Et les événements vont, se font et se défont comme le raconte avec une passion communicative Jean Monnier. Jusqu’à la fin… C’est un essai pour les initiés, assurément. Difficile de percevoir les apports de cette danseuse dans la vie de l’auteur, de l’homme qu’était Céline sans connaître un minimum son être et son œuvre. Et pourtant, entre le roman d’amour et l’histoire d’initiation, Jean Monnier délivre un ouvrage qui peut être lu comme tel, sans en saisir la substantifique moelle qu’apprécieront de toute évidence les amoureux du docteur Destouches. Une heureuse découverte, une agréable lecture, une mine d’informations. Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it beMadame Céline. Route des Gardes de David Alliot, Céline et les femmes de Pierre de Bonneville… Les ouvrages ne manquent pas sur la vie intime de l’auteur du Voyage au bout de la nuit, des ouvrages qui ont tous tenté de percer certains mystères dans l’œuvre de l’auteur à l’aide de sa vie amoureuse. Jean Monnier complète l’édifice avec Elizabeth Craig, une vie célinienne publié chez Robert Laffont. Lettres it be vous en dit quelques mots dans les lignes qui suivent. Quatrième de couverture : Égérie de Louis-Ferdinand Céline, dédicataire et inspiratrice du Voyage au bout de la nuit, la danseuse américaine Elizabeth Craig a joué un rôle essentiel dans la vie amoureuse de l’écrivain. Issue d’une famille de la bourgeoisie californienne, Elizabeth Craig a rêvé très tôt d’une carrière de grande ballerine, projetant sa soif de réussite dans l’art et la danse. Danseuse de revue à Broadway, elle mène une vie d’aventures qui la conduit au milieu des années 1920 dans le Paris des Années folles. En entrant dans la vie du docteur Destouches, Elizabeth Craig va participer à la naissance de l’écrivain et prendre place dans la fiction célinienne. Elle deviendra le modèle de nombreux personnages féminins, sinon le modèle de...
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