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Félicie est là
Maigret
Date de parution : 20/06/2013
Éditeurs :
Omnibus

Félicie est là

Maigret

Date de parution : 20/06/2013
Le cœur a ses raisons que la raison ignore
Pourquoi a-t-on assassiné chez lui Jules Lapie, dit Jambe-de-Bois, qui passait une vieillesse paisible dans sa nouvelle maison des environs de Poissy ? Maigret pressent que Félicie, la bonne de... Pourquoi a-t-on assassiné chez lui Jules Lapie, dit Jambe-de-Bois, qui passait une vieillesse paisible dans sa nouvelle maison des environs de Poissy ? Maigret pressent que Félicie, la bonne de Lapie, sortie faire des achats au moment de l'assassinat, sait quelque chose, mais elle reste muette.
Adaptation télévisuelle (BBC), en 1962...
Pourquoi a-t-on assassiné chez lui Jules Lapie, dit Jambe-de-Bois, qui passait une vieillesse paisible dans sa nouvelle maison des environs de Poissy ? Maigret pressent que Félicie, la bonne de Lapie, sortie faire des achats au moment de l'assassinat, sait quelque chose, mais elle reste muette.
Adaptation télévisuelle (BBC), en 1962 sous le titre Love from Felicie, dans la série Maigret, avec Rupert Davies (Maigret) et Lana Morris (Félicie) ; en 1968 par Claude Barma pour Les Enquêtes du commissaire Maigret, avec Jean Richard (Maigret) et Frédérique Meininger (Félicie) ; en 1993 par Stuart Burge sous le titre Maigret and the Maid pour la série The Maigret Collection, avec Michael Gambon (Maigret), Susie Lindeman (Félicie) et Tony Rohr (Ernest Lapie) ; en 2002 par Christian de Chalonge sous le titre La Maison de Félicie pour la série Maigret avec Bruno Cremer (Maigret) et Jeanne Herry (Félicie).

Simenon en numérique : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
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EAN : 9782258103276
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258103276
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • cleophas35 11/04/2023
    Voilà un Simenon atypique. Point d'atmosphère lourde et pesante, ni de brumes ou de crachin. Point de canaux, ni de petite ville avec ses secrets. Avec pas mal d'humour, Simenon entremêle trois mondes que rien n'aurait du se faire rencontrer : le monde casanier de Jules Lapie, dit jambe-de-bois, victime d'aventures qu'il faisait tout pour éviter; le monde imaginaire de Félicie, principal héroïne du roman, que @Ibon qualifie avec justesse de Bovary façon Simenon; et puis un troisième monde que je ne révèlerai pas ici mais qui est à l'origine de l'enquête. Il en ressort un roman bien sympathique, court et rapide, qui se digère bien, façon Simenon.
  • Lucas2 05/11/2020
    Sang-froid et maîtrise de soi indispensables. Félicie, c'est la bonne de Jules Lapie, paisible retraité des environs de Poissy. Assassiné, on ne voit pas trop pourquoi. Et donc celle qui partageait son existence a visiblement une dent contre la police. Ou quelque chose à cacher. Comme le pense Jules, "Bon dieu ! que c'est irritant d'avoir affaire à une personne comme Félicie !". Et il n'est pas prêt de lâcher cette gamine "qui joue à dieu sait quel jeu", avant d'avoir découvert ce qui s'est passé ! Un opus pas impérissable. Du fait de ces échanges qui tapent un peu sur les nerfs, créant une atmosphère dont je ne suis pas fan. Et du fait d'une intrigue assez simpliste, sans énormément de rebondissements, ni de protagonistes (sont suspects Félicie surtout, au centre du récit, et Jacques Pétillon, le neveu). Seule la fin du récit apporte un peu de "peps". Ce titre confirme mon peu d'intérêt sur la série des Maigret écrits durant la guerre (39-45), la moins intéressante de mon point de vue. (plus d'avis sur PP)
  • Woland 09/11/2014
    Connaissez-vous Félicie ? Celle créée pour Fernandel par Albert Willemetz et Charles-Louis Pothier, sur une musique de Casimir Oberfeld ? Mais j'espère bien que vous la connaissez, notre immortelle "Félicie aussi !" Il ferait beau voir que vous vinssiez vous promener sur Nota Bene ou Babelio en ignorant tout de ce chef-d'oeuvre, de ce summum de la chanson comique française ! (Dans la foulée, je vous recommande aussi la parodie qu'en fit Laurent Gerra avec "Ribéry Aussi" : le modèle est moins folichon mais la qualité du trait, la finesse du pinceau et les circonstances qui présidèrent à la naissance de ces couplets à la gloire de notre footballeur le plus doué en géographie - les Diables rouges belges, tout le monde le sait depuis que Ribéry l'a "gazouillé" sur Twitter, sont la meilleure équipe ... d'Afrique - sont à la hauteur de l'original ! En plus, ici, plus aucune trace de sexisme, comme diraient nos "Chiennes de Garde" - ou alors, c'est dans l'autre sens mais bon, chacun son tour, hein ? ... ) ;o) Cela dit, je vous parle, moi, de la Félicie que Georges Simenon a eu l'excellente idée de fourrer dans les pattes du commissaire Maigret tout au long d'une intrigue dont le titre lui-même est dominé tout entier par ce prénom formidable et si évocateur. Félicie est une jeune fille de vingt-quatre ans environ, qui s'occupait de la maison de Jules Lapie, surnommé Jambe-de-Bois depuis un accident de jeunesse, à bord d'un bateau sur lequel, de toutes façons, il n'aurait pas dû se trouver parce que, bien loin d'être marin, Lapie détestait l'idée même d'aventure et était monté à bord pour, en sa qualité d'agent d'assurances, vérifier la cargaison. L'équipage - les marins, ayant eu semble-t-il, à la vue de ce pète-sec sans humour et vaguement dédaigneux de Lapie, une réaction que l'on pourrait rapprocher sans beaucoup de peine de celle de Willemetz et Pothier face à une Félicie que nous n'avons pas hélas ! connue , ou encore de Laurent Gerra et son parolier tombant nez à nez avec un Frank Ribéry dont, heureusement (qui a dit "malheureusement" ? ;o) ), nous pouvons nous faire une idée plus exacte - l'équipage donc fit boire le pauvre Lapie bien plus qu'il n'en avait l'habitude et quand il se réveilla, le navire avait depuis longtemps quitté son port d'attache. Devant le refus indigné du capitaine de revenir en arrière, Lapie alla jusqu'au Cap Horn, lieu célèbre pour ses sautes d'humeur et, dans un "grain" tumultueux, fit la chute qui devait être fatale à sa jambe. Revenu au port et faisant fi des conseils prudents des membres de sa famille, il attaqua l'armateur, dont il finit par obtenir une rente à vie. Du même coup, comme Jambe-de-Bois avait un caractère de cochon dont il ne faisait pas mystère, il rompit avec tous ceux qui, parmi les siens, lui avaient prédit qu'il ne gagnerait pas son procès. Et il resta seul. Avec sa rente. Sa petite maison. Et puis, plus tard, Félicie. Un beau jour tout plein de soleil, alors que Félicie, après un détour dans sa cuisine où elle vient de déposer ses courses et d'ouvrir le réchaud de gaz butane, entre dans la chambre de Lapie pour ouvrir les volets, elle tombe sur le corps raidi de cet homme qui haïssait tellement l'aventure mais dont l'aventure, elle, rêvait depuis toujours d'avoir la peau. Si Maigret se demande bien sûr qui et surtout pourquoi quelqu'un a eu l'idée baroque d'utiliser un révolver à l'encontre d'un défunt que tout le monde assure exemplaire et révulsé à la simple vue d'une arme, quelle qu'elle soit, il se demande aussi s'il parviendra à supporter Félicie jusqu'au bout de son enquête. Car Félicie est là. Partout, partout : partout ! Même quand elle est physiquement absente, Maigret pense à elle, c'est dire. Oh ! N'allez pas croire qu'il soit tenté d'être infidèle à Mme Maigret ! Simplement, Félicie, avec ses manières hautaines, son air d'insinuer "Je sais tout mais je ne vous dirai rien ! Parce que !", toutes les histoires fausses mais d'une cohérence extraordinaire qu'elle est capable d'inventer à l'instant sur tout et n'importe quoi (ainsi laisse-t-elle entendre un jour à un commissaire soupçonneux qu'elle n'était pas la servante mais bel et bien la fille illégitime de Jambe-de-Bois), sa manie régulière de déclarer à Maigret qu'il ne l'aime pas mais qu'il aime par contre à dire du mal sur son compte et à la torturer, la façon qu'elle a également de désobéir systématiquement aux consignes maigretesques (le jour de l'enterrement, bien que Maigret lui ait enjoint de rester sur place, elle n'a pas de plus grand plaisir que de filer sur Paris dans la camionnette d'un artisan local) ... oui, avec tout ça, Félicie appartient à l'espèce de ces "ennemis" qui vous agacent tellement que vous n'êtes plus animé que par un seul désir : avoir le dernier mot sur eux. (Pire : quand vous avez eu le dernier mot, vous regrettez de ne plus pouvoir vous opposer à eux. En somme, vous avez, envers cette engeance curieuse et si facile à fâcher tout rouge, développé une forme d'empathie, voire de tendresse incompréhensible.) Dans le jardin où, à son dernier jour, le père Lapie aurait dû s'occuper à repiquer ses tomates, tout autour de la petite maison dont a hérité Félicie, les fausses pistes serpentent avec nonchalance et, dans son obsession félicienne, si j'ose dire, Maigret emprunte celle sur laquelle, avec les meilleures intentions du monde et une parfaite bonne foi, la jeune fille s'engage pour sauver l'homme qu'elle aime - lequel d'ailleurs ignore totalement le sentiment qu'elle lui porte. Paradoxe qui a dû bien amuser l'auteur, c'est pourtant grâce aux idées fausses que se fait Félicie sur ceci et sur cela, à commencer par la police, que Maigret, procédant toujours un peu comme Poirot - à ceci près que Poirot, bien que belge, ne possède pas un tel amour pour les petites bières et les verres d'alcool - finit par coincer l'assassin, contraint à revenir sur les lieux de son crime pour des raisons que je ne vous dirai pas, voilà ! Parce que j'ai probablement contracté une crise de "félicite" aiguë ! Parce que, quoi ! Et si vous n'êtes pas contents, c'est du pareil au même. ;o) Parmi tous les "Maigret" que j'ai lus jusqu'ici, "Félicie Est Là" est peut-être l'un des plus drôles et aussi l'un des plus fins. Plus que l'intrigue, on sent bien que c'est le personnage de Félicie et ses rapports conflictuels avec Maigret qui intéressent Simenon. Il a pris Félicie et Maigret et il a bâti tout son roman autour de ce couple excentrique, dans la certitude que le lecteur suivrait, tout frétillant à l'idée de sortir un peu de cette noirceur qui hante tant de romans de l'auteur belge - noirceur dans laquelle nous retomberons d'ailleurs avec "L'Inspecteur Cadavre." Mais chut ! Car cela est une autre histoire ... ;o)Connaissez-vous Félicie ? Celle créée pour Fernandel par Albert Willemetz et Charles-Louis Pothier, sur une musique de Casimir Oberfeld ? Mais j'espère bien que vous la connaissez, notre immortelle "Félicie aussi !" Il ferait beau voir que vous vinssiez vous promener sur Nota Bene ou Babelio en ignorant tout de ce chef-d'oeuvre, de ce summum de la chanson comique française ! (Dans la foulée, je vous recommande aussi la parodie qu'en fit Laurent Gerra avec "Ribéry Aussi" : le modèle est moins folichon mais la qualité du trait, la finesse du pinceau et les circonstances qui présidèrent à la naissance de ces couplets à la gloire de notre footballeur le plus doué en géographie - les Diables rouges belges, tout le monde le sait depuis que Ribéry l'a "gazouillé" sur Twitter, sont la meilleure équipe ... d'Afrique - sont à la hauteur de l'original ! En plus, ici, plus aucune trace de sexisme, comme diraient nos "Chiennes de Garde" - ou alors, c'est dans l'autre sens mais bon, chacun son tour, hein ? ... ) ;o) Cela dit, je vous parle, moi, de la Félicie que Georges Simenon a eu l'excellente idée de fourrer dans les pattes du commissaire...
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