Le Comte de Monte-Cristo : Le livre de Alexandre Dumas (père), Edouard Riou

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Omnibus

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A redécouvir alors que le cinéma le met à l'honneur, voici l'un des chefs-d'œuvre d'Alexandre Dumas illustré de magnifiques gravures dans un coffret.

C'est l'histoire d'Edmond Dantès, jeune capitaine au long cours, jeté par un infâme complot dans les geôles du château d'If, et qui par la grâce d'un trésor mystérieux saura faire justice.
C'est une histoire de pouvoir et d'argent qui nous entraîne de Marseille à l'île de Monte-Cristo, puis de Rome au Paris des années 1830, où règnent banquiers et gens d'affaires.
C'est l'histoire d'une vengeance implacable née sur les ruines d'un amour brisé, une histoire fabuleuse, généreuse et irrésistible, qui conquiert tous les publics depuis cent cinquante ans.
C'est, pour Umberto Eco et bien d'autres, " un des plus passionnants romans qui aient jamais été écrits. "

Cette édition luxueuse reprend les 173 gravures du grand illustrateur Edouard Riou de l'édition Rouff de 1887. Présentation de Claude Aziza : " L'enfer de Dantès ", préface, et " dictionnaire Monte-Cristo ", postface.

De (auteur) : Alexandre Dumas (père)
Préface de : Claude Aziza
Illustré par : Edouard Riou

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Pour le 150e anniversaire [d'Alexandre Dumas], les Éditions Omnibus rééditent Le comte de Monte-Cristo avec les 173 gravures d'Edouard Riou (1833-1900). "
24 Heures
" L'ouvrage que publie Omnibus dans un élégant coffret a été réalisé d'après la luxueuse édition de Jules Rouff parue en 1887, illustrée par Édouard Riou (1833-1900). Elle en reprend l'intégralité des 173 gravues. "
Centre Presse
" Des gravures qui sont aussi précises que des photographies, et qui ajoutent à la lecture une pointe de vécu, comme pris sur le vif, qui lui donne une ampleur renouvelée. "
La Provence
Le Comte de Monte-Cristo, la même année, en 1884. Accompagnée d'un " Dictionnaire Monte-Cristo ", cette nouvelle version trouvera forcément une belle place chez les amateurs du genre qui souhaiteront revenir à l'œuvre originale après avoir suivi les nombreuses adaptations, signes d'une fascination intacte.|Raphaël Rouillé
Bibliothèque/Médiathèque de Saint-Christol-lez-Alès

Avis Babelio

SebastienVsn

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

Heureux d’avoir enfin lu ce classique de la littérature française. Histoire très belle et bien construite qui nous fait voyager autour de la Méditerranée du XIXe. Quelques longueurs dans les descriptions qui alourdissent parfois la lecture, voire par moments m’ont perdu dans le récit. Hâte de lire le tome 2.

_yonec_

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

Roman-feuilleton aux multiples adaptations, tant en BD, qu’au cinéma, en téléfilm ou en série, Le Comte de Monte-Cristo est de ces livres que s’approprie chaque génération. C’est que le récit aborde des thématiques fortes et atemporelles : l’argent, l’ambition, la vengeance, l’amour, l’amitié et la filiation. L’élément déclencheur est simple : jalousé par ses proches, Edmond Dantès est enfermé au château d’If alors qu’il est innocent. Grâce au détenu de la cellule voisine, l’abbé Farria, il parvient à s’échapper – un des moments d’anthologie du roman, un de mes moments préférés –, s’enfuit sur l’île de Monte-Cristo où il découvre un précieux trésor. Ce sera le moyen de sa vengeance. En prenant différentes identités, Edmond Dantès retrouve vingt ans après ceux qui l’ont trahi et se venge. Récit de vengeance, mais aussi roman d’amour, entre Edmonde et Mercédès, entre Valentine et Maximilien, et roman historique, puisque c’est toute la première moitié du XIXe siècle qui constitue la toile de fond des événements. Ce roman – ou plutôt ce pavé, cette saga ! – fait partie de ces livres qu’on aime découvrir, mais aussi qu’on aime relire des années après. Haletant, captivant, émouvant, ce roman m’accompagne depuis longtemps. Une lecture de jeunesse, puis une relecture lors de mes études et d’autres relectures encore ces dernières l’année. À chaque fois, ce sont les mêmes émotions qui me traversent : la colère, la surprise, la joie, l’envie, la compassion, toutes provoquées par une galerie impressionnante et captivante de personnages. Au-delà d’Edmond Dantès, héros de la complexité et de la nuance, je retiens aussi Danglars, et sa fille Eugénie, le procureur de Villefort et sa femme Héloïse, la jeune Haydée et le couple d’amoureux Maximilien et Valentine, et tous les autres que je n’ai pas la place de nommer ici. Certes, ce n’est pas forcément pour son style qu’Alexandre Dumas est célèbre, mais force est d’accepter que c’est un maître incontestable de la narration et que ses talents sont déjà ceux des scénaristes de bonnes séries aujourd’hui ! Histoire à découvrir, soit dans sa version intégrale, soit dans une version abrégée, soit sur d’autres supports, mais à découvrir !

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MeguymegInBooks

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Mieux vaut tard que jamais, je me suis enfin lancée dans ce classique qui me faisait de l'œil. J'ai mis un peu de temps à l'appréhender. Je vous assure que la bête est conséquente, grosse, dense et tous les adjectifs qui vous viendront à l'esprit. Je pense que c'est dû à certains passages moins accrocheurs ou peut-être trop développés. Néanmoins, j'ai aimé ma lecture. La plume de Dumas m'a autant convaincue qu'avec Les Trois mousquetaires. Elle est, selon moi, très accessible. Il sait apporter de l'intensité et de la nuance. Cela se ressent notamment sur son perso principal. Monte Cristo fascine, étonne, parait aussi inaccessible qu'authentique avec une singulière façon de se positionner sur le monde. Et malgré la lenteur de certaines scènes, il y a pléthore d'action. On est happé dès le début par l'emprisonnement de Dantès à tort et son évasion spectaculaire ! S'ensuivra une divine vendetta. Edmond prévoit les choses en grand... autant pour les gentils que les coupables. Soyons francs, le revenge trope marche à toutes les époques. Le plan est tellement emberlificoté qu'on peine à y voir clair. C'en est à se demander si Edmond ne s'est pas lui-même perdu en route. Et par moment, on se sent pris d'un éclair de lucidité : "Ah c'est là qu'il veut en venir..." Puis la machine se relance. À quand le grand final ? J'ai hâte de voir ce que réserve la suite.

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Hestermonk

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Ce qu’il y a d’agréable dans les romans d’aventures, c’est que les méchants sont punis – encore que l’on puisse s’interroger sur la volonté des héros de se substituer à la justice et de se venger de ceux qui leur ont fait du mal. Cette interrogation parcourt Le Comte de Monte-Cristo (Alexandre Dumas, 1846), mais non Le Bossu (Paul Féval, 1857). Ces deux ouvrages se ressemblent cependant par l’inscription de la trahison dans le corps du félon, à la main. Chez Dumas, ce ne sont pas les méchants qui manquent et qui se liguent contre Edmond Dantès, le jeune marin à qui tout sourit : Caderousse l’envieux, Danglars le voleur, Villefort l’ambitieux, Fernand le jaloux. Edmond Dantès, après avoir été injustement emprisonné au Château d’If pendant quatorze années, provoque la chute de ceux qui l’ont fait jeter au cachot, sous le masque du comte de Monte-Cristo. Caderousse, voleur devenu assassin, est lui-même assassiné par un compagnon de bagne, Benedetto, qui n’est autre que le fils adultérin de Villefort, procureur du roi Charles X, et de Madame Danglars, lors de son premier mariage. Villefort juge sévèrement Benedetto, qui révèle à son procès sa si noble origine. Villefort, atterré par le scandale, d’autant plus fort qu’il avait tenté de tuer son bébé à peine né, court chez lui, tentant de sauver sa seconde femme, une empoisonneuse, qu’il a démasquée, et contrainte au suicide avant de partir juger Benedetto. Il arrive trop tard, son épouse lui a obéi, entraînant dans la mort leur jeune fils. Monte-Cristo machine ensuite la ruine du banquier Danglars, dont l’épouse se console avec un jeune journaliste, et dont la fille s’enfuit avec sa compagne, qui n’est autre que sa maîtresse de musique. Fernand, quant à lui, doit faire face à la Chambre des pairs à son passé d’officier ayant trahi la confiance d’Ali Pacha de Janina, luttant en Grèce contre la domination ottomane. Fernand assassine Ali Pacha, puis il vend sa femme et sa fille Haydée comme esclaves. Monte-Cristo commence par monter une campagne de presse contre Fernand, provoquant une enquête et une demande de justification de la part des pairs de France. Fernand se défend avec brio, jusqu’au moment où Haydée, recueillie par Monte-Cristo, apparaît, apporte les documents prouvant la félonie de Fernand, et en témoignant : – Si je le reconnais ! s’écria Haydée. Oh ! ma mère ! tu m’as dit : « (…) Regarde bien cet homme, c’est lui qui t’a faite esclave, c’est lui qui a levé au bout d’une pique la tête de ton père, c’est lui qui nous a vendues, c’est lui qui nous a livrées ! Regarde bien sa main droite, celle qui a une large cicatrice ; si tu oubliais son visage, tu le reconnaîtrais à cette main dans laquelle sont tombées une à une les pièces d’or du marchand El-Kobbir ! » (…) Chaque mot tombait comme un coutelas sur Morcerf et retranchait une parcelle de son énergie ; aux derniers mots, il cacha vivement et malgré lui sa main, mutilée en effet par une blessure, dans sa poitrine, et retomba sur son fauteuil, abîmé dans un morne désespoir. La chair se souvient et manifeste au grand jour la traîtrise, ordinairement cachée par des paroles et un aspect sévères, donc respectables. L’ancien soldat des armées bonapartistes retrouve en cet instant le geste familier à Napoléon 1er, lui qui est passé du côté royaliste sans sourciller, par arrivisme. La souffrance d’Haydée est tellement forte qu’elle fait éclater sa réserve et son impassibilité habituelles, dans cette scène très théâtrale, avec la Chambre comme décor. Haydée, héroïne tragique, s’adresse par-delà la rampe (la première rangée de pairs) au félon, immergé parmi les spectateurs (les autres pairs et, en hauteur, les journalistes et les curieuses et curieux qui assistent aux débats), dans une mise en scène finalement très moderne. Une fois sa vengeance accomplie, Monte-Cristo part de France avec Haydée, pour l’Orient, en bateau. Le dernier souvenir de France qu’il emporte est… le château d’If, amère conclusion d’un roman foisonnant. Onze années après la parution du roman de Dumas, Paul Féval met en scène un « bourreau des cœurs », le chevalier Henri de Lagardère, qui, en cette soirée d’automne 1699, se rend dans le sud-ouest, aux abords de la ville de Caylus, afin d’apercevoir la belle Aurore de Caylus, dont il est épris, sans réciprocité. Aurore est une jeune fille jalousement gardée par son père, et fiancée contre son gré à Philippe de Gonzague. Lagardère a également un motif d’honneur : il a rendez-vous avec le beau Philippe de Nevers, qui lui doit une revanche, après lui avoir appris, à Paris, sa botte secrète. Lagardère pense ainsi faire d’une pierre deux coups : se battre avec Philippe dans les douves du château de Caylus, puis forcer la fenêtre ou la porte du château pour se rendre maître d’Aurore. Il renonce à ses deux entreprises, après avoir surpris un complot visant à assassiner Nevers, époux secret d’Aurore, et père de leur fillette de deux ans, qui est également visée. Si nous, lecteurs et lectrices, savons que c’est Gonzague qui est derrière cette seconde tentative d’assasinat (après une tentative d’empoisonnement) de son cousin Nevers, plus jeune, plus beau, plus riche et aimé d’Aurore, Lagardère et Nevers l’ignorent, attribuant l’embuscade au père d’Aurore, surnommé « Caylus-Verrou ». Gonzague, agacé de la résistance des deux jeunes gens, et ne parvenant pas à atteindre la fillette, posée sur un talus pendant l’algarade, tue Nevers dans le dos, avant d’être pourchassé par Lagardère : L’épée de Lagardère, coupant entre Peyrolles et Gonzague, fit à la main du maître une large entaille. – Tu es marqué ! s’écria-t-il en faisant retraite. (…) – Oui, s’écria-t-il, voici la fille de Nevers ! Viens donc la chercher derrière mon épée, assassin ! toi qui as commandé le meurtre, toi qui l’as achevé lâchement par-derrière ! Qui que tu sois, ta main gardera ma marque. Je te reconnaîtrai. Et, quand il sera temps, si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi ! Le chevalier défend son nouvel et défunt ami, ainsi que la fille de celui-ci, tout en prononçant une sentence destinée à passer dans l’inconscient collectif, grâce au succès du roman, puis des adaptations cinématographiques : « Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi ! » Il lui faudra deux décennies pour y parvenir, mais il tient parole. Il élève la fillette, découvre qui se cache derrière le masque de l’assassin de Nevers, s’introduit chez Gonzague sous l’apparence d’un bossu, fomente sa ruine, financière et sociale. Le sinistre Gonzague, publiquement démasqué, va mourir au pied de la statue funéraire de Nevers, le front percé de la botte de Nevers. Et Lagardère, en bon père non biologique mais quand même socialement incestueux, épouse Aurore de Nevers, fille d’Aurore de Caylus et de Philippe de Nevers. Le tout à des époques (celle du roman et celle de la publication du roman) où la psychanalyse n’existait pas encore, ce qui rend l’imagination de Féval encore plus intéressante à analyser. Alors, faut-il marquer le félon ? Le dénoncer à la justice humaine, oui, plutôt. Pour citer cet article : Tiphaine Martin, « La marque de la trahison : Monte-Cristo, Lagardère », Voyages autour de mon cerveau, juin 2024. URL : https://vadmc.hypotheses.org/16563

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782258208919
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    904
  • Dimensions
    275 x 209 mm

Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

45,00 € Grand format 904 pages