Lisez! icon: Search engine
La marquise des ombres
Collection : Romans Archipoche
Date de parution : 08/07/2021
Éditeurs :
Archipoche

La marquise des ombres

Collection : Romans Archipoche
Date de parution : 08/07/2021
L’auteure de L’Infidèle nous invite dans l’aristocratie parisienne du XVIIe siècle à la rencontre de la marquise de Brinvilliers, jeune femme aspirant à une vie de douceurs, ambitieuse confrontée à la désillusion, meurtrière aux mobiles à jamais controversés…
 
Après une enfance endeuillée par la mort de sa mère, Marie- Madeleine d’Aubray arrive en 1643 à Paris, où son père est nommé lieutenant civil. La jeune femme s’imagine grande... Après une enfance endeuillée par la mort de sa mère, Marie- Madeleine d’Aubray arrive en 1643 à Paris, où son père est nommé lieutenant civil. La jeune femme s’imagine grande dame, fêtée et surtout aimée.

Son mariage avec le futur marquis de Brinvilliers ne lui apportera que le confort financier, sans...
Après une enfance endeuillée par la mort de sa mère, Marie- Madeleine d’Aubray arrive en 1643 à Paris, où son père est nommé lieutenant civil. La jeune femme s’imagine grande dame, fêtée et surtout aimée.

Son mariage avec le futur marquis de Brinvilliers ne lui apportera que le confort financier, sans combler ses désirs. Ses vraies passions, l’amour et l’argent, trouveront à s’incarner en deux hommes : M. de Penautier, trésorier des États de Languedoc et homme d’affaires, et Jean-Baptiste de Sainte-Croix, aventurier et alchimiste.

Autour d’une femme entraînée par ses faiblesses et son orgueil, Catherine Hermary-Vieille peint la vie d’une société et d’une époque où l’éclat des uns ne cache pas la misère
des autres. Sans innocenter la Brinvilliers de ses crimes, elle reconstitue les traits d’une héroïne hors du commun, tourmentée par un terrible secret intérieur.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782377354795
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782377354795
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BrevesdeCeline 11/11/2021
    Avant toutes choses, je tiens à préciser que Marie-Madeleine d’Auvray m’était inconnue avant de découvrir ce livre. Je vais davantage vous parler sur mon ressenti envers cette marquise, déjà elle a vécu quelque chose de terrible durant son enfance avec son professeur de dessins qui ne cessera de la hanter toute sa vie : ce qui engendra une certaine barrière entre elle et son mari Antoine Gobelin, bien qu’il ne sache rien même si, ce dernier lui donnera des enfants. Ainsi, quand elle voit pour la première fois Jean-Baptiste de Sainte-Croix, un ami d’Antoine, elle succombe de suite à lui tant ils sont identiques et cela a l’air réciproque pourtant, Jean-Baptiste n’est pas fortuné mais, Marie-Madeleine subvient à ses besoins. Mais, aimant tout deux l’argent et le luxe, les dettes vont s’accumuler et donc, Jean-Baptiste n’hésitera pas à demander de l’argent pour lui à Marie-Madeleine pensant s’enrichir grâce aux placements effectués chez Penautier. C’est à partir de ce moment-là que j’aurai eu envie que Marie-Madeleine se réveille, car naïve et trop amoureuse pour voir que ces deux hommes qu’elle aime d’une manière différente la manipule. Elle se soumet totalement à Jean-Baptiste qui rien qu’à la parole obtient tout d’elle et qui entraînera donc la distance avec sa famille et engendrera des crimes pour obtenir des héritages. A travers cette biographie romancée, j’ai ressenti une certaine compassion pour Marie-Madeleine car quand elle avait de l’amour pour quelqu’un elle le donnait en toute confiance pourtant, pour la plupart d’entre eux, ils se sont révélés être des « ennemis ». Malgré cela, ça n’excuse pas ce qu’elle a fait envers sa famille bien que l’amour l’a rendu aveugle et surtout soumise. Pour conclure, j’ai adoré ce livre qui dépeint une époque que j’apprécie et qui m’a fait découvrir Marie-Madeleine d’Auvray : un personnage inoubliable.Avant toutes choses, je tiens à préciser que Marie-Madeleine d’Auvray m’était inconnue avant de découvrir ce livre. Je vais davantage vous parler sur mon ressenti envers cette marquise, déjà elle a vécu quelque chose de terrible durant son enfance avec son professeur de dessins qui ne cessera de la hanter toute sa vie : ce qui engendra une certaine barrière entre elle et son mari Antoine Gobelin, bien qu’il ne sache rien même si, ce dernier lui donnera des enfants. Ainsi, quand elle voit pour la première fois Jean-Baptiste de Sainte-Croix, un ami d’Antoine, elle succombe de suite à lui tant ils sont identiques et cela a l’air réciproque pourtant, Jean-Baptiste n’est pas fortuné mais, Marie-Madeleine subvient à ses besoins. Mais, aimant tout deux l’argent et le luxe, les dettes vont s’accumuler et donc, Jean-Baptiste n’hésitera pas à demander de l’argent pour lui à Marie-Madeleine pensant s’enrichir grâce aux placements effectués chez Penautier. C’est à partir de ce moment-là que j’aurai eu envie que Marie-Madeleine se réveille, car naïve et trop amoureuse pour voir que ces deux hommes qu’elle aime d’une manière différente la manipule. Elle se soumet totalement à Jean-Baptiste qui rien qu’à la parole obtient tout d’elle et qui entraînera donc...
    Lire la suite
    En lire moins
  • deidamie 15/08/2021
    « Bonjour les Babélionautes ! Aujourd’hui, on va parler d’un roman historique : La marquise des ombres, de Catherine Hermary-Vieille. Or donc Marie-Madeleine d’Aubray vit une enfance tranquille, hélas très tôt perturbée par deux événements majeurs : l’agression perpétrée par son professeur de dessin et le décès de sa mère. Devenue adulte, elle développe une profonde antipathie pour ses proches, se marie et rencontre un homme séduisant, Godin de Sainte-Croix, alchimiste aventurier assoiffé d’argent… -Et voilà. Roman des années 1980 plus viol : je parie que je vais encore lire un ramassis de clowneries dégueulasses sur le sujet ! -Non, justement ! J’appréhendais aussi, crois-moi, mais l’autrice travaille de façon intéressante : elle reste pudique sur les faits, elle les aborde avec délicatesse à la fois pour son personnage et pour le lecteur. Cette agression va modeler Marie-Madeleine, elle en subira les conséquences sur sa vie familiale. -Moi, il y a un truc qui m’a gênée : le contexte historique. -Ah bon ? -Oui ! Je suis censée un roman sur l’affaire des Poisons, le célèbre scandale sous Louis XIV ! Seulement, comme je suis autant calée en histoire qu’une moule, les pages historiques m’ont laissée dans la perplexité la plus complète ! Je ne comprenais pas les enjeux politiques quand il était question de conflits entre factions. Et quand j’ai essayé de me documenter sur l’affaire des Poisons, je me trouvais encore plus déboussolée ! Je ne la reconnaissais pas dans le roman ! Pas de Montespan, pas de La Voisin ! C’est pas pareil ! Je suis larguée ! -Peut-être parce que le roman ne prétend pas vulgariser l’affaire ? J’ai plus éprouvé la sensation de lire un roman psychologique tiré d’un fait divers qu’une reconstitution des faits. A mon sens, la grande réussite de ce roman tient davantage dans le portrait psychologique de Marie-Madeleine, tout en ambivalence, criminelle et victime, mère et indifférente, active et soumise, que dans l'affaire elle-même. J’ai beaucoup aimé comment elle se débat avec ses démons, comment elle pense maîtriser sa vie en faisant les mauvais choix, persuadée qu’elle échappera à la solitude et à la pauvreté. Ensuite, j’ai adoré l’aspect vie quotidienne de l’époque ! La mode, le maquillage, les divertissements, la vie en ville, à la campagne : dépaysement garanti ! Et il y a des odeurs dans le roman, ce qui réjouit le nez de mon petit cœur amoureux des romans. J’ai beaucoup aimé aussi l’aspect tableau animé. -Tableau animé, mais bien sûr… -Oui ! Certaines scènes s’ouvrent ou se ferme sur des pièces où des objets traînent. Un coup de vent soulève des rubans, les meubles sont chargés de souvenirs… cela rend le texte plus vivant, plus immersif. J’ai trouvé le résultat vraiment joli. -Mouais… moi je reste désappointée quand même sur le côté historique. -Hé bien, tu complèteras la lecture par un ouvrage sur le sujet, voilà tout ! »« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd’hui, on va parler d’un roman historique : La marquise des ombres, de Catherine Hermary-Vieille. Or donc Marie-Madeleine d’Aubray vit une enfance tranquille, hélas très tôt perturbée par deux événements majeurs : l’agression perpétrée par son professeur de dessin et le décès de sa mère. Devenue adulte, elle développe une profonde antipathie pour ses proches, se marie et rencontre un homme séduisant, Godin de Sainte-Croix, alchimiste aventurier assoiffé d’argent… -Et voilà. Roman des années 1980 plus viol : je parie que je vais encore lire un ramassis de clowneries dégueulasses sur le sujet ! -Non, justement ! J’appréhendais aussi, crois-moi, mais l’autrice travaille de façon intéressante : elle reste pudique sur les faits, elle les aborde avec délicatesse à la fois pour son personnage et pour le lecteur. Cette agression va modeler Marie-Madeleine, elle en subira les conséquences sur sa vie familiale. -Moi, il y a un truc qui m’a gênée : le contexte historique. -Ah bon ? -Oui ! Je suis censée un roman sur l’affaire des Poisons, le célèbre scandale sous Louis XIV ! Seulement, comme je suis autant calée en histoire qu’une moule, les pages historiques m’ont laissée dans la perplexité la plus complète ! Je...
    Lire la suite
    En lire moins
  • littera_priscilla 19/07/2021
    Moi qui raffole des romans historiques, j’ai été pleinement servie avec ce texte de Catherine Hermary-Vieille. 600 pages d’une précision d’orfèvre sur cette femme étrange, la Marquise de Brinvilliers, première figure de la noblesse à tremper dans ces tristes complots autour du poison, qui ouvrent la voie aux sombres messes noires de La Voisin. Les forces de ce roman sont nombreuses. Tout d’abord, la précision des recherches est incroyable : on apprend le rôle de nombreux nobles, l’hypocrisie de la cour et des relations entre ses membres, mais aussi tous les enjeux liés à l’argent, aux dettes, à l’honneur. Mais Catherine Hermary-Vieille parvient à donner à l’ensemble un vrai souffle romanesque. On ressent pour les personnages différentes émotions, et il est difficile à l’issue de ma lecture, d’en nommer une par individu. La complexité des relations et des caractères est d’une vraie richesse. Le personnage de la Brinvilliers est riche et sombre. Il ne s’agit pas de l’innocenter, mais elle n’est pas non plus présentée comme un monstre. La voix du narrateur parvient à se défaire de toute tentative de jugement, donnant à l’ensemble une neutralité qui rejoint de façon très intelligente l’impassibilité de l’héroïne, qui n’est motivée que par la rage. Détruite par une enfance qui lui a fait perdre confiance en la nature humaine, Marie-Madeleine d’Aubray sera méjugée par son époux, par ses frères et au lieu de s’en vouloir, elle fera de son passé une force, une emprise sur tous ces hommes qu’elle méprise. Elle ira toujours trop loin, franchissant allègrement les limites de la bienséance et de la morale en général. Ses élans de culpabilité seront brefs et intermittents. Les hommes qui l’entourent ne sont pas plus fiables, qu’il s’agisse de son père qui n’a rien vu quand il devait la protéger, de son époux absent, de son amant cupide, de son ami ambitieux. La peinture de la vie de cette femme a cela de passionnant qu’elle part du milieu enviable de la société pour fréquenter les plus hautes sphères et finalement tomber plus bas que terre, mourant devant la foule, décapitée puis brûlée. On découvre donc la vie des familles bourgeoises de campagne, celle, plus dévergondée des nobles peu soucieux de la morale, puis enfin la pauvre vie des nobles déchus, jusqu’à la vie en prison, à la Conciergerie. La chute de la marquise s’accompagne d’un regain de morale, d’une nouvelle foi en Dieu, en l’espérance d’une vie meilleure ensuite. Ces événements sociaux peignent donc aux yeux des lecteurs différentes facettes d’une femme trouble dont on ne sait jamais ce qui compte pour elle, quand elle est sincère ou non. Le seul bémol que je noterai de ce roman, c’est la longueur, notamment de la fin. Les précisions historiques sont telles que parfois après plusieurs dizaines de pages, on s’aperçoit que la situation n’a pas beaucoup évolué, mais n’oublions pas qu’à cette époque, les trajets, les convocations, les enquêtes demandaient bien plus de temps qu’aujourd’hui, ce qui explique aussi la lenteur du texte. Mais je ressors de cette lecture vraiment satisfaite, avec la sensation d’avoir appris beaucoup de choses et de façon très plaisante. Moi qui raffole des romans historiques, j’ai été pleinement servie avec ce texte de Catherine Hermary-Vieille. 600 pages d’une précision d’orfèvre sur cette femme étrange, la Marquise de Brinvilliers, première figure de la noblesse à tremper dans ces tristes complots autour du poison, qui ouvrent la voie aux sombres messes noires de La Voisin. Les forces de ce roman sont nombreuses. Tout d’abord, la précision des recherches est incroyable : on apprend le rôle de nombreux nobles, l’hypocrisie de la cour et des relations entre ses membres, mais aussi tous les enjeux liés à l’argent, aux dettes, à l’honneur. Mais Catherine Hermary-Vieille parvient à donner à l’ensemble un vrai souffle romanesque. On ressent pour les personnages différentes émotions, et il est difficile à l’issue de ma lecture, d’en nommer une par individu. La complexité des relations et des caractères est d’une vraie richesse. Le personnage de la Brinvilliers est riche et sombre. Il ne s’agit pas de l’innocenter, mais elle n’est pas non plus présentée comme un monstre. La voix du narrateur parvient à se défaire de toute tentative de jugement, donnant à l’ensemble une neutralité qui rejoint de façon très intelligente l’impassibilité de l’héroïne, qui n’est motivée que par la...
    Lire la suite
    En lire moins
  • ckdkrk169 15/07/2021
    Un roman passionnant, l’histoire de la décadence d’une marquise blessée dans son enfance dont la vie passera par des hauts et des bas terrifiants. En refermant ce livre, on se dit quelle triste descente aux enfers, un destin implacable. Le talent de l’écrivaine est de nous entraîner dans ce monde impitoyable du dix-septième siècle grâce à une fidèle reconstitution qui s’avère passionnante. J’avais du mal à poser ce pavé qui se lit vite. L’écriture est très fluide. Pour illustrer cette histoire vraie, l’auteure a inséré des documents réels dans le roman (des confessions notamment). On se prend de pitié pour une héroïne pourtant reconnue comme criminelle. Une histoire forte portée par un grand souffle narratif : à conseiller à tous les passionnés d’histoire.
  • Cannetille 09/03/2019
    Marie-Madeleine d'Aubray, marquise de Brinvilliers, est une célèbre empoisonneuse qui fut condamnée et exécutée sous le règne de Louis XIV. Son procès fut le début de la fameuse Affaire des Poisons qui secoua Paris et la Cour par une série de scandales impliquant de hauts personnages de l'aristocratie. Catherine Hermary-Vieille retrace ici une biographie romancée de la marquise, basée sur une solide documentation, et d'une lecture fluide, agréable et prenante. Après une enfance sans amour ravagée par un abus sexuel, cette femme, incapable de laisser place à ses sentiments constamment refoulés, mena une existence dénuée de toute conscience morale, seulement gouvernée par l'obsession des apparences et de son ascension personnelle, et qui, d'excès en excès, la mena jusqu'aux parricide et fratricides. Sans juger ni expliquer, le livre peint avec une froideur implacable le terrible engrenage qui la conduisit irrémédiablement à commettre l'irréparable et à courir à sa propre perte. Cette neutralité dans la description des émotions et des raisonnements de la marquise permet au lecteur de se figurer ce qu'elle a elle-même vécu, emportée vers le drame sans recul sur ses motivations et en toute ignorance de ce qui se tramait dans son inconscient. Le livre est au final poignant, dans le sens où il décrit de bien grandes souffrances, tant chez les victimes que chez leur tueuse. En effet, quel vide intérieur derrière l'incroyable force de caractère de cette femme intelligente, indomptable et passionnée, qui, toute sa vie, aura désespérément, et jusqu'au meurtre, tenté de préserver l'armure d'apparences derrière laquelle elle tentait de conjurer ses terribles failles. Lecture passionnante et coup de coeur. Marie-Madeleine d'Aubray, marquise de Brinvilliers, est une célèbre empoisonneuse qui fut condamnée et exécutée sous le règne de Louis XIV. Son procès fut le début de la fameuse Affaire des Poisons qui secoua Paris et la Cour par une série de scandales impliquant de hauts personnages de l'aristocratie. Catherine Hermary-Vieille retrace ici une biographie romancée de la marquise, basée sur une solide documentation, et d'une lecture fluide, agréable et prenante. Après une enfance sans amour ravagée par un abus sexuel, cette femme, incapable de laisser place à ses sentiments constamment refoulés, mena une existence dénuée de toute conscience morale, seulement gouvernée par l'obsession des apparences et de son ascension personnelle, et qui, d'excès en excès, la mena jusqu'aux parricide et fratricides. Sans juger ni expliquer, le livre peint avec une froideur implacable le terrible engrenage qui la conduisit irrémédiablement à commettre l'irréparable et à courir à sa propre perte. Cette neutralité dans la description des émotions et des raisonnements de la marquise permet au lecteur de se figurer ce qu'elle a elle-même vécu, emportée vers le drame sans recul sur ses motivations et en toute ignorance de ce qui se tramait dans son inconscient. Le livre est au final poignant,...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés