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La mort de Belle
Romans durs
Date de parution : 14/06/2012
Éditeurs :
Omnibus

La mort de Belle

Romans durs

Date de parution : 14/06/2012

Soupçons mortels

Un soir, dans une bourgade de la banlieue new-yorkaise, alors que sa femme Christine est allée faire un bridge chez des amis, Spencer Ashby reste chez lui. Après avoir corrigé les...

Un soir, dans une bourgade de la banlieue new-yorkaise, alors que sa femme Christine est allée faire un bridge chez des amis, Spencer Ashby reste chez lui. Après avoir corrigé les copies de ses élèves, il s'adonne à son passe-temps favori, la sculpture sur bois. Les Ashby, ménage très uni, hébergent...

Un soir, dans une bourgade de la banlieue new-yorkaise, alors que sa femme Christine est allée faire un bridge chez des amis, Spencer Ashby reste chez lui. Après avoir corrigé les copies de ses élèves, il s'adonne à son passe-temps favori, la sculpture sur bois. Les Ashby, ménage très uni, hébergent depuis un mois la fille d'une amie de Christine, Belle Sherman. Celle-ci revient avant la fin de la soirée, pendant que Spencer est toujours occupé dans son cagibi. Christine rentre plus tard. Le lendemain matin, à peine arrivé au collège, Spencer est rappelé d'urgence, on a trouvé Belle étranglée dans sa chambre.
Adapté pour le cinéma en 1960, par Edouard Molinaro avec Jean Desailly (Stéphane Blanchon), Monique Mélinand (Christiane Blanchon), Alexandra Stewart (Belle), Jacques Monod (Beckman), Yves Robert (le barman) ; et pour la télévision en 2009, sous le titre Jusqu’à l’enfer, par Denis Malleval, avec Bruno Solo (Simon Andrieu), Delphine Rollin (Christine Andrieu), Jean-Louis Foulquier (Docteur Paul Jussieux), Jacques Spiesser (Capitaine Vallin).
Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs

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EAN : 9782258097711
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258097711
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Dandine 16/10/2023
    Plonge jusqu'au cou dans une lecture absorvante mais epineuse, j'aime m'en detacher par moments pour quelque chose de plus aise. Simenon a ete souvent mon choix et cette fois-ci ce sera La mort de Belle. Dans une petite ville des environs de New York, un prof de lycee est soupconne du meurtre d'une jeune fille, la fille d'une ancienne amie de sa femme, qu'il hebergeait chez lui. Tres vite il est clair qu'il n'est pas coupable, mais il se sent humilie par les interrogatoires policiers qui ne cessent pas, il ne sait comment faire face aux reactions de son entourage, toute la ville semble l'exclure, le mettre au pilori avant toute preuve, avant tout jugement. Il se laisse aller a une attitude de bravade, faisant expres de changer ses habitudes, ce qui l'amenera en fin de compte a commettre un crime, pratiquement identique a celui dont on le soupconne. En une soiree fatale, il se met a boire plus que de raison, dans des bars interlopes qu'il n'avait jamais frequente jusqu'alors, il flirte (pour la premiere fois de sa vie?) avec une parfaite inconnue, mais quand, passant a l'acte (dans la voiture, comme ses eleves, et ca aussi est une premiere pour lui), celle-ci se moque de lui ( de son impuissance momentanee) , il l'etrangle. Simenon aime traiter du bouleversement, de la cassure d'une existence rangee, grise et ennuyeuse. Comme s'il voulait nous dire que tout ce que nous croyons assure et perenne ne tient qu'a un fil. Sa force est dans la description psychologique de la transformation de ses personnages. Ici comme dans d'autres romans Simenon a le chic pour transmettre les pensees de son personnage, le changement lent qui s'opere en lui sans qu'il en soit completement conscient. On retrouve aussi l'athmosphere lourde, opaque, de beaucoup de ses romans. Mais je le prefere quand il place ses intrigues en France ou en Belgique. Il est plus a l'aise dans ses canaux, ses quais, ses brumeuses rives du Nord ou le Paris de Maigret. La bourgade americaine est un peu begayee. La mort de Belle est une lecture agreable, classee nonobstant par moi Simenon deuxieme choix. Plonge jusqu'au cou dans une lecture absorvante mais epineuse, j'aime m'en detacher par moments pour quelque chose de plus aise. Simenon a ete souvent mon choix et cette fois-ci ce sera La mort de Belle. Dans une petite ville des environs de New York, un prof de lycee est soupconne du meurtre d'une jeune fille, la fille d'une ancienne amie de sa femme, qu'il hebergeait chez lui. Tres vite il est clair qu'il n'est pas coupable, mais il se sent humilie par les interrogatoires policiers qui ne cessent pas, il ne sait comment faire face aux reactions de son entourage, toute la ville semble l'exclure, le mettre au pilori avant toute preuve, avant tout jugement. Il se laisse aller a une attitude de bravade, faisant expres de changer ses habitudes, ce qui l'amenera en fin de compte a commettre un crime, pratiquement identique a celui dont on le soupconne. En une soiree fatale, il se met a boire plus que de raison, dans des bars interlopes qu'il n'avait jamais frequente jusqu'alors, il flirte (pour la premiere fois de sa vie?) avec une parfaite inconnue, mais quand, passant a l'acte (dans la voiture, comme ses eleves, et ca aussi est une premiere...
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  • Baluzo 09/10/2023
    sans doute pas le meilleur Simenon mais toujours cette ambiance particulière, cette montée lente de la tension, de la compréhension des personnages pour envisager le champ des possibles de l'intrigue . Particularité ; cela se passe aux États Unis....cela donnerait presque l'impression que c'est écrit par un auteur américain! A découvrir donc!
  • karmax211 17/11/2021
    Un des "romans durs" dans l'oeuvre foisonnante de Georges Simenon. Un livre dans lequel on retrouve les ingrédients qui font la recette du succès du père de Maigret : un homme tout à fait ordinaire dont la vie bascule telle la lame oblique et tranchante de la guillotine dans l'épouvante et le drame de l'extraordinaire. Une petite ville de province recroquevillée sous les frimas de l'hiver, sous les certitudes pesantes des règles et des codes moraux d'une communauté où les apparences font office de vérité et où les fidèles se rassemblent le dimanche pour obtenir du berger qu'il renvoie sa grégarité confortée vers les pâturages flous d'une semaine nouvelle débarrassée de l'idée absurde que le troupeau puisse se méconduire. Spencer Ashby et sa femme Christine appartiennent à ladite communauté. Ils vivent dans une petite bourgade de deux mille têtes... pardon, deux mille âmes près de Litchfield dans la campagne new-yorkaise. C'est un couple de quadragénaires... ils s'entendent bien, se sont mariés dix ans plus tôt... sans véritable amour, sans aucun intérêt. Ils se sont mariés parce que... Lui enseigne la littérature dans une école préparatoire. Elle est une des gardiennes de la communauté... une femme irréprochable, une dame patronnesse dévouée, une compagnie agréable qui se plaît à jouer au bridge... comme ce soir où elle s'absente chez des amis pour participer à un tournoi. Spencer ne la suit pas. Il n'en a pas envie. Il préfère s'enfermer dans son cagibi et travailler à son tour : la menuiserie est son violon d'Ingres. Belle, une jeune fille de dix-huit ans rentre du cinéma et vient lui souhaiter une bonne nuit. Belle est la fille d'une amie de sa femme qui est en pension chez eux depuis un mois. Elle n'est que de passage... le temps d'un divorce parental. Spencer vit dans son monde. C'est un homme naïf, sans histoire. Il aperçoit Belle mais ne l'entend pas à cause du bruit du tour. Son travail terminé, Spencer monte se coucher et s'endort très vite. Il se réveille...sa femme à ses côtés est rentrée tard... se prépare pour aller travailler. Arrivé à l'école, la secrétaire l'informe que sa femme vient d'appeler et qu'il faut qu'il rentre séance tenante à la maison. Il hésite... puis devant l'insistance de la secrétaire, il rebrousse chemin. De retour chez lui... sa vie a changé... Belle a été retrouvée morte étranglée. Les soupçons se portent sur lui. Petit à petit, d'interrogatoires en suspicions, de non-dits en humiliations, de malsaines curiosités en rumeurs, de lâchetés en accusations anonymes... on goudronne le mur de sa maison d'un grand M ( Murderer = assassin ), il est mis au ban de la communauté. Le sermon du pasteur dissimule à peine qui se cache derrière l'homme qui incarne le mal dénoncé. Le proviseur lui demande de se mettre quelque temps en retrait. Christine le soutient... par devoir ou par amour ( ? ). Comme tout homme Spencer a un passé. Son père alcoolique trainait dans les bas-fonds puis s'est suicidé à trente-huit ans. Spencer a eu une scolarité solitaire... il a eu des copains mais jamais d'amis... Il n'a jamais connu de femmes en dehors de quelques prostituées. Sa femme et lui n'ont pas d'enfants... C'est un coupable idéal. Un après-midi il est reconvoqué par le chargé de l'enquête. Est présent dans le bureau un psychiatre de renommée. Spencer s'attend à être arrêté... il ne l'est pas. Il est libre comme le gibier que l'on traque, que l'on a débusqué et qu'on s'apprête à... Spencer n'a pas tué Belle. Lui seul et le meurtrier le savent. C'est trop et pas assez pour que sa vie s'en contente. Dehors, il y a des lumières, des bars... et la secrétaire qui a tapé tous ses interrogatoires... Vous aimeriez en savoir davantage ? Lisez le roman. J'ai apprécié cette lecture. J'y ai retrouvé un peu de l'atmosphère provinciale de - Les inconnus dans la maison -. J'y ai surtout retrouvé un élément très présent dans l'oeuvre de Simenon : la neige. Elle est là dans - Les inconnus... -, dans - La neige était sale -, dans le final de - Le train -, dans - Le haut mal - etc... comme si neige, mort et deuil étaient indissociables. Pour conclure, j'ai juste envie d'évoquer la mémoire du comédien exceptionnel qu'était Jean Desailly... acteur Simonien par excellence. Sa prestation dans - La mort de Belle - de Molinaro est tout simplement épatante. Elle ne fait que précéder celle bluffante qu'il nous offrira quelques années plus tard en serial killer dans - Maigret tend un piège - de Delannoy. Du bon Simenon qui, outre l'histoire, m'a offert une leçon d'écriture... ou comment dire sans le dire tout en le disant l'indicible, le cru, le violent, l'horrible. C'est assez remarquable. Un des "romans durs" dans l'oeuvre foisonnante de Georges Simenon. Un livre dans lequel on retrouve les ingrédients qui font la recette du succès du père de Maigret : un homme tout à fait ordinaire dont la vie bascule telle la lame oblique et tranchante de la guillotine dans l'épouvante et le drame de l'extraordinaire. Une petite ville de province recroquevillée sous les frimas de l'hiver, sous les certitudes pesantes des règles et des codes moraux d'une communauté où les apparences font office de vérité et où les fidèles se rassemblent le dimanche pour obtenir du berger qu'il renvoie sa grégarité confortée vers les pâturages flous d'une semaine nouvelle débarrassée de l'idée absurde que le troupeau puisse se méconduire. Spencer Ashby et sa femme Christine appartiennent à ladite communauté. Ils vivent dans une petite bourgade de deux mille têtes... pardon, deux mille âmes près de Litchfield dans la campagne new-yorkaise. C'est un couple de quadragénaires... ils s'entendent bien, se sont mariés dix ans plus tôt... sans véritable amour, sans aucun intérêt. Ils se sont mariés parce que... Lui enseigne la littérature dans une école préparatoire. Elle est une des gardiennes de la communauté... une femme irréprochable, une dame patronnesse dévouée, une compagnie agréable qui se plaît...
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  • alberthenri 21/04/2021
    Simenon, ou l'art consommé de l'étude de caractère. Spencer Ashby est enseignant, il mène une vie calme, rangée, un peu terne dans un village du Connecticut. Cette existence est bouleversée quand Belle, la jeune fille que sa femme et lui hébergent pendant l'absence de sa mère, est assassinée à leur domicile. Dans ce roman "doublement" américain, car situé et écrit aux Etats-Unis, Simenon fait une fois encore preuve de son talent d'explorateur de la psyché humaine. Ashby, soupçonné du pire, va voir son petit monde tranquille remis en doute et, se remettre lui-même en question en revenant sur son passé et en s'interrogeant sur sa place dans la communauté du village où il vit. La conclusion est abrupte et brutale et, j'avoue ne pas l'avoir vu venir !
  • Rivia56 26/07/2020
    J'ai écouté ce roman en le trouvant bien écrit et, prise par le suspens, j'ai poursuivi avec intérêt. Ce n'est qu'à la toute fin que j'ai découvert qu'on ne nous dit pas qui a fait le coup !! Un comble. Une faux coupable arrêté et un assassin qui reste en liberté. Mais où était Maigret ?! Attention, ça ressemble à un roman policier, mais en fait non !
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