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Le Blanc à lunettes
Romans durs
Date de parution : 14/11/2013
Éditeurs :
Omnibus

Le Blanc à lunettes

Romans durs

Date de parution : 14/11/2013

Fièvres et tourments - Au retour d'un voyage en Europe, Ferdinand Graux, colon installé au Congo depuis quelques années, trouve chez lui lady Makinson...

Fièvres et tourments
Au retour d'un voyage en Europe, Ferdinand Graux, colon installé au Congo depuis quelques années, trouve chez lui lady Makinson, femme d'un diplomate anglais en poste au Proche-Orient,...

Fièvres et tourments
Au retour d'un voyage en Europe, Ferdinand Graux, colon installé au Congo depuis quelques années, trouve chez lui lady Makinson, femme d'un diplomate anglais en poste au Proche-Orient, et le jeune capitaine Philps, fils d'un important homme d'affaires.
Adapté à la télévision par Edouard Niermans, co-scénariste : Emmanuel Carrère,...

Fièvres et tourments
Au retour d'un voyage en Europe, Ferdinand Graux, colon installé au Congo depuis quelques années, trouve chez lui lady Makinson, femme d'un diplomate anglais en poste au Proche-Orient, et le jeune capitaine Philps, fils d'un important homme d'affaires.
Adapté à la télévision par Edouard Niermans, co-scénariste : Emmanuel Carrère, dans la série "Simenon des tropiques", en 1995, avec Laurent Grévill (Ferdinand), Catherine Mouchet (Henriette) et Lynsey Baxter (Lady Makinson).
Simenon en numérique : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs

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EAN : 9782258096363
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258096363
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Readeronthestorm 31/05/2023
    Loin des canaux et des brumes qui constituent les images les plus connues de son univers, Simenon nous emmène ici dans le Congo Belge de 1938, plus précisément dans la région de Niangara, tout au nord-est du pays, à la frontière de ce qui est aujourd'hui le Soudan du Sud. Un jeune planteur de café français y mène, dans un domaine isolé de la civilisation, une vie presque ascétique en compagnie d'un ami d'enfance devenu son intendant, et de travailleurs africains dont on entendra à peine parler, en attendant que sa fiancée le rejoigne. Las, une aristocrate anglaise délurée lui tombe littéralement dessus, et sa vie est chamboulée. Ce roman est à mon avis une grande réussite. Simenon évoque avec une certaine puissance, certes par les yeux du colonisateur, une partie de l'Afrique centrale qui reste, même aujourd'hui, assez mystérieuse. Le roman est rythmé par les déplacements des personnages principaux, de Stanleyville à Juba, en passant par Alexandrie et Moulins, et donne au lecteur l'impression d'un tourbillon permanent. C'est surtout une réflexion intéressante sur l'extrême difficulté à stabiliser et rationaliser le sentiment amoureux, et donc sur la quasi-impossibilité du couple, qu'éveillent les affres de ce "Blanc à lunettes", mais aussi de plusieurs personnages secondaires disposés comme autant d'intéressants contrepoints. Entre étude de mœurs, roman d'aventures et drame romantique, ce court livre se révèle cependant un peu décevant dans la description de l'éveil, de l'évolution, de la disparition du sentiment amoureux, qui ne sont évoqués qu'indirectement, Simenon utilisant pour cela diverses facilités d'écriture (journaux intimes lacunaires, ellipses et analepses un peu forcées, déplacements de l'action, etc.). Par ailleurs, la vision que porte l'auteur sur la colonisation et ses victimes. est à la fois condescendante et par trop idyllique. Un roman puissant néanmoins, que j'ai dévoré en une soirée.Loin des canaux et des brumes qui constituent les images les plus connues de son univers, Simenon nous emmène ici dans le Congo Belge de 1938, plus précisément dans la région de Niangara, tout au nord-est du pays, à la frontière de ce qui est aujourd'hui le Soudan du Sud. Un jeune planteur de café français y mène, dans un domaine isolé de la civilisation, une vie presque ascétique en compagnie d'un ami d'enfance devenu son intendant, et de travailleurs africains dont on entendra à peine parler, en attendant que sa fiancée le rejoigne. Las, une aristocrate anglaise délurée lui tombe littéralement dessus, et sa vie est chamboulée. Ce roman est à mon avis une grande réussite. Simenon évoque avec une certaine puissance, certes par les yeux du colonisateur, une partie de l'Afrique centrale qui reste, même aujourd'hui, assez mystérieuse. Le roman est rythmé par les déplacements des personnages principaux, de Stanleyville à Juba, en passant par Alexandrie et Moulins, et donne au lecteur l'impression d'un tourbillon permanent. C'est surtout une réflexion intéressante sur l'extrême difficulté à stabiliser et rationaliser le sentiment amoureux, et donc sur la quasi-impossibilité du couple, qu'éveillent les affres de ce "Blanc à lunettes", mais aussi de...
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  • tristantristan 06/12/2017
    Simenon nous emmène en voyage, au Congo.
  • lcath 06/04/2016
    Nous voici au Congo Belge , à la grande époque de la colonisation, les blancs ont de grandes propriétés , des noirs à leur service et ils essaient de tenir leur rang à grand renfort de codes sociaux. Les Anglais, les Belges, les Français vivent chacun entre eux , se jaugent et se jugent au travers de l'élégance des manières, gentleman ou pas ... Ferdinand Graux rentre sur sa propriété dans l'attente de l'arrivée de sa fiancée . Dans l'avion il rencontre un couple mal assorti Yvette et Georges et l'on pressent que la vie de couple ne va pas être facile pour eux ... Mais l'évènement qui va faire basculer la vie de Ferdinand c'est le scratch d'un avion, celui de Lady Makinson, sur sa ferme . Il découvre donc en arrivant chez lui cette Lady , Buddy son amant et doit composer avec les intrus . Composer aussi avec lui-même qui est attiré par cette Lady dont il réprouve pourtant la vie singulière , loin de ses normes à lui et pour laquelle pourtant il se consume .
  • Woland 06/02/2016
    - "Tu entends, Georges ? ..." Oh ! oui, en partance pour l'Afrique occidentale qu'il regagne après ses noces, Georges Bodet entend. Il entend dans l'avion. Il entend dans les voitures qu'il leur arrive de prendre, lui et sa femme - "Henriette mais vous pouvez m'appeler "Yette" - pour se rendre au poste de Georges ou revenir après les courses au village. Plus que probablement, il entend chez lui, tout le temps, ou presque. Jusque dans le lit conjugal, finit par penser un lecteur aux oreilles bourdonnantes, partagé entre l'amusement et la gêne. Oui, le pauvre Georges entend partout. C'est un homme qui ne paie pas de mine, Georges. Travailleur mais sans grande ambition, le genre "pépère" et routine. Il a déjà quelque temps de Congo belge derrière lui et là, il revient marié parce que ça ne pouvait plus durer - et puis aussi parce qu'il faut bien faire comme les autres et se marier. Très important, ça : faire comme les autres - on reste dans le rang et on évite les malheurs ... Comme tant de colons envoyés là-bas par les innombrables compagnies qu'on est tenté, de Simenon en Simenon, de rebaptiser pour en finir "La Compagnie" tout court, la solitude de la brousse, séduisante et même reposante au tout début, a fini par lui peser. Avec une épouse, peut-être, tout sera différent. En tous cas, on le lui a assuré et puis Yette ne veut plus attendre, là-bas, en métropole. Et Yette est têtue. Si seulement, elle pouvait cesser de répéter trente-six fois par jour à son époux, cette pauvre Yette qui n'est vraiment pas une lumière : "Tu entends, Georges ? ..." Arrivé par le même courrier, Ferdinand Graux, qui a sa petite exploitation personnelle non loin du village de Nyangara et a pris ses aises dans ce genre de vie si spéciale qu'on mène aux colonies. Tenez, il a une jeune (19 ans), jolie et timide servante-maîtresse, Baligi, tant il est vrai que, quel que soit le pays colonisé, le colonisateur considère toujours la femme autochtone comme l'une de ses possessions. Avec sa petite fortune personnelle et une tête bien faite et bien pleine sur les épaules, Graux a fait son trou au Congo belge : il était, comme qui dirait, fait pour ça. Jusqu'à ce qu'il croise la route de lady Makinson, riche Anglaise dont le jet privé a eu un accident non loin de sa plantation. Pas de morts, rien qu'une blessée, lady Makinson en personne, et surtout une hélice brisée qui mettra plusieurs semaines à arriver d'Angleterre. Pendant ce temps, avec l'aisance parfaite (qui ressemble parfois à un sans-gêne inconscient) des gens de sa caste, la jeune femme tue le temps tout d'abord en accaparant l'espace de vie du maître de maison, à commencer par sa chambre car elle s'est blessée au genou, en poursuivant en parallèle sa liaison, aussi antique que sans passion véritable, avec son vieil ami, le capitaine Philps, dit "Buddy", qui l'avait accompagnée dans son excursion africaine, et enfin, vite lassée par ce petit trou perdu dont on a aussi vite fait le tour, avec ou sans canne, en cherchant plus ou moins à découvrir ce qui donne à Ferdinand Graux - "le Blanc à Lunettes", comme le surnomment les Indigènes qui, non sans raison, ont réalisé très vite que, s'il ôte ses lunettes, il fait vraiment aussi jeune que les vingt-huit ans de son passeport - l'espèce d'indolence et le recul qui paraissent le caractériser. Du côté des Godet, les choses ne s'arrangent pas. On ne sait pas si Georges entend toujours mais ses relations avec son supérieur hiérarchique et sa snob d'épouse ne sont guère au beau fixe. Et Yette ne fait rien pour arranger les choses. Autant un type comme Graux se trouve à sa place dans ce pays de chaleurs éternelles et de pluies acharnées, autant la pauvre Henriette aurait plutôt la sienne dans une sous-préfecture paisible de la Métropole. Et puis, il faut bien l'avouer - et tout le monde est d'accord sur ce point, Noirs et Blancs - il semble que Georges, homme pourtant d'habitude de bonne composition, ne supporte plus du tout son épouse. Ce n'est pas qu'elle soit du style mégère, la pauvre fille, mais elle est si ... si stupide et plus encore, si irritante, si stressante - sans même s'en rendre compte d'ailleurs ... Tu entends, Henriette ? ... ;o) Rôdant de-ci, de-là, par les cases, la brousse et les demeures éparpillées des Blancs, le Drame n'attend donc que l'occasion propice pour lancer son premier et terrifiant coup de cymbale. Peut-être même l'a-t-il déjà fait et ne l'avons-nous pas perçu - entre Graux, la Makinson et ses flirts, les larmes de la pauvre petite Baligi qui aime sincèrement son "employeur", les éructations fleurant le whisky d'un voisin anglais qui connaît bien sûr lady Makinson, les inserts dans une petite ville de province bien française où Emilienne, la fiancée de Graux, se demande, à la lecture des lettres de celui-ci, s'il ne serait pas prudent de le rejoindre sur le Continent Noir sans plus attendre, sans oublier la présence de chien fidèle de Camille, l'intendant de Graux .... En tous cas, les mâles blancs du coin pensent que Bodet ne fera pas long feu à Nyangara - et il y a gros à parier que, côté autochtone, on est à peu près du même avis. A mes yeux, "Le Blanc A Lunettes" restera un roman certes "dur" mais assurément mineur dans la carrière de son auteur. Nous l'avons déjà dit et redit : on ne marque pas à tous les coups. L'écrivain belge possède toujours son merveilleux talent pour planter le décor et nous portraiturer ses personnages mais, pour une fois, l'intensité n'est pas au rendez-vous. En tous cas, pas avec la puissance habituelle. Or, nous nous sommes si bien habitués à elle depuis, par exemple, dans cette série de romans purement psychologiques, "Le Coup de Lune" ... L'avenir donnera raison aux Noirs comme aux Blancs, avec la crise de dengue qui rattrapera le malheureux Bodet. Pour les autres, les choses finiront par s'arranger, je vous laisse découvrir comment, cela vous occupera tout de même de façon bien agréable. Même dans ses ouvrages les plus faibles - ou les moins forts, vous choisissez - la technique de Simenon, sa connaissance et parfois sa prescience des sentiments du coeur humain, sa façon bien à lui d'organiser ses intrigues, ne laissent jamais indifférents. Toutefois, si vous voulez mon avis sincère, "Le Blanc A Lunettes" est sans conteste à réserver aux inconditionnels. "Faubourg", ouvrage qui le suit dans cette édition Omnibus, regagnera-t-il les sommets ? Je ne manquerai pas de venir vous en parler. A bientôt et bon week-end ! ;o)- "Tu entends, Georges ? ..." Oh ! oui, en partance pour l'Afrique occidentale qu'il regagne après ses noces, Georges Bodet entend. Il entend dans l'avion. Il entend dans les voitures qu'il leur arrive de prendre, lui et sa femme - "Henriette mais vous pouvez m'appeler "Yette" - pour se rendre au poste de Georges ou revenir après les courses au village. Plus que probablement, il entend chez lui, tout le temps, ou presque. Jusque dans le lit conjugal, finit par penser un lecteur aux oreilles bourdonnantes, partagé entre l'amusement et la gêne. Oui, le pauvre Georges entend partout. C'est un homme qui ne paie pas de mine, Georges. Travailleur mais sans grande ambition, le genre "pépère" et routine. Il a déjà quelque temps de Congo belge derrière lui et là, il revient marié parce que ça ne pouvait plus durer - et puis aussi parce qu'il faut bien faire comme les autres et se marier. Très important, ça : faire comme les autres - on reste dans le rang et on évite les malheurs ... Comme tant de colons envoyés là-bas par les innombrables compagnies qu'on est tenté, de Simenon en Simenon, de rebaptiser pour en finir "La Compagnie"...
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