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Le coeur au ventre
Date de parution : 11/07/2013
Éditeurs :
Plon

Le coeur au ventre

Date de parution : 11/07/2013

"J'ai du mal à écrire gros monsieur tant j'ai du dégoût ". Guy Carlier a décidé de revivre ce chemin vers le dégoût. Pourquoi la boulimie? Il a surtout décidé d'en sortir et de "revivre".

 

Si tu t'attends à lire un bouquin du genre Mes Petits Secrets pour maigrir avant l'été par Rika Zaraï, tu vas être déçu! Mais si tu veux savoir comment...

Si tu t'attends à lire un bouquin du genre Mes Petits Secrets pour maigrir avant l'été par Rika Zaraï, tu vas être déçu! Mais si tu veux savoir comment j'ai dansé le slow avec Boutros Boutros-Ghali tandis que Stéphane Bern chantait «Emmène-moi danser ce soir», lis ça! ...

Si tu t'attends à lire un bouquin du genre Mes Petits Secrets pour maigrir avant l'été par Rika Zaraï, tu vas être déçu! Mais si tu veux savoir comment j'ai dansé le slow avec Boutros Boutros-Ghali tandis que Stéphane Bern chantait «Emmène-moi danser ce soir», lis ça! Si tu veux savoir comment j'ai failli mourir à Beyrouth, comment j'ai vécu Dallas à Salt Lake City et comment j'ai apprivoisé un chien du désert à Riyad, alors lis ça! Si tu veux sentir l'odeur de la lingerie de la colonie de vacances où j'ai donné mon premier baiser, ou celle de la bougie de mon bureau de directeur financier le soir où j'ai dansé avec ma secrétaire en portant un nez de clown, alors lis ça! Si MM. Villeneuve et Delarue veulent tout savoir de la vie sexuelle des gros, des partouzes dans les cliniques diététiques, des femmes qui enlèvent leur culotte pour aller se peser, du mépris des épiciers de quartier pour leurs clients boulimiques nocturnes et, surtout, comment on peut survivre lorsqu'on a cinquante-cinq ans et qu'on pèse deux quintaux et demi, alors qu'ils lisent ça! Mais, surtout, si tu veux savoir comment on peut grandir sans jamais poser de questions commençant par «Dis papa», si tu veux savoir comment un homme m'a construit à la place de l'absent, si tu veux savoir comment j'ai partagé la souffrance de cet homme racontée dans le chapitre intitulé «Lis ça», alors lis ça! Et enfin, si tu veux savoir comment cet homme m'a envoyé du paradis le trésor que je cherchais depuis toujours, alors surtout, lis ça!

G. Carlier

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EAN : 9782259215589
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259215589
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • alexandra1967 07/10/2022
    (juin 2006) L'Histoire commence dans le studio 106 de la Maison de Radio France et se termine au Restaurant le Zébra. Entre ces deux anecdotes, plein d'autres tout aussi étonnantes les unes que les autres. L'auteur prend son lecteur à bras le corps, voire à bras le cou ! Et c'est parce que tu me rudoies et me tutoies tout au long de ces 200 pages que je rapporterai mon plaisir de lecture en m'adressant directement à toi, l'auteur ! J'ai aimé ce livre Mon bien cher Guy, Finalement, et comme souvent de tous, je ne te connaissais pas. La première fois que j'ai entendu parler de toi, c'est quand ma mère (grande fan de Dard d'ailleurs) a offert à mon mari ta série de bouquins sur les radios et les télés. Je les entends encore rire aux éclats en lisant tes lignes. C'est plus tard que je tombe sur toi, quand tu chroniques chez Fogiel. Je t'avoue sincèrement avoir bien souvent fini par zapper mais sans jamais rater ton bocal. Tu m'as chaque fois intriguée. Non, je ne m'expliquais pas que ce verbe acerbe et pertinent puisse être porté par un tel visage d'enfant au timbre de voix si calin, et accessoirement dans ce corps que je croyais naïvement atteint d'un mal moins banal. C'est pour çà que j'ai acheté le cœur au ventre, pour comprendre pourquoi tu me faisais un effet si attachant. Voilà. Je t'ai lu. "J'ai lu çà" pour reprendre ton expression cavalière qui, je te l'avoue, a entaché un peu la sérénité de ma lecture. Mais je ne t'en veux pas, toi non plus tu ne me connais pas. J'ai un peu plus de 10 ans de moins que toi, j'aime mon mari qui m'aime (encore …), j'ai trois enfants qui sont forcément sublimes (as-tu remarqué comme les enfants malmenés peuvent faire de formidables parents ?), je déteste la télé (ton analyse du syndrome Delarue est frappée au coin du bon sens, quel pied !), je n'écoute pas la radio, les gros me dégoûtent au même titre que les gorets, les histoires de cul m'amusent à petite dose, mais je lis, et j'ai lu ton livre et je l'ai aimé. Tu l'as compris, ce n'est pas pour l'omelette norvégienne aux truffes que j'ai acheté ton livre, même si je dois reconnaître que c'est le seul chapitre qui m'ait détendue au point d'en rire fort et gras. J'ai aimé ton regard sur l'époque de nos parents, j'ai aimé ton regard sur l'amour du couple, j'ai aimé Argenteuil, j'ai aimé le cadre dirigeant licencié, j'ai aimé cette reconversion que tu as su créer, je t'ai aimé pour avoir refait ta vie. T'as gagné le droit de la continuer en la revivant, bien cher Guy, car la culpabilité, c'est grave, mais ce n'est que le rempart du pire qu'est l'abandon. Tu ne décolères pas dans ton livre, la colère est une énergie avant qu'une porte ne s'ouvre. Je comprends qu'elle s'est ouverte le 16 janvier 2006, car, finalement, tu ne l'as pas racontée, cette rencontre avec Joséphine….. C'est une bonne idée d'avoir gardé le meilleur pour toi, en toi, mon bien cher Guy, et de l'offrir à qui de droit, et non plus au monstre-bouffe. Alexandra Vous l'aimerez aussi Combien sommes-nous à ne pas savoir gérer le manque par le manque, à satisfaire notre besoin vital de plénitude comme on a cru se l'être fait expliquer à l'âge où l'on n'a aucun discernement sauf celui de faire confiance à l'adulte qui nous brise. Bienvenue au club des écorchés et des abîmés qui courent les rues, et merci à Guy Carlier de l'avoir écrit, merci de remettre les choses à leur place pour trouver la sienne, et bienvenue d'entre les morts, car quel humain peut affirmer que le cri qui tue est poussé par la Camarde ? A quelles autres œuvres cela me fait-il penser ? Sur le rapport à la boulimie, j'ai pensé à Nestor, la bouffe et moi, Dominique Buffet. C'est un livre formidable pour sortir de la colère qui pousse à s'auto-détruire. Mais pour élargir le thème aux traumas familiaux – car finalement c'est quand même super facile de traiter les individus de névrosés et de déresponsabiliser les systèmes au nom d'un contexte, d'une époque, … - j'ai bien sûr pensé à l'œuvre générale de Robert Neuburger et en particulier à Les familles qui ont la tête à l'envers. (juin 2006) L'Histoire commence dans le studio 106 de la Maison de Radio France et se termine au Restaurant le Zébra. Entre ces deux anecdotes, plein d'autres tout aussi étonnantes les unes que les autres. L'auteur prend son lecteur à bras le corps, voire à bras le cou ! Et c'est parce que tu me rudoies et me tutoies tout au long de ces 200 pages que je rapporterai mon plaisir de lecture en m'adressant directement à toi, l'auteur ! J'ai aimé ce livre Mon bien cher Guy, Finalement, et comme souvent de tous, je ne te connaissais pas. La première fois que j'ai entendu parler de toi, c'est quand ma mère (grande fan de Dard d'ailleurs) a offert à mon mari ta série de bouquins sur les radios et les télés. Je les entends encore rire aux éclats en lisant tes lignes. C'est plus tard que je tombe sur toi, quand tu chroniques chez Fogiel. Je t'avoue sincèrement avoir bien souvent fini par zapper mais sans jamais rater ton bocal. Tu m'as chaque fois intriguée. Non, je ne m'expliquais pas que ce verbe acerbe et pertinent puisse être porté par un tel visage d'enfant au timbre de voix si calin, et accessoirement...
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  • ZAPATARTHURUS 06/02/2018
    Dans le cœur au ventre, Guy Carlier réalise son autoportrait face à sa maladie. Il est parfois touchant, quand il évoque les détails d'une enfance dominée par la souffrance, le conflit permanent avec un beau-père qui va être à l'origine de sa pression boulimique. Guy Carlier est aussi grinçant quand il évoque ses travers et qu'il prend à partie le lecteur le mettant face à son voyeurisme. C'est le récit de la source de son addiction, donc c'est cru, dur, brut, cruel. Même si le ton est parfois ironique, quelquefois même jusqu'à l'extrême, on sent dans les phrases, la douleur de l'auteur. Que l'on aime ou pas Guy Carlier, on ne sort pas indemne d'un tel témoignage de vie.
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