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Le fou de Bergerac
Maigret
Date de parution : 14/06/2012
Éditeurs :
Omnibus

Le fou de Bergerac

Maigret

Date de parution : 14/06/2012
Mme Maigret mène aussi l’enquête… 
Maigret va passer quelques jours en Dordogne, chez son ami Leduc, commissaire à la retraite. Dans l'express de Bordeaux, il est intrigué par le voyageur installé dans la couchette au-dessus... Maigret va passer quelques jours en Dordogne, chez son ami Leduc, commissaire à la retraite. Dans l'express de Bordeaux, il est intrigué par le voyageur installé dans la couchette au-dessus de la sienne. Lors d'un ralentissement, ce dernier saute du train ; le commissaire le suit et est grièvement blessé... Maigret va passer quelques jours en Dordogne, chez son ami Leduc, commissaire à la retraite. Dans l'express de Bordeaux, il est intrigué par le voyageur installé dans la couchette au-dessus de la sienne. Lors d'un ralentissement, ce dernier saute du train ; le commissaire le suit et est grièvement blessé par le fuyard qui tire dans sa direction. Hospitalisé à Bergerac puis installé à l’hôtel d’Angleterre, il apprend que plusieurs crimes sadiques viennent d’être commis et qu'il a été la victime de celui qu'on appelle le « fou de Bergerac ». Puisqu’il est immobilisé dans son lit, c’est Mme Maigret qui interroge pour lui les suspects… 
Adapté pour la télévision en 1979, sous le titre Maigret et le fou de Bergerac, par Yves Allégret, avec Jean Richard (Commissaire Maigret), Annick Tanguy (Mme Maigret), Marthe Villalonga (Mme Beausoleil) ; en 2002, sous le titre Maigret et le fou de Sainte-Clotilde, dans une réalisation de Claude Tonetti, avec Bruno Cremer (Commissaire Maigret), Alexandre Brasseur (Inspecteur Lachenal), Dora Doll (Tativa).

Retrouvez Simenon au Livre de Poche :
https://www.livredepoche.com/auteur/georges-simenon 
et dans les anthologies publiées chez Omnibus, une collection des Presses de la Cité
https://georges-simenon.lisez.com/ 
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EAN : 9782258095984
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258095984
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • alberthenri 07/06/2021
    En voulant suivre un homme qui a sauté d'un train de nuit, Maigret est blessé par balle. Ce sera donc depuis la chambre d'hôtel où il est convalescent, que le commissaire, égal à lui-même : bougon mais fin psychologue, va mener l'enquête sur un mystérieux "fou" meurtrier… Avis en demi-teinte sur ce roman. Peut-être en partie car j'avais en tête l'adaptation téléfilm avec Bruno Cremer ("Le fou de Sainte Clothilde"), assez éloignée de l'original. En outre, ce roman écrit en 1932, risque d'agacer ; entre quelques remarques très limite sur les juifs et Mme Maigret en parfaite bobonne, le lecteur ou la lectrice de 2021 risque de grincer des dents ! Recontextualisons on vous dit !
  • Lucas2 07/11/2020
    Une histoire de fou. Nous sommes en mars. Un avant-goût de printemps décide Maigret à se déplacer à Bordeaux, via la Dordogne, pour des affaires peu importantes. Pour les initiés ce n'est pas un secret, les trains de nuit, c'est assez compliqué à gérer pour s'assoupir, du fait de la promiscuité entre passagers. Impossible de dormir, avec cet homme qui ne peut rester tranquille deux minutes, au-dessus de sa couchette. Quand par hasard cet inconnu décide de se balader, le commissaire le suit du regard. Quand il saute du train... le commissaire saute ! "La situation est ridicule. Maigret se demande à quel instinct il a obéi. Il ne sait même pas où il est !". Ridicule, mais pas sans conséquences. Á peine relevé, une balle lui sectionne une artère à l'épaule. L'œuvre d'un fou... Diminué, alité, mais le devoir avant tout. J'ai beaucoup aimé cette enquête du commissaire cloué au lit, dans cette sympathique bourgade. On fait la connaissance de ses notables, bien sûr, et de son sadique, qui n'a rien trouvé de mieux que d'étrangler deux jeunes femmes. Mme Maigret va avoir son importance au chevet de son mari, et il sera bien charmant de voir ce duo complice à l'œuvre. On pourra être mitigé sur certains passages de cette lecture, qui font tiquer de nos jours. Ce n'était pas le cas avant 39/45. Moi, abstraction faite de ce point, je la recommande. (plus d'avis sur PP)Une histoire de fou. Nous sommes en mars. Un avant-goût de printemps décide Maigret à se déplacer à Bordeaux, via la Dordogne, pour des affaires peu importantes. Pour les initiés ce n'est pas un secret, les trains de nuit, c'est assez compliqué à gérer pour s'assoupir, du fait de la promiscuité entre passagers. Impossible de dormir, avec cet homme qui ne peut rester tranquille deux minutes, au-dessus de sa couchette. Quand par hasard cet inconnu décide de se balader, le commissaire le suit du regard. Quand il saute du train... le commissaire saute ! "La situation est ridicule. Maigret se demande à quel instinct il a obéi. Il ne sait même pas où il est !". Ridicule, mais pas sans conséquences. Á peine relevé, une balle lui sectionne une artère à l'épaule. L'œuvre d'un fou... Diminué, alité, mais le devoir avant tout. J'ai beaucoup aimé cette enquête du commissaire cloué au lit, dans cette sympathique bourgade. On fait la connaissance de ses notables, bien sûr, et de son sadique, qui n'a rien trouvé de mieux que d'étrangler deux jeunes femmes. Mme Maigret va avoir son importance au chevet de son mari, et il sera bien charmant de voir ce duo...
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  • Nadouch 18/07/2020
    Un opus très particulier où l'on voit le commissaire dans une drôle de posture, pris pour un fou, puis simulant un peu la folie... Pas forcément à son avantage, affaibli par une blessure, éloigné de son Paris chéri, il mène pourtant l'enquête depuis sa chambre d'hôtel, sur un mystérieux tueur en série, présumé fou... Entouré des bons soins de sa femme, il bougonne et passe pour un ours, mais l'affaire suit son cours... Excellent moment de lecture, comme toujours !
  • KiriHara 08/06/2020
    Le commissaire Maigret est l’un des personnages les plus connus de la littérature policière avec Sherlock Holmes, Hercule Poirot et quelques autres. Ses enquêtes ne cessent de ravir les lecteurs depuis près de 90 ans, assurant gloire, argent et postérité à Georges Simenon, l’auteur qui, en plus de proposer un personnage atypique et attachant, mit en place une ambiance propre à sa série, servie par une plume des plus agréables. Le commissaire Maigret, en plus des 75 romans et 28 nouvelles de Simenon, vécut des adaptations cinématographiques très rapidement (dès 1932 alors que la première enquête date de 1931), puis télévisuelles (dont une japonaise que Simenon loua pour l’actrice jouant Mme Maigret). Maigret prend le train de nuit pour se rendre chez un ami. Dans la couchette au-dessus de lui, un étrange personnage passe son temps à geindre, pleurer, puis se lève, attache ses chaussures et profite d’un ralentissement du train pour sauter en marche. Intrigué, Maigret, sans réfléchir, saute à son tour. Mais il est rapidement touché par une balle. Il se traîne jusqu’à une ferme et est amené à l’hôpital pour y être soigné par un docteur qui ne lui revient pas. Il est alors pris pour « le fou de Bergerac », un détraqué qui a déjà agressé et assassiné d’une aiguille en plein cœur deux femmes de la région. Transféré dans une chambre d’hôtel de la ville le temps de se remettre, le commissaire Maigret va en profiter pour enquêter depuis son lit. Sa femme, venue à son chevet, va alors devenir l’assistante du policier pour son enquête. Il est étonnant de constater que le charme agit toujours dans une enquête du commissaire Maigret. Charme de l’ambiance, du style et du personnage. Car si Georges Simenon sait indéniablement manier sa plume et peindre des atmosphères particulières, le charme opère aussi grâce à son héros, un enquêteur atypique aux réactions imprévisibles qui se laisse plus guider par une image, une idée, un visage, devenant obsession au fil de l’enquête que par son sixième sens et sa perspicacité. C’est une nouvelle fois le cas dans « Le fou de Bergerac » où Maigret sera aiguillé, tout d’abord, par la vision d’une paire de chaussures et de chaussettes tricotées mains, ensuite, par un visage qu’il revoit, dans son délire, sur le faciès des premières personnes qu’il croise après sa blessure. On sait que Maigret n’est pas un hyperactif, mais dans cette enquête, il le sera encore moins que de coutume puisqu’il va la résoudre depuis son lit, usant de sa femme pour obtenir les informations dont il a besoin. Malgré cette immobilité, Maigret visite par la pensée, ou en observant les gens ou les lieux par la fenêtre de sa chambre et se fait des images mentales pour remplacer ce qu’il ne peut pas voir de ses propres yeux. On pourrait craindre que le récit stagne à l’instar de son héros, mais, pourtant, il n’en est rien. Car, même si Maigret est confiné dans son lit, il parvient à s’immiscer dans les histoires du village et à donner des coups (par la parole) dans les fourmilières, faisant remuer tout une armada de personnages qui, si Maigret ne va pas à eux, finissent inéluctablement à venir, contraint ou volontairement, à lui. Et Maigret s’amuse de sa position dominante alors qu’il est le plus fragilisé. Il s’amuse de la situation, mais également des personnages et même des amis. Il s’amuse à irriter son prochain. Il s’amuse à affoler sa prochaine. Il s’amuse à agacer son ami. Il s’amuse à utiliser sa femme comme palliatif à ses yeux, ses oreilles, ses jambes. Et, s’amusant, parfois un peu sadiquement, il amuse surtout le lecteur. Au final, une enquête savoureuse tant par la particularité de procéder du héros et que par sa façon de s’amuser avec les autres et de les faire réagir comme il le veut.Le commissaire Maigret est l’un des personnages les plus connus de la littérature policière avec Sherlock Holmes, Hercule Poirot et quelques autres. Ses enquêtes ne cessent de ravir les lecteurs depuis près de 90 ans, assurant gloire, argent et postérité à Georges Simenon, l’auteur qui, en plus de proposer un personnage atypique et attachant, mit en place une ambiance propre à sa série, servie par une plume des plus agréables. Le commissaire Maigret, en plus des 75 romans et 28 nouvelles de Simenon, vécut des adaptations cinématographiques très rapidement (dès 1932 alors que la première enquête date de 1931), puis télévisuelles (dont une japonaise que Simenon loua pour l’actrice jouant Mme Maigret). Maigret prend le train de nuit pour se rendre chez un ami. Dans la couchette au-dessus de lui, un étrange personnage passe son temps à geindre, pleurer, puis se lève, attache ses chaussures et profite d’un ralentissement du train pour sauter en marche. Intrigué, Maigret, sans réfléchir, saute à son tour. Mais il est rapidement touché par une balle. Il se traîne jusqu’à une ferme et est amené à l’hôpital pour y être soigné par un docteur qui ne lui revient pas. Il est alors pris pour « le fou de...
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  • dictus 30/11/2019
    MAIGRET SUR LE FLANC Un Maigret de moyenne facture. L'intrigue en elle-même est tirée par les cheveux, la puissante intuition du commissaire me paraît surjouée. L'attrait du roman tient à la présence active de Mme Maigret auprès de son époux hospitalisé à Bergerac suite à une mystérieuse agression. Au fil des pages on découvre une galerie de personnages dont les agissements ternissent l'autorité morale attachée à leur rang social. Comme d'habitude, Simenon excelle dans la peinture du microcosme provincial.
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