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Le Jeu de l'amour et du hasard
Jean-François Patricola (préface de)
Date de parution : 25/10/2012
Éditeurs :
12-21

Le Jeu de l'amour et du hasard

Jean-François Patricola (préface de)
Date de parution : 25/10/2012

Le charme de Marivaux réside dans une alliance unique de cruauté et de grâce, de tristesse et de gaieté profondes. Mais le marivaudage, qui évoque le badinage, le duel amoureux...

Le charme de Marivaux réside dans une alliance unique de cruauté et de grâce, de tristesse et de gaieté profondes. Mais le marivaudage, qui évoque le badinage, le duel amoureux pour rire, le ballet sentimental, n’existe dans aucune de ses pièces. Rien de plus précis, inflexible, réaliste, que son regard...

Le charme de Marivaux réside dans une alliance unique de cruauté et de grâce, de tristesse et de gaieté profondes. Mais le marivaudage, qui évoque le badinage, le duel amoureux pour rire, le ballet sentimental, n’existe dans aucune de ses pièces. Rien de plus précis, inflexible, réaliste, que son regard sur les mouvements et les intermittences du cœur humain et de l’amour, dont il connaît tous les sentiers, toutes les méprises, toutes les ruses.

À vrai dire, le hasard tient peu de place dans cette comédie où Silvia, pour éprouver la sincérité de son fiancé Dorante, se fait passer pour sa servante Lisette, tandis que Dorante fait de même avec son valet Arlequin. Et voilà l’amour à l’épreuve de la méfiance, du préjugé social, de la timidité, de l’hésitation, du sourire et des larmes. Rien n’a changé.

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EAN : 9782266225434
Code sériel : 6107
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782266225434
Code sériel : 6107
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lectrice_a_plein_temps_21 27/01/2024
    Cette pièce entre dans le programme de l'un de mes cours et je suis très contente de l'avoir découverte. Tout est hilarant, Marivaux a crée une pièce qui a marché autrefois et qui marche encore aujourd'hui, c'est juste parfait. Les personnages sont tous très éloquents et la situation est drôle par son ridicule. En effet, nous suivons deux protagonistes, Dorante et Silvia, qui sont destinés l'un à l'autre. Tous les deux veulent tenter un stratagème afin de rencontrer l'autre dans l’accoutrement d'un valet ou d'une servante... Vous comprenez donc que les rôle sont inversés et que tout en devient comique. Je vous invite vraiment à la lire ou à la regarder, c'est un bon moment rapide (environ 1h30) à passer !
  • Simplementfab 31/12/2023
    Une jeune femme appartenant à l'aristocratie de la France de Louis XV décide de recevoir le prétendant choisi par son père en se faisant passer pour sa servante afin de pouvoir observer son ''futur'' en toute liberté et ainsi de se donner le choix de le refuser si celui-ci ne lui plait pas. Il se trouve que de son coté, le prétendant a exactement la même idée et se fait donc passer pour son valet. A partir de ce quiproquo, Marivaux développe une pièce de théâtre assez drôle, même pour le critères humoristiques d'aujourd'hui, rythmée, qui se lit rapidement et avec plaisir. Le célèbre personnage d'Arlequin ainsi que celui de Lisette, les deux servants qui se font passer pour leurs maitres respectifs sont évidement les plus drôle de la pièce par leur égoïsme et leur impudence. Les personnages centraux, Silvia et Dorante, sont plus sérieux, et la présence de ces deux couples maintient un certain équilibre entre la pièce bouffonne et le drame amoureux. C'est au final une pièce bon enfant qui n'aurait pas de réelle profondeur si elle sortait aujourd'hui, les classes sociales ayant été (plus ou moins) abolies, et je peux même écire sans vraiment spoiler qu'elle bénéficie d'une happy end attendue et convenue. Rien de bien original donc pour le lecteur d'aujourd'hui, mais sa légèreté et son humour en font tout de même une pièce agréable et divertissante. Une jeune femme appartenant à l'aristocratie de la France de Louis XV décide de recevoir le prétendant choisi par son père en se faisant passer pour sa servante afin de pouvoir observer son ''futur'' en toute liberté et ainsi de se donner le choix de le refuser si celui-ci ne lui plait pas. Il se trouve que de son coté, le prétendant a exactement la même idée et se fait donc passer pour son valet. A partir de ce quiproquo, Marivaux développe une pièce de théâtre assez drôle, même pour le critères humoristiques d'aujourd'hui, rythmée, qui se lit rapidement et avec plaisir. Le célèbre personnage d'Arlequin ainsi que celui de Lisette, les deux servants qui se font passer pour leurs maitres respectifs sont évidement les plus drôle de la pièce par leur égoïsme et leur impudence. Les personnages centraux, Silvia et Dorante, sont plus sérieux, et la présence de ces deux couples maintient un certain équilibre entre la pièce bouffonne et le drame amoureux. C'est au final une pièce bon enfant qui n'aurait pas de réelle profondeur si elle sortait aujourd'hui, les classes sociales ayant été (plus ou moins) abolies, et je peux même écire sans vraiment spoiler qu'elle bénéficie...
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  • marpontes5 28/10/2023
    La pièce active l’intrigue classique des fausses identités. Lorsque les jeunes Parisiennes Silvia et Dorante sont choisies pour se marier par leurs riches parents, elles échangent toutes deux leur place avec leurs domestiques pour s'inspecter par surprise, car elles ne se sont jamais rencontrées. Les serviteurs et les maîtres sont alors confrontés à des sentiments romantiques qui semblent transcender la classe sociale, ce qui incite à spéculer sur le fait que le mérite personnel peut prévaloir sur la classe sociale. la pièce affiche un sens aigu des nuances et des tons de sentiments plus subtils, ainsi qu'un jeu de mots habile et plein d'esprit.
  • gerardmuller 12/10/2023
    Le jeu de l’amour et du hasard / Marivaux (1688-1763) Académie Française. Comédie la plus célèbre de Marivaux, cette pièce en trois actes fut représentée pour la première fois en janvier 1730. M. Orgon, père de Sylvia, désire que sa fille épouse le fils d’un de ses meilleurs amis. Sylvia n’est pas très encline au mariage et obtient alors de son père qui l’adore, l’autorisation d’observer, sous le déguisement de sa servante Lisette, Dorante le jeune homme à qui sa famille la destine. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que la même idée est venue à Dorante, se déguisant en Arlequin, son valet sous le nom de Bourguignon. Une suite de situations cocasses animent cette comédie aux dialogues étincelants, dans laquelle Marivaux questionne l’ordre établi et les préjugés sociaux en inversant les rapports maîtres-valets. Complications et quiproquos se succèdent jusqu’à ce que Lisette se doute de quelque chose mais le tait jusqu’au moment où Arlequin lui avoue qui il est en réalité. Et Sylvia apprenant que Dorante se cache sous la livrée, se refuse à dire qui elle est en vérité. La suite montre une Sylvia femme moderne…et un M. Orgon, un bon père qui veille… Cette pièce à thèse, écrite dans une langue affectée et un style précieux est en fait un manifeste contre la tradition du mariage de convenance imposé par les parents. Certes Sylvia éprouve une inclination pour Dorante, mais ne veut pas l’avouer, car son amour-propre lutte contre son amour. Marivaux entremêle délicieusement les arabesques de la feinte instinctive et de la sincérité passionnée. À la fin, le triomphe de l’amour n’en sera que plus éclatant. La pièce est jouée régulièrement depuis l’origine (1730), avec depuis quelques années (1973-2018) un peu de mise à jour et d’épuration du style. Extrait : Lisette : « Un mari porte un masque avec le monde et une grimace avec sa femme. » : « Peut-être m’aimerez-vous moins quand nous nous connaîtrons mieux ! » : M. Orgon : « Il faut être un peu trop bon pour l’être assez. » Le jeu de l’amour et du hasard / Marivaux (1688-1763) Académie Française. Comédie la plus célèbre de Marivaux, cette pièce en trois actes fut représentée pour la première fois en janvier 1730. M. Orgon, père de Sylvia, désire que sa fille épouse le fils d’un de ses meilleurs amis. Sylvia n’est pas très encline au mariage et obtient alors de son père qui l’adore, l’autorisation d’observer, sous le déguisement de sa servante Lisette, Dorante le jeune homme à qui sa famille la destine. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que la même idée est venue à Dorante, se déguisant en Arlequin, son valet sous le nom de Bourguignon. Une suite de situations cocasses animent cette comédie aux dialogues étincelants, dans laquelle Marivaux questionne l’ordre établi et les préjugés sociaux en inversant les rapports maîtres-valets. Complications et quiproquos se succèdent jusqu’à ce que Lisette se doute de quelque chose mais le tait jusqu’au moment où Arlequin lui avoue qui il est en réalité. Et Sylvia apprenant que Dorante se cache sous la livrée, se refuse à dire qui elle est en vérité. La suite montre une Sylvia femme moderne…et un M. Orgon, un bon père qui...
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  • Bellla 08/06/2023
    https://www.youtube.com/watch?v=pgNmxKRSi8U
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