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Le relais d'Alsace
Romans durs
Date de parution : 14/06/2012
Éditeurs :
Omnibus

Le relais d'Alsace

Romans durs

Date de parution : 14/06/2012
Sosie indélicat 
M. Serge demeure au Relais d'Alsace, au col de la Schlucht, depuis plusieurs mois et semble avoir quelques difficultés à régler ses notes de séjour. Une forte somme d'argent est dérobée... M. Serge demeure au Relais d'Alsace, au col de la Schlucht, depuis plusieurs mois et semble avoir quelques difficultés à régler ses notes de séjour. Une forte somme d'argent est dérobée dans la chambre qu'occupent au Grand-Hôtel (en face du Relais) deux riches Hollandais, M. et Mme Van de Laer. M.... M. Serge demeure au Relais d'Alsace, au col de la Schlucht, depuis plusieurs mois et semble avoir quelques difficultés à régler ses notes de séjour. Une forte somme d'argent est dérobée dans la chambre qu'occupent au Grand-Hôtel (en face du Relais) deux riches Hollandais, M. et Mme Van de Laer. M. Serge est suspecté car il se retrouve, le lendemain du vol, en possession d’une forte somme d’argent. Arrivé de Paris pour enquêter, le commissaire Labbé subodore qu'un escroc surnommé « le Commodore » et qu'il a pisté autrefois, est mêlé à cette affaire.

Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
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EAN : 9782258096165
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258096165
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Roberte53 29/03/2024
    L’auteur nous fait prendre un bol d’air frais dans le massif des Vosges, au pied du col de la Schlucht menant au sommet du Hohneck. Dans ce roman très court, l’intrigue se met progressivement en place dès les premières pages, imprimant un rythme lent, saccadé, presque monotone à la narration. Fidèle à ses pratiques de fin psychologue, Georges Simenon s’attachera à décrypter avec une précision d’orfèvre toutes les facettes de la personnalité des personnages de ce livre qui se lit très facilement, d’une seule traite. J’ai particulièrement apprécié la manière très habile dont le romancier a façonné la tournure de son récit, soulignant le caractère fourbe du principal protagoniste de l’histoire : un escroc sans scrupule qui usera de tous les stratagèmes, des plus astucieux jusqu’aux plus farfelus, pour se défier de son entourage y compris de la police afin de parvenir à ses fins.
  • Pirouette0001 21/01/2024
    Premier des romans qualifiés de "dur" de Georges Simenon, drôle d'appellation s'il en est, simplement parce que le commissaire Maigret en est absent, soit, car ce premier roman "dur" n'a rien de dur. Au contraire, c'est une immense tendresse que nous tisse là l'auteur. Sans doute, la trame n'est pas parfaite, comme souvent dans les premières oeuvres, mais il y a déjà cette sensibilité, cette clairvoyance sur la psychologie humaine, oh non pas comme le voudrait les grands pontes en la matière, simplement la psychologie du citoyen lambda que l'on côtoye quotidiennement. J'ai bien aimé.
  • lebelier 03/04/2023
    La scène se passe dans les Vosges au col de la Schlucht entre deux hôtels, l'un, le Grand Hôtel qui reçoit une clientèle de riches et l'autre, plus populaire, le relais d'Alsace où les randonneurs et les routiers viennent casser la croûte ou simplement boire un verre. le Relais D'Alsace et le Grand Hôtel se situent sur l'ancienne frontière entre la France et l'Allemagne, à une altitude de 1238 mètres. C'est là que viennent les amoureux de la montagne ou les tuberculeux, pour le bon air. le Relais d'Alsace est tenu d'une main ferme par Madame Keller et son mari qui est plutôt occupé à boire toute la journée et à tourner autour des jeunes filles dont les deux soeurs, Léna et Gredel des jeunes filles de seize et dix-huit ans qui font office de serveuses. Parmi les pensionnaires, il y a le mystérieux M. Serge qui doit payer sa note. Par ailleurs, un vol est commis au Grand Hôtel dans la chambre d'un touriste hollandais. Et puis il y a cette dame qui vit dans un chalet à proximité avec sa fille qui soigne sa tuberculose. Tout ce beau monde va s'agiter pendant cent pages entre l'inspecteur et commissaire chargé de l'enquête sur le vol. On parle aussi d'un certain Commodore, sorte d'Arsène Lupin international changeant sans cesse d'identité et ne se faisant jamais prendre faute de preuves. Est-il présent dans les Vosges dans cet Hôtel de la Schlucht ? Simenon dont c'est le premier « roman dur » comme il se plaisait à les appeler pour les distinguer des « Maigret » qu'il avait abandonné pour les écrire au grand dam de son éditeur, mène la danse et on sent encore l'empreinte du commissaire à pipe dans celui-ci car il s'agit ni plus ni moins que d'une nouvelle enquête policière. Il se trouve que je connais les lieux décrits, étant d'origine vosgienne et l'auteur a le chic pour les décrire, le temps qu'il fait, l'humeur des gens en quelques traits de plume. Il y a toujours un hôtel restaurant au col de la Schlucht (à prononcer « Schlourt » à l'allemande) entre Munster et Gérardmer. La scène se passe dans les Vosges au col de la Schlucht entre deux hôtels, l'un, le Grand Hôtel qui reçoit une clientèle de riches et l'autre, plus populaire, le relais d'Alsace où les randonneurs et les routiers viennent casser la croûte ou simplement boire un verre. le Relais D'Alsace et le Grand Hôtel se situent sur l'ancienne frontière entre la France et l'Allemagne, à une altitude de 1238 mètres. C'est là que viennent les amoureux de la montagne ou les tuberculeux, pour le bon air. le Relais d'Alsace est tenu d'une main ferme par Madame Keller et son mari qui est plutôt occupé à boire toute la journée et à tourner autour des jeunes filles dont les deux soeurs, Léna et Gredel des jeunes filles de seize et dix-huit ans qui font office de serveuses. Parmi les pensionnaires, il y a le mystérieux M. Serge qui doit payer sa note. Par ailleurs, un vol est commis au Grand Hôtel dans la chambre d'un touriste hollandais. Et puis il y a cette dame qui vit dans un chalet à proximité avec sa fille qui soigne sa tuberculose. Tout ce beau monde va s'agiter pendant cent pages entre l'inspecteur et commissaire chargé...
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  • franksinatra 08/03/2023
    Monsieur Serge s'est installé depuis quelques mois dans une petite auberge du col de la Schlucht dans le massif des Vosges. Il passe sont temps à flâner dans la forêt et à rendre visite à une veuve et sa fille qui vivent dans un chalet proche. Si les deux jeunes servantes du Relais d'Alsace l'ont pris en affection, le couple d'aubergistes s'inquiète plutôt de voir l'ardoise de Monsieur Serge prendre de l'importance, car malgré ses bonnes manières et son maintien aristocratique, l'homme a du mal à payer ce qu'il doit. Aussi quand un vol est commis au Grand Hôtel, luxueux établissement en face du relais d'Alsace, et dont est victime un couple de riches Hollandais en villégiature, au moment même où Monsieur Serge paye enfin sa dette, celui-ci devient rapidement un solide suspect, d'autant qu'un commissaire des Renseignements Généraux de Paris, débarqué pour prêter main forte à l'inspecteur strasbourgeois en charge de l'affaire, semble reconnaitre en Monsieur Serge un escroc international de haut vol qu'il a jadis traqué. Les soupçons se trouvent encore renforcés par les étranges relations qu'entretiennent Monsieur Serge et la femme du banquier néerlandais dépouillé de 60000 francs et qui sont plus qu'ambigües. Cependant l'affaire prend rapidement une tournure nouvelle quand l'escroc dénommé "le Commodore" est repéré par la police vénitienne dans la Cité des Doges et que l'argent volé réapparait. Mais cela disculpe-t-il pour autant Monsieur Serge, qui plutôt que de se réjouir des événements, semble meurtri par le rachat du chalet de ses amies à bas prix par un riche brasseur du coin, qui, de plus a le projet d'épouser la veuve ? Ecrit durant l'été 1931 à bord de l'Ostrogoth, un cotre de 10 mètres que le père de Maigret a fait construire à Fécamp, le Relais d'Alsace est paru la même année chez Fayard. C'est l'un des 117 "romans durs" comme Simenon se plaisait à les dénommer et sans doute même le premier si l'on s'en fie aux dates de rédaction et de parution. On y trouve déjà sa marque de fabrique : une intrigue assez simple somme toute mais des décors et des personnages qui en imposent avec une humanité profonde. La force des descriptions qui font souvent appel à nos cinq sens, et la psychologie des protagonistes qui sous des aspects respectables, sont bien souvent sombres comme l'atmosphère qui se dégage de l'oeuvre, nous entraîne dans une lecture qui nous emmène loin même si c'est lentement. En fait quand j'ouvre un Simenon, j'ai toujours l'impression que je sais où je vais, que mon état d'esprit du moment est toujours en accord avec l'histoire que le prolifique écrivain me raconte et ça fait un bien fou.Monsieur Serge s'est installé depuis quelques mois dans une petite auberge du col de la Schlucht dans le massif des Vosges. Il passe sont temps à flâner dans la forêt et à rendre visite à une veuve et sa fille qui vivent dans un chalet proche. Si les deux jeunes servantes du Relais d'Alsace l'ont pris en affection, le couple d'aubergistes s'inquiète plutôt de voir l'ardoise de Monsieur Serge prendre de l'importance, car malgré ses bonnes manières et son maintien aristocratique, l'homme a du mal à payer ce qu'il doit. Aussi quand un vol est commis au Grand Hôtel, luxueux établissement en face du relais d'Alsace, et dont est victime un couple de riches Hollandais en villégiature, au moment même où Monsieur Serge paye enfin sa dette, celui-ci devient rapidement un solide suspect, d'autant qu'un commissaire des Renseignements Généraux de Paris, débarqué pour prêter main forte à l'inspecteur strasbourgeois en charge de l'affaire, semble reconnaitre en Monsieur Serge un escroc international de haut vol qu'il a jadis traqué. Les soupçons se trouvent encore renforcés par les étranges relations qu'entretiennent Monsieur Serge et la femme du banquier néerlandais dépouillé de 60000 francs et qui sont plus qu'ambigües. Cependant l'affaire prend rapidement une...
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  • LuEtRelu 02/04/2022
    - Relecture - Un suspense très présent, un roman qui se lit rapidement et dont l'action se déroule dans un lieux très limité en Alsace. L'univers habituel de Simenon : lent et feutré, sans violence mais d'une grande cruauté sinon d'un formidable cynisme. La noirceur de l'âme humaine et son désespoir en somme. Un vol est commis au Grand-Hôtel. On soupçonne en particulier l'un des clients du Relais d'Alsace qui se retrouve au même moment avec un gros paquet d'argent. Il n'est pas le seul, chacun des personnages a quelque chose de louche à se reprocher. C'est un roman dur moitié polar, moitié psychologique. C'est aussi le premier des romans « durs » de Simenon (1931). Relire Simenon sera toujours pour moi un immense plaisir. Je recommande.
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