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Le sacrifice du Roi
Date de parution : 04/05/2023
Éditeurs :
Plon

Le sacrifice du Roi

Date de parution : 04/05/2023
Un roman événement, qui dévoile enfin la vérité sur le grand mystère du monde des échecs. Ou comment une incroyable machination du KGB a mis fin, en pleine guerre froide, à la carrière du meilleur joueur de tous les temps, Bobby Fischer.
En 1972, en pleine guerre froide, un Américain de 29 ans devient champion du monde d’échecs en battant le Russe Boris Spassky, sous les yeux médusés de l’opinion mondiale. Bobby... En 1972, en pleine guerre froide, un Américain de 29 ans devient champion du monde d’échecs en battant le Russe Boris Spassky, sous les yeux médusés de l’opinion mondiale. Bobby Fischer vient ainsi de mettre un terme à une suite ininterrompue de champions du monde soviétiques depuis 1948. 
De cette débâcle...
En 1972, en pleine guerre froide, un Américain de 29 ans devient champion du monde d’échecs en battant le Russe Boris Spassky, sous les yeux médusés de l’opinion mondiale. Bobby Fischer vient ainsi de mettre un terme à une suite ininterrompue de champions du monde soviétiques depuis 1948. 
De cette débâcle naîtra une promesse faite par les dirigeants de l’Union soviétique à la Russie tout entière : « Dans trois ans, au prochain championnat du monde, notre fier représentant écrasera l'Américain ! »
1975, coup de tonnerre : Bobby Fischer renonce à son titre. Il abandonne sans combattre, ni donner d'explication, et disparaît de la scène médiatique. Le monde des échecs est en deuil. 
Pourquoi le Mozart de cet art n’a-t-il pas défendu son titre, alors qu'il se savait invincible ?
Sa décision demeure un mystère. Les historiens, les philosophes, les psychiatres finiront par enterrer cette énigme de manière simpliste : Bobby aurait tout simplement perdu la raison.
Ce livre, presque 50 ans plus tard, nous dévoile enfin la vérité, en s'appuyant sur des faits réels. 
Mi-roman d'espionnage, mi-grand roman d’amour, ce récit explosif nous entraîne dans une épopée historique poignante, des clubs d'échecs enfumés new-yorkais aux couloirs du Kremlin.
La vie du prodige est réécrite à travers une série d'anecdotes encore jamais dévoilées. Et le plus grand secret du monde des échecs résolu.
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EAN : 9782259316255
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259316255
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lioudmilaO 22/04/2024
    Le roman « Les insolents » m’a frappé, j’ai donc dû donner mon avis. « Le sacrifice du roi » à sa manière a lui aussi réussi à me marquer. Il me faut réaliser une nouvelle critique. Dans un premier temps j’ai lu vos commentaires, instructifs. Je me suis aussi souvenue des raisons qui m’ont poussé à lire ce livre. La première fois que j’ai entendu des personnes en parler, c’était un vendredi, le jour où je vais au club d’échecs pour faire quelques parties. Trois hommes donnaient leurs arguments sur les faits relatés. Il y avait un consensus, c’était une fiction, une histoire née de l’imagination pétulante d’une écrivaine. Un d’entre eux m’avait demandé si je l’avais lu. J’ai répondu négativement. Il a alors poursuivi par cette phrase « dommage, une intrigue au sein du Kremlin, les échecs à l’honneur, une femme devenant peu à peu l’héroïne principale, une énigme vieille de 50 ans enfin résolue, cela devrait vous plaire ». Il avait raison, la matière était belle à mes yeux, serait-elle aussi soyeuse au touchée ? Aussitôt chez moi j’ai fait un détour par le net pour en savoir un peu plus. Je suis passée voir mon libraire le samedi matin, je l’ai commandé. Dès lors plusieurs questions me hantaient, pourquoi aucune publicité n’avait été faite par son éditeur, pourquoi signer par un pseudonyme ? J’avais bien lu que la maison d’édition Plon, une des plus sérieuses sur la place de Paris y avait apposé Roman évènement. Deux petits mots qui garantissaient au lecteur que ce n’était pas une pure fiction. D’autre part, ayant une grande connaissance du monde de l’édition je savais qu’aucun manuscrit, aussi bon soit-il, n’était pas publiable sous pseudonyme. Dans ce monde hyperconcurrentiel, il fallait se garantir une somme non négligeable de ventes grâce aux dédicaces en librairie. Un premier roman était déjà une grosse prise de risque en soit. L’écrivaine devrait mettre la main sur son stylo et de l’essence dans sa voiture pour écumer toutes les librairies de Paris et de Navarre. Avant même de commencer la lecture j’étais intriguée, c’était bon signe. Après réflexion, une seule certitude, ce roman était écrit par un grand nom de la littérature contemporaine sinon il n’aurait pas été publié de la sorte. La maison d’édition attendait peut-être que le lecteur soit celui qui découvre le vrai visage de Livie Hoemmel. J’ai tout de suite pensé à un auteur islandais même si aucun traducteur n’est mentionné. La lecture, Une première partie avant la découverte d’un manuscrit qui est inséré dans le roman. Percutant, complexe, envoutant, j’ai aimé la structure et les connaissances dont fait preuve la romancière. Les dialogues entre Alexandre et Arthur sont réalistes. Je note une belle connaissance de la Russie, de son âme, la narratrice connaît bien ce pays et le monde des échecs. Second acte, La lecture d’un manuscrit qui se divise en trois parties. L’écriture est d’un autre temps, c’est troublant, c’est à se demander si c’est voulu. La dernière partie « Le roi, la reine et les empires » a en effet résolu l’énigme la plus tenace dans le monde des échecs. L’éditeur Plon ne nous a pas abusé. L’histoire de cette manipulation est à couper le souffle. C’est envoutant. Troisième acte, La dernière partie était-elle nécessaire, je suis tout en haut de mon ascenseur émotionnel en finissant la lecture du « manuscrit ». Elle est pourtant très intéressante, c’est la suite de la première partie du livre. Nous comprenons enfin le rôle de Marie-Louise. L’écrivaine n’a peur de rien, même pas d’incorporer le livre de Süskind « Le Parfum » pour consolider sa définition du génie humain. J’ai particulièrement apprécié la folie et les prises de risques dont fait preuve Livie Hoemmel. Les interactions insolites en font un livre exigeant pour le lecteur. Ce n’est pas un écrit dans l’air du temps. Il dissuadera le lecteur lambda. Qui est Livie Hoemmel, - L’écriture suppose que c’est un écrivain confirmé, son style est comparable à Umberto Eco. Ce n’est pas loin de la thématique et de l’architecture du fameux livre « Le nom de la rose ». Umberto n’est hélas plus parmi nous. - Les chapitres obéissent à des règles anglo-saxonnes. - L’auteur n’est pas russe, mais connait très bien cette partie du monde. - L’auteur n’est pas français, je ne vois personne capable de faire un tel travail de fourmis sans y apposer sa signature. - Si Olga Komarova existe, pourquoi pas elle. Je suis perplexe. Le roman « Les insolents » m’a frappé, j’ai donc dû donner mon avis. « Le sacrifice du roi » à sa manière a lui aussi réussi à me marquer. Il me faut réaliser une nouvelle critique. Dans un premier temps j’ai lu vos commentaires, instructifs. Je me suis aussi souvenue des raisons qui m’ont poussé à lire ce livre. La première fois que j’ai entendu des personnes en parler, c’était un vendredi, le jour où je vais au club d’échecs pour faire quelques parties. Trois hommes donnaient leurs arguments sur les faits relatés. Il y avait un consensus, c’était une fiction, une histoire née de l’imagination pétulante d’une écrivaine. Un d’entre eux m’avait demandé si je l’avais lu. J’ai répondu négativement. Il a alors poursuivi par cette phrase « dommage, une intrigue au sein du Kremlin, les échecs à l’honneur, une femme devenant peu à peu l’héroïne principale, une énigme vieille de 50 ans enfin résolue, cela devrait vous plaire ». Il avait raison, la matière était belle à mes yeux, serait-elle aussi soyeuse au touchée ? Aussitôt chez moi j’ai fait un détour par le net pour en savoir un peu plus. Je suis passée voir mon libraire le samedi matin, je l’ai commandé. Dès lors...
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  • annabouglakov 19/04/2024
    Suite à une recommandation d'une amie j'ai lu "Le sacrifice du roi". Elle ne s'est pas trompée, j'ai pris du plaisir à le lire, c'est le moins qu'on puisse dire. Elle n'a pas pris en grand risque en me conseillant ce roman puisque je suis russe. En effet, je me demande si ce livre aurait pu paraître en Russie avec la mention "révélations" faite par l'éditeur Plon. Où sont les preuves ? Il n'y en a aucune. Livie Hoemmel dénonce un complot machiavélique des instances gouvernementales de Brejnev 50 ans après les faits. Facile ! Utiliser un pseudonyme n'était pas une mauvaise idée. Je n'ai même pas mentionné le fait que Poutine commandite une " chasse à l'homme", en l'occurrence dans ce cas c'est une femme qui est prise pour cible. Le FSB doit la retrouver et la mettre hors d'état de nuire. Je suis perplexe. Sa plume a tout de même fait frémir mon corps de "jeune" femme jusqu'à me demander si la lecture ne peut pas remplacer les plaisirs charnels. Le chapitre "Lazlo" est grandiose. Je me suis surprise à rentrer dans la peau de Bobby Fischer et à vivre son duel dans le parc. J'ai en mémoire de multiples scènes, toutes réalistes car elles s'accompagnent d'images, c'est la marque des grands auteurs. Ici bas un passage du livre du livre de Livie, mieux qu'un long discours sur l'intrigue. Quand toute une nation vous acclame, vous implore de vous asseoir et de jouer ; quand vous êtes l’actuel champion du monde et le défenseur emblématique du monde libre ; quand à vous seul, vous pouvez faire basculer une grande nation dans la guerre civile ; quand jeune gamin de Brooklyn, vous êtes devenu l’incarnation du rêve américain… Pourquoi abandonner sa couronne sans combattre ? Bobby Fischer avait-il peur de perdre ? Était-il aux portes de la folie ? Les règles ne lui convenaient-elles pas ? La bourse de cinq millions de dollars n’était-elle pas assez prestigieuse ? En lisant cet ouvrage, vous entrerez de plain-pied dans les souvenirs d’un vieil homme venu se confesser. Il vous livrera les détails de la plus belle des batailles, un moment unique durant lequel l’essence même de la guerre froide s’est concentrée dans un espace clos de 64 cases, cadre du plus beau labyrinthe d’abstractions jamais créé : les échecs. Au cours de ce voyage, un complot à nul autre pareil vous sera dévoilé. Vous accéderez en témoin privilégié à un fait majeur, une histoire tenue secrète pendant cinquante ans. Vous serez sidéré par la folie des hommes et stupéfait par les moyens mis en œuvre. Vous n’en sortirez sans doute pas indemne.Suite à une recommandation d'une amie j'ai lu "Le sacrifice du roi". Elle ne s'est pas trompée, j'ai pris du plaisir à le lire, c'est le moins qu'on puisse dire. Elle n'a pas pris en grand risque en me conseillant ce roman puisque je suis russe. En effet, je me demande si ce livre aurait pu paraître en Russie avec la mention "révélations" faite par l'éditeur Plon. Où sont les preuves ? Il n'y en a aucune. Livie Hoemmel dénonce un complot machiavélique des instances gouvernementales de Brejnev 50 ans après les faits. Facile ! Utiliser un pseudonyme n'était pas une mauvaise idée. Je n'ai même pas mentionné le fait que Poutine commandite une " chasse à l'homme", en l'occurrence dans ce cas c'est une femme qui est prise pour cible. Le FSB doit la retrouver et la mettre hors d'état de nuire. Je suis perplexe. Sa plume a tout de même fait frémir mon corps de "jeune" femme jusqu'à me demander si la lecture ne peut pas remplacer les plaisirs charnels. Le chapitre "Lazlo" est grandiose. Je me suis surprise à rentrer dans la peau de Bobby Fischer et à vivre son duel dans le parc. J'ai...
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  • melissadjuric 16/04/2024
    Mon père me racontait des histoires avant que je m'endorme. J'étais émerveillée par ce moment magique de la journée où des créatures imaginaires prenaient vie en moi. Adulte, j'ai souvent repensé à l'inventivité dont il faisait part. Bien sûr, son inspiration était suspecte, j'ai bien plus tard pris connaissance de ses sources. Adulte, j'ai perpétué la tradition en lisant des livres avant de trouver le sommeil. Je ne le savais pas, mais je recherchais aussi sa présence. A la lecture du roman “ le sacrifice du roi “ je n'ai jamais été aussi près de le retrouver. Il faut l'avouer, je connais ce style typiquement slave. Cette montée en puissance maitrisée, cette folie, celle de croire en l'inimaginable. Livie Hoemmel est-elle venu nous donner les raisons de la non comparution de Bobby Fischer aux championnats du monde d'échecs de 1975. Non, c'est un prétexte. L'apparence est trompeuse. de page en page j'ai vu se profiler à l'horizon le leitmotiv de cet écrit : Donner une définition au génie humain. Les insertions philosophiques sont devenus de plus en plus présentes.La lectrice que je suis a été déstabilisée, l'histoire avec un grand H s'est diluée au profit de la folie de Livie Hoemmel. Avec un thème aussi fort et prégnant, résoudre le plus grand mystère du monde des échecs, un pari gagnant, l'écrivain s'est-il suicidé en déviant de sa ligne directrice ? En entrainant le lecteur au-dessus de ses ambitions, j'ai été aspiré par la démesure (#1048;#1079;#1073;#1099;#1090;#1086;#1082;), les universelles correspondances. Je cite maintenant un passage du livre : « En effet, ce tour de passe-passe reste à ce jour inégalable. Elle est grinçante, cinglante, cynique, cruelle, rebutante, mais c'est une formidable faiseuse de phrases capable de dégager un instinct vital en nous, tourner les pages jusqu'à l'épuisement. Impossible de lâcher la bête qui sommeille en nous. Nous nous devons de continuer, de savoir, de comprendre ce qui s'est réellement passé. Et pourtant, elle nous maltraite, c'est un scandale. Elle répète inlassablement « le vieil homme que je suis » jusqu'à palper notre exaspération. C'est voulu, elle nous teste, elle combat les plus faibles d'entre nous. Certains, au ressenti de sa main appuyant sauvagement sur leur plaie béante, n'auront d'autre choix que d'abandonner. Bien sûr, la petite pute écrit pour une élite, ceux qui sont dignes à ses yeux. » Vous voilà éclairé. Ce n'est pas une névrose de Livie Hoemmel, c'est sa volonté. Je lève mon verre à cette conception de la littérature, généreuse, sans concessions. Si l'abstraction ne vous fait pas peur, je conseille ce livre avec conviction. Une version moderne de la littérature russe, si lointaine des préceptes à la française. Mon père me racontait des histoires avant que je m'endorme. J'étais émerveillée par ce moment magique de la journée où des créatures imaginaires prenaient vie en moi. Adulte, j'ai souvent repensé à l'inventivité dont il faisait part. Bien sûr, son inspiration était suspecte, j'ai bien plus tard pris connaissance de ses sources. Adulte, j'ai perpétué la tradition en lisant des livres avant de trouver le sommeil. Je ne le savais pas, mais je recherchais aussi sa présence. A la lecture du roman “ le sacrifice du roi “ je n'ai jamais été aussi près de le retrouver. Il faut l'avouer, je connais ce style typiquement slave. Cette montée en puissance maitrisée, cette folie, celle de croire en l'inimaginable. Livie Hoemmel est-elle venu nous donner les raisons de la non comparution de Bobby Fischer aux championnats du monde d'échecs de 1975. Non, c'est un prétexte. L'apparence est trompeuse. de page en page j'ai vu se profiler à l'horizon le leitmotiv de cet écrit : Donner une définition au génie humain. Les insertions philosophiques sont devenus de plus en plus présentes.La lectrice que je suis a été déstabilisée, l'histoire avec un grand H s'est diluée au profit de la folie de Livie Hoemmel. Avec...
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  • brigittelangois 13/04/2024
    Stupéfiant, déconcertant et déstabilisant. Nous entrons dans « Le sacrifice du roi » par un récit de 100 pages, un thriller. Un vieil homme est kidnappé en plein jour sur la côte d’azur. Les services secrets russes, le FSB est à la manœuvre. Les opérations sont dirigées par le Président Poutine lui-même. La scène se déroule en 2020. Auparavant nous avons fait connaissance d’un appartement parisien, une dame âgée y vie avec son chien. Sa voisine de palier avec qui elle entretient une relation fusionnel a disparu. Tout va vite, très vite, le lecteur doit s’accrocher, essayer de comprendre cette architecture démoniaque. Son attention doit être maximale. L’écrivain(e) ne nous ménage pas, son style est incisif. Le fil directeur de cette première partie est un manuscrit qui ne doit pas être publié, il y va de l’honneur de l’Ours Rouge. Pourtant le lecteur le sait, le manuscrit est inséré dans ce roman, les services du FSB ont donc échoué dans leur mission. Nous basculons alors dans cette deuxième partie, la lecture des pages devient un délice, celle de goûter à un fruit défendu, un écrit si précieux qu’il fait trembler la Russie. Nous entrons dans un polar historique. Nous sommes en pleine guerre froide. L’écrivain(e) change de style, j’ai même eu l’impression d’assister à la narration d’un second auteur. Si c’est une même personne qui est à l’origine de ces deux parties, c’est un tour de force admirable. Nous finissons la lecture du manuscrit dans une détresse totale au regard du complot machiavélique destiné à abattre psychologiquement le plus grand joueur d’échecs de tous les temps, un américain nommé Bobby Fischer. Une troisième partie fait suite. Nous entrons dans une histoire à la Emile Ajar. L’écrivain se cache derrière une anagramme. Le point culminant est atteint dans le dernier chapitre, le zéro absolu, nos certitudes sont ébranlées. Un roman unique en son genre, un chef d’œuvre de la littérature russe. Une autre critique a annoncé qu’il pourrait s’agir d’Andreï Makine, c’est vraisemblable. D’autre part, il n’y pas de marques d’un traducteur. Je ne sais pas sur quel pied danser, mon intuition est tout autre, l’auteur pourrait être américain ou sud-américain. Les fins de chapitres obéissent à une technicité (effet d’annonce par exemple) qui est la marque des anglo-saxons et de certains hispaniques. Ce n’est pas un premier roman, voilà une affirmation irréfutable. Le thème nécessite une connaissance des échecs, de la Russie, des compréhensions philosophiques et historiques. La liste des prétendants est courte. Si nous agrégeons un ingrédient (roman écrit en français) alors oui, Andreï Makine est une piste sérieuse. Stupéfiant, déconcertant et déstabilisant. Nous entrons dans « Le sacrifice du roi » par un récit de 100 pages, un thriller. Un vieil homme est kidnappé en plein jour sur la côte d’azur. Les services secrets russes, le FSB est à la manœuvre. Les opérations sont dirigées par le Président Poutine lui-même. La scène se déroule en 2020. Auparavant nous avons fait connaissance d’un appartement parisien, une dame âgée y vie avec son chien. Sa voisine de palier avec qui elle entretient une relation fusionnel a disparu. Tout va vite, très vite, le lecteur doit s’accrocher, essayer de comprendre cette architecture démoniaque. Son attention doit être maximale. L’écrivain(e) ne nous ménage pas, son style est incisif. Le fil directeur de cette première partie est un manuscrit qui ne doit pas être publié, il y va de l’honneur de l’Ours Rouge. Pourtant le lecteur le sait, le manuscrit est inséré dans ce roman, les services du FSB ont donc échoué dans leur mission. Nous basculons alors dans cette deuxième partie, la lecture des pages devient un délice, celle de goûter à un fruit défendu, un écrit si précieux qu’il fait trembler la Russie. Nous entrons dans un polar historique. Nous sommes en pleine guerre...
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  • magaliedufour 25/03/2024
    Vous aurez du mal à oublier cette expérience littéraire hors norme. Plusieurs mois après l'avoir lu je redécouvre de nouvelles facettes de cet ouvrage. C'est le genre d'écrit qui vous poursuit toute votre vie. Un roman déconcertant. J'avoue avoir été submergé par son architecture. Les soixante premiéres pages et les soixante dernières entourent un manuscrit de trois-cent pages. "Midgal" a raison dans sa critique, cela me fait penser aux poupées matriochkas qui symbolisent à ce jour la maternité et la fertilité. L'auteur a signé avec un pseudonyme. Je n'ai pas de doute sur l'auteur de ce livre, il ne peut en être autrement, c'est un écrivain russe. Andrei Makine, peut-être ? Beaucoup de similitudes dans l'écriture ( surtout dans la construction des phrases, si vous avez lu: " La fille d'un héros de l'union soviétique"). L'histoire est à la hauteur de cette prose désespérée, réaliste où couve des gemmes poétiques ; un lyrisme contenu et poignant. Une flamme littéraire. J'ai particulièrement apprécié la Folie de l'âme Russe en parfaite adéquation avec cette plume.
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