Lisez! icon: Search engine
L'Écliptique
Renaud Morin (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 17/08/2017
Éditeurs :
Robert Laffont

L'Écliptique

Renaud Morin (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 17/08/2017

« Wood a créé certains des personnages les plus foncièrement humains et sensibles de la littérature contemporaine. Un roman poignant et d’une beauté unique. » Emily St. John Mandel
1972,...

« Wood a créé certains des personnages les plus foncièrement humains et sensibles de la littérature contemporaine. Un roman poignant et d’une beauté unique. » Emily St. John Mandel
1972, sur l’île de Heybeliada au large d’Istanbul, le refuge de Portmantle accueille des artistes en burn-out. Knell, talentueuse peintre écossaise,...

« Wood a créé certains des personnages les plus foncièrement humains et sensibles de la littérature contemporaine. Un roman poignant et d’une beauté unique. » Emily St. John Mandel
1972, sur l’île de Heybeliada au large d’Istanbul, le refuge de Portmantle accueille des artistes en burn-out. Knell, talentueuse peintre écossaise, y vit depuis une dizaine d’années quand son quotidien est chamboulé par l’arrivée de Fullerton, un nouveau venu instable, qu’elle retrouve bientôt noyé dans sa baignoire. Cet événement l’oblige à considérer d’un oeil différent ce refuge régi par des lois singulières. Elle replongera aussi dans sa jeunesse en Écosse et dans ses années de formation dans le Londres des sixties.
Après le succès du Complexe d’Eden Bellwether, Benjamin Wood s’interroge, dans ce nouveau roman, sur la question de l’intégrité artistique et des conséquences parfois tragiques qu’elle peut engendrer, et sur la fragilité insoupçonnée de la frontière entre réalité et illusion. Doué d’une plume hypnotique qu’il met au service de personnages fascinants, il confirme ici tout son talent pour happer et surprendre le lecteur.

« Benjamin Wood se révèle un illusionniste hors pair. » Télérama

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782221203545
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221203545
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BiblioJoy 28/08/2022
    « Peins ce que tu crois… » Les tourments des artistes à travers l’histoire d’Elspeth, jeune femme peintre passionnée, sensible et transportée d’émotions, portée à la dérive par son art. L’étrangeté est de rigueur dès le début de l’histoire, et m’a intriguée… Il m’a fallu surnager dans les méandres capricieux du récit. Portmantle et ses artistes en résidence particulière. Knell raconte ce refuge d’artistes en mal d’inspiration, en saturation créative, plusieurs d’entre eux se retrouvent sur l’île de Heyleliada près d’Istanbul en 1972 afin de s’y ressourcer. « Tout le monde à Portmantle s’était bâti une réputation dans son domaine, c’est pourquoi des mesures drastiques étaient prises pour ne pas révéler son emplacement. Le fait est que nous étions trop loin du monde pour saisir l’étendue de sa renommée ». Un nouveau venu à la personnalité singulière apporte quelques chamboulements au quotidien réglé de la petite communauté… L’histoire de ce roman tente d’explorer les mystères de la profondeur du vide créatif, d’une complexité à la lisière de la réalité et de l’imaginaire. L’esprit perturbé des artistes reste un sujet riche à exploiter et l’auteur s’engouffre dans ces sombres failles insondables. La création, l’inspiration, en conscience, ou pas, traduire un sentiment grâce une œuvre. S’exprimer à travers son art requiert du talent et du travail, et la douleur de certains blocages peut s’avérer intense. Le processus créatif, toujours, interroge. Et le génie, peut-on l’expliquer ? Le talent peut-il disparaître ? Autant de questions en suspens dans un milieu où subjectivité et opacité s’invitent souvent. Du brin de folie à l’âme torturée, de l’évasion à l’enfermement repli sur soi, mince liseré en pointillé. J’ai trouvé ce roman déroutant, dans la lignée du précédent (Le complexe d’Eden Bellwether) ; Benjamin Wood, un auteur qualifié « d’illusionniste hors pair ». Les longueurs m’ont toutefois pesée courant ma lecture et quelquefois égarée, me pressant de connaître enfin le dénouement. « Peins ce que tu crois… » Les tourments des artistes à travers l’histoire d’Elspeth, jeune femme peintre passionnée, sensible et transportée d’émotions, portée à la dérive par son art. L’étrangeté est de rigueur dès le début de l’histoire, et m’a intriguée… Il m’a fallu surnager dans les méandres capricieux du récit. Portmantle et ses artistes en résidence particulière. Knell raconte ce refuge d’artistes en mal d’inspiration, en saturation créative, plusieurs d’entre eux se retrouvent sur l’île de Heyleliada près d’Istanbul en 1972 afin de s’y ressourcer. « Tout le monde à Portmantle s’était bâti une réputation dans son domaine, c’est pourquoi des mesures drastiques étaient prises pour ne pas révéler son emplacement. Le fait est que nous étions trop loin du monde pour saisir l’étendue de sa renommée ». Un nouveau venu à la personnalité singulière apporte quelques chamboulements au quotidien réglé de la petite communauté… L’histoire de ce roman tente d’explorer les mystères de la profondeur du vide créatif, d’une complexité à la lisière de la réalité et de l’imaginaire. L’esprit perturbé des artistes reste un sujet riche à exploiter et l’auteur s’engouffre dans ces sombres failles insondables. La création, l’inspiration, en conscience, ou pas, traduire un sentiment grâce une œuvre. S’exprimer à travers son art...
    Lire la suite
    En lire moins
  • lisona 10/09/2021
    Je termine le livre avec un sentiment mitigé. De prime abord, trop de lenteurs, parfois trop de détails. Bien failli renoncer à aller jusqu'au bout de l'ouvrage et puis finalement, pas autant déçue que cela. Les descriptions géographiques sont plutôt sympas.
  • DianeRocch 03/03/2020
    L'écliptique nous plonge en 1972 dans un endroit assez mystérieux. Un lieu de repos qui accueille des artistes fatigués par leur vie artistique en tout anonymat. Ils sont ainsi libres de se concentrer sur leur œuvre personnelle : peinture, écriture, sculpture, dessin, architecture.. Le quotidien des pensionnaires est bouleversé par l'arrivée d'un jeune homme, Fullerton, dont la fragilité et la sensibilité sont palpables. Lorsqu'il est retrouvé mort noyé, Knell, une peintre écossaise va mener l'enquête sur les traces de son Écosse originelle. J'ai beaucoup aimé l'écriture envoûtante de Benjamin Wood dont les mots justes décrivent avec précision des personnages aussi attachants que complexes. Leurs vies sont autant uniques que liées entre elles et le lecteur ne peut que s'interroger sur ce qui tient du rêve et de la réalité. L'illusion d'optique est très présente, le livre s'articule sur un fil à la manière d'un funambule ce qui à certains moments peut être déroutant car l'on passe d'un sujet à un autre. En effet, j'ai été très intriguée par la première partie sur l'île Portmantle mais la suite m'a un peu perdue par la multitude de détails. La toute fin a tout de même sauvé ma lecture car l'auteur sait nous surprendre et nous amené là où il le voulait il me semble depuis le début. J'ai du lire des avis anglais de ce livre afin de bien en comprendre tous les aspects, ce n'est pas une lecture facile mais elle est enrichissante et originale.L'écliptique nous plonge en 1972 dans un endroit assez mystérieux. Un lieu de repos qui accueille des artistes fatigués par leur vie artistique en tout anonymat. Ils sont ainsi libres de se concentrer sur leur œuvre personnelle : peinture, écriture, sculpture, dessin, architecture.. Le quotidien des pensionnaires est bouleversé par l'arrivée d'un jeune homme, Fullerton, dont la fragilité et la sensibilité sont palpables. Lorsqu'il est retrouvé mort noyé, Knell, une peintre écossaise va mener l'enquête sur les traces de son Écosse originelle. J'ai beaucoup aimé l'écriture envoûtante de Benjamin Wood dont les mots justes décrivent avec précision des personnages aussi attachants que complexes. Leurs vies sont autant uniques que liées entre elles et le lecteur ne peut que s'interroger sur ce qui tient du rêve et de la réalité. L'illusion d'optique est très présente, le livre s'articule sur un fil à la manière d'un funambule ce qui à certains moments peut être déroutant car l'on passe d'un sujet à un autre. En effet, j'ai été très intriguée par la première partie sur l'île Portmantle mais la suite m'a un peu perdue par la multitude de détails. La toute fin a tout de même sauvé ma lecture car l'auteur sait nous surprendre et nous...
    Lire la suite
    En lire moins
  • LePamplemousse 23/12/2017
    Je crois bien que je n’aurais pas aimé être une artiste. Je n’aurais pas voulu subir les affres de la création, cette impression de devoir créer à tout prix, au risque d’y perdre ma santé physique et mentale. Je n’aurais pas aimé ressentir le besoin et le manque, le besoin de s’exprimer coûte que coûte, et le manque quand l’inspiration m’aurait fait défaut ou pire encore, quand le résultat de mon travail acharné n’aurait pas été du tout à la hauteur de mes attentes. Je n’aurais pas aimé sacrifier toute ma vie à l’art et devoir renoncer à tout le reste, à la famille, aux amis, à l’amour. Je n’aurais pas aimé vivre dans l’inconfort, voire la misère, le froid, la faim, comme beaucoup d’artistes. Je n’aurais pas aimé devoir rendre des comptes à des galeristes, des acheteurs et devoir créer des œuvres sur commande, avec des délais imposés. Knell, l’héroïne de ce roman captivant, est une artiste, elle a consacré sa vie à la peinture et, depuis son refuge sur une île Turque, elle nous raconte des bribes de sa vie. Elle nous parle de sa jeunesse en Ecosse, de ses débuts dans la peinture, de son succès, et plus tard, de sa vie sur cette île qui accueille des artistes épuisés, au bout du rouleau. J’ai adoré ce questionnement permanent sur ce qu’est l’art, ce qui confère à un tableau, une pièce de théâtre, un roman ou une sculpture sa beauté, sa force, sa légitimité, sa pérennité. Avec ce roman captivant, je me suis laissé embarquée durant quelques heures aux cotés de Knell, une artiste peintre, mais aussi une fille, une femme sensible, une femme amoureuse, une femme blessée, une femme forte et fragile à la fois. Un roman véritablement envoûtant.Je crois bien que je n’aurais pas aimé être une artiste. Je n’aurais pas voulu subir les affres de la création, cette impression de devoir créer à tout prix, au risque d’y perdre ma santé physique et mentale. Je n’aurais pas aimé ressentir le besoin et le manque, le besoin de s’exprimer coûte que coûte, et le manque quand l’inspiration m’aurait fait défaut ou pire encore, quand le résultat de mon travail acharné n’aurait pas été du tout à la hauteur de mes attentes. Je n’aurais pas aimé sacrifier toute ma vie à l’art et devoir renoncer à tout le reste, à la famille, aux amis, à l’amour. Je n’aurais pas aimé vivre dans l’inconfort, voire la misère, le froid, la faim, comme beaucoup d’artistes. Je n’aurais pas aimé devoir rendre des comptes à des galeristes, des acheteurs et devoir créer des œuvres sur commande, avec des délais imposés. Knell, l’héroïne de ce roman captivant, est une artiste, elle a consacré sa vie à la peinture et, depuis son refuge sur une île Turque, elle nous raconte des bribes de sa vie. Elle nous parle de sa jeunesse en Ecosse, de ses débuts dans la peinture, de son succès, et plus tard,...
    Lire la suite
    En lire moins
  • AliceFee 11/12/2017
    Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Écliptique ? "Ce refuge pour artiste, au milieu des mers, un peu secret, ça fait rêver non ? Moi je n'ai pas pu résister..." Dites-nous en un peu plus sur son histoire... "Sur une île perdue de la Turquie, existe un refuge pour artiste en quête de l'inspiration perdue. Certains ne sont que de passage, d'autres sont là depuis des années quand arrive le jeune Fullerton qui pourrait bien rompre l'équilibre fragile." Mais que s'est-il exactement passé entre vous? "Il y a eu, entre ce livre et moi, une très forte alchimie. Elle est essentiellement due aux sujets traités : la peinture, l'art et surtout l'inspiration, cette grande inconnue. Évidemment, le talent de l'auteur à nous faire éprouver dans l'empathie pour ses personnages, à nous pousser à nous interroger sur tous les mystères dans cet endroit fantastique, à établir cette ambiance étrange, n'y est pas non plus étranger, pour autant, je me suis parfois demandée si quelqu'un qui ne se poserait pas les mêmes questions que moi, et que les protagonistes, sur la magie de la réalisation d'une oeuvre artistique, trouverait le même charme à ce récit." Et comment cela s'est-il fini? "À partir d'un certain point du roman, les grosses ficelles de l'auteur ont commencé à apparaître et j'ai redouté de voir venir cette fin. On dirait qu'il y a comme une mode en ce moment à prendre un petit peu son lecteur pour un imbécile. Malheureusement, non seulement cette fin ne m'a pas plue, mais elle ne m'a même pas étonnée..."Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Écliptique ? "Ce refuge pour artiste, au milieu des mers, un peu secret, ça fait rêver non ? Moi je n'ai pas pu résister..." Dites-nous en un peu plus sur son histoire... "Sur une île perdue de la Turquie, existe un refuge pour artiste en quête de l'inspiration perdue. Certains ne sont que de passage, d'autres sont là depuis des années quand arrive le jeune Fullerton qui pourrait bien rompre l'équilibre fragile." Mais que s'est-il exactement passé entre vous? "Il y a eu, entre ce livre et moi, une très forte alchimie. Elle est essentiellement due aux sujets traités : la peinture, l'art et surtout l'inspiration, cette grande inconnue. Évidemment, le talent de l'auteur à nous faire éprouver dans l'empathie pour ses personnages, à nous pousser à nous interroger sur tous les mystères dans cet endroit fantastique, à établir cette ambiance étrange, n'y est pas non plus étranger, pour autant, je me suis parfois demandée si quelqu'un qui ne se poserait pas les mêmes questions que moi, et que les protagonistes, sur la magie de la réalisation d'une oeuvre artistique, trouverait le même charme à ce récit." Et comment...
    Lire la suite
    En lire moins
Abonnez-vous à la newsletter Robert Laffont
Les Éditions Robert Laffont publient de la littérature française et étrangère, des biographies, des témoignages, des mémoires, des romans policiers et d'espionnage, des livres de spiritualité ou encore des livres pratiques.
Chaque mois, recevez toutes les actualités de la maison en vous abonnant à notre newsletter.