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L'Île des esclaves
Bruno Doucey (préface de)
Date de parution : 06/12/2012
Éditeurs :
12-21

L'Île des esclaves

Bruno Doucey (préface de)
Date de parution : 06/12/2012

Marivaux n’est pas seulement le magicien des ravissements, des confusions et des conspirations amoureuses. Notre siècle, qui a le goût des paraboles sociales, redécouvre ses pièces en un acte, comme...

Marivaux n’est pas seulement le magicien des ravissements, des confusions et des conspirations amoureuses. Notre siècle, qui a le goût des paraboles sociales, redécouvre ses pièces en un acte, comme cette Colonie subversive où les femmes ont l’idée de prendre le pouvoir…
L’Île des Esclaves est aussi une utopie, entre la...

Marivaux n’est pas seulement le magicien des ravissements, des confusions et des conspirations amoureuses. Notre siècle, qui a le goût des paraboles sociales, redécouvre ses pièces en un acte, comme cette Colonie subversive où les femmes ont l’idée de prendre le pouvoir…
L’Île des Esclaves est aussi une utopie, entre la fable philosophique et la comédie à l’italienne. Sur l’île de « nulle part », deux couples de maîtres et d’esclaves échangent leur condition le temps d’un « cours d’humanité ». Le serviteur se donne trois ans pour corriger le seigneur de sa barbarie et de sa superbe, trois ans pour le rendre humain, sensible et généreux. Venu d’une époque qui ne connaissait pas la lutte des classes, ce conte étonne par son amertume et sa souriante cruauté.

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EAN : 9782266225380
Code sériel : 12364
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782266225380
Code sériel : 12364
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lafilleauxchaussures 29/12/2023
    Les pièces de théâtre de l'époque c'est vraiment pas mon truc. L'histoire me titillé donc je me suis dit pourquoi pas, mais ça ne m'a pas emballé, je ne sais pas trop pourquoi, peut-être parce que je l'ai écouté en audio et que c'était mal joué je trouve donc ça ne va pas me laisser un bon souvenir.
  • Aeigan 08/12/2023
    Courte pièce de théâtre agréable à lire. Sur une île perdu "au milieu de nul part", les règles sont inversés. L'esclave devient le maître et le maître devient esclave. Marivaux nous offre ici une histoire simple et revendicatrice, qui peut toucher n'importe lequel d'entre nous. Tous cela teinté par quelques petites touches d'humour très appréciables.
  • Ana_Kronik 27/11/2023
    C'est une pièce de théâtre que l'on ne présente plus. À de nombreux lycéens, elle fut infligée, mais je n'avais pas eu cette chance. Pas trop tard pour s'y mettre! La langue de Marivaux est délicieuse, et la pièce a bien mieux vieilli que par exemple, l'ennuyeuse et artificielle Jeu de l'amour et du hasard. On connaît le contexte, celui du développement formidable de l'esclavage. Marivaux ne s'y attaque pas directement, cependant: plus malin, il choisit le registre de la comédie, et des valets qui se moquent de leurs maîtres. On pense aux fourberies de Scapin, écrites un demi-siècle auparavant. Les critiques des maîtres par leurs valets n'en sont que plus efficaces. Iphicrate est vain, arrogant, tandis qu'Euphrosine est coquette et totalement égocentrique... Tous deux n'ont aucun mérite et n'ont hérité de leurs positions de maîtres que par le hasard de la naissance. Subtilement, les deux maîtres ne se font pas exécuter dès leur arrivée dans cette île, cela montre que les "esclaves" - leurs domestiques, sont plus intelligents qu'eux et leur accordent assez facilement leur pardon. Les maîtres, quand à eux, prennent en peu de temps conscience de leurs erreurs passées. Cela semble un peu trop beau pour être vrai... Pourquoi avoir choisi un dénouement aussi consensuel, pourquoi Marivaux n'a t'il pas osé une fin plus dramatique? Peut-être pour montrer que la rédemption est toujours possible? Le fait de mélanger des personnages aux noms grecs avec des caractères de la comédie italienne pose également question. La sagesse contre la légèreté. Arlequin est dépeint comme un personnage joyeux et insouciant. Finalement, c'est aussi le cliché que les Européens ont collé à la peau des Africains. Était-ce voulu? En résumé, un petit bouquin qui se lit avec plaisir et qui de plus, donne à réfléchir. On peut lui reprocher sa brièveté mais en l'occurrence, la démonstration fait mouche, bien plus qu'un long réquisitoire. On ne voit pas bien l'intérêt que Marivaux aurait eu à s'étaler davantage sur les défauts des maîtres et des valets. C'est une pièce de théâtre que l'on ne présente plus. À de nombreux lycéens, elle fut infligée, mais je n'avais pas eu cette chance. Pas trop tard pour s'y mettre! La langue de Marivaux est délicieuse, et la pièce a bien mieux vieilli que par exemple, l'ennuyeuse et artificielle Jeu de l'amour et du hasard. On connaît le contexte, celui du développement formidable de l'esclavage. Marivaux ne s'y attaque pas directement, cependant: plus malin, il choisit le registre de la comédie, et des valets qui se moquent de leurs maîtres. On pense aux fourberies de Scapin, écrites un demi-siècle auparavant. Les critiques des maîtres par leurs valets n'en sont que plus efficaces. Iphicrate est vain, arrogant, tandis qu'Euphrosine est coquette et totalement égocentrique... Tous deux n'ont aucun mérite et n'ont hérité de leurs positions de maîtres que par le hasard de la naissance. Subtilement, les deux maîtres ne se font pas exécuter dès leur arrivée dans cette île, cela montre que les "esclaves" - leurs domestiques, sont plus intelligents qu'eux et leur accordent assez facilement leur pardon. Les maîtres, quand à eux, prennent en peu de temps conscience de leurs erreurs passées. Cela semble un peu trop beau pour être vrai... Pourquoi...
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  • bookeuse_en_serie 30/08/2023
    Quand j'étais en 3e j'ai joué une version modernisée du jeu de l'amour et du hasard de Marivaux. J'avais proposé ce livre parce que j'avais adoré l'histoire et la vision de l'époque qu'avait Marivaux. Et puis, les années ont passé. J'ai laissé cet auteur dans un coin de ma tête, n'y pensant plus trop, jusqu'à ce que je tombe sur ce roman dans ma PAL. J'avais un peu d'appréhension je dois avouer. Le scénario me plaisait moins que celui du Jeu de l'amour et du Hasard. Je craignais un livre trop cliché où on était bien content à la fin que chacun reste à sa place. Ce fut finalement une bonne surprise ! J'ai trouvé ça assez bien pensé et bien fait. J'ai beaucoup aimé tous les dossiers ajoutés à cette édition qui nous rappellent le contexte historique et à quel point ce n'était pas si évident de changer les codes. Pourtant Marivaux arrive habilement à dénoncer la société de son époque, les écarts entre riches et pauvres et pas seulement au niveau financier mais surtout pour le manque d'égalité des chances, le peu d'accès à l'éducation... En somme, des écarts qui font encore sens aujourd'hui ! Je regrette juste la rapidité du texte. Il y a pas mal de monologues qui permettent d'approfondir les personnages mais le changement de mentalité est tout de même trop rapide à mon goût. À part cela c'est un texte qui m'a donné envie de relire du théâtre et peut-être même d'aller voir quelques pièces classiques. Quand j'étais en 3e j'ai joué une version modernisée du jeu de l'amour et du hasard de Marivaux. J'avais proposé ce livre parce que j'avais adoré l'histoire et la vision de l'époque qu'avait Marivaux. Et puis, les années ont passé. J'ai laissé cet auteur dans un coin de ma tête, n'y pensant plus trop, jusqu'à ce que je tombe sur ce roman dans ma PAL. J'avais un peu d'appréhension je dois avouer. Le scénario me plaisait moins que celui du Jeu de l'amour et du Hasard. Je craignais un livre trop cliché où on était bien content à la fin que chacun reste à sa place. Ce fut finalement une bonne surprise ! J'ai trouvé ça assez bien pensé et bien fait. J'ai beaucoup aimé tous les dossiers ajoutés à cette édition qui nous rappellent le contexte historique et à quel point ce n'était pas si évident de changer les codes. Pourtant Marivaux arrive habilement à dénoncer la société de son époque, les écarts entre riches et pauvres et pas seulement au niveau financier mais surtout pour le manque d'égalité des chances, le peu d'accès à l'éducation... En somme, des écarts qui font encore sens aujourd'hui ! Je regrette juste la rapidité du texte. Il...
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  • AubinRobles 13/06/2023
    L'île des esclaves de Marivaux est une pièce de théâtre du XVIIIème siècle (celui des Lumières), elle reflète donc les idées des philosophes, notamment sur les relations entre les riches et les pauvres et sur la peine de mort ; il n'est pas obligatoire de tuer quelqu'un après une faute, il peut se repentir ou effectuer des tâches pour se faire pardonner, c'est là ce qu'essaye d'exprimer Marivaux. Cette utopie sociale permet entre autres de faire réfléchir à de nouveaux rapports sociaux. Malgré un vocabulaire assez ancien, cette oeuvre est assez plaisante et facile à lire.
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