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Maigret et le clochard
Maigret
Date de parution : 14/06/2012
Éditeurs :
Omnibus

Maigret et le clochard

Maigret

Date de parution : 14/06/2012
Quand le passé ressurgit…
A Paris, à la hauteur du pont Marie, une nuit de mars, deux bateliers tirent de la Seine un clochard grièvement blessé. L'un d'eux, le jeune Van Houtte, affirme avoir... A Paris, à la hauteur du pont Marie, une nuit de mars, deux bateliers tirent de la Seine un clochard grièvement blessé. L'un d'eux, le jeune Van Houtte, affirme avoir noté la présence d'une Peugeot 403 rouge sur le quai, peu de temps avant le drame. Maigret retrouve les occupants... A Paris, à la hauteur du pont Marie, une nuit de mars, deux bateliers tirent de la Seine un clochard grièvement blessé. L'un d'eux, le jeune Van Houtte, affirme avoir noté la présence d'une Peugeot 403 rouge sur le quai, peu de temps avant le drame. Maigret retrouve les occupants de la voiture, mais ceux-ci parviennent à prouver leur innocence. L'identification du clochard ne va pas sans surprises : il s'agit d'un ancien médecin du nom de François Keller qui, n'ayant pu concilier son idéalisme avec la mentalité bourgeoise de sa femme et de son milieu, a rompu tout lien avec la société et s’est installé dans le monde marginal de la « cloche ».
Adapté pour la télévision en 1982, dans par Louis Grospierre, avec Jean Richard (Commissaire Maigret), Daniel Gélin (François Keller), Annick Tanguy (Mme Maigret) et en 2004, par Laurent Heynemann, avec Bruno Cremer (Commissaire Maigret).

Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
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EAN : 9782258096004
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258096004
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • alberthenri 10/11/2021
    Maigret dîne chez son ami le docteur Pardon, quand le médecin est appelé en urgence pour venir secourir un jeune homme blessé tout près de là. Le jeune homme a été poignardé, on trouve sur lui un magnétophone : il enregistrait des conversations à l'insu des gens dans des lieux publics, y compris des endroits interlopes. Le commissaire oriente son enquête sur cette voie… Curieux roman, où l'enquête se déroule en deux temps. Maigret se lance sur une vraie-fausse piste (ou fausse-vraie ?) avant d'en découvrir une autre. La deuxième partie de l'enquête, celle où intervient le tuer du titre est plus courte que la première, et pour cause : le tueur se révèle de lui-même, sans que les enquêteurs ne le recherchent vraiment. La partie où Maigret rencontre le tueur est intéressante, mais je trouve qu'elle pouvait être un peu développée… Maigret et le tueur, reste pour moi un bon opus de la série, où plus que jamais Maigret fait preuve de finesse dans son jugement.
  • Polars_urbains 07/11/2021
    Antoine Batille, un fils de bonne famille dont la passion est d’enregistrer des conversations sur son magnétophone portatif, est tué de plusieurs coups de couteau dans la rue Popincourt, pas très loin de chez Maigret. Peu d’indices, si ce n’est un échange entre de mystérieux personnages sur la dernière cassette enregistrée par le jeune homme qui met la police sur la trace de malfaiteurs dévalisant des résidences de la région parisienne. Tout commence de façon classique, avec un crime a priori inexplicable entraînant une enquête mettant en avant le professionnalisme des inspecteurs de la Brigade criminelle ainsi que la collaboration entre services de la Police judiciaire. Il y a même de l’action, quand, par exemple, les hommes de Maigret s’associent à ceux de la Sûreté pour traquer les voleurs de mobilier et de tableaux : « Car, pour du cinéma, ce fut vraiment du cinéma, comme ils savent en organiser rue des Saussaies. » Mais on sait que la fausse piste est incontournable dans tout roman policier, son but étant de mettre le lecteur en haleine et, dans le cas du roman à énigme, de compliquer la réflexion du lecteur-détective. Hélas pour le commissaire, une fois établie l’absence de rapport entre les cambrioleurs et la mort de Batille, aucune piste ne lui permet de poursuivre son enquête… C'est alors que le meurtrier, un homme perturbé psychologiquement qui n’accepte pas que la presse diffuse des informations fausses, contacte Maigret avant de se livrer lui-même à la fin du roman… L’artifice peut sembler grossier, même si l’on sait que ce type de profil est réel, surtout chez les tueurs en série. Il faut considérer ici la volonté de Simenon – à la manière de Patricia Highsmith avec ses personnages désadaptés – de ne pas se contenter de livrer la clé de l’énigme mais de montrer ce qui s’est passé dans l’esprit du criminel. Un exercice dans lequel Maigret excelle, le criminel étant pour lui souvent une victime. L'occasion pour Simenon, par la bouche du président de la Cour d’assises dans les dernières lignes du roman, de pointer les failles d’une institution judiciaire qui condamne mais n’est pas en mesure de soigner efficacement des femmes et des hommes victimes de pulsions meurtrières irrépressibles. Au portrait d’un homme solitaire aux abois, Maigret et le tueur oppose un Maigret profitant d’une vie plus sereine, prenant le temps de déjeuner chez lui, de regarder la télévision ou d’aller au cinéma avec Mme Maigret, et même de jouer aux cartes au café de Meung-sur-Loire. Un homme relativement heureux, comme la plupart des hommes, avoue-t-il. Antoine Batille, un fils de bonne famille dont la passion est d’enregistrer des conversations sur son magnétophone portatif, est tué de plusieurs coups de couteau dans la rue Popincourt, pas très loin de chez Maigret. Peu d’indices, si ce n’est un échange entre de mystérieux personnages sur la dernière cassette enregistrée par le jeune homme qui met la police sur la trace de malfaiteurs dévalisant des résidences de la région parisienne. Tout commence de façon classique, avec un crime a priori inexplicable entraînant une enquête mettant en avant le professionnalisme des inspecteurs de la Brigade criminelle ainsi que la collaboration entre services de la Police judiciaire. Il y a même de l’action, quand, par exemple, les hommes de Maigret s’associent à ceux de la Sûreté pour traquer les voleurs de mobilier et de tableaux : « Car, pour du cinéma, ce fut vraiment du cinéma, comme ils savent en organiser rue des Saussaies. » Mais on sait que la fausse piste est incontournable dans tout roman policier, son but étant de mettre le lecteur en haleine et, dans le cas du roman à énigme, de compliquer la réflexion du lecteur-détective. Hélas pour le commissaire, une fois établie l’absence de rapport...
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  • Bouton 03/10/2021
    Le fils d'une riche famille est assassinée de plusieurs coups de couteau en pleine rue, non loin du domicile de Maigret. Ce dernier enquête... J'aime bien, parfois, changer d'époque et lire un "Maigret" nous fait revenir dans un passé sans réseaux sociaux, sans téléphone portable et sans les techniques d'enquête du XXIème siècle : une autre époque qui fait du bien, un commissaire qui prend son temps... Mais ici, Maigret à droit à un meurtrier sortant de l'ordinaire... Un bon moment de lecture !
  • michelangelo 24/01/2020
    Encore un petit trésor d’écriture signé Simenon… Sous les ponts de Paris, près du Quai des Orfèvres, un clochard est assommé et jeté dans la Seine. Il ne doit sa survie qu’à l’aide de deux bateliers qui le sortent de l’eau. Une enquête est enclenchée avec le commissaire Maigret. Très bien construite, l’intrigue mène doucement vers un épilogue assez prévisible. L’important est dans les détails savoureux du décor et des personnages hauts en couleur. Simenon fait vivre devant nous un Paris oublié avec ses péniches, ses petits bistrots de quartier, sa noble bourgeoisie citadine. Fidèle à ses habitudes, Maigret de dédaigne pas une chopine, un digestif ou une bonne bière. Il se régale de plats savoureux (tombés en désuétude de nos jours) préparés par sa femme dévouée et attentive au bien-être de son mari. Rien que pour l’univers propre à Simenon, la lecture de son petit roman vaut le déplacement. Le style y est simple et pourtant précis. Les phrases coulent avec légèreté et une extrême fluidité. L’analyse de la psychologie des personnages est un modèle du genre, tout en finesse. Rien n’est laissé au hasard et jamais on ne tombe dans la caricature grotesque. Somme toute, ce roman n’est pas un chef d’œuvre. Toutefois, il comblera les lecteurs avides d’authenticité et amateurs de ce Paris ouvrier et laborieux d’après-guerre que Simenon connait si bien et décrit à la perfection. Quant à l’enquête elle-même, tout en restant assez classique, elle ménage un petit rebondissement final prévisible bien vite pardonné. Michelangelo 24/01/2020 Encore un petit trésor d’écriture signé Simenon… Sous les ponts de Paris, près du Quai des Orfèvres, un clochard est assommé et jeté dans la Seine. Il ne doit sa survie qu’à l’aide de deux bateliers qui le sortent de l’eau. Une enquête est enclenchée avec le commissaire Maigret. Très bien construite, l’intrigue mène doucement vers un épilogue assez prévisible. L’important est dans les détails savoureux du décor et des personnages hauts en couleur. Simenon fait vivre devant nous un Paris oublié avec ses péniches, ses petits bistrots de quartier, sa noble bourgeoisie citadine. Fidèle à ses habitudes, Maigret de dédaigne pas une chopine, un digestif ou une bonne bière. Il se régale de plats savoureux (tombés en désuétude de nos jours) préparés par sa femme dévouée et attentive au bien-être de son mari. Rien que pour l’univers propre à Simenon, la lecture de son petit roman vaut le déplacement. Le style y est simple et pourtant précis. Les phrases coulent avec légèreté et une extrême fluidité. L’analyse de la psychologie des personnages est un modèle du genre, tout en finesse. Rien n’est laissé au hasard et jamais on ne tombe dans la caricature grotesque. Somme toute, ce roman n’est pas un chef...
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  • Beffroi 18/07/2019
    Le jeune Antoine Batille, étudiant, vient d’être assassiné de 7 coups de couteaux, dans le quartier du Docteur Pardon, chez qui Maigret prenait son repas. Le commissaire est le 1er sur les lieux et découvre le cadavre d’un jeune homme de bonne famille. Cependant, Antoine est un garçon peu commun qui a pour loisir de partir avec son magnétophone à la collecte de « voix authentiques ». Ce loisir est –il à l’origine de sa mort ? L’enquête commence par une fausse piste. En effet, Antoine a enregistré une conversation entre 4 voleurs de tableaux… Elle se poursuit ensuite dans une autre direction… Maigret fait preuve, une fois de plus, de qualités psychologiques et d’écoute pour « attirer » l’assassin et obtenir ses aveux. Une leçon de méthodes. Un Maigret très dense qui m’a beaucoup plu.
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