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Maigret et les témoins récalcitrants
Maigret
Date de parution : 14/06/2012
Éditeurs :
Omnibus

Maigret et les témoins récalcitrants

Maigret

Date de parution : 14/06/2012
Tel est pris qui croyait prendre 
Léonard Lachaume, directeur d'une biscuiterie vétuste et peu rentable, a été assassiné dans sa chambre de l'immeuble familial d'Ivry pendant la nuit. Appelé sur les lieux, Maigret éprouve une «... Léonard Lachaume, directeur d'une biscuiterie vétuste et peu rentable, a été assassiné dans sa chambre de l'immeuble familial d'Ivry pendant la nuit. Appelé sur les lieux, Maigret éprouve une « impression d'irréalité » dans cette maison où tout est « en dehors du temps et de la vie » :... Léonard Lachaume, directeur d'une biscuiterie vétuste et peu rentable, a été assassiné dans sa chambre de l'immeuble familial d'Ivry pendant la nuit. Appelé sur les lieux, Maigret éprouve une « impression d'irréalité » dans cette maison où tout est « en dehors du temps et de la vie » : personne ne se préoccupe du cadavre, le commissaire est accueilli froidement par Armand, frère de la victime, la famille se tait. Les premiers indices découverts font croire que le vol est le mobile du crime.
Adapté pour la télévision en 1978, dans une réalisation de Denys de La Patellière, avec Jean Richard (Commissaire Maigret), Jean Topart (Armand Lachaume), Roland Giraud (Sainval) et en 1993, par Michel Sibra, avec Bruno Cremer (Commissaire Maigret), Gisèle Casadesus (Catherine).

Retrouvez Simenon au Livre de Poche :
https://www.livredepoche.com/auteur/georges-simenon 
et dans les anthologies publiées chez Omnibus, une collection des Presses de la Cité
https://georges-simenon.lisez.com/ 
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EAN : 9782258096875
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258096875
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Michel7090 22/01/2023
    Découvert dans la boite à livre de mon village, « Maigret et les témoins récalcitrants » m’a attiré. Les "Maigret" faisaient partis des livres de mes parents et j’y ai passé quelques heures de lecture aussi. Donc je l’ai pris, et je l’ai lu. Ce fut une lecture facile, agréable et intéressante. Le roman nous plonge dans le Paris et surtout dans le mode de vie des années cinquante. Il y a encore les bistrots, les petits commerces et les entreprises dans la ville. Maigret est en fin de carrière et il sent venir des changements dans la façon d’enquêter. Il comprend que progressivement ce sont les juges qui dirigeront et conduiront les investigations. Simenon parvient à nous faire saisir la frustration et la tristesse de Maigret devant ces changements. Tout le roman est empreint de nostalgie, la vie, la ville changent. Les témoins récalcitrants sont ceux qui restent d’une vieille famille, qui fut riche et entreprenante, mais qui n’a pas su s’adapter aux changements.
  • MarionJL 15/04/2022
    C’est le premier roman que je lis de Simenon sur Maigret (alors que j’ai grandi en regardant la série avec Bruno Cremer) et j’ai été très agréablement surprise par cette lecture qui m’a beaucoup plu. J’ai particulièrement aimé l’écriture et le déroulement de l’intrigue. L’atmosphère est très bien traduite, ainsi que la psychologie des personnages et on suit avec intérêt les échanges et le développement. L’intrigue est en fait assez simple (pas de rouages compliqués) mais très réaliste et la présentation du déroulement fait tout l’intérêt du livre : on suit le raisonnement de Maigret, assez elliptique et clairvoyant. La façon dont les personnages se confient, leur résistance… est très réaliste et rend le livre très intéressant. Je lirai d’autres Maigret avec plaisir et j’ai de la chance car il en existe plein !!
  • alberthenri 24/05/2021
    Lire un roman de Simenon, c'est souvent comme être derrière une vitre et regarder tomber la pluie sur la grisaille de la ville… Si cette impression est particulièrement forte avec certains des "romans durs" de l'auteur, elle est aussi vraie avec beaucoup de "Maigret". Maigret et les témoins récalcitrants illustre bien ce sentiment. Un crime a eu lieu chez les Lachaume une famille d'industriels sur le déclin. de prime abord, il s'agit d'un cambriolage qui a mal tourné, mais des indices contredisent cette version, et surtout la famille de la victime met une mauvaise volonté évidente à coopérer. Comme rarement, cette enquête laisse une impression de décrépitude et de tristesse. La famille Lauchaume rumine son passé glorieux dans une grande maison qui pue littéralement la déchéance, les Lachaume ont quelque chose de malsain, on peut presque se les figurer comme des êtres pourrissant dans une maison/sépulture, où tout s'étiole et meurt. J'ai vu les deux téléfilms français (il existe des versions japonaise, britannique et tchèque !) et ils font partie de mes favoris. A noter que si la version avec Jean Richard permet de retrouver le formidable Jean Topart dans un rôle où il excelle, c'est l'adaptation avec Bruno Cremer qui se rapproche le plus du roman, en présentant une version plus "brutale" du récit. Lire un roman de Simenon, c'est souvent comme être derrière une vitre et regarder tomber la pluie sur la grisaille de la ville… Si cette impression est particulièrement forte avec certains des "romans durs" de l'auteur, elle est aussi vraie avec beaucoup de "Maigret". Maigret et les témoins récalcitrants illustre bien ce sentiment. Un crime a eu lieu chez les Lachaume une famille d'industriels sur le déclin. de prime abord, il s'agit d'un cambriolage qui a mal tourné, mais des indices contredisent cette version, et surtout la famille de la victime met une mauvaise volonté évidente à coopérer. Comme rarement, cette enquête laisse une impression de décrépitude et de tristesse. La famille Lauchaume rumine son passé glorieux dans une grande maison qui pue littéralement la déchéance, les Lachaume ont quelque chose de malsain, on peut presque se les figurer comme des êtres pourrissant dans une maison/sépulture, où tout s'étiole et meurt. J'ai vu les deux téléfilms français (il existe des versions japonaise, britannique et tchèque !) et ils font partie de mes favoris. A noter que si la version avec Jean Richard permet de retrouver le formidable Jean Topart dans un rôle où il excelle, c'est l'adaptation avec Bruno Cremer qui se rapproche le...
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  • Beffroi 05/01/2020
    Ecrit en 1958. Un Maigret qui se déroule en novembre…un mois pluvieux et maussade qui nécessite parapluie et écharpe… Ce sont d’ailleurs les 2 accessoires que Mme Maigret recommande à son mari dès les 1ères lignes. Le ton est donné ; le climat est tristounet comme le cadre de ce roman policier. Léonard Lachaume est retrouvé assassiné chez lui et Maigret est appelé à diriger cette enquête. Comme pour les madeleines de Proust, Maigret ressent beaucoup de nostalgie pour les gaufrettes Lachaume. Léonard, veuf et père d’un garçon collégien, est en effet, PDG des biscuiteries Lachaume , avec son frère. Une société qui après avoir connu ses heures de gloire, périclite depuis quelques temps. Maigret découvre les membres de la famille qui vivent tous sous le même toit, dans une demeure laissée à l’abandon faute d’argent. Personne ne se parle… l’ambiance est froide et austère. Tout semble faire croire à un cambriolage qui aurait mal tourné mais Maigret ne se laisse pas aussi facilement duper. Un Maigret un peu grognon, qui est aussi sous surveillance. D’un côté, la famille Lachaume a exigé que leur avocat, Maître Radel, assiste à tous les interrogatoires. De l’autre, le jeune juge d’instruction Angelot veut aussi que toute se passe en sa présence. Un Maigret nostalgique qui regrette son indépendance d’antan. Ecrit en 1958. Un Maigret qui se déroule en novembre…un mois pluvieux et maussade qui nécessite parapluie et écharpe… Ce sont d’ailleurs les 2 accessoires que Mme Maigret recommande à son mari dès les 1ères lignes. Le ton est donné ; le climat est tristounet comme le cadre de ce roman policier. Léonard Lachaume est retrouvé assassiné chez lui et Maigret est appelé à diriger cette enquête. Comme pour les madeleines de Proust, Maigret ressent beaucoup de nostalgie pour les gaufrettes Lachaume. Léonard, veuf et père d’un garçon collégien, est en effet, PDG des biscuiteries Lachaume , avec son frère. Une société qui après avoir connu ses heures de gloire, périclite depuis quelques temps. Maigret découvre les membres de la famille qui vivent tous sous le même toit, dans une demeure laissée à l’abandon faute d’argent. Personne ne se parle… l’ambiance est froide et austère. Tout semble faire croire à un cambriolage qui aurait mal tourné mais Maigret ne se laisse pas aussi facilement duper. Un Maigret un peu grognon, qui est aussi sous surveillance. D’un côté, la famille Lachaume a exigé que leur avocat, Maître Radel, assiste à tous les interrogatoires. De l’autre, le jeune juge d’instruction Angelot veut aussi que toute...
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  • Nadouch 13/10/2019
    Un très bon épisode de Maigret, plein de ressorts psychologiques, avec un arrière-plan social et familial comme je les aime. Maigret doit en plus rendre des comptes à un nouveau juge d'instruction, il songe à sa retraite, on sent que les lignes bougent, mais ce n'est pas désagréable.
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