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Maigret et son mort
Maigret
Date de parution : 14/06/2012
Éditeurs :
Omnibus

Maigret et son mort

Maigret

Date de parution : 14/06/2012
Un témoin gênant
Un matin de février, un inconnu téléphone à Maigret : suivi depuis la veille par des hommes qui se relaient, il est convaincu qu'on en veut à sa vie et... Un matin de février, un inconnu téléphone à Maigret : suivi depuis la veille par des hommes qui se relaient, il est convaincu qu'on en veut à sa vie et demande à être protégé. Les appels se renouvellent sans que jamais l'inspecteur Janvier, dépêché par Maigret, parvienne à rejoindre dans... Un matin de février, un inconnu téléphone à Maigret : suivi depuis la veille par des hommes qui se relaient, il est convaincu qu'on en veut à sa vie et demande à être protégé. Les appels se renouvellent sans que jamais l'inspecteur Janvier, dépêché par Maigret, parvienne à rejoindre dans la journée le petit bonhomme au chapeau gris. Les appels cessent soudain et on découvre, la nuit même, place de la Concorde, le corps d'un homme tué d'un coup de couteau, le visage défiguré. Maigret se rend sur les lieux et ne quitte plus le mort – son mort – qu'il accompagne jusqu'à l'Institut médico-légal…
Adapté pour la télévision anglaise en 1961, sous le titre The Winning Ticket, dans une réalisation de Harold Clayton, avec Rupert Davies (Commissaire Maigret) et pour la télévision française en 1970, par Claude Barma, avec Jean Richard (Commissaire Maigret), Dominique Blanchar (Mme Maigret). Adapté pour la télévision anglaise en 2016, sous le titre Maigret’s Dead Man, par Ashley Jon East, scénario de Stewart Harcourt. Avec Rowan Atkinson dans le rôle du commissaire Maigret.

Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
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EAN : 9782258097384
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258097384
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Torellion 14/03/2022
    Ce roman commence avec un coup de fil, celui d’un homme affolé, terrorisé. Suivi par des individus patibulaires (mais presque), il contacte Maigret mais finit malgré tout par être assassiné. Son corps sera retrouvé place de la Concorde, le visage défiguré. Qui est-il ? Qui l’a assassiné ? Et surtout, d’où connaît-il le commissaire ? D’habitude, Simenon n’écrit pas tant un mystère qu’une méthode, mais dans ce volume, plein de violence, l’enquête évolue au rythme des découvertes de Maigret. En ce sens, il est bien ce super flic qui donne du sens à tous ces indices apparemment sans rapport les uns avec les autres. Maigret et son mort est au final un roman plein d’action, s’attachant moins qu’à l’accoutumée, à l’étude psychologique des acteurs de ce drame. Passionnant.
  • PtitVincent 13/10/2021
    Lorsque ce matin-là, le commissaire Maigret reçoit un appel à l’aide au téléphone, il comprend d’emblée que ce n’est pas une plaisanterie, même si l’homme ne lui donne guère d’informations. Les appels suivants ne l’informeront guère plus et ce n’est qu’en pleine nuit qu’il apprendra le décès de l’individu en question. Assassiné d’un coup de couteau et laissé sur le trottoir des Champs-Élysées. Mais rien dans ce meurtre ne colle : le costume est dépareillé, l’homme est retrouvé sans signes distinctifs pour l’identifier et pourtant son cadavre est laissé dans un endroit fréquenté, et pourquoi le changer de quartier après son décès ? Bref, cet homme est un mystère, tout autant que son meurtre. Malgré un rhume mais grâce à quelques calvas, le commissaire va devoir se dépatouiller face à un juge qui ne comprend rien au mécanisme de réflexion du commissaire. Tout le talent de Simenon est de nous entrainer avec une histoire apparemment simple (même si l’énigme est tordue) pour nous faire découvrir le quotidien d’une France, celle des années 30/40 (chez Simenon, la guerre n’est pas vraiment un sujet et celle-ci ne semble pas avoir existé), celle des bistrots avec de la sciure au sol, des hôtels miteux, des hommes en costume tous les jours, des champs de course à Vincennes. Celle aussi des femmes dont le rôle est de cuisiner et de tenir la maison propre, tout comme de satisfaire Bibi, mais c’est aussi le reflet d’une époque. Cette France populeuse dont certains ont encore une nostalgie. Les romans de Simenon à ce titre valent largement certains essais sociologiques de l’époque. Un excellent Maigret. Du grand art.Lorsque ce matin-là, le commissaire Maigret reçoit un appel à l’aide au téléphone, il comprend d’emblée que ce n’est pas une plaisanterie, même si l’homme ne lui donne guère d’informations. Les appels suivants ne l’informeront guère plus et ce n’est qu’en pleine nuit qu’il apprendra le décès de l’individu en question. Assassiné d’un coup de couteau et laissé sur le trottoir des Champs-Élysées. Mais rien dans ce meurtre ne colle : le costume est dépareillé, l’homme est retrouvé sans signes distinctifs pour l’identifier et pourtant son cadavre est laissé dans un endroit fréquenté, et pourquoi le changer de quartier après son décès ? Bref, cet homme est un mystère, tout autant que son meurtre. Malgré un rhume mais grâce à quelques calvas, le commissaire va devoir se dépatouiller face à un juge qui ne comprend rien au mécanisme de réflexion du commissaire. Tout le talent de Simenon est de nous entrainer avec une histoire apparemment simple (même si l’énigme est tordue) pour nous faire découvrir le quotidien d’une France, celle des années 30/40 (chez Simenon, la guerre n’est pas vraiment un sujet et celle-ci ne semble pas avoir existé), celle des bistrots avec de la sciure au sol, des hôtels miteux, des hommes...
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  • alberthenri 05/01/2021
    Au Quai des Orfèvres, Maigret est contacté par téléphone par un inconnu qui se présente comme étant "le mari de Nine" et se dit menacé et suivi par plusieurs individus. Après plusieurs appels terrorisés, l'homme ne se manifeste plus. Mais quand un corps est abandonné sur la chaussée, Maigret sait qu'une enquête ardue s'annonce ; il doit à la fois identifié "son" mort et retrouver ses assassins. Un affaire compliquée et difficile mais résolue de main de maître par un Maigret très impliqué. Ce roman écrit en 1947 quand Simenon résidait en Arizona, est une très bonne cuvée ; Maigret est très en forme, très remonté contre une bande criminelle, il se permet au passage de "titiller" le juge Coméliau qu'il déteste cordialement. Mme Maigret joue son rôle de bonne épouse (c'était une autre époque, je rappelle : livre écrit en 1947) et apporte son soutien à son commissaire de mari. Un très bon opus à recommander si vous voulez lire un "Maigret" particulièrement efficace.
  • lehibook 29/12/2020
    Pour Maigret , les paranos sont lâchés au début de ce roman , la dame que l’on empoisonne , le type que l’on poursuit… Vrai ou faux dingues ? L’un va entraîner le commissaire dans la traque d’un gang d’assassins particulièrement violents qui sème leur cavale de cadavres. Alternant travail de fourmi et intuition , il arrivera à ses fins ,non sans quelques nuits blanches , gueuletons et apéros. Un pur polar avec beaucoup d’action . Très réussi
  • Lucas2 08/11/2020
    Maigret en fait une affaire personnelle. Probablement parce qu'il n'a pu le sauver, malgré ses appels au secours. Lui, c'est l'ami de Nine (qui c'est çà, Nine ?). Un homme traqué par plusieurs malfaiteurs à travers Paris, qui appelle le commissaire dès qu'il en a la possibilité, depuis nombre de troquets où il espère trouver un peu de répit. Jules envoie ses enquêteurs à ses trousses, et tente de l'alpaguer avant "la bande". Mais dans la soirée, le couperet tombe. "Ils l'ont quand même eu, dites donc !... J'avoue qu'hier j'aurais facilement pensé à un farceur, ou à un détraqué..." "Moi non... J'ai cru ce qu'il me disait dès son premier coup de téléphone...". L'homme est découvert place de la Concorde, avec nombre d'indices non concordants justement. "Ca ne colle pas... Trop de détails qui ne s'emboitent pas." Une enquête qui démarre de manière complexe, l'occasion pour Maigret d'y consacrer toute son énergie... Un bien bel opus, qui réunit toute les habituelles forces vives auprès du commissaire. Ses principaux inspecteurs, Moers, le juge Comeliau avec qui il se prend le bec (et c'est plaisant à lire), ainsi qu'un collègue de la "rue des Saussaies", Colombani. Un opus plus rythmé, qui rappelle le début de la série. Des situations alléchantes, intrigues, guet-apens, poursuites, interpellations, des adversaires de taille, des personnalités attachantes... bref du tout bon Simenon. Oh ! vous savez-quoi ? cerise sur le gâteau, l'auteur se lâche niveau humour : "B. C'est un tchèque."..."sans provision". Bon, 20 ans de Maigret pour en arriver là, çà aurait pu faire baisser la note finale. Mais j'ai bien souri, sur le coup. (plus d'avis sur PP)Maigret en fait une affaire personnelle. Probablement parce qu'il n'a pu le sauver, malgré ses appels au secours. Lui, c'est l'ami de Nine (qui c'est çà, Nine ?). Un homme traqué par plusieurs malfaiteurs à travers Paris, qui appelle le commissaire dès qu'il en a la possibilité, depuis nombre de troquets où il espère trouver un peu de répit. Jules envoie ses enquêteurs à ses trousses, et tente de l'alpaguer avant "la bande". Mais dans la soirée, le couperet tombe. "Ils l'ont quand même eu, dites donc !... J'avoue qu'hier j'aurais facilement pensé à un farceur, ou à un détraqué..." "Moi non... J'ai cru ce qu'il me disait dès son premier coup de téléphone...". L'homme est découvert place de la Concorde, avec nombre d'indices non concordants justement. "Ca ne colle pas... Trop de détails qui ne s'emboitent pas." Une enquête qui démarre de manière complexe, l'occasion pour Maigret d'y consacrer toute son énergie... Un bien bel opus, qui réunit toute les habituelles forces vives auprès du commissaire. Ses principaux inspecteurs, Moers, le juge Comeliau avec qui il se prend le bec (et c'est plaisant à lire), ainsi qu'un collègue de la "rue des Saussaies", Colombani. Un opus plus rythmé, qui rappelle...
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