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Perte et fracas
Nathalie Peronny (traduit par)
Date de parution : 16/05/2013
Éditeurs :
12-21

Perte et fracas

Nathalie Peronny (traduit par)
Date de parution : 16/05/2013

J'avais une femme. Elle s'appelait Hailey. Aujourd'hui, elle est morte. Et je suis mort aussi.

Doug a 29 ans et il est veuf. Depuis deux ans. Depuis que l'avion dans lequel...

J'avais une femme. Elle s'appelait Hailey. Aujourd'hui, elle est morte. Et je suis mort aussi.

Doug a 29 ans et il est veuf. Depuis deux ans. Depuis que l'avion dans lequel voyageait Hailey a explosé en plein vol. Et depuis, Doug se noie dans l'autoapitoiement comme dans le Jack Daniel's.
Jusqu'à ce...

J'avais une femme. Elle s'appelait Hailey. Aujourd'hui, elle est morte. Et je suis mort aussi.

Doug a 29 ans et il est veuf. Depuis deux ans. Depuis que l'avion dans lequel voyageait Hailey a explosé en plein vol. Et depuis, Doug se noie dans l'autoapitoiement comme dans le Jack Daniel's.
Jusqu'à ce que sa petite famille débarque en force. Son beau fils, Russ, en conflit avec l'humanité entière. Sa jumelle, enceinte, qui décide de s'installer chez lui. Et sa plus jeune sœur, qui s'apprête à épouser l'ex-meilleur ami de Doug... rencontré à l'enterrement de Hailey ! Sans oublier son père, qui commence à perdre la tête et lui demande régulièrement des nouvelles de sa femme, ou encore sa voisine qui s'obstine à lui susurrer des mots cochons à l'oreille... Et que dire de ses allures d'écrivain ténébreux qui lui attirent les faveurs de la gent féminine et des grands éditeurs, grâce à sa chronique hebdomadaire "Comment parler à un veuf" qui a fait de lui une star !
Qu'il le veuille ou non, plus question de se couper des autres. Pourtant, ce n'est que lorsque Russ est précipité dans les pires ennuis que Doug reprend réellement les choses en main. Et son retour à la vie ne se fera pas sans perte et fracas...

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EAN : 9782823809251
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782823809251
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lousalinger 26/01/2024
    L'œuvre de Jonathan Tropper est parcourue de motifs aussi universels que casse-gueules (famille, regrets, deuil). Je l'ai découvert avec Le Livre de Joe, et la lecture s'était révélée agréable; une virée sur des chemins pittoresques et amusants. Je réitérai donc avec Perte et fracas. On retrouve ses repères assez rapidement. Il est ici question d'un chroniqueur endeuillé par la mort de sa femme qui voit son quotidien - partagé entre l'autoapitoiement et le Jack Daniel's - bousculé par sa famille. J'en resterai là pour ne pas gâcher la découverte. Comme je le disais, plusieurs aspects se retrouvent entre Le livre de Joe et Perte et fracas. Pourtant, le charme opère encore mieux cette fois. L'écriture se montre un peu plus imprévisible dans les embranchements qu'emprunte la narration. Ce qui réserve plusieurs moments forts, parfois très drôles parfois touchants. Les déboires de Doug ont ce petit plus qu'ils ne sont jamais invraisemblables mais toujours bien pensés, à base de clichés que les évènements vont désamorcer avec malice (repas de famille, rancards ou bagarre). Avec un rythme de croisière qui faisait déjà le sel du Livre de Joe, on assiste à cette longue route partant des tréfonds de la souffrance pour mener au renouveau de l'espérance. Les diverses réflexions du narrateur intradiégétique offre leur quota de sourires, tandis que les personnages secondaires (notamment Claire, la sœur de Doug) apportent des échanges hilarants, situations gênantes ou cocasses. Supérieur au Livre de Joe à mon avis, Perte et fracas affirme le grand talent de Jonathan Tropper pour offrir un bol d'émotions simples et diablement réconfortantes. Et le livre à la bonne idée de ne pas finir sur un happy-end forcé à grands coups de trémolos, mais sur une note d'espoir qu'il est toujours bon de lire pour se regonfler.L'œuvre de Jonathan Tropper est parcourue de motifs aussi universels que casse-gueules (famille, regrets, deuil). Je l'ai découvert avec Le Livre de Joe, et la lecture s'était révélée agréable; une virée sur des chemins pittoresques et amusants. Je réitérai donc avec Perte et fracas. On retrouve ses repères assez rapidement. Il est ici question d'un chroniqueur endeuillé par la mort de sa femme qui voit son quotidien - partagé entre l'autoapitoiement et le Jack Daniel's - bousculé par sa famille. J'en resterai là pour ne pas gâcher la découverte. Comme je le disais, plusieurs aspects se retrouvent entre Le livre de Joe et Perte et fracas. Pourtant, le charme opère encore mieux cette fois. L'écriture se montre un peu plus imprévisible dans les embranchements qu'emprunte la narration. Ce qui réserve plusieurs moments forts, parfois très drôles parfois touchants. Les déboires de Doug ont ce petit plus qu'ils ne sont jamais invraisemblables mais toujours bien pensés, à base de clichés que les évènements vont désamorcer avec malice (repas de famille, rancards ou bagarre). Avec un rythme de croisière qui faisait déjà le sel du Livre de Joe, on assiste à cette longue route partant des tréfonds de la souffrance pour mener au renouveau de...
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  • latina 15/05/2023
    « Nous sommes jeunes, minces, beaux et désespérés ». C’est ce que débite continuellement le narrateur, 28 ans, un an après la mort de sa femme dans un accident d’avion. Celle-ci lui laisse un beau-fils de 16 ans, complètement déboussolé. Ils sont donc deux à errer, cela devrait être pathétique, c’est marrant comme tout. Et émouvant, bien sûr. J’ai lu avec le sourire aux lèvres et quelquefois les larmes aux yeux ce roman comme toujours empli d’humanité et de rire comme le sont toujours les romans de Jonathan Tropper. J’en vois déjà qui se disent : « Ne serait-ce pas un roman feel good, par hasard ? » Et vous savez que je déteste ce genre ! Les leçons de morale assénées avec un petit air condescendant, non merci. Et de toute façon, ici, pas de ça ! Si ce roman fait du bien, c’est justement pour ce mélange d’autodérision et de justesse dans les sentiments. Bien sûr, les personnages connaissent des crises, des revers, des élans d’amour. Bien sûr, le narrateur est malheureux. Bien sûr, cela se termine bien. Mais un friselis d’ironie et d’humour noir court à travers les lignes, les caresse et les enrobe. En cela, les personnages « secondaires » (mais sont-ils si secondaires ?) apportent leur lot de bévues, de trash, mais aussi de tendresse. Leurs interventions sont savoureuses. Alors, franchement, si vous voulez passer un moment de détente tout en gardant en tête les dures lois de la vie (hem, voilà que j’imite sans le vouloir les auteurs de feel good), lisez ce roman, il ne vous mènera pas à votre perte, il ne provoquera pas de fracas, mais il vous fera sourire et même rire aux éclats tout en titillant la petite pointe d’émotion cachée au fond de vous. « Nous sommes jeunes, minces, beaux et désespérés ». C’est ce que débite continuellement le narrateur, 28 ans, un an après la mort de sa femme dans un accident d’avion. Celle-ci lui laisse un beau-fils de 16 ans, complètement déboussolé. Ils sont donc deux à errer, cela devrait être pathétique, c’est marrant comme tout. Et émouvant, bien sûr. J’ai lu avec le sourire aux lèvres et quelquefois les larmes aux yeux ce roman comme toujours empli d’humanité et de rire comme le sont toujours les romans de Jonathan Tropper. J’en vois déjà qui se disent : « Ne serait-ce pas un roman feel good, par hasard ? » Et vous savez que je déteste ce genre ! Les leçons de morale assénées avec un petit air condescendant, non merci. Et de toute façon, ici, pas de ça ! Si ce roman fait du bien, c’est justement pour ce mélange d’autodérision et de justesse dans les sentiments. Bien sûr, les personnages connaissent des crises, des revers, des élans d’amour. Bien sûr, le narrateur est malheureux. Bien sûr, cela se termine bien. Mais un friselis d’ironie et d’humour noir court à travers les lignes, les caresse et les enrobe. En cela, les...
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  • gabb 07/09/2021
    Houlà, un crash aérien ? Une histoire de jeune veuf au bout du roulot, mi-poivrot mi-dépressif, asocial et miné par un climat familial délétère ? T'es sûr de ton coup, comme ça, à froid, juste avant la rentrée ? Y'a pas plus léger pour conclure ce mois d'aôut en douceur ? Bon, j'ai ouï dire que Tropper sait y faire, que son style ne manque pas de piquant et que le calvaire de Doug (le jeune veuf sus-mentionné passé maître dans l'art de l'autoapitoiement) n'est finalement pas si noir qu'il n'y paraît, alors je tente quand même le coup... Et là surprise : immédiatement c'est la franche rigolade ! Perte et Fracas, c'est en vrac des dialogues mordants, du rythme, des situations aussi improbables que désopilantes, des gags à n'en plus finir... C'est aussi et avant tout des personnages hauts en couleur, tous plus ou moins fêlés (et par là même attachants !) qui offrent un vrai relief humoristique sur cette toile de fond résolument dramatique et font ressortir par contraste toute la violence de l'épreuve endurée par notre pauvre Doug. Pour façonner ainsi d'une main la plus cruelle des tragédies, et pour manier de l'autre une plume si drolatique, il faut à n'en pas douter une adresse hors du commun, et dans le rôle du génial ambidextre, Jonathan Tropper est parfait ! Il propose là un mélange des genres étonnant et culotté, mais plutôt très bien maîtrisé, qui m'a agréablement surpris en me sortant un peu de mes lectures habituelles. Son narrateur, brisé de chagrin mais doué d'un prodigieux sens de repartie, reste capable malgré l'épouvantable malheur qui l'assaille de traits d'esprits décapants ! Chacune des ses répliques fait mouche, et à travers lui l'auteur n'hésite pas à égratigner dans les grandes largeurs la middle-classe américaine dont il dresse une caricature acerbe et jubilatoire. Même s'il est vrai que le roman semble d'abord un peu léger, avec son ton parfois cru et ses personnages déjantés aux obsessions essentiellement lubriques, il délivre sous ses dehors de vaudeville moderne quelques vérités bien senties, pleines d'un humour caustique et désespéré qui bien souvent s'avère être le plus efficace. En bref, voilà une farce tragique très réussie, riche en rebondissements coquins et cocasses, qui joue habilement et sans prise de tête sur des registres très différents. L'histoire (peut-être pas si bêbête que ça ?) d'un homme à brisé et d'une reconstruction qui s'amorce ("Il y a quelque chose de très beau dans le chagrin, tu vois ? Comme si le deuil était une chrysalide et que lorsqu'on tournait la page, on renaissait sous la forme d'un beau papillon"), l'histoire d'une peine immense désamorcée par le rire... Une chouette lecture de fin de vacances, quoi ! Qui l'eût cru ?Houlà, un crash aérien ? Une histoire de jeune veuf au bout du roulot, mi-poivrot mi-dépressif, asocial et miné par un climat familial délétère ? T'es sûr de ton coup, comme ça, à froid, juste avant la rentrée ? Y'a pas plus léger pour conclure ce mois d'aôut en douceur ? Bon, j'ai ouï dire que Tropper sait y faire, que son style ne manque pas de piquant et que le calvaire de Doug (le jeune veuf sus-mentionné passé maître dans l'art de l'autoapitoiement) n'est finalement pas si noir qu'il n'y paraît, alors je tente quand même le coup... Et là surprise : immédiatement c'est la franche rigolade ! Perte et Fracas, c'est en vrac des dialogues mordants, du rythme, des situations aussi improbables que désopilantes, des gags à n'en plus finir... C'est aussi et avant tout des personnages hauts en couleur, tous plus ou moins fêlés (et par là même attachants !) qui offrent un vrai relief humoristique sur cette toile de fond résolument dramatique et font ressortir par contraste toute la violence de l'épreuve endurée par notre pauvre Doug. Pour façonner ainsi d'une main la plus cruelle des tragédies, et pour manier de l'autre une plume si drolatique, il faut à n'en pas douter une...
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  • Iboo 21/04/2021
    Zut, crotte, flûte ! J'avais tellement envie de me détendre avec un Jonathan Tropper - découvert il y a quelque temps avec "C'est ici que l'on se quitte", excellemment traduit par Carine Chichereau - que je n'ai pas fait gaffe que celui-ci était malheureusement traduit par Nathalie Peronny que j'avais déjà bien allumée dans ma critique de "Le Livre de Joe". Celle-ci, sans doute persuadée de faire évoluer la langue française, persiste à nous assommer de ses barbarismes : - Saloperie ! m'exclamé-je - Jim ! l'appelé-je - On est deux, approuvé-je etc... etc... Formulation, de mon point de vue, visuellement dérangeante et oralement inaudible. Mais bon... j'ai tenté, cette fois-ci, de faire abstraction de mon agacement et me suis concentrée sur l'histoire. Et, comme à chaque fois, j'ai été cueillie par le style de Jonathan Tropper ; subtil mélange de dérision, de réalisme, d'ironie, de pudeur et de tendresse. D'une histoire, somme toute assez banale, il nous fait un roman très agréable à lire avec des personnages hors du commun auxquels on s'attache et que l'on quitte avec regret.
  • Roggy 04/11/2019
    Savoureux d'autodérision, Perte et fracas est à l'image de thèmes affectionnés par Jonathan Tropper. L'auteur nous parle encore de cette étrange aventure qu'est l'existence, avec son lot d'attentes, de questions et de déceptions. Il nous sert encore quelques tranches de vie de personnages défectueux, cabossés par la vie, de familles dysfonctionnelles et de règlements de comptes qui durent toute une vie. Quiconque s'est déjà donné dans l'apitoiement, dans la colère, qui s'est interrogé sur la finitude de la vie, sur l'injustice de ce qui nous arrive lorsque le destin décide de nous malmener, va entendre l'écho dans la verve doucement ironique de Jonathan Tropper. Ses descriptions sont si teintées d'humour et si vraies qu'on a l'impression qu'ils ne sont pas fictifs, mais juste un peu romancés. Il s'en prend un petit peu à la société et crie sans honte l'hideuse vérité de certaines relations dont nous n'arrivons pas à nous en extirper malgré que nous soyons malheureux. Tricotant et isolant toujours les noeuds, Tropper élargit encore la palette de ses obsessions. Sans prétention et s'amusant des clichés, l'auteur américain crée dans tous ces romans des personnages qu'on a envie d'aimer. La satire est vive, généreuse, pleine de fantaisie. Perte et fracas vaut le détour pour le caractère bien dessiné des personnages et le ping-pong verbal des dialogues de haute voltige où l'auteur excelle. Un plaisir de lecture en toute simplicité. Savoureux d'autodérision, Perte et fracas est à l'image de thèmes affectionnés par Jonathan Tropper. L'auteur nous parle encore de cette étrange aventure qu'est l'existence, avec son lot d'attentes, de questions et de déceptions. Il nous sert encore quelques tranches de vie de personnages défectueux, cabossés par la vie, de familles dysfonctionnelles et de règlements de comptes qui durent toute une vie. Quiconque s'est déjà donné dans l'apitoiement, dans la colère, qui s'est interrogé sur la finitude de la vie, sur l'injustice de ce qui nous arrive lorsque le destin décide de nous malmener, va entendre l'écho dans la verve doucement ironique de Jonathan Tropper. Ses descriptions sont si teintées d'humour et si vraies qu'on a l'impression qu'ils ne sont pas fictifs, mais juste un peu romancés. Il s'en prend un petit peu à la société et crie sans honte l'hideuse vérité de certaines relations dont nous n'arrivons pas à nous en extirper malgré que nous soyons malheureux. Tricotant et isolant toujours les noeuds, Tropper élargit encore la palette de ses obsessions. Sans prétention et s'amusant des clichés, l'auteur américain crée dans tous ces romans des personnages qu'on a envie d'aimer. La satire est vive, généreuse, pleine de fantaisie. Perte et fracas vaut le détour pour le caractère...
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