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Phèdre
Jacques Perrin (préface de)
Date de parution : 06/12/2012
Éditeurs :
12-21

Phèdre

Jacques Perrin (préface de)
Date de parution : 06/12/2012

Les colonnes du palais de Trézène ouvrent sur « l’azur immobile et dormant » de la Grèce. Dans cette lumière sacrée, la plus noire des tragédies se joue dans une famille maudite depuis...

Les colonnes du palais de Trézène ouvrent sur « l’azur immobile et dormant » de la Grèce. Dans cette lumière sacrée, la plus noire des tragédies se joue dans une famille maudite depuis des siècles. Phèdre devrait aimer le prince Thésée, son mari. Malgré elle, elle meurt d’un désir criminel pour son fils,...

Les colonnes du palais de Trézène ouvrent sur « l’azur immobile et dormant » de la Grèce. Dans cette lumière sacrée, la plus noire des tragédies se joue dans une famille maudite depuis des siècles. Phèdre devrait aimer le prince Thésée, son mari. Malgré elle, elle meurt d’un désir criminel pour son fils, le jeune prince trop sauvage et trop pur. Peut-elle rêver, espérer, avouer son crime, aller jusqu’à l’horreur ?

Fille du soleil par ses ancêtres, elle descend au dernier étage de l’enfer. Elle s’aventure dans un cauchemar de sang, un supplice de sensualité bafouée, le délire et la folie.

Pour la dernière fois, Racine évoque la torture de la passion amoureuse, cette maladie, cette obsession qui détruit l’âme, le corps et la raison. Phèdre est peut-être trente fois séculaire, mais ses cris et sa fureur nous parviennent du xviie siècle. Et c’est aujourd’hui que nous la voyons se damner et mourir.

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EAN : 9782266225526
Code sériel : 12533
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782266225526
Code sériel : 12533
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Labibliothequedemarjorie 19/01/2024
    Phèdre est l'épouse de Thésée, fils du roi d'Athènes, mais amoureuse de Hippolyte, son beau-fils. Envahie par la jalousie, elle sombre progressivement dans la folie et imagine une terrible vengeance lorsqu’elle apprend que celui qu'elle aime, en aime une autre. “Phèdre” est une pièce de théâtre écrite par Jean Racine, grand poète et dramaturge français du classicisme. La pièce, parue en 1677, est une tragédie proposée en cinq actes. Elle comprend peu de personnages, ce que j'ai trouvé appréciable car on ne se perd pas entre les dialogues et les différentes scènes.  Aux côtés de Phèdre, il y a Thésée, son époux, Hippolyte, le fils de ce dernier, et Aricie, princesse d'Athènes. Puis, nous trouvons Oenone, Théramère, Ismène et Panope, leurs confidents. L'histoire débute par un échange entre Hippolyte et son gouverneur dans lequel il lui confie vouloir retrouver son père pour lui parler d'un sujet important. Puis, au fil des scènes et des actes, on suit ces retrouvailles, le rôle de Phèdre puis sa descente en enfer. Il y a longtemps que je n'ai pas lu de pièce de théâtre et renouer avec ce genre littéraire m'a beaucoup plu. Le texte se lit vraiment très bien. Je n'ai ressenti aucune difficulté à suivre le destin de ces personnages, et j'ai trouvé le contexte vraiment intéressant. J'ai également beaucoup aimé les références à la mythologie grecque. “Phèdre” est un texte court abordant l'amour, la vengeance et la folie dans le style des tragédies grecques du 17ème siècle que je recommande. Quant à moi, j'envisage de poursuivre dans ce genre littéraire dans les prochains temps. Phèdre est l'épouse de Thésée, fils du roi d'Athènes, mais amoureuse de Hippolyte, son beau-fils. Envahie par la jalousie, elle sombre progressivement dans la folie et imagine une terrible vengeance lorsqu’elle apprend que celui qu'elle aime, en aime une autre. “Phèdre” est une pièce de théâtre écrite par Jean Racine, grand poète et dramaturge français du classicisme. La pièce, parue en 1677, est une tragédie proposée en cinq actes. Elle comprend peu de personnages, ce que j'ai trouvé appréciable car on ne se perd pas entre les dialogues et les différentes scènes.  Aux côtés de Phèdre, il y a Thésée, son époux, Hippolyte, le fils de ce dernier, et Aricie, princesse d'Athènes. Puis, nous trouvons Oenone, Théramère, Ismène et Panope, leurs confidents. L'histoire débute par un échange entre Hippolyte et son gouverneur dans lequel il lui confie vouloir retrouver son père pour lui parler d'un sujet important. Puis, au fil des scènes et des actes, on suit ces retrouvailles, le rôle de Phèdre puis sa descente en enfer. Il y a longtemps que je n'ai pas lu de pièce de théâtre et renouer avec ce genre littéraire m'a beaucoup plu. Le texte se lit vraiment très bien. Je n'ai ressenti aucune difficulté à suivre le...
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  • Antharius 07/01/2024
    Mais quel texte, quelle richesse et quelle plaisir à lire ! La tragédie est ici connue : la mort va frapper l'innocent, emporter les coupables et le sang va couler. Mais le génie de Racine est de modifier, de façon légère, de façon efficace la construction des personnages pour rendre la tragédie encore plus "monstrueuse". La bête va frapper et tous les personnages participent à son "appétit" et seront responsables de tout. C'est un texte merveilleux, plein de force et qui nous emporte dans les extrémes des sentiments humains. Un chef d'œuvre !
  • MaujeanClement 03/01/2024
    Pétrifiant de génie! Une oeuvre que je lis et que je relis régulièrement. Tout dans cette pièce me touche, la grandeur et la bassesse se côtoient, rien n’ai laissé impuni. Un classique qui mérite votre attention, votre soin et votre concentration. J’ai pris un plaisir gratifiant à le lire, mais aussi à l’écouter et le regarder. Je conseille vivement aussi la tragédie lyrique «  Hippolyte et Aricie » de Jean-Philippe Rameau qui est son pendant musical.
  • ambreloe2206 02/01/2024
    J'ai lu ce livre au collège est personnellement à l’époque j’ai trouver ça "difficile" à lire concernant le style d'écriture. De plus, je me suis souvent perdu dans les prénoms et le statut de chacun des personnages. Cependant, j'ai tout de même su apprécié ce livre. On reste sous le choc de ces passions interdites: l'amour désespéré d'une femme pour son beau-fils, l'amour caché d'un homme pour la fille des ennemis héréditaires de son père. Deux amours impossibles, poussés au paroxisme de leurs conséquences: trois morts.
  • Jakob1996 30/11/2023
    Tant de choses à dire à propos de Phèdre de Jean Racine. À mes yeux, la plus extraordinaire démonstration de la pureté de la langue française. Je l'ai lue, je l'ai relue, je l'aime, je suis bouleversé, je pleure et je recommence la lecture. Mais plutôt que de vous embêter avec un ressenti, je vais partager avec vous quelques observations, témoignages du génie de Racine et qui sait, peut-être clés de votre plaisir de lecture. Jean Giraudoux a dit : « Phèdre a vingt ans ou je ne comprends rien ». Il a raison. Oubliez l'image poussiéreuse de la belle-mère qui aime son beau fils. Elle a 20 ans et elle découvre l'amour. Elle aime pour la première fois. C'est l'histoire d'un premier amour. Hippolyte doit en avoir 16, de même qu'Aricie, prisonnière politique. Ces trois là aiment pour la première fois. Rappelez vous l'émotion de votre premier amour pour lire Phèdre. Phèdre est captive. D'un monstre qu'elle espère mort, nommé Thésée, archétype de la brute guerrière ivre de sang, de femmes et d'une vision laide de l'honneur (qui est plus de la territorialité que de l'honneur). Ce monstre qui a pris et abandonné sa soeur sur une île (Ariane et son fil) avant de la prendre elle, comme un vulgaire butin. Phèdre enterre ses sentiments, comme elle-même, dans l'ombre mais elle est descendante du dieu du Soleil. Ombre et lumière, tout le temps. En elle et dans la structure même de la pièce. La pièce est séparée en deux parties (5 actes mais deux parties) : une dans la lumière de l'amour qui s'avoue, l'autre dans l'obscurité de la tyrannie qui éteindra l'amour jusqu'à la nuit de la mort. Elle est même si bien séparée en deux parties distinctes que l'alexandrin du milieu de la pièce est l'exact point de passage de la lumière vers l'ombre. Vers 827 : « Le roi, qu'on a cru mort, va paraître à vos yeux ». (Allez-y, vérifiez). Thésée est vivant, il revient, fin de l'espoir. Lumière puis ombre. Jour et nuit qui s'abat. Autre conseil, lisez la dans la version éditée par la pléiade. Je m'explique… La ponctuation n'est pas la même dans la pléiade que dans les éditions genre folio à 2€. Quelle est la différence ? Les points finaux ont été remplacés par des virgules afin de laisser les phrases chantées, en l'air, avec cette musique si particulièrement vibrato et ridicule qu'on imite naturellement en imitant du vieux théâtre tragique en toges. Oubliez tout cela et lisez simplement des phrases avec sujet, verbe et complément. Des phrases concrètes qui ne font que révéler les coeurs. Je ne dis pas merci aux romantiques français qui se sont permis au 19eme siècle de détruire la ponctuation voulue par Racine afin de faire coïncider l'esthétique de la pièce avec la leur. Enfin, une observation qui n'est pas de moi mais que je suis très heureux de partager. Racine est un des auteurs les plus pauvres en vocabulaire de la langue française. Si au quotidien, nous employons environ de 3000 à 4000 mots pour notre usage, Racine lui, en utilise à peine 1600 pour sa pièce. Pourquoi si peu ? Mon sentiment est qu'il cherche à aller « à l'os », à l'essentiel, parce que les mots sont essentiels pour dire les passions mais pas n'importe lesquels, simplement ceux qu'il faut. Aucun « J'aime » de la littérature n'a autant résonné en moi. Ce « j'aime » de l'acte 2, l'aveu à Hippolyte, lu mille fois ailleurs mais qui est ici la plus immense des déflagrations. Je sais que cette pièce a traumatisé des milliers d'élèves à cause de ses supposées vieilleries mais si l'envie vous reprend de la lire et de combattre les clichés que nous avons toutes et tous à son sujet, ne pensez pas que c'est du théâtre, c'est l'amour et la vie, c'est une jeune femme qui aime malgré l'interdit. Et c'est sublime. Ah lala, ça y est, je vais encore chialer. Tant de choses à dire à propos de Phèdre de Jean Racine. À mes yeux, la plus extraordinaire démonstration de la pureté de la langue française. Je l'ai lue, je l'ai relue, je l'aime, je suis bouleversé, je pleure et je recommence la lecture. Mais plutôt que de vous embêter avec un ressenti, je vais partager avec vous quelques observations, témoignages du génie de Racine et qui sait, peut-être clés de votre plaisir de lecture. Jean Giraudoux a dit : « Phèdre a vingt ans ou je ne comprends rien ». Il a raison. Oubliez l'image poussiéreuse de la belle-mère qui aime son beau fils. Elle a 20 ans et elle découvre l'amour. Elle aime pour la première fois. C'est l'histoire d'un premier amour. Hippolyte doit en avoir 16, de même qu'Aricie, prisonnière politique. Ces trois là aiment pour la première fois. Rappelez vous l'émotion de votre premier amour pour lire Phèdre. Phèdre est captive. D'un monstre qu'elle espère mort, nommé Thésée, archétype de la brute guerrière ivre de sang, de femmes et d'une vision laide de l'honneur (qui est plus de la territorialité que de l'honneur). Ce monstre qui a pris et abandonné sa soeur sur une île (Ariane et son fil)...
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