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Strip-tease
Romans durs
Date de parution : 29/11/2012
Éditeurs :
Omnibus

Strip-tease

Romans durs

Date de parution : 29/11/2012
Mauvaise fin
Célita, danseuse professionnelle, reconvertie dans le strip-tease, est usée par le métier. Elle convoite la position de Florence, sa patronne, d'autant plus qu'elle croit être parvenue à s'attacher définitivement le... Célita, danseuse professionnelle, reconvertie dans le strip-tease, est usée par le métier. Elle convoite la position de Florence, sa patronne, d'autant plus qu'elle croit être parvenue à s'attacher définitivement le mari de celle-ci. Une jeune fille, Maud Leroy, débarquée de sa province, se présente au Monico. Elle est engagée à... Célita, danseuse professionnelle, reconvertie dans le strip-tease, est usée par le métier. Elle convoite la position de Florence, sa patronne, d'autant plus qu'elle croit être parvenue à s'attacher définitivement le mari de celle-ci. Une jeune fille, Maud Leroy, débarquée de sa province, se présente au Monico. Elle est engagée à l'essai. Le numéro ingénu de la débutante rencontre un grand succès…
Adapté pour la télévision en 1987, dans la série « L’Heure Simenon », par Michel Mitrani, avec Patricia Millardet (Célita), Geneviève Fontanel (Mme Florence), Isabelle Mergault (Marie-Lou).

Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
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EAN : 9782258097902
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258097902
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • karmax211 07/08/2022
    Un des 117 romans durs ( sans Maigret... pour le dire simplement ) de Simenon dont l'action n'a pas pour cadre la bourgeoisie provinciale mais où l'étude de moeurs, une très fine étude psychologique des caractères, des personnages, demeure cependant au coeur de l'histoire. Un des 117 romans durs parmi les moins connus, les moins cités de Simenon. Un des 17 romans durs à ne pas avoir eu droit à une adaptation cinématographique ( tout juste une adaptation télé passée quasi inaperçue )... mais qu'on lit comme on regarderait un film de Jacques Becker ou d'Henri Decoin ; on ne perd donc pas au change. Cette fois, Simenon nous entraîne ( aucun jeu de mots ) à Cannes, à la fin des années 50, dans un cabaret, une boîte de nuit où le strip-tease, les entraîneuses, le champagne, les gogos, les combines et les rivalités sont rois. On y boit, on y mate, on y danse, on cotillonne,on fricote, on pelote et plus si " affinités ", on y fait la fête, une fête de celles dont est faite la comédie humaine... Le night-club ( pour faire genre...) a pour nom le " Monoco ". Son propriétaire se prénomme Léon. C'est un demi-sel ( mi-voyou, mi-indic ) qui a autrefois fait de la prison pour sa supposée participation à un règlement de comptes entre bandes rivales du milieu parisien. Il a épousé Florence ( devenue Madame Florence ), une ex-péripatéticienne qui, aujourd'hui tient la caisse du Monoco, veillant avec célérité sur les intérêts de la maison. Au bar, il y a Jules. Discret, il attend son heure... dit-on... L'ouvreur, le bonimenteur, le chasseur, le voiturier, le garçon de courses, c'est Émile, un gamin débrouillard... que certaines filles ont déniaisé et qui connaît tous les petits secrets des unes et des autres... Et puis il y a les filles en question. Célita, une ex-danseuse de 32 ans reconvertie par nécessité, par échecs successifs, au strip-tease et aux extras tarifés à l'occasion. À son âge, elle sait que ce job, et la relation "privilégiée" qu'elle entretient depuis plus de six mois avec Léon, sont sa dernière chance pour mettre le grappin sur le patron et tout ce qui va avec. Entre Célita et Florence s'est instauré un jeu du chat et de la souris... Qui sera le chat et laquelle sera la souris ? Il y a Natacha, l'intello au corps sculptural... mais trop " grande". La seule qui ne boucle pas ses fin de mois à l'aide d'extras. Il y a Kitty, autant effeuilleuse que racoleuse. Kitty est celle qui ne dit jamais non. Il y a Marylou, la bonne " grosse ", qui partage un appartement avec Célita. Brave fille, elle est toujours prête à rendre service même si pour cela elle doit payer de sa personne. Il y a enfin Francine, mère d'un petit Pierrot qui, elle, a échoué dans son ambition à faire de la scène. Alors, elle est entraîneuse, vestiaire, et souvent extra... Ce petit monde est, jusqu'à l'arrivée d'une provinciale mal dégrossie de 19 ans, une famille dans laquelle chacune et chacun tentent d'exister à sa façon. Maud, la provinciale, va bouleverser inexorablement la vie et les règles de cette famille. Drame qui se joue presque à huis clos, Simenon grâce à ses qualités de narrateur, à son sens aiguisé de la mise en scène, des situations, du dialogue et de personnages qui crèvent l'écran ou le livre ( pourquoi pas ? ), nous fait vivre un suspense étouffant, prenant, très habile... même si la fin m'a paru... enfin, disons que je voyais ou j'espérais plus grand. Ce roman n'en est pas pour autant déceptif. C'est un bon cru... pas le meilleur, mais il mérite qu'on lui accorde l'intérêt et l'attention qu'il a suscités chez ceux qui, comme moi, ont passé deux bonnes heures à en apprécier ses poisons et ses amertumes.Un des 117 romans durs ( sans Maigret... pour le dire simplement ) de Simenon dont l'action n'a pas pour cadre la bourgeoisie provinciale mais où l'étude de moeurs, une très fine étude psychologique des caractères, des personnages, demeure cependant au coeur de l'histoire. Un des 117 romans durs parmi les moins connus, les moins cités de Simenon. Un des 17 romans durs à ne pas avoir eu droit à une adaptation cinématographique ( tout juste une adaptation télé passée quasi inaperçue )... mais qu'on lit comme on regarderait un film de Jacques Becker ou d'Henri Decoin ; on ne perd donc pas au change. Cette fois, Simenon nous entraîne ( aucun jeu de mots ) à Cannes, à la fin des années 50, dans un cabaret, une boîte de nuit où le strip-tease, les entraîneuses, le champagne, les gogos, les combines et les rivalités sont rois. On y boit, on y mate, on y danse, on cotillonne,on fricote, on pelote et plus si " affinités ", on y fait la fête, une fête de celles dont est faite la comédie humaine... Le night-club ( pour faire genre...) a pour nom le " Monoco ". Son propriétaire se prénomme Léon. C'est un demi-sel ( mi-voyou, mi-indic...
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  • michelangelo 13/11/2020
    Etrange roman que ce petit ouvrage qui fait la part belle à une reconstitution très minutieuse d’une vie de cabaret des années 50-60… Tous les personnages constitutifs de cet établissement où se divertissent et s’encanaillent principalement des habitués sont tellement bien croqués qu’ils semblent plus vrais que nature. Les entraineuses sont belles ou très voluptueuses, la patronne, ancienne péripatéticienne, veille au grain et aux fréquentations de son homme. Le patron sait mettre ses filles au pas et n’hésite pas à donner de sa personne pour les asservir. Le barman, la fille du vestiaire, le jeune ouvreur sont autant d’images d’Epinal qu’on dirait sortis d’un film d’Audiard. La situation est simple. Tout est bien rodé dans le cabaret. Le patron couche avec une de ses filles avec la bénédiction de la patronne. Arrive une jeune et belle femme très naïve qui propose ses services… Les beaux engrenages bien huilés se grippent et tout va déraper… Le prodige de Simenon est de transformer cette situation somme toute assez banale en drame. Sa fine analyse de la psychologie humaine va mettre en avant tout son génie d’écrivain. Les ressorts de l’âme humaine n’ont pour lui aucun secret. Pour ne rien gâcher, l’écriture est belle, fluide et enveloppante. Le lecteur peut se laisser aller au fil d’une histoire envoûtante et diaboliquement efficace. On peut juste regretter un final un peu rapide et tiré par les cheveux. Personnellement, j’aurais aimé une apothéose, un règlement de compte plus vif et explosif à l’intérieur même du cabaret. Mais n’étant pas l’auteur je m’en remets donc au choix de Simenon qui m’a en définitive apporté un moment de lecture savoureux. Ce n’est pas tous les jours ! Michelangelo 13/11/2020 Etrange roman que ce petit ouvrage qui fait la part belle à une reconstitution très minutieuse d’une vie de cabaret des années 50-60… Tous les personnages constitutifs de cet établissement où se divertissent et s’encanaillent principalement des habitués sont tellement bien croqués qu’ils semblent plus vrais que nature. Les entraineuses sont belles ou très voluptueuses, la patronne, ancienne péripatéticienne, veille au grain et aux fréquentations de son homme. Le patron sait mettre ses filles au pas et n’hésite pas à donner de sa personne pour les asservir. Le barman, la fille du vestiaire, le jeune ouvreur sont autant d’images d’Epinal qu’on dirait sortis d’un film d’Audiard. La situation est simple. Tout est bien rodé dans le cabaret. Le patron couche avec une de ses filles avec la bénédiction de la patronne. Arrive une jeune et belle femme très naïve qui propose ses services… Les beaux engrenages bien huilés se grippent et tout va déraper… Le prodige de Simenon est de transformer cette situation somme toute assez banale en drame. Sa fine analyse de la psychologie humaine va mettre en avant tout son génie d’écrivain. Les ressorts de l’âme humaine n’ont pour lui aucun secret. Pour ne rien gâcher, l’écriture est belle, fluide...
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  • MediathequeSaintPaulien 28/04/2020
    Coup de cœur des lecteurs Simenon sans Maigret Simenon qui brosse le portrait des travailleurs de la nuit dans cette boîte à strip-tease, un microcosme essentiellement féminin, fait la loi Roman noir
  • Pirouette0001 04/12/2019
    Un roman noir plus qu'un roman policier de Georges Simenon, en dehors de la sphère des Maigret. Ce que ce qu'on a appelé ses romans durs. Et il est dur, âpre et amer ce roman-ci. Espoirs et désillusions d'une fille de joie. Ou d'une entraîneuse. Enfin, vous voyez... Et pourtant, il y a tant d'illusions et d'espérance. C'est très émouvant. Bien plus que dans la résolution d'une énigme par le commissaire à la pipe. Enfin, à mon goût.
  • Tounet 18/07/2018
    Une petite boîte de striptease de la côte d'Azur: le patron, la patronne, le barman , un petit orchestre , le grouillot, la fille du vestiaire et quatre danseuses: le décor est planté . Tout ce petit monde s'aime et se déteste , complote et se crêpe le chignon. Arrive une nouvelle :Maud , fausse ingénue et vraie garce, la jeunette va créer sensation et redistribuer les cartes dans la guerre entre la danseuse Célita et la patronne, Florence pour "tenir la ciasse". Un suspens psychologique où tout est dans les nerfs, l'analyse des rapports entre femmes est fort bien vue même si les personnages sont au final peu attachants.
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