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Tout commence par la baleine
Claire Saint-Germain (traduit par)
Date de parution : 13/02/2020
Éditeurs :
Robert Laffont

Tout commence par la baleine

Claire Saint-Germain (traduit par)
Date de parution : 13/02/2020

Alors que son grand-père roumain vient de mourir, Alba, Finlandaise qui vit à Helsinki, se remémore ses étés passés dans un petit village près de la frontière serbe. Les odeurs,...

Alors que son grand-père roumain vient de mourir, Alba, Finlandaise qui vit à Helsinki, se remémore ses étés passés dans un petit village près de la frontière serbe. Les odeurs, les couleurs, la lumière du jour, un ciel étoilé sont autant de sensations liées à un lieu, une période, une...

Alors que son grand-père roumain vient de mourir, Alba, Finlandaise qui vit à Helsinki, se remémore ses étés passés dans un petit village près de la frontière serbe. Les odeurs, les couleurs, la lumière du jour, un ciel étoilé sont autant de sensations liées à un lieu, une période, une personne. Ses souvenirs sont aussi assombris par des secrets et des cicatrices qui datent de l’époque de la dictature de Ceausescu.
En pleine rupture amoureuse, elle retourne au village pour les funérailles. L’histoire familiale se mêle aux veillées funèbres tandis que le corps de son grand-père repose sur la table de la cuisine, dans la pénombre, et qu’une poignée de villageois, l’oncle, la tante et la cousine d’Alba – émigrés aux États-Unis – viennent se recueillir.
Paré d’émotion et de sensualité, ce roman mélancolique prend vie dans les légendes et le folklore qui peuplent les cultures roumaine et finlandaise. La réalité n’en est pas pour autant ignorée et Cristina Sandu aborde des thèmes aussi personnels qu’universels, tels que l’immigration, la double identité et le multiculturalisme.

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EAN : 9782221248027
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221248027
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Fuyating 30/03/2022
    Les thèmes abordés dans ce roman sont intéressants : la double culture, le tiraillement incessant entre deux pays quand une personne immigre, cette dernière ayant l'impression de ne pas tout à fait faire partie de son nouveau pays et de ne plus appartenir à celui d'origine etc. Une très grande partie de l'histoire (que ce soit passée ou présente) se situe dans le village rouge , endroit un peu oublié de tous en Roumanie où les taxis ne veulent même pas aller. Ce village est pauvre et a beaucoup souffert. Tout s'y sait, ce qui peut laisser place à de profondes rancunes. J'ai été marqué par le désir des grands-parents d'Alba d'étaler aux yeux de tous les produits qu'ils ont reçu de leurs fils à l'étranger, même s'ils avaient aussi tendance à en offrir beaucoup aux autres villageois. Comme dit précédemment, l'auteure nous y montre le tiraillement ressenti par le père et l'oncle d'Alba : tout les ramène toujours à ce village, notamment pour l'oncle qui, bien que vivant une vie aisée en Californie, ne peut s'empêcher de boire des boissons et de manger des plats roumains. L'opulence ne fait donc pas tout, puisqu'il semble regretter sa vie au village. J'ai aimé en apprendre plus sur l'histoire de la Roumanie, notamment lors de la période communiste grâce aux bribes de narration nous emmenant dans le passé. Ces passages étaient d'ailleurs un peu trop courts à mon goût, et j'aurais aimé en découvrir plus. L'auteure a en effet laissé apercevoir des évènements que j'aurais aimé voir plus en détails. L'histoire était dans l'ensemble intéressante mais il m'a manqué un petit quelque chose. Je dois avouer avoir été parfois un peu perdue dans ma lecture, mais peut-être est-ce ma faute et aurais-je dû lire le roman d'une traite.Les thèmes abordés dans ce roman sont intéressants : la double culture, le tiraillement incessant entre deux pays quand une personne immigre, cette dernière ayant l'impression de ne pas tout à fait faire partie de son nouveau pays et de ne plus appartenir à celui d'origine etc. Une très grande partie de l'histoire (que ce soit passée ou présente) se situe dans le village rouge , endroit un peu oublié de tous en Roumanie où les taxis ne veulent même pas aller. Ce village est pauvre et a beaucoup souffert. Tout s'y sait, ce qui peut laisser place à de profondes rancunes. J'ai été marqué par le désir des grands-parents d'Alba d'étaler aux yeux de tous les produits qu'ils ont reçu de leurs fils à l'étranger, même s'ils avaient aussi tendance à en offrir beaucoup aux autres villageois. Comme dit précédemment, l'auteure nous y montre le tiraillement ressenti par le père et l'oncle d'Alba : tout les ramène toujours à ce village, notamment pour l'oncle qui, bien que vivant une vie aisée en Californie, ne peut s'empêcher de boire des boissons et de manger des plats roumains. L'opulence ne fait donc pas tout, puisqu'il semble regretter sa vie au village. J'ai aimé...
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  • Taraxacum 20/02/2022
    Alba est l'enfant d'une double culture. Grandissant en Finlande, elle vient tous les étés retrouver ses grands-parents et le reste de la famille paternelle dans le petit village roumain dont il est originaire. Si, enfant, tout parait parfait, enchanteur, la mort de son grand-père et son enterrement, une fois Alba adulte, seront l'occasion d'un retour sur le passé, aussi bien proprement familial que national, car la Roumanie est loin d'avoir un passé bien agréable à se rappeler. C'est intéressant de lire un roman parlant de déracinement et de double culture qui soit le fruit de deux cultures que je connais aussi peu que la Roumanie et la Finlande, cela avait quelque chose de très dépaysant. Ensuite, j'étais parfois un peu déboussolée, avant de craquer et d'aller lire toute la page Roumanie sur Wikipedia, mais c'est de ma faute, pas celle de l'auteur! Car oui, cela parle beaucoup plus de Roumanie que de Finlande, celle-ci se réduisant au pays d’opulence que Flavia admire pour les possibilités offertes à son fils, et pour ce qu'elle en ramène, qu'elle pourra troquer une fois rentrée au village. L'opposition du père d'Alba et de son oncle, tous deux émigrés, offre bien un panel des possibilités offertes aux exilés pour composer avec ce qu'ils perdent, et ce qu'ils trouvent, et si ce n'est pas un roman bouleversant, cela se lit avec plaisir, et donne un petit coup de projecteurs sur un pays finalement mal connu. Alba est l'enfant d'une double culture. Grandissant en Finlande, elle vient tous les étés retrouver ses grands-parents et le reste de la famille paternelle dans le petit village roumain dont il est originaire. Si, enfant, tout parait parfait, enchanteur, la mort de son grand-père et son enterrement, une fois Alba adulte, seront l'occasion d'un retour sur le passé, aussi bien proprement familial que national, car la Roumanie est loin d'avoir un passé bien agréable à se rappeler. C'est intéressant de lire un roman parlant de déracinement et de double culture qui soit le fruit de deux cultures que je connais aussi peu que la Roumanie et la Finlande, cela avait quelque chose de très dépaysant. Ensuite, j'étais parfois un peu déboussolée, avant de craquer et d'aller lire toute la page Roumanie sur Wikipedia, mais c'est de ma faute, pas celle de l'auteur! Car oui, cela parle beaucoup plus de Roumanie que de Finlande, celle-ci se réduisant au pays d’opulence que Flavia admire pour les possibilités offertes à son fils, et pour ce qu'elle en ramène, qu'elle pourra troquer une fois rentrée au village. L'opposition du père d'Alba et de son oncle, tous deux émigrés, offre bien un panel des...
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  • Fortuna 09/12/2021
    De mère finlandaise et de père roumain, Alba vit à Helsinki. Son amant, Albert, l’a quittée pour repartir en Roumanie. Son grand-père Loup vient de mourir au Village rouge, l’occasion pour la famille de se retrouver là-bas, de l’autre côté du mur qui sépare l’Europe occidentale et la soviétique, l’abondance et la misère, mais aussi le présent de la nostalgie d’un passé aux accents poétiques…La rencontre de son père et son oncle avec une baleine, lorsqu’ils étaient enfants, la vie dure sous la dictature de Ceausescu, le départ des frères, aux États-Unis et en Finlande. La blondeur de sa mère parmi les Roumains, la maison des grands-parents fissurée par l’humidité, ses souvenirs d’enfance avec sa cousine Petite-Fleur, ses allées et venues entre les deux pays…et les deux époques. Le texte est lent, parfois trop, on finit par se perdre souvent, le corps du grand-père qui fut milicien se décompose comme les souvenirs, les femmes s’échangent des recettes, les œufs rouges, si ça vous tente…à la couleur du pays. Le récit a un charme un peu désuet, qui évoque plus l’atmosphère reconstituée d’une époque révolue qu’un véritable vécu, ce qui peut expliquer le manque de consistance des personnages auxquels on a du mal à s’attacher. Si le dépaysement est garanti, l’aspect décousu de l’histoire mêlant anecdotes, contes, faits historiques et son style détaché ne m’ont pas complètement convaincue, mais bon c’est un premier roman donc affaire à suivre… De mère finlandaise et de père roumain, Alba vit à Helsinki. Son amant, Albert, l’a quittée pour repartir en Roumanie. Son grand-père Loup vient de mourir au Village rouge, l’occasion pour la famille de se retrouver là-bas, de l’autre côté du mur qui sépare l’Europe occidentale et la soviétique, l’abondance et la misère, mais aussi le présent de la nostalgie d’un passé aux accents poétiques…La rencontre de son père et son oncle avec une baleine, lorsqu’ils étaient enfants, la vie dure sous la dictature de Ceausescu, le départ des frères, aux États-Unis et en Finlande. La blondeur de sa mère parmi les Roumains, la maison des grands-parents fissurée par l’humidité, ses souvenirs d’enfance avec sa cousine Petite-Fleur, ses allées et venues entre les deux pays…et les deux époques. Le texte est lent, parfois trop, on finit par se perdre souvent, le corps du grand-père qui fut milicien se décompose comme les souvenirs, les femmes s’échangent des recettes, les œufs rouges, si ça vous tente…à la couleur du pays. Le récit a un charme un peu désuet, qui évoque plus l’atmosphère reconstituée d’une époque révolue qu’un véritable vécu, ce qui peut expliquer le manque de consistance des personnages auxquels on a du...
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  • Laurelaliseuseheureuse 09/06/2021
    Une couverture presque enfantine, un titre évocateur de légèreté mais détrompez vous derrière cet écran bleu ciel se cache plus de noirceur qu'il n'y parait. C'est déjà la mort qui sera le point de départ de ce voyage littéraire. Celle d'un grand-père roumain, bien loin de la nouvelle ville de Alba sa petite fille (Finlande) et d'un fils (Etats Unis). Alba vient de quitter son mari, Albert, ces funérailles sont l'occasion de retourner vers ses racines. Une nouvelle expatriation, l'occasion de retrouvailles et surtout de faire resurgir des souvenirs d'enfance et familiaux. Entre passé, présent et avenir elle retrace l'histoire d'un pays sous la dictature de Ceaucescu et sa reconstruction dans un pays dont elle a presque tout oublié, face à une famille qui se cache derrière beaucoup d'apparences. A travers la narration de Alba, on découvre les difficultés d'une expatriation, dans un pays encore sous l'emprise communiste. L'immigration forcée ou voulue est une rupture avec une part de nous même. L'auteur l'aborde avec justesse, elle choisie les mots justes, donne du relief et de la profondeur au récit. Cela révèle une vision plus humaine d'un phénomène souvent caricaturés. La protagoniste redécouvre aussi sa famille, ses secrets et le poids des apparences. Une nouvelle naissance s'offre à elle, qu'elle a choisie mais qui reste difficile. Beaucoup d'émotions dans cette lecture. L'exil, il faut le vivre pour le comprendre totalement, mais Cristina Sandu parvient à capter le lecteur vierge de tout déracinement. Il arpente avec elle un chemin parfois triste parfois drôle, et souvent nostalgique. Il ravive en nous notre soif de liberté et de paix universelle. La psychologie des personnages est bien cernées, ils sont touchants et criant de vérité. Tous sont remplis de force et de courage et même si certains ont fait des choix discutable, le contexte, le temps aident à pardonner certains travers Nous les imaginons vivre et parfois survivre avec aisance. Un roman sur un sujet sensible et difficile, porté par une plume gracile. Une partie de l'histoire pour rafraichir notre mémoire des cours dont nous aurions fait un peu l'impasse. Nous vivons un choc des cultures, et leur courage est inspirant. Une belle histoire familiale et de déracinement déchirant par moment. Et puis vous saurez tout sur la légende de la baleine....car tout commence par la baleine...Une couverture presque enfantine, un titre évocateur de légèreté mais détrompez vous derrière cet écran bleu ciel se cache plus de noirceur qu'il n'y parait. C'est déjà la mort qui sera le point de départ de ce voyage littéraire. Celle d'un grand-père roumain, bien loin de la nouvelle ville de Alba sa petite fille (Finlande) et d'un fils (Etats Unis). Alba vient de quitter son mari, Albert, ces funérailles sont l'occasion de retourner vers ses racines. Une nouvelle expatriation, l'occasion de retrouvailles et surtout de faire resurgir des souvenirs d'enfance et familiaux. Entre passé, présent et avenir elle retrace l'histoire d'un pays sous la dictature de Ceaucescu et sa reconstruction dans un pays dont elle a presque tout oublié, face à une famille qui se cache derrière beaucoup d'apparences. A travers la narration de Alba, on découvre les difficultés d'une expatriation, dans un pays encore sous l'emprise communiste. L'immigration forcée ou voulue est une rupture avec une part de nous même. L'auteur l'aborde avec justesse, elle choisie les mots justes, donne du relief et de la profondeur au récit. Cela révèle une vision plus humaine d'un phénomène souvent caricaturés. La protagoniste redécouvre aussi sa famille, ses secrets et le poids des apparences. Une nouvelle...
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  • anniefrance 01/06/2021
    La baleine est finalement peu présente; elle est liée à Loup qui a dépensé son argent pour que ses deux fils la voient, par un froid terrible. L'animal a été éviscéré et rempli de machines à froid pour le conserver et faire le tour du monde sous chapiteau , même dans les pays de l'est: ici la Roumanie. C'est Alba, petite fille de Loup, fille du roumain Mihai et d'une belle finlandaise aux cheveux blonds, presque blancs et aux yeux bleus qui va raconter la vie au Village Rouge de 1952 à 1989; elle vit à Helsinki mais garde la nostalgie de son enfance dans le village de ses grands parents Loup et Flavia. Pavel, frère de Flavia lui a appris à lire, lui le Diseur de poèmes. Loup est mort et la famille se réunit pour les funérailles: ceux de Finlande et ceux des Etats Unis (Costel, le second fils a émigré après avoir gagné au loto, il a une femme et une fille et a recréé là-bas une copie du Village rouge). On découvre que Loup n'était pas sans défaut: il courait les filles mais surtout en 56, il est devenu milicien (raison pour laquelle les villageois ne viennent pas le saluer une dernière fois). La famille découvre que Flavia n'entretient pas sa maison: sale et au bord de la ruine...seules les apparences sont sauvées, notamment le jardin. Alba mêle sa vie privée au récit: après douze ans de vie commune avec Albert, elle est abandonnée car son amant décide de quitter la Finlande où il était venu étudier, pour rentrer en Roumanie. Beaucoup de personnages, beaucoup d'anecdotes et une construction compliquée alternant présent et passé. Exil, jalousies entre les deux frères, culpabilité sur fond historique: la dictature de Ceaucescu . Intéressant, sans plus. La baleine est finalement peu présente; elle est liée à Loup qui a dépensé son argent pour que ses deux fils la voient, par un froid terrible. L'animal a été éviscéré et rempli de machines à froid pour le conserver et faire le tour du monde sous chapiteau , même dans les pays de l'est: ici la Roumanie. C'est Alba, petite fille de Loup, fille du roumain Mihai et d'une belle finlandaise aux cheveux blonds, presque blancs et aux yeux bleus qui va raconter la vie au Village Rouge de 1952 à 1989; elle vit à Helsinki mais garde la nostalgie de son enfance dans le village de ses grands parents Loup et Flavia. Pavel, frère de Flavia lui a appris à lire, lui le Diseur de poèmes. Loup est mort et la famille se réunit pour les funérailles: ceux de Finlande et ceux des Etats Unis (Costel, le second fils a émigré après avoir gagné au loto, il a une femme et une fille et a recréé là-bas une copie du Village rouge). On découvre que Loup n'était pas sans défaut: il courait les filles mais surtout en 56, il est devenu milicien (raison pour laquelle les villageois ne viennent pas...
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