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Lettres persanes
Pierre Malandain (préface de)
Date de parution : 12/05/2021
Éditeurs :
Lizzie
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Lettres persanes

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Pierre Malandain (préface de)
Date de parution : 12/05/2021
Retrouvez le roman épistolaire de Montesquieu, un classique au programme de l’oral du bac de français 2021.
Quoi de plus divertissant qu’un étranger perdu dans un pays inconnu ? Aux yeux du Persan Usbek, nos manières, nos passions, nos mœurs paraissent un carnaval de bizarreries et de... Quoi de plus divertissant qu’un étranger perdu dans un pays inconnu ? Aux yeux du Persan Usbek, nos manières, nos passions, nos mœurs paraissent un carnaval de bizarreries et de conventions absurdes. Loin d’Ispahan, de son harem et de ses sultanes, la France et Paris lui semblent incompréhensibles. Pour décrire... Quoi de plus divertissant qu’un étranger perdu dans un pays inconnu ? Aux yeux du Persan Usbek, nos manières, nos passions, nos mœurs paraissent un carnaval de bizarreries et de conventions absurdes. Loin d’Ispahan, de son harem et de ses sultanes, la France et Paris lui semblent incompréhensibles. Pour décrire cette nation « civilisée », il entreprend une chronique étincelante d’esprit, de fausse naïveté et de hardiesse.
En 1721, pour s’amuser, Montesquieu, voluptueux magistrat bordelais, fait paraître anonymement ces Lettres persanes où notre société, dans sa vanité frivole, se reconnaît toujours.
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EAN : 9791036613616
Façonnage normé : MP3
Durée : 569 min
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SuzyBess 06/05/2023
    Bien plus accessible que ce que j’imaginais, j’ai beaucoup aimé cette lecture. Usbek quitte pour un temps son harem et son pays afin de découvrir la vie européenne. Dans un échange de lettres avec ses amis, il constate de la différence notoire de comportement et s’étonne chaque jour en philosophant. Ces Lettres persanes forment un ensemble éclairé sur les différences sociales et religieuses entre deux cultures. Il est clair qu’à travers ces échanges, Montesquieu se permet d’écrire publiquement ce que beaucoup ne font que penser. Écrits libératoires donc, ces observations de la vie mondaine, de la politique, de la religion, enfin des mœurs de l’époque sont clairvoyantes et la diatribe n’est jamais loin des esprits. Particulièrement sensible au genre épistolaire, je me suis régalé avec cette lecture où la philosophie se cache derrière chaque ligne; une plénitude qui touchera certainement les lecteurs partageant les mêmes affinités littéraires. Classique, ce roman pourrait surprendre ceux qui s’y attendent le moins : à tester, donc !
  • cleophas35 17/04/2023
    Oser une critique des Lettres Persanes, œuvre majeure du 18ème siècle, sans tomber dans la prétention ou le ridicule est un exercice difficile. Et pour autant, j'ai le sentiment qu'un résumé de plus de ce roman épistolaire n'apporterait rien aux babeliotes, d'autres l'ayant fait avant moi avec talent. Disons juste ce que j'ai aimé et moins aimé dans cet ouvrage. J'ai aimé le brio d'un jeune auteur plus que prometteur (Montesquieu avait 32 ans à la parution de l'ouvrage), son habileté à se servir de personnages étrangers pour soulever des idées originales dans un siècle où la liberté d'expression était encore sous contrôle. J'ai aimé la liberté de ton et l'humour du livre. C'est drôle sans être ironique. Montesquieu n'a pas la méchanceté de Voltaire. J'ai aimé enfin certains portraits de personnage annexes, qui m'ont rappelé les Caractères de La Bruyère, qui demeurent à ce jour inégalé par la brièveté et la netteté du trait. J'ai moins aimé les lettres en relation avec le harem d'Usbek, que j'ai trouvé sans grand intérêt. C'est la partie romanesque du roman. Le regard sur la condition féminine a quel peu changé depuis trois siècles, et c'est tant mieux. Autant la critique de l'occident m'a semblé pertinente, autant les... Oser une critique des Lettres Persanes, œuvre majeure du 18ème siècle, sans tomber dans la prétention ou le ridicule est un exercice difficile. Et pour autant, j'ai le sentiment qu'un résumé de plus de ce roman épistolaire n'apporterait rien aux babeliotes, d'autres l'ayant fait avant moi avec talent. Disons juste ce que j'ai aimé et moins aimé dans cet ouvrage. J'ai aimé le brio d'un jeune auteur plus que prometteur (Montesquieu avait 32 ans à la parution de l'ouvrage), son habileté à se servir de personnages étrangers pour soulever des idées originales dans un siècle où la liberté d'expression était encore sous contrôle. J'ai aimé la liberté de ton et l'humour du livre. C'est drôle sans être ironique. Montesquieu n'a pas la méchanceté de Voltaire. J'ai aimé enfin certains portraits de personnage annexes, qui m'ont rappelé les Caractères de La Bruyère, qui demeurent à ce jour inégalé par la brièveté et la netteté du trait. J'ai moins aimé les lettres en relation avec le harem d'Usbek, que j'ai trouvé sans grand intérêt. C'est la partie romanesque du roman. Le regard sur la condition féminine a quel peu changé depuis trois siècles, et c'est tant mieux. Autant la critique de l'occident m'a semblé pertinente, autant les commentaires relatifs à la Perse m'ont semblé assez factifs et nourris de préjugés. Je suis content d'avoir lu ce classique dont la lecture me manquait. Il s'agit plus d'un essai que d'un roman, même épistolaire, qui introduit bien à la lecture des œuvres du siècle des lumières, œuvres le plus souvent sérieuses et lourdes, du moins pour celles qui sont parvenues jusqu'à nous (j'excepte Marivaux et Beaumarchais).
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  • Zehisus 01/04/2023
    Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est oui, je me souviens avoir été marqué par ma première lecture
  • Delicesdelivres 16/02/2023
    Dans les Lettres persanes, Usbek et Rica, deux persans exilés à Paris pour raisons politiques, écrivent à leurs amis sur leur nouvelle vie. Nous découvrons ainsi les us et coutumes d’alors à travers les yeux de visiteurs, et par effet de miroir, en apprenons sur les traditions orientales. Avis : Montesquieu livre ici une chronique sévère et volontiers caricaturale de la fin du règne de Louis XIV. Texte des Lumières majeur, les Lettres persanes sont au programme du baccalauréat de français.
  • Lamifranz 17/08/2022
    Comme pour vous, sans doute, les « Lettres Persanes » représentent un souvenir scolaire (bon, mauvais ou neutre, ça dépend), éternellement liés aux classiques Garnier à couverture jaune. Rares sont les élèves qui peuvent être emballés par un roman du XVIIIème (à part les « Contes » de Voltaire, et encore pas tous). Alors vous pensez, un roman épistolaire… Moi, j’ai mis des années avant de me replonger dans ce bouquin, pour finalement y trouver un autre intérêt, sinon un certain charme. Il est vrai que la lecture d’un tel ouvrage peut rebuter. Les auteurs des lettres, comme leurs destinataires, ainsi que leurs contenus, sont à chaque fois différents. Il nous faut du temps pour comprendre qui est qui, et quels sont les liens qui relient les personnages entre eux. Une fois qu’on a compris ça, c’est beaucoup plus facile. Deux Persans (mais pas le shah, hélas, un shah persan, dans cette histoire aurait été le bienvenu), Usbek et Rica, entreprennent un voyage à Paris. C’est essentiellement un voyage de découverte, aussi nos deux touristes improvisés ne se gênent pas pour commenter, dans leur correspondance, tout ce qu’ils voient, entendent et ressentent de ce grand pays qu’est la France et qui pour... Comme pour vous, sans doute, les « Lettres Persanes » représentent un souvenir scolaire (bon, mauvais ou neutre, ça dépend), éternellement liés aux classiques Garnier à couverture jaune. Rares sont les élèves qui peuvent être emballés par un roman du XVIIIème (à part les « Contes » de Voltaire, et encore pas tous). Alors vous pensez, un roman épistolaire… Moi, j’ai mis des années avant de me replonger dans ce bouquin, pour finalement y trouver un autre intérêt, sinon un certain charme. Il est vrai que la lecture d’un tel ouvrage peut rebuter. Les auteurs des lettres, comme leurs destinataires, ainsi que leurs contenus, sont à chaque fois différents. Il nous faut du temps pour comprendre qui est qui, et quels sont les liens qui relient les personnages entre eux. Une fois qu’on a compris ça, c’est beaucoup plus facile. Deux Persans (mais pas le shah, hélas, un shah persan, dans cette histoire aurait été le bienvenu), Usbek et Rica, entreprennent un voyage à Paris. C’est essentiellement un voyage de découverte, aussi nos deux touristes improvisés ne se gênent pas pour commenter, dans leur correspondance, tout ce qu’ils voient, entendent et ressentent de ce grand pays qu’est la France et qui pour eux est encore une énigme : l’étonnement est leur première réaction, suivi par une critique faussement naïve et parfois mordante. En fait il y a deux histoires, dans ce roman : la première, c’est ce voyage, et cette découverte d’une nouvelle civilisation aux antipodes de celle qu’ils ont quittée : sur le plan politique, économique, social, sociétal, religieux… tout est nouveau, et la surprise est totale. La deuxième histoire concerne Usbek sur un plan plus… privé (je ne suis pas certain que ce qualificatif soit le plus approprié, mais je n’en ai pas d’autres sous la main) : Usbek est parti en laissant derrière lui cinq épouses (quand on aime, on ne compte pas) : Zachi, la première épouse, la préférée (en tous cas au début), Fatmé, une passionnée, Zéphis, une orgueilleuse et une inconstante, Zélis, une provocatrice, et Roxane la plus jeune, mais pas la plus innocente. Au fil du temps les choses se gâtent dans le harem. Le grand eunuque est assassiné, les femmes sont livrées à elles-mêmes : Zélis enlève son voile à la Mosquée, Zachi couche avec une de ses esclaves, Roxane est surprise dans les bras d'un jeune homme .. Usbek, à distance, tente de rétablir l’ordre, mais il est trop tard. Roxane s’empoisonne en accusant Usbek de sa mort, et en revendiquant sa liberté. La première histoire, de par son aspect satirique, reste souriante ; nos voyageurs, étant sans préjugé, d’un esprit vif et impertinent, et faussement ingénu, ont beau jeu de souligner les incohérences et les ridicules de la société française dans tous ses domaines, et même de remettre en question, sans y toucher, aux fondements de la civilisation occidentale. La seconde histoire, au contraire, passe d’un orientalisme convenu (style « Mille et une nuits") à la tragédie complète, ce qui fait basculer l’ensemble du roman dans un drame auquel l’auteur, par petites touches, nous a préparés. On a souvent intérêt à relire nos classiques. Et qui sait, si la France du XXIème siècle était visitée par des Martiens en goguette, comment nous jugeraient-ils ?
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