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À la grâce des hommes
Karine Reignier-Guerre (traduit par)
Date de parution : 28/01/2016
Éditeurs :
Pocket

À la grâce des hommes

Karine Reignier-Guerre (traduit par)
Date de parution : 28/01/2016
Islande, 13 mars 1828. Agnes Magnúsdóttir est reconnue coupable de l'assassinat de Natan Ketilsson, son amant, et condamnée à mort. En attendant son exécution, la prisonnière est placée comme servante... Islande, 13 mars 1828. Agnes Magnúsdóttir est reconnue coupable de l'assassinat de Natan Ketilsson, son amant, et condamnée à mort. En attendant son exécution, la prisonnière est placée comme servante dans une ferme reculée. Horrifiés à l'idée d'héberger une meurtrière, le fermier, sa femme et leurs deux filles évitent tout... Islande, 13 mars 1828. Agnes Magnúsdóttir est reconnue coupable de l'assassinat de Natan Ketilsson, son amant, et condamnée à mort. En attendant son exécution, la prisonnière est placée comme servante dans une ferme reculée. Horrifiés à l'idée d'héberger une meurtrière, le fermier, sa femme et leurs deux filles évitent tout contact avec Agnes, qui leur inspire autant de peur que de dégoût. Au fil des mois, elle devra apprendre à vivre au sein de cette famille hostile. Malgré les peurs réciproques, la violence, les préjugés, les colères et la mort annoncée.
Et la vérité qu'Agnes voudrait pouvoir faire entendre alors que personne ne semble prêt à l'écouter.

« Construit comme un suspense psychologique, ce premier roman est noir comme le chagrin et les corbeaux qui surplombent les sommets enneigés. » Olivia de Lamberterie – ELLE

« Un roman touchant, historiquement fouillé et très bien écrit. » Ouest France
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EAN : 9782266253864
Code sériel : 16125
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266253864
Code sériel : 16125
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

"Construit comme un suspense psychologique, ce premier roman de l'Australienne Hannah Kent est noir comme le chagrin et les corbeaux qui surplombent les sommets enneigés." Olivia de Lamberterie - ELLE
"Un roman touchant, historiquement fouillé et très bien écrit." Ouest France
"Inspiré d'une histoire vraie, ce premier roman de l'Australienne Hannah Kent, à l'atmosphère sombre et déroutante est l'un de ceux que l'on a du mal à oublier." Le Dauphiné Libéré
"C'est un cri, si rare, dans ce premier roman, le cri qui s'exhale, une imploration. Chapeau bas !" Le Républicain Lorrain
"Âpre et poignant." Prima
"Un premier livre magistral, intense, écrit de bien belle façon avec de grandes envolées lyriques, une écriture très visuelle qui nous catapulte en Islande avec un jeu de contraste permanent." Le Tarn Libre
"Hanna Kent nous a dépeint une fresque vivante et vribante de l'Islande, l'action n'y prime pas, reste que suivre le quotidien de cette femme, dernière condemandée à mort dans son pays, est boulversant." L'éveil Normand

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • sarah-blum 12/02/2024
    C’est un peu par hasard que j’ai lu ce livre, la libraire me l’a en effet conseillé et je dois avouer l’avoir acheté car l’autrice porte le même nom que ma fille… Comme quoi! La raison était plutôt futile mais le hasard fait bien les choses car c’est vraiment un très bon roman historique selon moi. L’écriture de l’autrice nous permet de vraiment ressentir la vie dans cette Islande du début du 19ème et de nous mettre dans la tête d’une condamnée à mort. Les pages se tournent rapidement, on a envie de connaître les motivations d’Agnès!
  • Erimo 27/01/2024
    Un bon roman, bien construit, une plongée dans une société particulière, l'Islande du XIXème et une bien triste paysannerie. On est vite dans le vif de l'action et le poids de la religion. Seul bémol, on a de la peine avec les noms (à coucher dehors !) des personnages !
  • domreader 20/10/2023
    +++ Lu en VO +++ 1830 – Islande Agnès Magnusdóttir est condamnée à mort pour avoir assassiné le propriétaire de la ferme où elle était servante et pour avoir ensuite incendié les lieux. En attendant que sa sentence soit exécutée, elle est placée en résidence surveillée dans une ferme appartenant à l’agent de sécurité de la commune, Jon Jonsson. La famille de ce dernier est à la fois effrayée et honteuse d’avoir à héberger une criminelle pendant plusieurs mois, mais la venue d’Agnès signifie aussi qu’ils vont avoir une compensation financière et aussi qu’il y aura deux bras supplémentaires pour aider aux travaux de la ferme. Les relations entre Agnès et l’épouse de Jon, ainsi que de ses deux filles sont froides et tendues. Agnès a demandé l’assistance d’un jeune révérend, Totti, qui doit l’assister et la mener au repentir pendant les semaines ou les mois qui vont précéder son exécution. C’est lui qui va, peu à peu, la faire sortir de son mutisme et l’amener à raconter son histoire et les raisons qui ont conduit au meurtre de son maître. En découvrant cette histoire et en côtoyant Agnès quotidiennement, le révérend et les membres de la famille de Jon Jonsson, découvrent la personnalité de la prisonnière et comprennent que la vérité derrière le drame est loin d’être simple. Un joli livre basé sur des faits réels qu’Hannah Kent a bien romancé en prêtant une voix à Agnès Magnusdóttir qui fut la dernière femme exécutée en Islande. L’autrice donne vie à ces personnages du fin fond d’une Islande aux mœurs rudes en s’appuyant pour cela sur des recherches et une documentation solide. Elle sait bien nous décrire l’isolement des fermes, la vie difficile due aux maigres ressources de la terre dans un pays aux hivers longs et rigoureux. Il est intéressant aussi de comprendre le poids de la religion et la place de la femme dans cette société de la première moitié du 19ème siècle qui n’avait guère évolué. C’est un roman bien écrit et prenant, qui n’a pour défaut principal que son titre français plutôt mal choisi qui ne reflète pas la qualité du récit. Le titre anglais ‘Burial Rites’ qu’on pourrait traduire par ‘Rites Funéraires’ était sans doute moins vendeur. +++ Lu en VO +++ 1830 – Islande Agnès Magnusdóttir est condamnée à mort pour avoir assassiné le propriétaire de la ferme où elle était servante et pour avoir ensuite incendié les lieux. En attendant que sa sentence soit exécutée, elle est placée en résidence surveillée dans une ferme appartenant à l’agent de sécurité de la commune, Jon Jonsson. La famille de ce dernier est à la fois effrayée et honteuse d’avoir à héberger une criminelle pendant plusieurs mois, mais la venue d’Agnès signifie aussi qu’ils vont avoir une compensation financière et aussi qu’il y aura deux bras supplémentaires pour aider aux travaux de la ferme. Les relations entre Agnès et l’épouse de Jon, ainsi que de ses deux filles sont froides et tendues. Agnès a demandé l’assistance d’un jeune révérend, Totti, qui doit l’assister et la mener au repentir pendant les semaines ou les mois qui vont précéder son exécution. C’est lui qui va, peu à peu, la faire sortir de son mutisme et l’amener à raconter son histoire et les raisons qui ont conduit au meurtre de son maître. En découvrant cette histoire et en côtoyant Agnès quotidiennement, le révérend et les membres de la famille de Jon Jonsson, découvrent la personnalité...
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  • bilodoh 12/09/2023
    L’histoire islandaise d’une femme condamnée à mort au 19e siècle. Comme on n’a pas de prison pour l’accueillir, la condamnée sera logée dans une ferme, au lieu d’une famille de paysans. D’abord horrifiée, la mère en viendra à apprécier cette femme meurtrie qui travaille de son mieux et est généreuse dans l’aide qu’elle apporte. Elle ne semble pas du tout la criminelle dangereuse qu’elle avait craint de devoir héberger. Pour aider la condamnée à se repentir, un jeune religieux lui rend visite. Il lui demande de raconter son histoire et c’est ainsi qu’on en saura davantage sur la vie d’Agnes et sur les coutumes du pays à cette époque. Un roman qui a une part de polar, avec le suspens d’attendre la résolution des meurtres. Un roman dépaysant, des conditions de vie difficile, avec par exemple une famille pauvre qui a vendu jusqu’au bois de ses murs intérieurs pour survivre. Mais c’est surtout la triste histoire d’une femme pas comme les autres dans une société qui ne pardonne pas facilement.
  • SandrineB95 12/08/2023
    en Islande dans les années 1800, Agnès a été condamnée pour meurtre et doit être exécutée (l'autrice s'est inspirée de l'histoire de la dernière condamnée à mort en Islande). Dans l'attente de son exécution, elle va être placée dans une famille de fermier chargée de la surveiller et de l'entretenir. Après la peur, ils vont apprendre à la connaitre... Parallèlement, Agnès doit gagner son chemin vers Dieu avant sa mort et va raconter l'histoire et son histoire à un apprenti révérend. La construction du roman est intéressante. On alterne des correspondances et des extraits des minutes du procès avec la vie de tous les jours d'Agnès et son récit de sa vie. Mais de fait, cela fait parfois de longs monologues et à mon avis quelques longueurs, raison pour laquelle ce n'est pas un coup de cœur. Néanmoins, un roman qui m'a intéressé, interpelé, provoqué des émotions.
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