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Avant elle
Date de parution : 17/02/2022
Éditeurs :
Pocket

Avant elle

Date de parution : 17/02/2022
Carmen est enseignante, spécialiste de l'Amérique latine. Une évidence pour cette fille de réfugiés argentins confrontée au silence de son père, mort en emportant avec lui le fragile équilibre qu'elle... Carmen est enseignante, spécialiste de l'Amérique latine. Une évidence pour cette fille de réfugiés argentins confrontée au silence de son père, mort en emportant avec lui le fragile équilibre qu'elle s'était construit. Et la laissant seule avec ses fantômes. 
Un matin, contactée par une entreprise de garde-meubles, Carme apprend que son...
Carmen est enseignante, spécialiste de l'Amérique latine. Une évidence pour cette fille de réfugiés argentins confrontée au silence de son père, mort en emportant avec lui le fragile équilibre qu'elle s'était construit. Et la laissant seule avec ses fantômes. 
Un matin, contactée par une entreprise de garde-meubles, Carme apprend que son père y louait un box. Intriguée, elle se met à fouiller et découvre des photographies, des lettres, des coupures de presse. Et sept carnets, des journaux intimes...
Faut-il préférer la vérité à l'amour quand elle risque de tout faire voler en éclats ? 
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EAN : 9782266322331
Code sériel : 18481
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 160
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266322331
Code sériel : 18481
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 160
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un texte à fragmentation, où la vérité explose comme une bombe [...] Un premier roman happant, d’une grande intensité. »
Raphaëlle Leyris / Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MeljuK 18/07/2023
    Le « elle » du titre de ce livre suggère une romance, à tout le moins une histoire impliquant un personnage féminin, ce fut en tout cas mon impression initiale. Pourtant il n’en est rien car ce elle représente la dictature argentine. Carmen est fille d’un réfugié argentin décédé il y a peu. Ce décès l’entraîne dans l’alcool et les troubles psychiques. Elle poursuit une lente et méthodique autodestruction lorsqu’elle entre en possession des archives de son père, notamment des photos et des carnets intimes décrivant sa vie de l’adolescence jusqu’à sa mort. Jusque là Carmen avait baigné dans le silence, les secrets et les non dits, ces carnets ouvrent la voie de la vérité. Mais à quel prix ? Le récit alterne entre l’histoire passée des parents de Carmen et sa descente aux enfer actuelle. L’écriture est criante de réalisme et de justesse et nous entraîne dans sa tête, sa douleur, ses questionnements. Nous avons nous aussi du mal à croire à ce récit, en tout cas nous ne voulons pas y croire, nous le rejetons, nous espérons un twist, quelque chose qui rende la réalité moins déchirante. Ce livre nous rappelle à quel point la vérité, quelle qu’elle soit, est importante pour les enfants, préférable à une vie de mensonge qui est sans doute plus délicat sur le moment mais dont les conséquences sont désastreuses lorsque la réalité éclate. Un roman court, dont la lecture rapide n’enlève rien à l’intensité du récit. Pour un premier roman, c’est une très belle réussite. Le « elle » du titre de ce livre suggère une romance, à tout le moins une histoire impliquant un personnage féminin, ce fut en tout cas mon impression initiale. Pourtant il n’en est rien car ce elle représente la dictature argentine. Carmen est fille d’un réfugié argentin décédé il y a peu. Ce décès l’entraîne dans l’alcool et les troubles psychiques. Elle poursuit une lente et méthodique autodestruction lorsqu’elle entre en possession des archives de son père, notamment des photos et des carnets intimes décrivant sa vie de l’adolescence jusqu’à sa mort. Jusque là Carmen avait baigné dans le silence, les secrets et les non dits, ces carnets ouvrent la voie de la vérité. Mais à quel prix ? Le récit alterne entre l’histoire passée des parents de Carmen et sa descente aux enfer actuelle. L’écriture est criante de réalisme et de justesse et nous entraîne dans sa tête, sa douleur, ses questionnements. Nous avons nous aussi du mal à croire à ce récit, en tout cas nous ne voulons pas y croire, nous le rejetons, nous espérons un twist, quelque chose qui rende la réalité moins déchirante. Ce livre nous rappelle à quel point la vérité, quelle qu’elle soit, est...
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  • Bruxellensia 05/04/2023
    Sublime livre très sombre dont le lecteur ne sort indemne. Il raconte la quête de vérité de Carmen à la recherche de son passé. En 7 carnets écrits par son père, enfant malheureux qui s'est engagé dans l'armée argentine, Carmen découvre qui était ce personnage qui a trouvé refuge en France. Le lecteur suit Carmen dans sa descente aux enfers. Le mensonge est le principal thème abordé dans cet ouvrage. Le titre avant elle est énigmatique qui est "elle" ? Dommage que l'autrice de ce court ouvrage - on n'aurait pas pu en supporter beaucoup plus - n'ait pas brièvement indiqué à quelles sources elle avait puisé ses informations pour décrire avec tant de justesse des scènes innommables.
  • MalouD 31/03/2023
    Carmen la trentaine un mari, une petite fille, enseignante, alcoolique repentie ; elle replonge un an auparavant a la mort de son père. Sa mère s'est suicidée quand elle avait 10 ans. une découverte va lui permettre de reconstituer briques par brique la vie de son père " inconnu argentin ".Une catharsis bouleversante, un rebondissement, de grandes douleurs mais aussi de l'Esperance. Magnifique livre sur la dictature argentine, un style sec mais romanesque. Un point de vue original avec une narration a 2 voix (voire 3) sur les exactions de la junte. Tres beau bouquin.
  • ba33 16/02/2023
    Novembre 2016, une jeune femme, Carmen, un matin presque comme tous les matins… Et puis un appel… son père décédé quelques temps plus tôt louait un garde-meubles. Nous voilà partis dans sa vie à elle en 2016, et dans sa vie à lui qui a débuté en Argentine, et qui donne des informations de ses 7ans environ jusqu'au moment où il quitte l'argentine quasiment, après la coupe du monde argentina 78. Raphaël et Suzanne, la famille qu'elle a créé est sur le point d'éclater… J'ai lu ce livre quasi d'une traite. Je me suis dit que si j'arrêtai, je n'arriverais pas y m'y remettre. Cela commence par une consommation d'alcool excessive. Et quand elle découvre les carnets de son père, on se dit que peut-être le calme va revenir. Les carnets commencent tranquillement par son enfance à lui. Il est glaçant, interrogatif. Il nous plonge dans les régimes de l'Argentine avec ses dictatures et nous emmène jusque dans les années 78. [A la fin , elle réalise qu'elle est une enfant née en prison : sa mère enceinte a été emprisonnée jusqu'à son accouchement puis son bébé lui a été volée et la mère supprimée…]
  • beckerkarin 05/01/2023
    Carmen est une enseignante spécialiste de l’Amérique latine, ce choix étant sans aucun doute guidé par ses origines, ses parents étant tous deux argentins, réfugiés en France. Elle a grandit entre la conviction que leur exil était lié à leur persécution par la junte militaire alors au pouvoir, et la douleur causée par le suicide de sa mère alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. Devenue adulte, la narratrice est mariée et mère d’une petite Suzanne, mais ne parvenant pas à trouver sa place d’épouse et de mère, elle tente de noyer son mal-être dans l’alcool, ce qui semble être sur le point de lui faire tout perdre. Lorsque son père décède à son tour elle est au bord de la rupture. C’est à ce moment qu’elle est contactée par un garde meuble lui signifiant que son père ne règle plus les frais de location et qu’il faut impérativement récupérer ses affaires sous peine de destruction. Elle y découvrira un bureau et, cachée en son sein, une boite métallique bleue contenant des papiers, des photos et sept carnets racontant chacun dix années de l’existence de son père. Elle espère y trouver l’explication du silence de cet homme qu’elle a adoré, admiré et dont elle a tenté, sans relâche, d’attirer l’attention, de susciter l’intérêt et l’amour. Ce qu’elle va découvrir ira bien au-delà de ce qu’elle attendait et lui apportera des révélations inattendues, de celles qui bouleversent une existence. Ce très beau livre traite avec délicatesse de la recherche des origines, du malaise que peut engendrer le silence et de la difficulté d’apprendre et d’assumer certaines vérités. L’écriture est belle et sait nous tenir en haleine jusqu’aux dernières révélations. Merci beaucoup aux éditions Héloïse d’Ormesson qui m’ont permis de gagner ce livre dans le cadre de leur concours du calendrier de l’avent mais aussi de découvrir une très belle plume. Carmen est une enseignante spécialiste de l’Amérique latine, ce choix étant sans aucun doute guidé par ses origines, ses parents étant tous deux argentins, réfugiés en France. Elle a grandit entre la conviction que leur exil était lié à leur persécution par la junte militaire alors au pouvoir, et la douleur causée par le suicide de sa mère alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. Devenue adulte, la narratrice est mariée et mère d’une petite Suzanne, mais ne parvenant pas à trouver sa place d’épouse et de mère, elle tente de noyer son mal-être dans l’alcool, ce qui semble être sur le point de lui faire tout perdre. Lorsque son père décède à son tour elle est au bord de la rupture. C’est à ce moment qu’elle est contactée par un garde meuble lui signifiant que son père ne règle plus les frais de location et qu’il faut impérativement récupérer ses affaires sous peine de destruction. Elle y découvrira un bureau et, cachée en son sein, une boite métallique bleue contenant des papiers, des photos et sept carnets racontant chacun dix années de l’existence de son père. Elle espère y trouver l’explication du silence de cet homme qu’elle a adoré, admiré...
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