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Chez les heureux du monde
Charles Du Bos (traduit par), Joseph Vebret (préface de)
Date de parution : 01/03/2017
Éditeurs :
Archipoche

Chez les heureux du monde

Charles Du Bos (traduit par), Joseph Vebret (préface de)
Date de parution : 01/03/2017
Lily Bart, 29 ans, fait tourner bien des têtes, et du meilleur monde. Quoique issue d’un milieu modeste, elle a toujours frayé dans la haute société. Incapable de vivre sans... Lily Bart, 29 ans, fait tourner bien des têtes, et du meilleur monde. Quoique issue d’un milieu modeste, elle a toujours frayé dans la haute société. Incapable de vivre sans argent, trop honnête pour monnayer sa beauté, Lily le sait et l’admet : « façonnée pour être un ornement délicieux... Lily Bart, 29 ans, fait tourner bien des têtes, et du meilleur monde. Quoique issue d’un milieu modeste, elle a toujours frayé dans la haute société. Incapable de vivre sans argent, trop honnête pour monnayer sa beauté, Lily le sait et l’admet : « façonnée pour être un ornement délicieux », quel autre destin pour elle que d’épouser un riche mari ? Rien ne serait plus simple à satisfaire que cette ambition, si la jeune femme n’était dotée d’un caractère farouche, qui lui interdit de céder au séduisant Lawrence Selden. Et si ses charmes ne suscitaient la jalousie des femmes. Son indépendance d’esprit détonne dans l’univers codifié, superficiel, de la bourgeoisie new-yorkaise. Et son désir de réussite se heurte aux règles d’un jeu sauvage dont elle refuse d’être le pion. Déchirée entre ses principes et ses aspirations, Lily Bart est-elle aussi libre qu’elle le pense ? Dans le New York de l’Âge d’or, Edith Wharton peint la satire d’une société étouffante qu’elle connaît mieux que personne, mais qui vit ses derniers instants. 
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EAN : 9782352879923
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 493
Format : 112 x 180 mm
EAN : 9782352879923
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 493
Format : 112 x 180 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Marie987654321 01/01/2024
    Sous ce joli titre de la traduction française se révèle un drame de la misère humaine, de la condition féminine et de la corruption des cœurs.... mais habillé de dentelles, ganté de blanc et servi par des domestiques en livrée, évoluant entre la cinquième avenue, les escapades sur la côte d'Azur et les étés dans les somptueuses maison de campagne. Jeune et belle orpheline, Lily Bart mène sa barque dans la haute société new yorkaise dont elle est un ornement. Elle se rend dans diverses sauteries, passe l'été dans les maisons de quelques "amis" où est reçu tout le gratin. Elle fait tout cela dans le but de trouver un mari riche qui pourra lui permettre de continuer à aller dans des soirées et d'en donner, d'avoir elle aussi une maison de campagne où recevoir. Au début de récit, Lily est appréciée et très souvent invitée. Elle est même soutenue dans ses projets de mariage et aider à tendre les filets dans lesquels tel ou tel doit tomber. Mais la Lily d'Edith Wharton n'est pas un personnage aussi simple, une simple poupée décorative. Contrainte et enfermée par son éducation qui ne lui a donné aucune autre compétence que celle de paraitre, seule mission possible d'une femme de la haute société, elle ne sait pas faire autre chose qu'accepter les règles de ce jeu. Pourtant au dernier moment, quelque chose (ou quelqu'un en la personne de l'avocat Selden ) l'empêche d'aller au bout. Elle pose des actes libres mais incompréhensibles, voire choquants pour ses contemporains et qui éloignent la solution qu'elle espérait. Lily va ainsi accélérer sa propre perte. Vivre parmi les riches coûtent cher, certes elle est invitée mais elle doit avoir de belles toilettes, jouer à des jeux d'argent ... et ses revenus sont modestes. Elle s'endette, fait confiance à des hommes d'affaires, se rend dépendante. Elle est incapable d'accepter une vie plus simple mais aussi incapable d'accepter jusqu'au bout les règles des épousailles économiques. Lily est un personnage en partie hautain, persuadée d'avoir une haute valeur personnelle et parfois méprisante. Mais elle est aussi scrupuleusement honnête comme le démontrera définitivement le final. Lily est une personne aussi libre qu'il lui est possible dans le contexte. Cette liberté ne lui sera pas pardonnée. Elle cause des scandales que le lecteur d'aujourd'hui a du mal à comprendre. Lorsque l'autrice expose les éléments du scandale qu'elle aurait causé, j'ai dû relire plusieurs fois tellement les actes en question me paraissaient anodins, vus du XXIème siècle. Les événements s'enchainent et Lily descend toujours plus bas, si bas que plus personne ne peut la relever. Elle doit travailler et se révèle parfaitement incompétente. L'histoire de Lily Bart est une tragédie causée par la vanité, le culte des apparences, l'égoïsme, la condition dépendante des femmes, la mesquinerie et le petitesse de la haute société. Lily en est la victime et la cause par son comportement. Sous ce joli titre de la traduction française se révèle un drame de la misère humaine, de la condition féminine et de la corruption des cœurs.... mais habillé de dentelles, ganté de blanc et servi par des domestiques en livrée, évoluant entre la cinquième avenue, les escapades sur la côte d'Azur et les étés dans les somptueuses maison de campagne. Jeune et belle orpheline, Lily Bart mène sa barque dans la haute société new yorkaise dont elle est un ornement. Elle se rend dans diverses sauteries, passe l'été dans les maisons de quelques "amis" où est reçu tout le gratin. Elle fait tout cela dans le but de trouver un mari riche qui pourra lui permettre de continuer à aller dans des soirées et d'en donner, d'avoir elle aussi une maison de campagne où recevoir. Au début de récit, Lily est appréciée et très souvent invitée. Elle est même soutenue dans ses projets de mariage et aider à tendre les filets dans lesquels tel ou tel doit tomber. Mais la Lily d'Edith Wharton n'est pas un personnage aussi simple, une simple poupée décorative. Contrainte et enfermée par son éducation qui ne lui...
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  • PLK 17/12/2023
    Une tragédie pleine d’émotions qui se déroule pendant le « Gilded Age » (la période dorée)aux USA. Lily Bart jeune fille de 29 ans, d’une grande beauté, intelligente, fine mouche, orpheline très jeune et recueillie par une tante revêche et pingre. Elle aime la vie chez les aristocrates et dans la haute-société, le luxe, les fêtes, les belles tenues.. Lilly souhaite faire un beau mariage, et peut-être devenir un « ornement délicieux » ; cependant écartelée entre ses idéaux de grandeur, d’envie de grand amour, d’honnêteté, elle sabote elle-même ses chances d’harponner le bon mari bien fortuné. Madame Wharton nous embarque dans des fêtes extraordinaires, à l’opéra, des we à Long Island, des croisières en Méditerranée, à Nice, Monaco, Newport…. J’ai aimé suivre Lilly, j’ai eu beaucoup d’affection pour elle, ses malheurs m’ont fait de la peine, sa descente aux enfers m’a fort attristé, j’ai admiré son courage, son cran. Pour évoluer parmi ces loups, elle a l’âme trop pure. A mesure que son statut social diminue, ses valeurs morales grandissent. Pour échapper à son destin, elle aurait pu user, comme eux, de la calomnie, chantage…elle en avait les moyens, elle choisit la dignité. « #8466;𝑒𝓈 𝓂𝒶𝓇𝓆𝓊𝑒𝓈 𝓂ê𝓂𝑒𝓈 𝒹𝑒 𝓈𝑜𝓃 𝒸𝒽𝒶𝑔𝓇𝒾𝓃 𝓁𝓊𝒾 𝓈𝑒𝓎𝒶𝒾𝑒𝓃𝓉 𝒸𝑜𝓂𝓂𝑒 𝓁𝑒𝓈 𝑔𝑜𝓊𝓉𝓉𝑒𝓈 𝒹𝑒 𝓅𝓁𝓊𝒾𝑒 𝓋𝑜𝓃𝓉 à 𝓁𝒶 𝓇𝑜𝓈𝑒 𝒷𝒶𝓉𝓉𝓊𝑒. » L’auteure dresse un tableau assez détestable de cette Upper Class new-yorkaise, futile, où il est nécessaire de paraitre plus que d’être, les connivences, les faussetés, les faux-semblants, oisiveté. Mais également des nouveaux riches, de la classe ouvrière. Beaucoup de personnages sont ignobles et vils. Dans ce monde, peu de belles personnes ! Chacun essaie de profiter de l’autre. Bien sûr il y a M. Lawrence Selden..Magnifique ! Certaines personnes - que l’on qualifierait de secondaires au cinéma - sont aussi très belles : Gerty, Nettie.. Le style peut paraitre un peu ampoulé à certains ! Mais quelle écriture : vocabulaire riche, subjonctif, passé simple…Je me suis régalée. L'analyse psychologique est très finement ciselée. Une magnifique lecture, je vous y invite. Le titre original de l’ouvrage “The House of Mirth” (La Maison de liesse), emprunté à une parole de l'Ecclésiaste. Un DVD est joint au livre dans l’éditions L’imaginaire de @gallimard du film de Terence Davies de 2000 avec Gillian Anderson dans le rôle de Lily. Je l’ai pas regardé, j’attends un jour de pluie… à suivre.Une tragédie pleine d’émotions qui se déroule pendant le « Gilded Age » (la période dorée)aux USA. Lily Bart jeune fille de 29 ans, d’une grande beauté, intelligente, fine mouche, orpheline très jeune et recueillie par une tante revêche et pingre. Elle aime la vie chez les aristocrates et dans la haute-société, le luxe, les fêtes, les belles tenues.. Lilly souhaite faire un beau mariage, et peut-être devenir un « ornement délicieux » ; cependant écartelée entre ses idéaux de grandeur, d’envie de grand amour, d’honnêteté, elle sabote elle-même ses chances d’harponner le bon mari bien fortuné. Madame Wharton nous embarque dans des fêtes extraordinaires, à l’opéra, des we à Long Island, des croisières en Méditerranée, à Nice, Monaco, Newport…. J’ai aimé suivre Lilly, j’ai eu beaucoup d’affection pour elle, ses malheurs m’ont fait de la peine, sa descente aux enfers m’a fort attristé, j’ai admiré son courage, son cran. Pour évoluer parmi ces loups, elle a l’âme trop pure. A mesure que son statut social diminue, ses valeurs morales grandissent. Pour échapper à son destin, elle aurait pu user, comme eux, de la calomnie, chantage…elle en avait les moyens, elle choisit la dignité. « #8466;𝑒𝓈 𝓂𝒶𝓇𝓆𝓊𝑒𝓈 𝓂ê𝓂𝑒𝓈 𝒹𝑒 𝓈𝑜𝓃 𝒸𝒽𝒶𝑔𝓇𝒾𝓃 𝓁𝓊𝒾 𝓈𝑒𝓎𝒶𝒾𝑒𝓃𝓉 𝒸𝑜𝓂𝓂𝑒 𝓁𝑒𝓈 𝑔𝑜𝓊𝓉𝓉𝑒𝓈...
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  • 4bis 26/03/2023
    Lily est belle. Elle a l’élégance racée de qui est née pour incarner la perfection. Son visage convoque les lys, les roses fraichement écloses, la douce luminosité de la soie. Ses jolies mains appellent les dentelles les plus fines, ses délicieuses lèvres ourlées les nectars les plus subtils. Sa beauté est un hommage à tous les luxes, une promesse de toutes les bontés. Et elle le sait. Grandie dans le monde feutré de la bonne société américaine, son charme s’est épanoui avec l’assurance de qui sait devoir recevoir les hommages qu’il mérite. Avant vingt ans, elle est parvenue à un degré de raffinement lui faisant regretter l’indéniable faute de goût qu’il y a à déjeuner devant des roses cueillies de la veille. Vous conviendrez avec elle qu’une brassée de muguets aurait été davantage opportune. Hélas, Lily est ruinée. Enfin, son père. Lequel ne s’arrête pas là et meurt rapidement. Tout comme sa mère. Voici la jeune fille, désormais âgée de 29 ans, orpheline, contrainte de se gouverner seule avec un trop maigre pécule et pour unique chaperon une vague et ennuyeuse tante (néanmoins fortunée). Comment la belle Lily Bart va-t-elle conduire son existence ? Comment va-t-elle combiner son aspiration à vivre dans le confort avec un code social de bienséance qui la dépossède de tout moyen d’action ? Une jeune fille de son rang ne peut en effet pas faire grand-chose ni accepter quoi que ce soit sans que sa réputation en soit atteinte. A moins de se perdre dans des cercles bien peu recommandables… Heureusement, ses amis fortunés et insouciants sont toqués de sa présence, de ses réparties délicieuses et de ses charmes. Croisières en bals, invitations à la maison de campagne ou à l’opéra, Lily Bart voit là un terrain de jeux où exercer sa délicieuse emprise. Car il s’agit, de manière toujours plus urgente, de trouver un moyen définitif de s’inscrire dans le luxe qui lui va si bien. Autrement dit, un mari. Pourtant, l’âme de Lily ne peut se résoudre à l’artificialité fade des mondanités newyorkaises. Pas plus qu’elle ne parvient à dépasser son aversion pour la vulgarité de certains parvenus. Ni à se dérober au charme puissant qu’exerce sur elle le sage et circonspect Mr Selden. Comment tout ceci va donc se finir ? J’ai trouvé chez Edith Wharton tout ce que je désespérais de lire sous la plume d’Henry James : la finesse des analyses psychologiques, la vraisemblance de caractères parfaitement étudiés. La cruauté de cette société américaine en train de se faire, de conquérir toujours de nouvelles fortunes plus vite que les élites n’ont le temps de les accepter est un décor parfait pour cette grande figure féminine qu’est Lily Bart. Les péripéties sont certes un peu convenues et nous sommes dans un roman de genre mais une fois les codes de celui-ci acceptés, je me suis régalée aux tourments de cette grande âme comme j’ai souri aux descriptions très proustiennes des mondains. Merci de tout cœur à Anna pour cette découverte. Nul doute que je lirai prochainement d’autres romans de cette brillante romancière. Lily est belle. Elle a l’élégance racée de qui est née pour incarner la perfection. Son visage convoque les lys, les roses fraichement écloses, la douce luminosité de la soie. Ses jolies mains appellent les dentelles les plus fines, ses délicieuses lèvres ourlées les nectars les plus subtils. Sa beauté est un hommage à tous les luxes, une promesse de toutes les bontés. Et elle le sait. Grandie dans le monde feutré de la bonne société américaine, son charme s’est épanoui avec l’assurance de qui sait devoir recevoir les hommages qu’il mérite. Avant vingt ans, elle est parvenue à un degré de raffinement lui faisant regretter l’indéniable faute de goût qu’il y a à déjeuner devant des roses cueillies de la veille. Vous conviendrez avec elle qu’une brassée de muguets aurait été davantage opportune. Hélas, Lily est ruinée. Enfin, son père. Lequel ne s’arrête pas là et meurt rapidement. Tout comme sa mère. Voici la jeune fille, désormais âgée de 29 ans, orpheline, contrainte de se gouverner seule avec un trop maigre pécule et pour unique chaperon une vague et ennuyeuse tante (néanmoins fortunée). Comment la belle Lily Bart va-t-elle conduire son existence ? Comment va-t-elle combiner son aspiration à...
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  • AnitaMillot 08/11/2022
    Lily Bart (vingt-neuf ans) tente depuis la ruine (et la mort) de son père, survenue dix années auparavant, de trouver un juste compromis entre l’indépendance financière qui lui fait terriblement défaut et l’obligation d’un « beau mariage » pour y accéder … Elle rêve de pouvoir vivre à sa guise, tout en évitant d’être prise en flagrant délit de « non respect » des maudites conventions sociales, imposées aux femmes célibataires (ou non d’ailleurs …) Ne pas se mettre à dos la bourgeoisie New-Yorkaise « bien pensante » n’est pas chose aisée … Sa mère est morte à son tour, avant de voir son plus grand désir se réaliser : l’ascension de sa fille chez « les heureux du monde », auprès d’un mari très fortuné qui aurait succombé à sa grande beauté … C’est donc sa tante paternelle, Mrs Penniston, qui lui ouvrira sa porte et lui apportera un semblant de stabilité … Malheureusement, les langues vont bon train en ce début du XXème siècle, la mesquinerie et les manigances des uns et des autres ne connaissent pas de limite et il n’est pas certain que l’ambitieuse Lily Bart saura y faire face … Ni même qu’elle fera les bons choix … Elle pourra toutefois s’appuyer sur les liens d’amitié et de fidèle complicité qui l’attachent au séduisant Lawrence Selden … Un roman magnifiquement rédigé ! Une société fort brillamment analysée par l’auteure. Un récit particulièrement lucide et sans pitié, qui ne peut qu’émouvoir le lecteur. Et vraiment, il est fort dommage que le talent incontestable d’Édith Wharton ne soit pas plus souvent mis en exergue dans le milieu littéraire … Bref : un gros plaisir de lecture ! Lily Bart (vingt-neuf ans) tente depuis la ruine (et la mort) de son père, survenue dix années auparavant, de trouver un juste compromis entre l’indépendance financière qui lui fait terriblement défaut et l’obligation d’un « beau mariage » pour y accéder … Elle rêve de pouvoir vivre à sa guise, tout en évitant d’être prise en flagrant délit de « non respect » des maudites conventions sociales, imposées aux femmes célibataires (ou non d’ailleurs …) Ne pas se mettre à dos la bourgeoisie New-Yorkaise « bien pensante » n’est pas chose aisée … Sa mère est morte à son tour, avant de voir son plus grand désir se réaliser : l’ascension de sa fille chez « les heureux du monde », auprès d’un mari très fortuné qui aurait succombé à sa grande beauté … C’est donc sa tante paternelle, Mrs Penniston, qui lui ouvrira sa porte et lui apportera un semblant de stabilité … Malheureusement, les langues vont bon train en ce début du XXème siècle, la mesquinerie et les manigances des uns et des autres ne connaissent pas de limite et il n’est pas certain que l’ambitieuse Lily Bart saura y faire face … Ni même qu’elle fera les bons choix...
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  • Laveze 17/09/2022
    CHEZ LES HEUREUX DU MONDE d’ EDITH WHARTON Lily Bart, 29 ans, célibataire, est issue d’un milieu aisé mais désormais ruiné. Elle vit avec une petite pension et l’aide de sa tante. Néanmoins elle fréquente toujours la très haute société dans laquelle elle est invitée grâce à sa beauté et son entregent. Sa situation reste précaire et malgré son amour pour l’avocat( pas très riche) Lawrence Seldon, elle va essayer de se marier avec un homme fortuné. Elle aura des opportunités mais Lily, bien que fascinée par cette vie de voyages, de débauche d’argent, de paraître, n’est pas aussi vénale que ses concurrentes. Elle n’est pas prête à sacrifier son âme à sa survie dans cette haute bourgeoisie nord américaine. Elle le paiera très cher. C’est à la lente descente aux enfers de Lily que l’on assiste tout au long de ce livre fascinant, description méthodique de cette bourgeoisie imbue d’elle mêle et peu disposée à intégrer quelqu’un qui s’affranchit des règles non écrites mais bien en vigueur. Quand ce milieu rejette, c’est violent. Edith WHARTON que j’avais découverte avec Ethan Frome, a une écriture simple en apparence et totalement maîtrisée, il y a bien sûr du Henry James avec lequel elle a en commun une élégance qu’on retrouve tout au long du livre. Elle décrit un monde qu’elle connaît de l’intérieur, elle était elle même très riche de famille et elle a su détecter les prémisses de la fin imminente de ce microcosme qui nous paraît aujourd’hui irréel. Tout simplement envoûtant!CHEZ LES HEUREUX DU MONDE d’ EDITH WHARTON Lily Bart, 29 ans, célibataire, est issue d’un milieu aisé mais désormais ruiné. Elle vit avec une petite pension et l’aide de sa tante. Néanmoins elle fréquente toujours la très haute société dans laquelle elle est invitée grâce à sa beauté et son entregent. Sa situation reste précaire et malgré son amour pour l’avocat( pas très riche) Lawrence Seldon, elle va essayer de se marier avec un homme fortuné. Elle aura des opportunités mais Lily, bien que fascinée par cette vie de voyages, de débauche d’argent, de paraître, n’est pas aussi vénale que ses concurrentes. Elle n’est pas prête à sacrifier son âme à sa survie dans cette haute bourgeoisie nord américaine. Elle le paiera très cher. C’est à la lente descente aux enfers de Lily que l’on assiste tout au long de ce livre fascinant, description méthodique de cette bourgeoisie imbue d’elle mêle et peu disposée à intégrer quelqu’un qui s’affranchit des règles non écrites mais bien en vigueur. Quand ce milieu rejette, c’est violent. Edith WHARTON que j’avais découverte avec Ethan Frome, a une écriture simple en apparence et totalement maîtrisée, il y a bien sûr du Henry James avec lequel...
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