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Nouveauté
D'audace et de liberté
Date de parution : 25/05/2023
Éditeurs :
Pocket
Nouveauté

D'audace et de liberté

Date de parution : 25/05/2023
Entre le Paris de l'après-guerre et une Algérie qui rêve d'indépendance, le parcours d'Adam, jeune homme mû par une inextinguible soif de justice et de liberté.
Paris, 1947. Pour Adam, Bousoulem, sa ville natale, est bien loin à présent. Ce jeune Kabyle vit en France depuis trois ans ; dans « son » pays, celui qui l’a enrôlé de... Paris, 1947. Pour Adam, Bousoulem, sa ville natale, est bien loin à présent. Ce jeune Kabyle vit en France depuis trois ans ; dans « son » pays, celui qui l’a enrôlé de force pour faire la guerre contre les Allemands. Adam a survécu à la guerre, aux camps de prisonniers, à l’Occupation, et pense... Paris, 1947. Pour Adam, Bousoulem, sa ville natale, est bien loin à présent. Ce jeune Kabyle vit en France depuis trois ans ; dans « son » pays, celui qui l’a enrôlé de force pour faire la guerre contre les Allemands. Adam a survécu à la guerre, aux camps de prisonniers, à l’Occupation, et pense maintenant à demain. Demain, pour lui, c’est être libre comme un Français et être maître de son destin. Avec ses compatriotes, ils discutent, dans les cafés arabes de la rue Mouffetard, de l’indépendance de l’Algérie qu’ils auront à bâtir. Adam, idéaliste et fougueux, est leur chef de file. Demain, c’est aussi Elvire. Ils se connaissaient « avant » et se retrouvent. Deux solitudes qui s’accordent, et un amour fort enraciné à la fois dans un passé commun et dans une volonté de remplir leurs vies des souvenirs à venir…

Cet ouvrage a reçu le Prix Villeneuve Se Livre
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EAN : 9782266332453
Code sériel : 18953
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 264
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266332453
Code sériel : 18953
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 264
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Une grande fresque humaniste et espiègle. La fresque dessinée par Akli Tadjer est un bijou d’humanité. De livre en livre, le regard espiègle qu’il pose sur ses personnages émeut. Cela tient à la texture de son humour, à lumière particulière tombée des grands soleils jaunes accrochés à ses récits.À fouiller les pans si peu explorés de notre histoire contemporaine, Akli Tadjer fait briller parmi la menue monnaie du passé ceux auxquels nul ne prêtait attention. Justice leur est rendue de la manière la plus tendre et la plus spirituelle. »
Ouest-France
« Une fresque captivante et déchirante dans laquelle Akli Tadjer conte admirablement bien le déracinement et cette impossible renoncement. »
Librairies de Port Maria
« Toujours autant d’élégance et d’humanité dans le style d’Akli Tadjer. »
Librairie Sainte-Hortense

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • avelvras 16/04/2023
    Le deuxième opus de cette épopée s'ouvre sur la période d'après guerre. Nos personnages préférés sont presque tous là. Akli poursuit son oeuvre et son écriture est toujours agréable et chaleureuse. Je découvre l'histoire de la France, du Moyen-Orient et tous les prémices sont là pour comprendre notre histoire contemporaine sous tous les angles. Un bon auteur est celui qui peut se mettre à la place de chacun de ses personnages. Et là ce fut un véritable plaisir pour moi, lectrice... J'attends désormais avec impatience la suite, qui ne manquera pas de me surprendre.
  • Hedendidi 15/11/2022
    Ce livre est une merveille. Je n'ai pas le "d'amour et de guerre" qui le précède mais cela ne pose pas de souci. L'auteur a une plume très imagée qui m'a tout de suite immergée dans le Paris et l'Algérie d'avant le conflit. Les odeurs, les paysages et la mentalité de l'époque sont très bien décrits et nous emportent. Les personnages sont attachants et leur histoire est très émouvante. J'ai adoré ce roman tant par le contenu qui m'a instruite sur les Algériens en France que par le style de l'auteur. Le couverture du roman est aussi superbe.
  • Blandine80 12/11/2022
    Parce que j’avais lu « d’amour et de guerre » premier tome de cette saga j’ai bien entendu voulu poursuivre l’aventure avec Adam. La venue à Saint-Quentin (chez Fnac/Cognet) m’a permis d’avoir en plus le livre dédicacé. Après la guerre Adam reste à côté d’Elvire et tous deux se soutiennent. Sur fond des prémices d’agitation en Algérie Adam s’occupe de la tannerie. Elvire, elle, après avoir longuement cherché son père arrêté pendant la guerre, l’accompagne et fait prospérer l’affaire. Une lettre, un voyage et voilà de nouveau leurs vies bouleversées. Le déchirement, le déracinement, les origines, les rêves chimériques voilà ce qui fait l’essence de cette histoire. J’ai rapproché ce livre de celui de Claire Etcherelli « Elise ou la vraie vie » lorsque qu’Akli Tadjer évoque les conditions de travail, de vie des travailleurs algériens. On y retrouve cette solitude, les conditions de vie miséreuses, limite indécentes dans une France qui se reconstruit laborieusement. Sans oublier tout le côté raciste alors que nous avions besoin de cette main d’œuvre. Elvire aussi vit un grand déchirement. Celui de tout juif rescapé de la seconde guerre mondiale. Quel choix faire pour espérer vivre en paix, avec soi-même, avec les autres ? comment se... Parce que j’avais lu « d’amour et de guerre » premier tome de cette saga j’ai bien entendu voulu poursuivre l’aventure avec Adam. La venue à Saint-Quentin (chez Fnac/Cognet) m’a permis d’avoir en plus le livre dédicacé. Après la guerre Adam reste à côté d’Elvire et tous deux se soutiennent. Sur fond des prémices d’agitation en Algérie Adam s’occupe de la tannerie. Elvire, elle, après avoir longuement cherché son père arrêté pendant la guerre, l’accompagne et fait prospérer l’affaire. Une lettre, un voyage et voilà de nouveau leurs vies bouleversées. Le déchirement, le déracinement, les origines, les rêves chimériques voilà ce qui fait l’essence de cette histoire. J’ai rapproché ce livre de celui de Claire Etcherelli « Elise ou la vraie vie » lorsque qu’Akli Tadjer évoque les conditions de travail, de vie des travailleurs algériens. On y retrouve cette solitude, les conditions de vie miséreuses, limite indécentes dans une France qui se reconstruit laborieusement. Sans oublier tout le côté raciste alors que nous avions besoin de cette main d’œuvre. Elvire aussi vit un grand déchirement. Celui de tout juif rescapé de la seconde guerre mondiale. Quel choix faire pour espérer vivre en paix, avec soi-même, avec les autres ? comment se construire un avenir après un pareil tsunami ? Ce livre m’a beaucoup plu. D’une part parce qu’il est bâti sur un fond historique réel et d’autre part parce que l’on suit les protagonistes sur une longue période. Du coup, on a l’impression de les connaître.
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  • Squirelito 02/11/2022
    Quelle joie de retrouver le protagoniste du précédent roman d’Akli Tadjer, Adam, qui, après avoir survécu à la Seconde Guerre mondiale, est désormais installé à Paris loin de son Algérie natale. Il travaille aux côtés d’Elvire, la fille de son hébergeur parisien pendant la guerre et qui n’est jamais revenu des camps, tout comme Samuel, le compagnon de combat d’Adam. Elvire partage également sa vie mais au fond de son cœur il a laissé une énorme place également pour Zina, l’amour impossible désormais en couple avec un caïd dont elle a eu plusieurs enfants. Adam continue de rêver à la liberté, à la justice, espère voir l’Algérie revenir indépendante, aide Mohamed, un ouvrier de la tannerie amoureux de la poésie française, à s’améliorer dans l’écriture et l’histoire… Mais un jour Elvire reçoit une lettre sibylline de Samuel : lui et le père de la jeune femme seraient en vie et vivraient à Jérusalem ! Elvire et Adam partent pour Beyrouth, direction les lieux saints. Nouvelle déchirure, tout va encore basculer. Adam repart seul à Paris espérant qu’Elvire reviendra. Peu de temps après, il est nommé officiellement pour s’occuper d’un petit Adam, le fils de Zina. Comme toujours, Akli Tadjer unie l’histoire des... Quelle joie de retrouver le protagoniste du précédent roman d’Akli Tadjer, Adam, qui, après avoir survécu à la Seconde Guerre mondiale, est désormais installé à Paris loin de son Algérie natale. Il travaille aux côtés d’Elvire, la fille de son hébergeur parisien pendant la guerre et qui n’est jamais revenu des camps, tout comme Samuel, le compagnon de combat d’Adam. Elvire partage également sa vie mais au fond de son cœur il a laissé une énorme place également pour Zina, l’amour impossible désormais en couple avec un caïd dont elle a eu plusieurs enfants. Adam continue de rêver à la liberté, à la justice, espère voir l’Algérie revenir indépendante, aide Mohamed, un ouvrier de la tannerie amoureux de la poésie française, à s’améliorer dans l’écriture et l’histoire… Mais un jour Elvire reçoit une lettre sibylline de Samuel : lui et le père de la jeune femme seraient en vie et vivraient à Jérusalem ! Elvire et Adam partent pour Beyrouth, direction les lieux saints. Nouvelle déchirure, tout va encore basculer. Adam repart seul à Paris espérant qu’Elvire reviendra. Peu de temps après, il est nommé officiellement pour s’occuper d’un petit Adam, le fils de Zina. Comme toujours, Akli Tadjer unie l’histoire des rives de la Méditerranée dans un esprit de réconciliation sans jamais donner de leçons. Juste un regard objectif en rejetant dans l’écriture toute la haine qui a ensanglanté les terres algériennes et françaises. Jamais dans l’excès, chacun des personnages traversent les fils du destin entremêlés par les aléas intimes et l’histoire commune des errances d’un monde bien trop belliqueux. Heureusement, à l’image d’Adam, des êtres solaires ne désespèrent jamais de hisser l’oriflamme de la liberté. Au prix de beaucoup d’audace.
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  • Alalettre 22/10/2022
    Adam Aït Amar nous est revenu. Il poursuit sa route. Après nous avoir laissés « D'amour et de guerre », voilà son retour empreint « D'audace et de liberté ». Le jeune Kabyle de Bousoulem roulera encore sa bosse après avoir risqué sa vie depuis cette drôle de guerre qui l'a enrôlé de force dans les rangs d'une France étrange, ce pays autre et sien à la fois. Il revient au bled, revoit sa Zina qui ne l'attend plus. Tout a changé ici-bas mais rien n'a changé, sauf les rêves de jeunesse qui n'en finissent pas de mourir, tout comme la tante Safia qui s'est embellie en trépassant « à plus d'âge » et dont l'enterrement est le prétexte d'un bref retour au pays. Croiser Zina peut-être ? L'arracher des griffes du sordide caïd local qui la lui a dérobée ? La patte unique d'Akli Tadjer pose le cadre et l'affect d'un roman sentimental, historique, épique. Il y a cet instant fragile, troublant et dérisoire des retrouvailles des amants éternels. « Je suis parti pour oublier », lui dit Adam. « M'oublier ? », s'étonne Zina. « Non, pour m'oublier loin de toi ». Tout est dit de ce destin qui... Adam Aït Amar nous est revenu. Il poursuit sa route. Après nous avoir laissés « D'amour et de guerre », voilà son retour empreint « D'audace et de liberté ». Le jeune Kabyle de Bousoulem roulera encore sa bosse après avoir risqué sa vie depuis cette drôle de guerre qui l'a enrôlé de force dans les rangs d'une France étrange, ce pays autre et sien à la fois. Il revient au bled, revoit sa Zina qui ne l'attend plus. Tout a changé ici-bas mais rien n'a changé, sauf les rêves de jeunesse qui n'en finissent pas de mourir, tout comme la tante Safia qui s'est embellie en trépassant « à plus d'âge » et dont l'enterrement est le prétexte d'un bref retour au pays. Croiser Zina peut-être ? L'arracher des griffes du sordide caïd local qui la lui a dérobée ? La patte unique d'Akli Tadjer pose le cadre et l'affect d'un roman sentimental, historique, épique. Il y a cet instant fragile, troublant et dérisoire des retrouvailles des amants éternels. « Je suis parti pour oublier », lui dit Adam. « M'oublier ? », s'étonne Zina. « Non, pour m'oublier loin de toi ». Tout est dit de ce destin qui veut s'accomplir sans se déraciner, lorsqu'auront un peu séché les larmes qui coulent « le long du coeur ». Ce destin qui se joue entre la tannerie d'Elvire – qu'il aimera elle aussi mais autrement – à Gentilly, et les cafés arabes de la rue Mouffetard où Adam recrute les compagnons d'espoir qu'il réunit les dimanches après-midi pour « penser à une Algérie sociale, démocratique et plurielle ». On suit avec Tadjer les sinuosités de la grande et de la petite histoire. Mais dont les détours accompagnent les soubresauts d'une destinée qui le mène au Liban, puis en Israël où son coeur bat encore pour une Elvire de plus en plus insaisissable. En attendant Aymezane, l'enfant grandi de sa Zina et du vil caïd, qui lui réserve encore quelques surprises. Oui, on est dans le mélo, mais un mélo malin, subtil, au souffle élaboré, cadencé, léger, chantant, qui scrute les sentiments, les forces et les faiblesses humaines, qui se nourrit du détail pour rendre compte de l'universel. On est dans la saga sagace. Dans une comédie humaine où l'ampleur du récit ne faiblit jamais. On est aussi dans la destruction des rêves par l'implacable dureté des murs du quotidien, la réévaluation constante des projections fictionnelles sur le pays fantasmé, celui d'où l'on vient comme celui auquel on aimerait un jour enfin appartenir au terme d'une quête haletante. Ce pays du devenir dont on a déjà fait sa langue et adopté moeurs et culture. La trame historique du roman, de la fin des années 40 au début des années 50, est reconstituée à l'aide d'une documentation rigoureuse qui en retrace les grands moments, entre Algérie et France ou dans une Palestine bouillonnante et blessée. Mais comme rien de ce qui est humain n'échappe à Akli Tadjer, ce n'est pas une leçon d'histoire que l'on prend, mais une leçon de vie. C'est aussi une leçon d'écriture, tant Tadjer maîtrise l'art du récit. On attend maintenant avec une certaine impatience la suite des tribulations d'Adam, de ses joies et de ses peines, en espérant le voir encore tenir (et nous tenir) au moins un demi-siècle…
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