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Du côté ensoleillé de la rue
Sophie Lafaille (traduit par)
Date de parution : 07/01/2021
Éditeurs :
Pocket

Du côté ensoleillé de la rue

Sophie Lafaille (traduit par)
Date de parution : 07/01/2021
Un soleil de miel s’infiltre dans Tachkent : rues en dédale, où le linge sèche aux fenêtres, terrains vagues où pâturent des moutons – pays natal aux odeurs du temps qui... Un soleil de miel s’infiltre dans Tachkent : rues en dédale, où le linge sèche aux fenêtres, terrains vagues où pâturent des moutons – pays natal aux odeurs du temps qui passe… Ce matin, en sortant de prison, Katia en redécouvre chaque couleur, mais les voit-elle vraiment ?
Le souvenir des famines et...
Un soleil de miel s’infiltre dans Tachkent : rues en dédale, où le linge sèche aux fenêtres, terrains vagues où pâturent des moutons – pays natal aux odeurs du temps qui passe… Ce matin, en sortant de prison, Katia en redécouvre chaque couleur, mais les voit-elle vraiment ?
Le souvenir des famines et du siège de Leningrad ont fait d’elle ce qu’elle est : une mère incapable d’aimer, contrainte malgré tout de cohabiter avec sa fille, Véra, grande perche au regard sombre et artiste peintre de talent. Au soleil noir de la haine, le pardon succèdera-t-il un jour ?
 
 
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EAN : 9782266311755
Code sériel : 18003
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 608
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266311755
Code sériel : 18003
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 608
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« S’efforçant de jeter des passerelles par-dessus les années écoulées, Rubina ressuscite un monde à jamais évanoui où l’exotisme oriental et le quotidien soviétique sont inextricablement mêlés. »
Le Monde des livres

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • AlouquaLecture 05/03/2021
    Je pense que je suis passée totalement à côté de ce que ce livre était censé me procurer. Attention, je ne dis pas que ce livre n’est pas bon, j’ai passé un moment de lecture agréable, mais d’après moi, c’est plutôt le style de l’auteure qui m’a un peu perdue. Le récit en lui-même est entraînant et touchant, mais le rythme et même les mots utilisés, voir parfois les expressions ou les émotions, il y avait quelque chose qui me faisait trop souvent décrocher de ma lecture. Je n’arrivais pas à rester totalement dans ma lecture, alors que d’habitude, lorsque je suis plongée dans un livre, il est difficile de me faire décrocher. Quoi qu’il en soit, je vais vous dire pourquoi vous ne devriez pas tenir compte de ce qui fut moins positif pour moi, et pourquoi vous devriez laisser sa chance à ce livre de vous émouvoir. J’ai souvent eu l’impression de me perdre entre les personnages. Les deux principaux sont une mère et sa fille, cependant, beaucoup d’autres viennent se greffer au récit, et c’est là que je me suis perdue. Une relation mère/fille compliquée, ça je connais malheureusement, mais pas pour les mêmes raisons que celles de Véra et Katia. Ce qui est plus que troublant dans ce livre, c’est que l’auteure intercale énormément de choses personnelles, et souvent, je ne réussissais pas à savoir si c’étaient des souvenirs d’un des personnages, ou les siens. Des émotions, des ressentis, des souvenirs d’enfance, … mais quoi est à qui ? Quoi qu’il en soit, ce qui est positif pour moi dans ce livre, c’est que les détails sur le décor nous permettent de visualiser ce qui nous entoure, nous permet également de bien comprendre pourquoi la vie est difficile dans cet endroit qu’est Tachkent. Cela nous permet également de bien visualiser les personnages dans leur milieu, de ressentir leurs émotions souvent à fleur de peau d’ailleurs. Alors non, je n’ai pas totalement adhéré à ma lecture, mais je vous recommande néanmoins de le découvrir vous aussi parce que c’est un voyage dans les souvenirs de l’auteure, et que les émotions sont bien présentes à travers Véra et Katia. J’ai adoré le fait que l’échappatoire de Véra soit la peinture, on apprend pas mal de choses, et c’est ce que moi je retiendrai principalement de ma lecture. Je ne ferme absolument pas la porte à ce roman, je prendrai le temps de le relire à un autre moment de ma vie qui sera moins mouvementé, je prendrai le temps de me poser tranquillement et de cette manière je pourrai voir si c’est réellement le style de l’auteure qui a eu raison de moi, ou si tout simplement je ne l’ai pas lu au bon moment.Je pense que je suis passée totalement à côté de ce que ce livre était censé me procurer. Attention, je ne dis pas que ce livre n’est pas bon, j’ai passé un moment de lecture agréable, mais d’après moi, c’est plutôt le style de l’auteure qui m’a un peu perdue. Le récit en lui-même est entraînant et touchant, mais le rythme et même les mots utilisés, voir parfois les expressions ou les émotions, il y avait quelque chose qui me faisait trop souvent décrocher de ma lecture. Je n’arrivais pas à rester totalement dans ma lecture, alors que d’habitude, lorsque je suis plongée dans un livre, il est difficile de me faire décrocher. Quoi qu’il en soit, je vais vous dire pourquoi vous ne devriez pas tenir compte de ce qui fut moins positif pour moi, et pourquoi vous devriez laisser sa chance à ce livre de vous émouvoir. J’ai souvent eu l’impression de me perdre entre les personnages. Les deux principaux sont une mère et sa fille, cependant, beaucoup d’autres viennent se greffer au récit, et c’est là que je me suis perdue. Une relation mère/fille compliquée, ça je connais malheureusement, mais pas pour les mêmes raisons que celles de Véra...
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  • Tempsdelecture 04/01/2021
    Dina Rubina a été à l’honneur du salon du livre Russe Russkaya Kniga de ce décembre 2020, elle est également à l’honneur de cette rentrée d’hiver 2021, qui voit la publication de Du côté ensoleillé de la rue en version poche aux éditions Pocket dès ce 7 janvier, et son nouveau roman Le syndrome de Petrouchka aux éditions Macha Publishing le 12 janvier, . Je vais parler ici du précédent Du côté ensoleillé de la Rue, sorti en 2019 chez nous, treize ans plus tôt en Russie, qui est aujourd’hui celui qui se vend le plus là-bas. Envie de lire ce roman car il fait la part belle à l’Ouzbékistan, et plus spécialement sa capitale Tachkent. Ce n’est pas si souvent que l’on parle de ces ex-Républiques du bloc soviétique qui restent encore terra incognita en Europe, et donc source de rêves, de mythes et de nombreuses interrogations, en ce qui me concerne. J’ai entamé la lecture de cet épais roman avec ainsi autant d’envie que de curiosité. Dina Rubina n’a pas fini de faire parler d’elle! Nous pénétrons donc ce pays, qui reste encore fortement ancré par la culture russe. À travers deux destins, une mère, sa fille, unies non pas par un sentiment maternel et filiale mais par une exécration et un agacement réciproques. C’est donc sur deux versants opposés que l’on va suivre ce couple mère-fille, l’une loin de l’autre, qui ont grandi dans cette même capitale multiculturelle. Il y a la mère, Katia il y a la fille, Vera, mais il y a surtout Tachkent. Celle, l’unique, qui relie ces deux femmes devenues deux étrangères aux antipodes l’une de l’autre. Je brulais d’impatience de plonger au cœur de ce roman qui ne compte pas moins de 77 chapitres. Car ce sont deux vies incroyablement palpitantes, riches en émotions et en rencontres, dont Rubina nous déroule le fil tortueux de cette très grosse pelote, composée des cordons de la vie des deux femmes, qui lorsqu’elles sont ensemble, s’entremêlent en un nœud indébrouillable, bien difficilement dénouable. Une relation difficile, c’est le moins que l’on puisse dire, truffée d’échanges cassants, de piques incisives, de coups bas mesquins qui confrontent deux caractères irréconciliables. Des affrontements qui tournent bien vite à l’absurdité totale aux confins de l’aberration. Avec Katia, et son frère Sacha, Dina Rubina entreprend une exploration de la vie de ces exilés qui après le siège de Leningrad ont été expédiés dans cette république d’Asie centrale et de cette cohabitation avec les Ouzbeks qui peinent eux-mêmes dans leur pays. On ne peut passer à côté de cette langue en apparence familière, mais forcement minutieusement travaillée, qui s’apparente presque à du langage oral, et qui colle par focalisation interne, à celle de ses personnages, en amenuisant ainsi au maximum la distance entre ces personnages et le lecteur, qui s’approche au plus près de la réalité de leur vie. L’existence de ces gens, de Katia et Vera, sont d’une violence, bien souvent contenue, qui par moment s’échappe brusquement en un jet puissant et brutal, lorsque les vannes des protagonistes ne parviennent plus à contenir les émotions à vif. Katia est une sauvage, une instinctive un peu comme l’enfant loup qui a dû grandir sans cadre protecteur et guidant, en se débrouillant par elle-même et en développant un instinct de survie peut-être un peu plus aiguisé que d’autres. La calme Vera vit et réagit à travers son art, dont elle se sert comme moyen cathartique pour canaliser cette colère que cette mère impulsive provoque en elle, juguler ces pulsions destructrices que cette mère cause, quelquefois malgré elle, que le combat perpétuel, qu’elle a mené enfant, adolescente et adulte pour sa survie, a provoqué. Parce que la mère n’a pas su créer le moindre lien avec sa fille, c’est surtout le prétexte à explorer leur deux vies au sein de la capitale Ouzbèke, qui porte encore les vestiges des dernières traces soviétiques. Partir à la découverte de Tachkent, en même temps que les vies de Katia et Vera, a été passionnant, car peu à peu on prend la mesure de la complexité de cette ville, qui porte le poids d’une histoire chargée, un patchwork de cultures, de ce mélange des Russes qui ont fui leur ville, des Ouzbeks et de bien d’autres. Une ville cosmopolite, dont le cœur palpite à travers la vie incessante de ses habitants, Dina Rubina a dépeint avec succès les particularités de cette capitale asiatique aux multiples facettes, épicentre culturel, place vivante ou le travail se trouve facilement, mais ou malgré tout la faim creuse les ventres. La dualité de cette ville est ainsi illustrée par les caractères, et les modes de vie, opposés de Katia et Vera, l’une survoltée et presque trop extravertie, sa fille, posée et calme, qui commencera à n’exister qu’en sortant de l’ombre de sa mère. J’ai aimé Katia par cette vision anarchique qu’elle donne de cette ville, de sa vie d’exilée et d’orpheline qui sait se raccrocher à toutes les branches qu’elle voit pour vivre, pour son – trop-plein- d’énergie qui se déverse d’elle et qui en fait une figure, sinon respectée, du moins crainte de Tachkent. J’aimé Vera parce qu’elle est tout l’opposé de sa mère, dotée d’une sensibilité qui lui fait défaut, et d’une force, peut être moins vive que Katia, cependant tout aussi vive. Elles s’opposent totalement mais se complètent parfaitement. Il y a beaucoup de changement de focalisation, dans ce roman, et il me semble qu’il est parfois difficile de les démêler d’autant que j’ai parfois eu du mal à réellement en distinguer immédiatement l’alternance des voix. Cette confusion des voix rend parfois le récit un peu confus, d’autant que le style de Dina Rubina est très prolifique et surement pas économe en détails. C’est une première lecture de cette auteure que j’ai appréciée, qui a d’ailleurs a reçu en 2007 le prix littéraire russe Bolchaia Kniga pour ce même roman. C’est un récit très touffu qui rend parfaitement bien la complexité de certaines conséquences de l’éclatement du bloc soviétique, de cette capitale que se partagent de multiples communautés. Je suis heureuse que la maison d’édition Macha Publishing publie son prochain romain car c’est une auteure, à la langue russe, mais dont l’identité culturelle, laisse penser que la « Françoise Sagan Soviétique » a encore beaucoup de choses à dire. Dina Rubina a été à l’honneur du salon du livre Russe Russkaya Kniga de ce décembre 2020, elle est également à l’honneur de cette rentrée d’hiver 2021, qui voit la publication de Du côté ensoleillé de la rue en version poche aux éditions Pocket dès ce 7 janvier, et son nouveau roman Le syndrome de Petrouchka aux éditions Macha Publishing le 12 janvier, . Je vais parler ici du précédent Du côté ensoleillé de la Rue, sorti en 2019 chez nous, treize ans plus tôt en Russie, qui est aujourd’hui celui qui se vend le plus là-bas. Envie de lire ce roman car il fait la part belle à l’Ouzbékistan, et plus spécialement sa capitale Tachkent. Ce n’est pas si souvent que l’on parle de ces ex-Républiques du bloc soviétique qui restent encore terra incognita en Europe, et donc source de rêves, de mythes et de nombreuses interrogations, en ce qui me concerne. J’ai entamé la lecture de cet épais roman avec ainsi autant d’envie que de curiosité. Dina Rubina n’a pas fini de faire parler d’elle! Nous pénétrons donc ce pays, qui reste encore fortement ancré par la culture russe. À travers deux destins, une mère, sa fille, unies non...
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  • cecilestmartin 24/10/2020
    En préambule, grand merci à Babelio et aux Editions Macha de m’avoir permis de découvrir un roman, un auteur. Tachkent, dans l’après-guerre, ville odorante, cosmopolite où vivent en bonne intelligence ouzbeks, russes, asiatiques, juifs... Une ville en forme d’héroïne, fière, sensuelle et accueillante avant d’être balayée par un tremblement de terre en 1966, qui dévaste tout. C’est là que vit Vera, le personnage principal du roman dont Dina Rubina conte l’enfance misérable, trimballée d’une ville à l’autre, sans attache, sans affection de la part de Katia, sa mère. Dire que cette dernière est peu maternante est un euphémisme. Violente, négligente, maltraitante, elle aurait pu avorter ou confier à l’enfant à un médecin mais elle a préféré garder Vera – un bien comme un autre, un objet plutôt encombrant mais qui lui appartient, à elle seule, qui comble son désir de possession. Femme farouche, cupide, dominatrice, seulement préoccupée par les différents trafics dans lesquels elle excelle – elle abandonne Vera des semaines entières, part brutalement, puis revient prendre sa place à coups de torgnoles et de propos humiliants. A défaut d’une mère acceptable, Vera va trouver auprès d’hommes affection et amour. D’abord auprès de Micha, ivrogne qu’elle ramasse dans la rue et recueille dans son minuscule chez soi, alors que Katia a une fois de plus disparu. L’homme, érudit et attentif, va remplacer le père qu’elle n’a pas eu, l’ouvrir au monde, à l’art, la socialiser, réparer un peu l’abandon et le désamour dont elle est victime. Plus tard, elle croisera Stassik qu’elle aimera follement, puis Liona qui prendra soin d’elle, assurant une présence discrète mais sécurisante… La véritable histoire d’amour de Vera, c’est la peinture. Grâce à l’art, elle va se construire, réinventer son monde, apaiser ses angoisses, trouver un sens à sa vie. Je me suis progressivement attachée à Vera, j’ai aimé la voir évoluer pour devenir une femme, une artiste reconnue, qui parvient à se libérer d’une mère atroce – à laquelle il est un peu difficile de trouver des excuses, même si l’auteur à la fin du roman la décrit comme une « âme de lynx solitaire, malheureuse, mutilée... ». Par contre, la structure du récit m’a vraiment dérangée. En effet, l’auteur intercale ses propres souvenirs d’enfance, évoque, avec poésie certes, les larges avenues de Tachkent, les aryks rafraichissants et autres odeurs de cuisine ouzbecks et passe sans crier gare de l’enfance de Vera, à celle de Katia, puis à celle de l’auteur. Disons-le tout net, j’ai parfois sauté des passages, ce qui génère toujours chez moi un peu de culpabilité, et j’ai mis assez longtemps à finir le roman. Challenge ABC 2020/2021. En préambule, grand merci à Babelio et aux Editions Macha de m’avoir permis de découvrir un roman, un auteur. Tachkent, dans l’après-guerre, ville odorante, cosmopolite où vivent en bonne intelligence ouzbeks, russes, asiatiques, juifs... Une ville en forme d’héroïne, fière, sensuelle et accueillante avant d’être balayée par un tremblement de terre en 1966, qui dévaste tout. C’est là que vit Vera, le personnage principal du roman dont Dina Rubina conte l’enfance misérable, trimballée d’une ville à l’autre, sans attache, sans affection de la part de Katia, sa mère. Dire que cette dernière est peu maternante est un euphémisme. Violente, négligente, maltraitante, elle aurait pu avorter ou confier à l’enfant à un médecin mais elle a préféré garder Vera – un bien comme un autre, un objet plutôt encombrant mais qui lui appartient, à elle seule, qui comble son désir de possession. Femme farouche, cupide, dominatrice, seulement préoccupée par les différents trafics dans lesquels elle excelle – elle abandonne Vera des semaines entières, part brutalement, puis revient prendre sa place à coups de torgnoles et de propos humiliants. A défaut d’une mère acceptable, Vera va trouver auprès d’hommes affection et amour. D’abord auprès de Micha, ivrogne qu’elle ramasse dans la rue et recueille dans...
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  • Allily 24/06/2020
    Tachkent – capitale de l’Ouzbékistan – Véra est une jeune artiste peintre. Cabossée par la vie. Par une mère qui la frappe, qui l’insulte. Une mère qui passera 5 ans en prison pour avoir tenté d’assassiner son compagnon. Une mère qui a grandi, seule survivante de sa famille, pendant la seconde guerre mondiale. Passé et présent se mêlent pour raconter cette histoire. Mais pas seulement. Finalement l’histoire de ces personnages n’est que le point de départ pour raconter autre chose. Car ce roman est aussi celui de la ville de Tachkent. La cosmopolite, celle de l’époque soviétique, où les relégués, les réfugiés grecs, les ouïgours, et autres nationalités se croisaient. Où les insultes pleuvaient dans les rues aussi bien en russe qu’en yiddish. Ville natale de l’autrice qui cherche à en raviver le souvenir. Ville de lumière et de chaleur, d’hospitalité et de trafics en tout genre. Voici donc ce qu’est ce roman : l’histoire de Véra, de sa mère, souvenirs de l’auteure, souvenirs d’autres personnes racontant leur Tachkent. C’est à la fois la grande originalité du roman mais aussi sa difficulté. Il faut accepter s’adapter à ces changements de points de vue, ces sauts temporels, ces bifurcations qui trouveront leur explication au fur et à mesure du récit. J’ai dans un premier temps eu beaucoup de mal à rentrer dans le récit, puis petit à petit je me suis laissée emportée. Je ressors donc de ce roman, qui permet de découvrir une ville et une époque, avec un sentiment plutôt positif.Tachkent – capitale de l’Ouzbékistan – Véra est une jeune artiste peintre. Cabossée par la vie. Par une mère qui la frappe, qui l’insulte. Une mère qui passera 5 ans en prison pour avoir tenté d’assassiner son compagnon. Une mère qui a grandi, seule survivante de sa famille, pendant la seconde guerre mondiale. Passé et présent se mêlent pour raconter cette histoire. Mais pas seulement. Finalement l’histoire de ces personnages n’est que le point de départ pour raconter autre chose. Car ce roman est aussi celui de la ville de Tachkent. La cosmopolite, celle de l’époque soviétique, où les relégués, les réfugiés grecs, les ouïgours, et autres nationalités se croisaient. Où les insultes pleuvaient dans les rues aussi bien en russe qu’en yiddish. Ville natale de l’autrice qui cherche à en raviver le souvenir. Ville de lumière et de chaleur, d’hospitalité et de trafics en tout genre. Voici donc ce qu’est ce roman : l’histoire de Véra, de sa mère, souvenirs de l’auteure, souvenirs d’autres personnes racontant leur Tachkent. C’est à la fois la grande originalité du roman mais aussi sa difficulté. Il faut accepter s’adapter à ces changements de points de vue, ces sauts temporels, ces bifurcations qui trouveront leur explication au fur et à mesure du récit. J’ai...
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  • Lampyre 23/02/2020
    Un roman à plusieurs voix qui raconte la vie de Katia et Véra et qui évoque aussi la vie à Tashkent et balaie aussi un pan d'histoire .La ville de Tashkent est omniprésente dans le roman , personnage à part entière de l'histoire , vivante et lumineuse au fil de récits très évocateurs . Katia et Véra sont mère et fille et se haïssent. Par des récits , en petites touches , comme pourrait le faire un artiste peintre , l'auteure nous dresse un portrait de chacune . La structuration du roman est un peu déconcertante au début ;On se demande qui parle et pourquoi on change tout d'un coup de personne . Et peu à peu , chaque chapitre prend sa place pour former un tout , jusqu'à la fin où on se laisse surprendre . Et on est content d'être surpris . Je me suis régalée à la lecture de ce roman et de cette auteure que je ne connaissais pas . Une écriture fluide qui se lit avec plaisir . Une belle découverte. Merci à Babelio et aux éditions Macha pour ce livre reçu dans le cadre d'une opération masse critique.
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