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Gargantua
Marie-Madeleine Fragonard (traduit par)
Date de parution : 07/06/2018
Éditeurs :
Pocket

Gargantua

Marie-Madeleine Fragonard (traduit par)
Date de parution : 07/06/2018
LES GRANDS TEXTES DU XVIe SIÈCLE

Pantagruel censuré, Rabelais récidive avec Gargantua, ogre démesuré et grand seigneur de Touraine dont les aventures paraissent encore suspectes aux théologiens. Monstre de paresse, abruti...
LES GRANDS TEXTES DU XVIe SIÈCLE

Pantagruel censuré, Rabelais récidive avec Gargantua, ogre démesuré et grand seigneur de Touraine dont les aventures paraissent encore suspectes aux théologiens. Monstre de paresse, abruti de religion durant son enfance, il échappe au pédantisme des vieux tousseux de la Sorbonne, dérobe au passage les cloches...
LES GRANDS TEXTES DU XVIe SIÈCLE

Pantagruel censuré, Rabelais récidive avec Gargantua, ogre démesuré et grand seigneur de Touraine dont les aventures paraissent encore suspectes aux théologiens. Monstre de paresse, abruti de religion durant son enfance, il échappe au pédantisme des vieux tousseux de la Sorbonne, dérobe au passage les cloches de Notre-Dame, se cultive enfin auprès de l'humaniste Ponocrates, son maître. Survient la fabuleuse « guerre picrocholine », née d'une querelle entre vignerons et boulangers tourangeaux, où se distingue le merveilleux frère Jean des Entommeures. En récompense, le moine utopiste pourra édifier son abbaye de Thélème où tolérance et liberté feront loi.
D'un mot, Victor Hugo définissait Rabelais : « Son éclat de rire est un des gouffres de l'esprit. »

Préface de Victor Hugo

Traduction du moyen français par Marie-Madeleine Fragonard

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE
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EAN : 9782266286169
Code sériel : 17249
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 528
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266286169
Code sériel : 17249
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 528
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Carlainesrose 06/03/2024
    - GARGANTUA- Quand j'ai commencée à lire Gargantua, j'ai pris peur à cause de ce vieux français du XVI siècle et aussi de la vulgarité de l’auteur avec des phrases légèrement douteuse comme : " Mais, si ma couille pissoit telle urine, la vouldriez-vous bien sugcer ?" ou encore " a l'invention d'un Torchecul", " curieuse expérience inventé un moyens de me torcher le cul". Bref j'étais assez sceptique, je ne pensais pas Rabelais assez crue avec les mots et même encore aujourd'hui très peu d'auteures contemporains sont assez cru. Mais j'ai continué ma lecture et j'ai trouvé des passages assez intéressante et très bien pour étudier comme la signification des couleurs ou sur l'église du XVI siècle. Même si Rabelais à des moments de folie et incompréhensible comme par exemple la queue de la jument qui rase toute la forêt d'Orléans et qu'il aime mentionnait l'urine. Je n'ai pas trouvé l'histoire si vide de sens, il y a une histoire contre l'église, contre les sophistes qui ne font que parler et manipuler les personnes. Gargantua était plus un héros dans un sens qu'un méchant qui manger des moines dans sa salades sans faire exprès. J'ai était assez surprise de ma lecture mais ce n'est pas quelque chose que je relirai en particulièrement, Rabelais nous montre une vision assez franciscain en attendant le Saint-Esprit mais cela ne m'étonne sachant qu'en Italie s'était assez marqué. Carlaines- GARGANTUA- Quand j'ai commencée à lire Gargantua, j'ai pris peur à cause de ce vieux français du XVI siècle et aussi de la vulgarité de l’auteur avec des phrases légèrement douteuse comme : " Mais, si ma couille pissoit telle urine, la vouldriez-vous bien sugcer ?" ou encore " a l'invention d'un Torchecul", " curieuse expérience inventé un moyens de me torcher le cul". Bref j'étais assez sceptique, je ne pensais pas Rabelais assez crue avec les mots et même encore aujourd'hui très peu d'auteures contemporains sont assez cru. Mais j'ai continué ma lecture et j'ai trouvé des passages assez intéressante et très bien pour étudier comme la signification des couleurs ou sur l'église du XVI siècle. Même si Rabelais à des moments de folie et incompréhensible comme par exemple la queue de la jument qui rase toute la forêt d'Orléans et qu'il aime mentionnait l'urine. Je n'ai pas trouvé l'histoire si vide de sens, il y a une histoire contre l'église, contre les sophistes qui ne font que parler et manipuler les personnes. Gargantua était plus un héros dans un sens qu'un méchant qui manger des moines dans sa salades sans faire exprès. J'ai était assez surprise...
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  • hervethro 28/01/2024
    Tout le monde connaît Gargantua. C'est, avec Rocambole, un des rares livres qui soit passé dans le langage courant par un substantif. Tout le monde a lu Gargantua. Non, pas tous. Pas moi. A ma décharge, un texte en vieux français truffé de grossièretés scatologiques. Dieu merci, l'éditeur propose une traduction en français moderne. Ouf ! Tout le monde croit connaître Gargantua et la plus part se trompent. Toujours se méfier des à priori et préférer expérimenter soi-même. Ca pète, ça rote, ça chie. Ca avale, ça engouffre, ça engloutit, ça digère. Gaulois, grivois, graveleux. Paillard, libertin, scabreux, égrillard, obscène. Et, au delà de ces considération toutes charnelles et polissonnes, la démesure élevée à un art. Colossal, monstrueux, titanesque, incommensurable, gigantesque, faramineux, abyssal, monumental, titanesque, pharaonique, pyramidal, éléphantesque, hippopotamesque, cyclopéen, phénoménal, grandiose, inouï, fantastique, fabuleux. Une farce en prose, une pitrerie sans fond, une pantalonnade, une bouffonnerie. Tout y est exagéré, sans scrupules. Plus c'est gros, plus ça passe. Et l'on en vient à jeter un œil sur le texte original (s'il vous plaît, optez pour ces éditions bilingues) et, très vite, on ne peut plus s'en passer. Les mots deviennent rustres, rustauds, bourrus tout en gardant une poésie dans ces sonorités plus tout à fait gauloises, pas encore en français moderne. C'est une autre langue. Lire Gargantua à voix haute en vieux français, c'est faire bombance, se repaître d'un gueuleton de mots, d'une frénésie d'adverbes, se répandre dans l'orgie la plus immonde, se vautrer dans la fange d'une langue presque étrangère. Et, au milieu de cette déferlante orgasmique du verbe, apparaît un chapitre ( XXI), véritable perle, un traité d'éducation, parfaitement moderne qui prend le contre-pied du chapitre précédent, apologie du laisser aller, de l'oisiveté et du manque de rigueur. A partir de là, même si l'on retrouve cette grandiloquence dans les scènes de batailles (Gargantua demeure dans cette tradition des romans de chevalerie, à une époque où la distraction préférée n'était pas le sport, mais la guerre – autre sport, d'une certaine façon), Rabelais se fait moins grossier, moins scatologique et va même jusqu'à aborder les rives d'un Machiavel en donnant quelques conseils aux seigneurs et rois sur l'art de la guerre et comment gouverner (chapitre XLVIII) pour finir par la description de l'abbaye parfaite, sûrement un clin d'oeil à Thomas More et son utopie. Gargantua n'est donc pas cette farce que l'inconscient collectif a gardé en mémoire. C'est bien plus qu'une bouffonnerie, à l'image des fables de La Fontaine, des vaudevilles de Marivaux ou, évidemment, des comédies de Molière. Maintenant que j'y pense : Gargantua c'est Gérard Depardieu.Tout le monde connaît Gargantua. C'est, avec Rocambole, un des rares livres qui soit passé dans le langage courant par un substantif. Tout le monde a lu Gargantua. Non, pas tous. Pas moi. A ma décharge, un texte en vieux français truffé de grossièretés scatologiques. Dieu merci, l'éditeur propose une traduction en français moderne. Ouf ! Tout le monde croit connaître Gargantua et la plus part se trompent. Toujours se méfier des à priori et préférer expérimenter soi-même. Ca pète, ça rote, ça chie. Ca avale, ça engouffre, ça engloutit, ça digère. Gaulois, grivois, graveleux. Paillard, libertin, scabreux, égrillard, obscène. Et, au delà de ces considération toutes charnelles et polissonnes, la démesure élevée à un art. Colossal, monstrueux, titanesque, incommensurable, gigantesque, faramineux, abyssal, monumental, titanesque, pharaonique, pyramidal, éléphantesque, hippopotamesque, cyclopéen, phénoménal, grandiose, inouï, fantastique, fabuleux. Une farce en prose, une pitrerie sans fond, une pantalonnade, une bouffonnerie. Tout y est exagéré, sans scrupules. Plus c'est gros, plus ça passe. Et l'on en vient à jeter un œil sur le texte original (s'il vous plaît, optez pour ces éditions bilingues) et, très vite, on ne peut plus s'en passer. Les mots deviennent rustres, rustauds, bourrus tout en gardant une poésie dans ces sonorités plus tout...
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  • noemetoko 11/10/2023
    L'invention du roman est très excellent comme prouesse avec une élégance éloquente et verve littéraire traversant et bouleversant le temps en créant la fiction narrative; il frise le génie et est en avance avec son temps. Oko-Olingoba Noemet-Lanzorod
  • bulbibizarre 02/10/2023
    je pensais pas aimer, mais j'ai adoré, c'est vraiment drôle et léger, le tout avec un fond beaucoup plus complexe que ce que pourrait laisser une lecture premier degré. je suis très contente de plus en plus en plus réussir à saisir les références et l'intertextualité big up au moine jean, mon gars, t'as tout défoncé avec ta croix de jésus
  • GURB 11/04/2023
    RABELAIS ET POUTINE Après avoir lu 2 ou 3 « des mauvais petits livres dont nous sommes inondés », j’en suis sorti tout déprimé et pour me revigorer j’en suis revenu à mes classiques...et je suis tombé par hasard sur un passage de Gargantua – pas le plus gaulois à vrai dire - qui colle parfaitement à notre brûlante actualité et que je vous soumets après quelques mots d’introduction. Si vous avez, comme moi quelques moments de déprime vous pouvez, certes, aller voir votre psy, lire le roman Amour, Prozac et autres curiosités, boire une cuillerée de Jouvence de l’abbé Souyris, prendre de la Poudre de perlimpinpin mais, je pense que le remède le plus efficace pour vous guérir de votre mélancolie c’est que vous lisiez, chaque soir, 2/3 pages de Gargantua ou de Pantagruel. Vous en serez tout ragaillardi. Rabelais est en effet le meilleur maître pour faire rire...et penser de surcroît. Il était médecin des corps mais dans ses ouvrages il est surtout médecin des esprits cherchant un réconfort. Pour lui, aussi grandes que soient votre peine et votre tristesse, une seule thérapeutique  qui vaille: de la joie, rien que de la joie...la joie de vivre. A consommer à petites doses, dans une langue modernisée, mais sans modération pour être fidèle aux prescriptions de ce médecin si épris de liberté. Et tout cela exprimé dans une langue de conteur, de bonimenteur, de farceur qui est un vrai trésor. Il a, en effet, réussi à faire un langage – un vrai – qui s’adresse à tout le monde. Il a voulu - et il y est arrivé – faire passer la langue parlée dans la langue écrite, mais ce style-là s’est perdu après lui. Il a fallu attendre 4 siècles pour que Céline le ressuscite. Et c’est là sa modernité. Modernité aussi dans ses idées. Ah si Poutine avait pu faire de Gargantua son livre de chevet et, pour meubler sa solitude, en lire un extrait tous les soirs, comme pour Cléopâtre, la face de la guerre eût pu en être changée : « ...selon la vraie discipline militaire, il ne faut jamais mettre son ennemi au désespoir parce que cette nécessité multiplie sa force et accroît son courage ...Il n’y a pas de meilleur salut pour les gens effrayés et rendus de fatigue que de n’en espérer aucun. Combien de victoires ont été ôtées des mains des vainqueurs par les vaincus, quand ceux-là ne se sont pas contentés des succès raisonnables, mais on tenté de tout mettre à massacre et de détruire totalement leurs ennemis, sans vouloir en laisser un seul pour porter la nouvelle ! Ouvrez toujours à vos ennemis les portes et chemins… » Gargantua, chap.43 Sans commentaire. A vous de juger. RABELAIS ET POUTINE Après avoir lu 2 ou 3 « des mauvais petits livres dont nous sommes inondés », j’en suis sorti tout déprimé et pour me revigorer j’en suis revenu à mes classiques...et je suis tombé par hasard sur un passage de Gargantua – pas le plus gaulois à vrai dire - qui colle parfaitement à notre brûlante actualité et que je vous soumets après quelques mots d’introduction. Si vous avez, comme moi quelques moments de déprime vous pouvez, certes, aller voir votre psy, lire le roman Amour, Prozac et autres curiosités, boire une cuillerée de Jouvence de l’abbé Souyris, prendre de la Poudre de perlimpinpin mais, je pense que le remède le plus efficace pour vous guérir de votre mélancolie c’est que vous lisiez, chaque soir, 2/3 pages de Gargantua ou de Pantagruel. Vous en serez tout ragaillardi. Rabelais est en effet le meilleur maître pour faire rire...et penser de surcroît. Il était médecin des corps mais dans ses ouvrages il est surtout médecin des esprits cherchant un réconfort. Pour lui, aussi grandes que soient votre peine et votre tristesse, une seule thérapeutique  qui vaille: de la joie, rien que de la joie...la joie de vivre. A consommer à petites doses,...
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