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J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi
Date de parution : 06/02/2020
Éditeurs :
Pocket

J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi

Date de parution : 06/02/2020
« Un pays tout de vert, de terre, et d’affliction vêtu. »
C’est en avril 1994 que Sacha, reporter de guerre française, découvre le Rwanda – et cesse de croire en...
« Un pays tout de vert, de terre, et d’affliction vêtu. »
C’est en avril 1994 que Sacha, reporter de guerre française, découvre le Rwanda – et cesse de croire en Dieu. Elle parcourt ses mille collines au volant d’une jeep de la Croix-Rouge, aux côtés de Daniel, médecin tutsi, à...
« Un pays tout de vert, de terre, et d’affliction vêtu. »
C’est en avril 1994 que Sacha, reporter de guerre française, découvre le Rwanda – et cesse de croire en Dieu. Elle parcourt ses mille collines au volant d’une jeep de la Croix-Rouge, aux côtés de Daniel, médecin tutsi, à la recherche de sa femme et de leur fils, égarés dans la tourmente.
C’est l’histoire d’une femme perdue, d’un carnet retrouvé, d’une fleur gravée au couteau dans l’écorce des arbres et dans le cœur des hommes.

« Un roman sur l’impossible devenu possible. » Oriane Jeancourt Galignani – Transfuge

« Un joyau taillé dans les pierres les plus précieuses et les plus lumineuses. » Afleurdelivres

Cet ouvrage a reçu le Prix Honoré de Balzac
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EAN : 9782266299893
Code sériel : 17810
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266299893
Code sériel : 17810
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Certains romans ont le pouvoir d'embarquer le lecteur au cœur d'évènements historiques et de leur en faire percevoir les enjeux, aussi complexes soient-ils. C'est le cas du livre de Yoan Smadja qui nous ramnère aux premiers jours de la tragédie. »
Pharmaceutiques

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Didilit 24/12/2022
    Bouleversant! Renversant! C'est plongé dans l'horreur absolue que renaît notre foi en l'humanité. A lire absolument! J'ai eu du mal à reprendre un livre juste après... Rose restera dans ma mémoire avec beaucoup d'émotions et pour très longtemps!
  • AudreyT 30/01/2022
    ***** Cette histoire, c’est celle de Rose, de son fils Joseph, de son époux Daniel, et de tous ceux qui ont croisé leur route. Cette histoire, c’est celle du Rwanda, un pays qui a basculé dans la haine au printemps 1994. Cette histoire, c’est celle des mots, ceux qu’on écrit, ceux qu’on enfouit et ceux qui se perdront dans l’oubli. Cette histoire, c’est enfin celle d’une humanité salie, piétinée, anéantie, qui se relève doucement grâce à l’amour, la solidarité et cette petite flamme qui a continué de briller malgré tout… Que dire si ce n’est que ce roman est une pépite, une lumière, un de ceux qui réchauffe l’hiver et qui reste collé au cœur… L’émotion est au-delà des mots… Yoan Smadja a choisi les plus justes. Ses mots sont doux pour dénoncer la barbarie, ils sont étincelants pour désigner la noirceur et ils sont authentiques pour illuminer l’amour. C’est un roman qui touche profondément. Cette petite histoire dans la grande l’éclaire par son humanité et sa bienveillance. Mais elle dévoile aussi les manquements et les lâchetés. C’est un roman nécessaire sur ce qu’il y a de pire et de plus beau en l’homme… et cet équilibre si fragile, si incompréhensible, si faillible entre... ***** Cette histoire, c’est celle de Rose, de son fils Joseph, de son époux Daniel, et de tous ceux qui ont croisé leur route. Cette histoire, c’est celle du Rwanda, un pays qui a basculé dans la haine au printemps 1994. Cette histoire, c’est celle des mots, ceux qu’on écrit, ceux qu’on enfouit et ceux qui se perdront dans l’oubli. Cette histoire, c’est enfin celle d’une humanité salie, piétinée, anéantie, qui se relève doucement grâce à l’amour, la solidarité et cette petite flamme qui a continué de briller malgré tout… Que dire si ce n’est que ce roman est une pépite, une lumière, un de ceux qui réchauffe l’hiver et qui reste collé au cœur… L’émotion est au-delà des mots… Yoan Smadja a choisi les plus justes. Ses mots sont doux pour dénoncer la barbarie, ils sont étincelants pour désigner la noirceur et ils sont authentiques pour illuminer l’amour. C’est un roman qui touche profondément. Cette petite histoire dans la grande l’éclaire par son humanité et sa bienveillance. Mais elle dévoile aussi les manquements et les lâchetés. C’est un roman nécessaire sur ce qu’il y a de pire et de plus beau en l’homme… et cet équilibre si fragile, si incompréhensible, si faillible entre les deux…
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  • evergreen13 09/12/2021
    Un parfum de vanille et de sang C'est le titre de ce livre qui m'a attirée, avant même de lire le 4ème de couverture. Mais la première phrase "c'est en avril 1994 que j'ai demandé à Dieu de divorcer" qui donne immédiatement le ton m'a frappée au cœur... 1er avril 1994 : Sacha Alona, grand reporter de guerre pour le journal Le Temps, est envoyée par son rédacteur en chef en Afrique du Sud pour y couvrir le "renouveau démocratique". Sacha, qui rentre de Kaboul, rechigne à accepter ce travail, mais elle se laisse convaincre, certaine de trouver un angle particulier qui fait le sel de ses articles. Au Cap, elle retrouve Benjamin, un photographe qu'elle connaît bien, mais à peine arrivés, les voilà impliqués dans un accident de la circulation, leur voiture de location ayant embouti l'arrière d'un gros camion. Ils  ne sont pas blessés, mais la voiture est fichue. Le camion n'a rien mais le choc a fait tomber l'une des caisses de la cargaison et les deux journalistes s'aperçoivent qu'il s'agit d'armes, des fusils mitrailleurs et des machettes. Dans le camion, il y a beaucoup de caisses... et dans le convoi, au moins quatre camions.... et dans chacun, un... Un parfum de vanille et de sang C'est le titre de ce livre qui m'a attirée, avant même de lire le 4ème de couverture. Mais la première phrase "c'est en avril 1994 que j'ai demandé à Dieu de divorcer" qui donne immédiatement le ton m'a frappée au cœur... 1er avril 1994 : Sacha Alona, grand reporter de guerre pour le journal Le Temps, est envoyée par son rédacteur en chef en Afrique du Sud pour y couvrir le "renouveau démocratique". Sacha, qui rentre de Kaboul, rechigne à accepter ce travail, mais elle se laisse convaincre, certaine de trouver un angle particulier qui fait le sel de ses articles. Au Cap, elle retrouve Benjamin, un photographe qu'elle connaît bien, mais à peine arrivés, les voilà impliqués dans un accident de la circulation, leur voiture de location ayant embouti l'arrière d'un gros camion. Ils  ne sont pas blessés, mais la voiture est fichue. Le camion n'a rien mais le choc a fait tomber l'une des caisses de la cargaison et les deux journalistes s'aperçoivent qu'il s'agit d'armes, des fusils mitrailleurs et des machettes. Dans le camion, il y a beaucoup de caisses... et dans le convoi, au moins quatre camions.... et dans chacun, un militaire qui porte un uniforme avec un R sur la manche. Benjamin prend quelques photos mais ils sont mis en joue et s'échappent de justesse. Le lendemain, à l'hôtel, ils sont victimes d'intimidations et de menaces et l'appareil photo de Benjamin est volé. Il n'en faut pas plus pour réveiller l'instinct de grand reporter de Sacha : quid de ce convoi transportant des armes ? pour qui ? pour quelle destination ? La destination, ils découvrent qu'il s'agit du Rwanda et décident de s'y rendre sans délai, pressentant qu'il se passe quelque chose de grave En arrivant à Kigali, il sont frappés par l'atmosphère étrange, lourde et délétère dans laquelle baigne la capitale. Le patron de l'hôtel où ils s'installent, Lando, accessoirement ministre du travail, leur présente Daniel, un jeune médecin qui a rejoint Paul Kagame et les forces du FPR. Daniel tente d'expliquer aux deux français les origines du conflit qui menace son pays, la rivalité entre Hutus et Tutsis, entretenue d'abord par la décolonisation, puis par les protectorats belges et français dont bénéficie officieusement le Rwanda, le pouvoir détenu par les Tutsis, puis par les Hutus, la haine soigneusement attisée entre les deux ethnies (qui n'en sont pas, en réalité, les Hutus et les Tutsis étant des catégories sociales liées à l'activité exercée - les Tutsis sont propriétaires de troupeaux, les Hutus des agriculteurs). Au même moment, le 6 avril 1994, l'avion transportant notamment le président Rwandais et celui du Burundi est abattu par un tir de missile au moment de son atterrissage.   Cet attentat met le feu aux poudres : du 7 avril au 17 juillet 1994, plus de 800 000 personnes (majoritairement Tutsis, hommes, femmes, enfants) sont massacrées dans un déchaînement de violence inouïe. La force de ce livre est de raconter les premiers jours de ce génocide à travers deux prismes qui finiront par se rejoindre. Le premier, ce sont les yeux de Sacha et de Benjamin. Lorsque l'avion présidentiel est abattu à Kigali, ils étaient en route avec Daniel pour rencontrer Paul Kagame. Arrêtés par des barrages, Daniel décide de quitter Kigali pour Butare où il pense retrouver son fils Joseph et sa femme Rose. Les deux journalistes restent avec lui dans ce périple halluciné à travers le Rwanda où ils sont témoins des pires atrocités (certaines scènes sont insoutenables). Le second, ce sont les yeux de Rose à travers les lettres qu'elle écrit à Daniel. Rose est muette de naissance. Elle est la fille du chef cuisinier de l'ambassade de France et a eu une enfance et une adolescence heureuses et protégées où l'appartenance Tutsie ou Hutue ne comptait pas. Elle a pris l'habitude d'écrire son quotidien à son mari souvent absent, dans un petit carnet qui ne la quitte jamais. Elle y consigne ses pensées,  des petits riens et des sentiments ou impressions plus profondes. Elle nous fait vivre de l'intérieur  l'horreur et la folie des hommes. J'ai lu ce livre presque d'une traite, animée d'un sentiment d'urgence et d'angoisse mêlées. C'est un roman qu'on ne peut oublier, qui laisse une impression durable, avec des personnages magnifiques. C'est un roman d'amour : l'amour de Rose et de Daniel bien sûr, mais aussi l'amour d'une femme pour un enfant, l'amour de ces êtres déboussolés pour un pays, le pays aux mille collines. Un livre indispensable, beau et déchirant.
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  • Alcapone 08/09/2021
    "C'est en avril 1994 que j'ai demandé à Dieu de divorcer" (p.9) Tels sont les quelques mots sur lesquels s'ouvre ce premier roman de Yoan Smadja. 20 ans ont en effet passé depuis que Sacha, ex-reporter de guerre française, a cessé de croire en Dieu. Désormais devenue critique gastronomique, elle se remémore ce sinistre printemps de 1994 lors duquel elle a assisté aux événements insensés qui se sont déroulés au Rwanda. Elle y rencontrait Daniel, ce médecin Tutsi qui gravait des fleurs dans l'écorce des arbres et y découvrait aussi l'histoire de Rose, sa femme muette qui rêvait de poésie... Tout comme "Petit pays" de Gaël Faye qui évoque aussi le conflit rwandais, ce 1er roman de Yoan Smadja, bien que fictif, s'inspire de faits réels. de cette tragédie rwandaise, l'auteur a su, grâce à un minutieux travail de documentation et à son talent, donner vie à un récit à la fois onirique et réaliste : un rêve pour le souvenir du riz au lait vanillé de Rose et un véritable enfer pour ce qu'a vraiment été le génocide rwandais. Et ce n'est que lorsqu'on a refermé la dernière page du livre que l'on comprend ce que peut symboliser la résilience... "C'est en avril 1994 que j'ai demandé à Dieu de divorcer" (p.9) Tels sont les quelques mots sur lesquels s'ouvre ce premier roman de Yoan Smadja. 20 ans ont en effet passé depuis que Sacha, ex-reporter de guerre française, a cessé de croire en Dieu. Désormais devenue critique gastronomique, elle se remémore ce sinistre printemps de 1994 lors duquel elle a assisté aux événements insensés qui se sont déroulés au Rwanda. Elle y rencontrait Daniel, ce médecin Tutsi qui gravait des fleurs dans l'écorce des arbres et y découvrait aussi l'histoire de Rose, sa femme muette qui rêvait de poésie... Tout comme "Petit pays" de Gaël Faye qui évoque aussi le conflit rwandais, ce 1er roman de Yoan Smadja, bien que fictif, s'inspire de faits réels. de cette tragédie rwandaise, l'auteur a su, grâce à un minutieux travail de documentation et à son talent, donner vie à un récit à la fois onirique et réaliste : un rêve pour le souvenir du riz au lait vanillé de Rose et un véritable enfer pour ce qu'a vraiment été le génocide rwandais. Et ce n'est que lorsqu'on a refermé la dernière page du livre que l'on comprend ce que peut symboliser la résilience et tout l'espoir qu'elle porte en elle... Un premier roman réussi dont le titre "J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi" prend tout son sens à la lecture. A découvrir...
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  • Jultomten 05/08/2021
    C'est en juillet 2020 que j'ai reçu ma seconde claque littéraire de l'année. La lecture d'Un enfant de Patricia Vergauwen et Francis Van de Woestyne était comme un couteau dans le cœur face à l'injustice de la vie et de la mort, qui peuvent parfois défier le cours naturel des choses et créer des douleurs indescriptibles. Celle du premier roman de Yoan Smadja, J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi, a été un coup de poing dans l'estomac. C'est d'abord le titre qui m'a séduit, il y a quelques mois, quand @mesmotssurlesleurs, à l'occasion de la sortie du livre au format poche aux éditions Pocket, a repartagé l'avis qu'elle avait publié bien plus tôt. J'ai alors su que je devais le lire. D'abord pour ce titre qui s'est révélé représentatif de l'œuvre : beau, fort, élégant. Ensuite parce que, depuis que j'ai croisé le compte d'Isabelle grâce au superbe Ton père de Christophe Honoré, je sais que nous avons des attentes communes concernant la littérature, et sa façon de parler de ce roman m'a convaincu qu'il me plairait. Et il m'a plu. Et il m'a subjugué. Retourné. En 2017, Sacha Alona, ancienne correspondante de guerre devenue critique gastronomique, reçoit un carnet qui... C'est en juillet 2020 que j'ai reçu ma seconde claque littéraire de l'année. La lecture d'Un enfant de Patricia Vergauwen et Francis Van de Woestyne était comme un couteau dans le cœur face à l'injustice de la vie et de la mort, qui peuvent parfois défier le cours naturel des choses et créer des douleurs indescriptibles. Celle du premier roman de Yoan Smadja, J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi, a été un coup de poing dans l'estomac. C'est d'abord le titre qui m'a séduit, il y a quelques mois, quand @mesmotssurlesleurs, à l'occasion de la sortie du livre au format poche aux éditions Pocket, a repartagé l'avis qu'elle avait publié bien plus tôt. J'ai alors su que je devais le lire. D'abord pour ce titre qui s'est révélé représentatif de l'œuvre : beau, fort, élégant. Ensuite parce que, depuis que j'ai croisé le compte d'Isabelle grâce au superbe Ton père de Christophe Honoré, je sais que nous avons des attentes communes concernant la littérature, et sa façon de parler de ce roman m'a convaincu qu'il me plairait. Et il m'a plu. Et il m'a subjugué. Retourné. En 2017, Sacha Alona, ancienne correspondante de guerre devenue critique gastronomique, reçoit un carnet qui l'a ramène plus de vingt ans en arrière, en avril 1994. Alors qu'elle se trouvait en Afrique du Sud pour couvrir les premières élections post-Apartheid, un accident avec un camion transportant une étrange cargaison et son intuition la conduisent à Kigali, au Rwanda. Là-bas, les tensions entre Hutus et Tutsis s'épaississent dans une relative indifférence de l'Occident. Le jour où Sacha et Benjamin, le photographe avec qui elle est supposée couvrir les élections en Afrique du Sud arrivent au Rwanda, le conflit explose. Le président Habyarimana est assassiné dans un attentat et les Hutus déchaînent leur haine sur les Tutsis. Quand le génocide débute, les deux journalistes français se trouvent avec Daniel, médecin tutsi supposé les mener jusqu'au président du FPR (Front patriotique rwandais), qui n'aura, dès les premiers instants du massacre, qu'un objectif : retrouver sa femme Rose et leur fils Joseph. Yoan Smadja raconte l'horreur du génocide rwandais avec une délicatesse admirable. Que ce soit dans la narration des déplacements de Sacha, dans les articles qu'elle rédige ou dans les lettres que Rose écrit à Daniel dans son carnet, les mots sont toujours judicieux, précis, choisis avec minutie. J'ai découvert l'abjecte perte d'humanité qui a mis le pays des mille collines à feu et à sang en même temps que Sacha, qui n'avait qu'une vague idée du conflit opposant les Hutus et les Tutsis avant de se retrouver plongée au cœur de son point culminant. Et puis il y a Rose. Rose dont la famille est au service de l'ambassade de France. Rose qui ne parle pas, mais qui écrit. Rose qui tremble de ne pas savoir où est Daniel. Rose qui va tout faire pour protéger Joseph. Rose qui ne cessera d'écrire pour que le lien avec son mari perdure malgré la distance, malgré la peur, malgré l'incertitude. Rose dont chaque lettre est à la fois un condensé d'émotions et une leçon de littérature.
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