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Je vais m'y mettre
Date de parution : 07/09/2017
Éditeurs :
Pocket

Je vais m'y mettre

Date de parution : 07/09/2017
La tragédie du chômage c’est que, arrivé en fin de droits, à un moment il faut s’y mettre. Branleur patenté, Fred n’aime rien tant que les Knacki, les poissons panés,... La tragédie du chômage c’est que, arrivé en fin de droits, à un moment il faut s’y mettre. Branleur patenté, Fred n’aime rien tant que les Knacki, les poissons panés, le vin qui tache et Sophie Davant l’après-midi. Se laisser vivre, quoi. Or, la meilleure façon de ne rien foutre,... La tragédie du chômage c’est que, arrivé en fin de droits, à un moment il faut s’y mettre. Branleur patenté, Fred n’aime rien tant que les Knacki, les poissons panés, le vin qui tache et Sophie Davant l’après-midi. Se laisser vivre, quoi. Or, la meilleure façon de ne rien foutre, c’est encore d’en faire profession. C’est ainsi qu’en fréquentant par hasard une prostituée, puis deux, de fil en aiguille on devient proxénète en Espagne. Et qu’on se jette au-devant des ennuis. Vraiment à vous dégoûter de s’y mettre…

« Le sujet est noir et son traitement hilarant. » Sophie Delassein – L’Obs

« Derrière la loufoquerie, un premier roman gouailleur et incroyablement maîtrisé. » Néon
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EAN : 9782266275651
Code sériel : 16954
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266275651
Code sériel : 16954
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Le sujet est noir et son traitement hilarant. » Sophie Delassein - L'Obs
« Un premier roman caustique et drôle, bien dans l'air du temps, donc pas toujours rose. » Florence Pitard - Ouest-France
« Dans cette tragicomédie corrosive, Florent Oiseau dresse le portrait sans fard d'un loser patenté et d'une société à l'absurde esprit de compétition. » Livres Hebdo
« Sans doute le roman le plus désinvolte de la rentrée et assurément l'un des plus drôles. » Le Dauphiné Libéré 
XXX

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Pilly 03/11/2023
    Voici un livre qui stagnait dans ma bibliothèque depuis sa sortie en poche en 2017 (et que j'avais repéré encore avant), qui m'a offert un bon moment de lecture. Voici le quotidien d'un homme qui s'est enlisé dans des journées sans rythme établi, sans activité professionnelle, et qui quand il décide de s'y mettre (enfin !), ne fait pas forcément les bons choix. "Fred, la petite quarantaine, surfe sur l’écume des jours. Après des années à enchaîner jobs alimentaires et périodes de chômage, il a renoncé à faire carrière. Il passe désormais ses journées à dormir, manger des Knacki devant les émissions de Sophie Davant et boire des demis au bistrot du coin en attendant l’amour. Jusqu’au moment où il découvre qu’il arrive en fin de droits, et que ses maigres allocations disparaîtront bientôt. Il n’a plus le choix : il doit s’y mettre. Un emploi salarié ? Il n’en trouvera pas. Mais des ennuis, oui. Fred, par paresse ou naïveté, a une fâcheuse tendance à se laisser glisser dans les embrouilles…" L'intrigue n'est pas incroyable. Le narrateur, pas vraiment intéressant... enfin je ne m'en ferais pas un ami. Mais qu'est-ce que Florent Oiseau est doué pour nous raconter la précarité, le talent de certains pour se mettre dans des histoires pas possibles pour gagner de l'argent sans trop travailler... Qu'est-ce que c'est bon de lire de l'humour noir, qui nous fait parfois rire jaune !Voici un livre qui stagnait dans ma bibliothèque depuis sa sortie en poche en 2017 (et que j'avais repéré encore avant), qui m'a offert un bon moment de lecture. Voici le quotidien d'un homme qui s'est enlisé dans des journées sans rythme établi, sans activité professionnelle, et qui quand il décide de s'y mettre (enfin !), ne fait pas forcément les bons choix. "Fred, la petite quarantaine, surfe sur l’écume des jours. Après des années à enchaîner jobs alimentaires et périodes de chômage, il a renoncé à faire carrière. Il passe désormais ses journées à dormir, manger des Knacki devant les émissions de Sophie Davant et boire des demis au bistrot du coin en attendant l’amour. Jusqu’au moment où il découvre qu’il arrive en fin de droits, et que ses maigres allocations disparaîtront bientôt. Il n’a plus le choix : il doit s’y mettre. Un emploi salarié ? Il n’en trouvera pas. Mais des ennuis, oui. Fred, par paresse ou naïveté, a une fâcheuse tendance à se laisser glisser dans les embrouilles…" L'intrigue n'est pas incroyable. Le narrateur, pas vraiment intéressant... enfin je ne m'en ferais pas un ami. Mais qu'est-ce que Florent Oiseau est doué pour nous raconter la précarité, le talent de...
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  • ramettes 04/08/2023
    Fred fait parti des antihéros. Il ne brille pas par ses actes de bravoure… C’est un loser moderne. Il n’a pas de grandes aspirations ni des projets bien définis. J’aime bien ce genre de personnages qui essaient de vivre dans leur monde, dans un univers à leur échelle. Dans ce roman à la première personne, il ne masque pas ses défauts bien au contraire. On le découvre petit à petit son histoire ce qui a créé ses faiblesses. Il a la quarantaine et vivote à sa façon en plein Paris. Il n’est pas fait pour un travail avec des horaires et semaines trop chargées. Il n’est pas vraiment fait pour une vie de couple, voire de famille. Ces petites combines lui suffisent. La vie est faite de rencontres et de propositions qu’il faut savoir saisir… quoique des fois il faudrait s’abstenir. Fred a un côté naïf, il n’a pas un fond méchant. Pourtant il connaît le côté obscure des hommes. Parfois il réagit sur des malentendus et il ne calcule pas plus que cela. Il a un côté protecteur qui est touchant. J’ai été agréablement surprise par l’évolution de la narration, je ne pensais pas capable de sortir de son train train quotidien et de son environnement familier. Il aurait mieux fait ? À-t-il rêvé trop grand ? C’est son destin ?Fred fait parti des antihéros. Il ne brille pas par ses actes de bravoure… C’est un loser moderne. Il n’a pas de grandes aspirations ni des projets bien définis. J’aime bien ce genre de personnages qui essaient de vivre dans leur monde, dans un univers à leur échelle. Dans ce roman à la première personne, il ne masque pas ses défauts bien au contraire. On le découvre petit à petit son histoire ce qui a créé ses faiblesses. Il a la quarantaine et vivote à sa façon en plein Paris. Il n’est pas fait pour un travail avec des horaires et semaines trop chargées. Il n’est pas vraiment fait pour une vie de couple, voire de famille. Ces petites combines lui suffisent. La vie est faite de rencontres et de propositions qu’il faut savoir saisir… quoique des fois il faudrait s’abstenir. Fred a un côté naïf, il n’a pas un fond méchant. Pourtant il connaît le côté obscure des hommes. Parfois il réagit sur des malentendus et il ne calcule pas plus que cela. Il a un côté protecteur qui est touchant. J’ai été agréablement surprise par l’évolution de la narration, je ne pensais pas capable de sortir de son train train quotidien et de...
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  • Little_stranger 07/11/2022
    C'est l'histoire d'un mec qui procrastine et il n'a pas tort. Moi aussi, j'adore ça et je suis très paresseuse aussi. Une gros coup de coeur pour Fred, la quarantaine, qui se contente de peu, qui a des casseroles sentimentales et des casseroles des sentiments. Un type chouette qui va devenir protecteur de travailleuses du sexe (oui, je sais, on dit maquereau, mais pas dans son cas). Toutes ses mésaventures plus invraisemblables les unes que les autres vont l'emmener plus loin qu'il ne l'aurait pensé : l'Espagne et la région de Malaga. Je ne sais si l'auteur du roman a écrit un autre texte où si il a continué à procrastiner : ce serait dommage il a du talent et je l'aime bien. Un seul reproche : je ne veux pas qu'on puisse profiter sans raisons de l'AAH. Mon fils souffre de troubles du spectre de l'autisme et c'est déjà bien assez compliqué comme ça à gérer pour les parents et ceux qui accompagnent ceux qui ne rentrent dans aucune case sociale. Un bémol aussi, mais je comprends sa réflexion : "Les femmes disent toutes qu’elles se foutent de l’argent. Tu parles. Elles ne peuvent rien y faire, elles l’ont en elles. C’est une chose qu’on doit leur faire couler dans les veines, à la naissance". Je peux ne parler que pour moi : mais l'argent ne m'intéresse pas. Par contre, lire, écrire, découvrir, rencontrer des gens oui !C'est l'histoire d'un mec qui procrastine et il n'a pas tort. Moi aussi, j'adore ça et je suis très paresseuse aussi. Une gros coup de coeur pour Fred, la quarantaine, qui se contente de peu, qui a des casseroles sentimentales et des casseroles des sentiments. Un type chouette qui va devenir protecteur de travailleuses du sexe (oui, je sais, on dit maquereau, mais pas dans son cas). Toutes ses mésaventures plus invraisemblables les unes que les autres vont l'emmener plus loin qu'il ne l'aurait pensé : l'Espagne et la région de Malaga. Je ne sais si l'auteur du roman a écrit un autre texte où si il a continué à procrastiner : ce serait dommage il a du talent et je l'aime bien. Un seul reproche : je ne veux pas qu'on puisse profiter sans raisons de l'AAH. Mon fils souffre de troubles du spectre de l'autisme et c'est déjà bien assez compliqué comme ça à gérer pour les parents et ceux qui accompagnent ceux qui ne rentrent dans aucune case sociale. Un bémol aussi, mais je comprends sa réflexion : "Les femmes disent toutes qu’elles se foutent de l’argent. Tu parles. Elles ne peuvent rien y faire, elles l’ont en elles....
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  • Mangeur_de_livre 13/06/2022
    « Je vais m’y mettre » est un roman assez improbable. Il aborde des thèmes, le chômage et la fin de droits, qui feraient de très bons éléments de romans noir, mais son traitement en fait un livre totalement loufoque. Avec son héros, Fred, un looser magnifique, le lecteur découvre (pour ceux qui l’ignoraient) le potentiel érotique de Sophie Davant, les meilleurs mariages entre les mets (les knackis avec les pâtes, le poisson pané avec le riz), les bons tuyaux pour devenir un proxénète efficace mais surtout les meilleurs moyens de ne rien faire, matière dans laquelle le narrateur excelle tout particulièrement. L’ensemble est très drôle, parsemé de réparties de de parenthèses grinçantes façon balles perdues parfois totalement gratuites. À se demander si une telle maîtrise de son sujet de la part de l’auteur ne cacherait pas dans ce roman une petite part autobiographique !
  • Fanvin54 27/11/2021
    Ce court roman fini hier soir, je ne tarde pas à publier mon petit billet sur celui-ci... point de procrastination ! Ce napos;est pas quot;Je vais mapos;y mettrequot;, mais...je mapos;y suis mis. Fred est ce que lapos;on peut appeler... un vrai branleur. Pas de job fixe (lapos;idée de travailler lui semble un peu étrangère), peu de relations (notamment féminines), un certain penchant pour la bouteille... par le jeu de circonstances, le voici devenu proxénète, certes respectueux des deux femmes quapos;il protège, mais quand même... une activité qui va bousculer sa routine établie. Voici un petit bouquin (à la jolie couverture en version poche, façon Hopper) déniché lors de la dernière édition du Livre sur la Place à Nancy, et dédicacé par son auteur. Capos;est plutôt plaisant, drôle...même si lapos;humour utilisé peut sapos;avérer à certaines occasions un peu limite. Le personnage principal est en effet un peu à double facette, sympathique dapos;un côté, mais aussi égoïste et parfois mysogine... pas sûr quapos;il plaise beaucoup à un lectorat féminin.
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