Lisez! icon: Search engine
Joukov
Collection : Tempus
Date de parution : 21/11/2019
Éditeurs :
Perrin

Joukov

,

Collection : Tempus
Date de parution : 21/11/2019
La biographie de référence du maréchal Gueorgui Joukov, l'homme qui a battu les armées du IIIe Reich, dans une nouvelle édition de prestige.
Première biographie en français du maréchal Gueorgui Joukov (1896-1974) bâtie à partir de documents inédits issus des archives soviétiques, ce livre brosse le portrait complet – aussi bien militaire et... Première biographie en français du maréchal Gueorgui Joukov (1896-1974) bâtie à partir de documents inédits issus des archives soviétiques, ce livre brosse le portrait complet – aussi bien militaire et politique qu’intime et familial – d’une figure essentielle de la Seconde Guerre mondiale et de l’Union soviétique. Entre triomphe militaire... Première biographie en français du maréchal Gueorgui Joukov (1896-1974) bâtie à partir de documents inédits issus des archives soviétiques, ce livre brosse le portrait complet – aussi bien militaire et politique qu’intime et familial – d’une figure essentielle de la Seconde Guerre mondiale et de l’Union soviétique. Entre triomphe militaire et disgrâce politique, Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri restituent avec brio la vie romanesque du vrai vainqueur de Hitler.

Une somme indépassable, rééditée dans une nouvelle édition « Tempus » en couleurs richement illustrée.

« Une biographie magistrale de Joukov, le maréchal soviétique qui a battu les armées du IIIe Reich. »
Le Figaro littéraire
 
« Un livre d’autant plus passionnant qu’il livre une mine d’informations encore tenues secrètes. » L’Union
 
 « L’ouvrage est une réussite. »
L’Humanité
 
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782262083335
Code sériel : TEMP
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 928
Format : 135 x 200 mm
EAN : 9782262083335
Code sériel : TEMP
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 928
Format : 135 x 200 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ypolejariel 05/03/2024
    Voilà un travail d’historien comme on aime : sérieux, riche en faits, sans imprécations ni indignations, gardant ses distances avec son objet ; et qui prend néanmoins le risque de porter des jugements après un travail d’investigation minutieux. La biographie de Joukov dépasse l’histoire de son personnage puisqu’elle se confond en large part avec celle de la Deuxième Guerre mondiale. Joukov n’a certes pas vaincu Hitler seul, mais son rôle a été probablement le plus important dans l’ensemble des généraux des forces opposées à l’Allemagne. À propose de Staline, nos auteurs échappent à une diabolisation réductrice sans éluder sa responsabilité dans l’impréparation militaire de l’URSS à l’agression nazie (purge de la moitié des officiers supérieurs, myopie quant aux intentions de Hitler). Joukov n’est pas totalement épargné dans la mesure où il joué un rôle majeur à l’état-major général durant les cinq mois qui ont précédé la guerre. Le livre, prenant la hauteur suffisante, explique que l’Union soviétique a abordé la guerre avec une doctrine militaire rudimentaire créée dans l’urgence de la Révolution lorsque l’armée rouge manquait cruellement de responsables qualifiés, la majeure partie des officiers ayant rejoint les armées blanches. Comme dans les premiers temps des guerres de la Révolution française, une doctrine délaissant les manœuvres savantes pour favoriser l’offensive avec de gros bataillons ; et ne préparant nullement à une stratégie défensive. Staline pense à tort (mais il n’est pas le seul à l’époque), que la guerre de l’Allemagne contre la France et l’Angleterre sera longue, que les deux adversaires s’épuiseront mutuellement. Dans les dix premiers jours de l’invasion, du 22 au 31 juin, Joukov joue un rôle essentiel pour mettre en place ce qui permettra peu à peu à l’URSS de survivre à la terrible débâcle : mesures de court-terme avec l’organisation de contre-offensives locales (d’ampleur forcément limitée), création de la Stavka, avec un Staline comme « guide » direct pour alléger la lourdeur des procédures ; mesures de long-terme avec des plans de création de plusieurs échelons de résistance dans les lignes de défense. Joukov ne fume ni ne boit ; maniaque dans la perfection professionnelle, il met la discipline au-dessus de tout. Il veut tout voir, mais il sait déléguer. Un homme capable de dormir deux heures par jour pour abattre le travail de cinquante ; dur pour lui et les autres, parfois de façon contre-productive. Avec le courage de s’opposer à Staline pour faire prévaloir son point de vue. Mégalomane ? Sûrement, mais il a quelques raisons de l’être. "Le 24 juin 1945, presque quatre ans jour pour jour après l'invasion allemande, Joukov connaît son apothéose de soldat. Sous une pluie fine et un ciel bas, il pénètre à 10 heures sur la place rouge, immense, frémissante d'oriflammes. Mille quatre cents musiciens entament le " je suis glorifié" de Glinka, cher au coeur de tout Russe. Voilà un travail d’historien comme on aime : sérieux, riche en faits, sans imprécations ni indignations, gardant ses distances avec son objet ; et qui prend néanmoins le risque de porter des jugements après un travail d’investigation minutieux. La biographie de Joukov dépasse l’histoire de son personnage puisqu’elle se confond en large part avec celle de la Deuxième Guerre mondiale. Joukov n’a certes pas vaincu Hitler seul, mais son rôle a été probablement le plus important dans l’ensemble des généraux des forces opposées à l’Allemagne. À propose de Staline, nos auteurs échappent à une diabolisation réductrice sans éluder sa responsabilité dans l’impréparation militaire de l’URSS à l’agression nazie (purge de la moitié des officiers supérieurs, myopie quant aux intentions de Hitler). Joukov n’est pas totalement épargné dans la mesure où il joué un rôle majeur à l’état-major général durant les cinq mois qui ont précédé la guerre. Le livre, prenant la hauteur suffisante, explique que l’Union soviétique a abordé la guerre avec une doctrine militaire rudimentaire créée dans l’urgence de la Révolution lorsque l’armée rouge manquait cruellement de responsables qualifiés, la majeure partie des officiers ayant rejoint les armées blanches. Comme dans les premiers temps des guerres de la Révolution française,...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Piwai 13/01/2024
    Même si les mémoires de Joukov sont parues, il ne faut pas s'y fier, entre censure et réécriture de l'Histoire selon les auteurs, qui ont effectué un travail important sur ce personnage hors normes et le mettre à portée de tous. J. Lopez, spécialisé dans la seconde guerre mondiale, à commis différents ouvrages à ce sujet de grande qualités. Même si la biographie est celle du maréchal Joukov, l'ombre de Staline rodé dans toute l'œuvre tellement leurs destins sont imbriqués. Première partie un peu lente, détaillée, mettant en parallèle la montée de la carrière de Joukov avec l'avènement et la consolidation du régime bolchevique de la Russie de l'entre deux guerres. Joukov n'est pas encore suffisamment important pour avoir été victime des grandes purges politiques qui décapitèrent l'armée. Même si le sujet est intéressant il reste présenté de façon académique et presque ennuyeuse. Vu le pavé, là le lâche abandon guette. Mais... La deuxième partie, celle de l'avènement du chef de guerre Joukov, jusqu'aux plus hautes fonctions militaires et étatiques, est passionnante. Les différentes batailles sur le front de l'Est sont bien exposées, ainsi que les batailles militaro-politiques et celles des egos entre les grands chefs d'armée, orchestrées le plus souvent par un Staline omniprésent. Un reproche, la bataille pour Stalingrad est trop vite abordée à mon goût, heureusement il existe des ouvrages specifiques sur ce tournant historique de la WW2. A mon avis, sur ce chapitre, l'œuvre ne met pas assez en exergue l'effroyable coût humain de toutes ces batailles ; elle reste très descriptive, distanciée. Grandeur et déclin d'une icone militaire et guerrière. La troisième et dernière partie raconte le destin après guerre de celui qui aurait pu être le maître du Kremlin s'il avait été plus politique, selon les auteurs. Cette partie est plus superficielle et présente parce que la vie et l'œuvre de Joukov ne sont pas terminées, mais elle semble superfétatoire. La légende Joukov, chef de guerre majeur de la WW2, atteint son zénith avec la prise de Berlin ; la vie politique désordonnée d'un militaire jusqu'à la moelle, personnage d'envergure imprégné de stalinisme, n'a que peu d'importance s'il ne peut simposer au sommet ; il est et restera celui "qui a vaincu Hitler " militairement. Les auteurs, tout en restant plutôt favorables à Joukov sans verser dans l'hagiographie, mettent bien en exergue ses nombreux défauts, dont son incommensurable vanité, et livrent une biographie qui intéressera fortement les passionnés de cette époque. Même si les mémoires de Joukov sont parues, il ne faut pas s'y fier, entre censure et réécriture de l'Histoire selon les auteurs, qui ont effectué un travail important sur ce personnage hors normes et le mettre à portée de tous. J. Lopez, spécialisé dans la seconde guerre mondiale, à commis différents ouvrages à ce sujet de grande qualités. Même si la biographie est celle du maréchal Joukov, l'ombre de Staline rodé dans toute l'œuvre tellement leurs destins sont imbriqués. Première partie un peu lente, détaillée, mettant en parallèle la montée de la carrière de Joukov avec l'avènement et la consolidation du régime bolchevique de la Russie de l'entre deux guerres. Joukov n'est pas encore suffisamment important pour avoir été victime des grandes purges politiques qui décapitèrent l'armée. Même si le sujet est intéressant il reste présenté de façon académique et presque ennuyeuse. Vu le pavé, là le lâche abandon guette. Mais... La deuxième partie, celle de l'avènement du chef de guerre Joukov, jusqu'aux plus hautes fonctions militaires et étatiques, est passionnante. Les différentes batailles sur le front de l'Est sont bien exposées, ainsi que les batailles militaro-politiques et celles des egos entre les grands chefs d'armée, orchestrées...
    Lire la suite
    En lire moins
  • KUPALOV 02/10/2022
    Excellent ouvrage, remarquablement écrit et parfaitement documenté. Les auteurs révèlent une connaissance approfondie de l'Armée rouge, de ses chefs et de son fonctionnement. Sont mis en relief : - la dictature néfaste et impitoyable du parti communiste sur l'armée, - les ravages provoqués par les purges sanglantes de 1937-38, -l'impréparation en 1940, - l'indifférence aux pertes humaines, - l'indiscipline, le pillage, les exactions, - l'exercice du commandement par la terreur et la brutalité, - la mise en concurrence permanente des principaux chefs et la haine réciproque qui en découle, - la soumission aveugle à Staline, - le mensonge à tous les niveaux, y compris dans l'écriture de l'Histoire et des mémoires (dont ceux de Joukov), - la désorganisation permanente inhérente à l'âme russe. Quant à Joukov, il fut un bon bolchévique de son temps, homme de guerre du type "self made man", brutal, cynique, dissimulateur, mais d'une volonté inflexible et d'un courage sans faille. Principal artisan de la victoire à l'Est, due bien plus à la masse d'hommes et de matériel et au courage des combattants qu'à une stratégie géniale ou à une tactique remettant en cause les principes fondamentaux de la guerre.
  • TOCNIOP 26/08/2020
    Le livre est une biographie du premier vétéran soviétique de la 2ième grande guerre patriotique, c’est-à-dire de la deuxième guerre mondiale. Si en France on n’avait pas mis un grand voile sur cette guerre, on aurait dû, normalement, avoir entendu parler pendant nos cours d’histoire de ce grand militaire soviétique. Pour nous la deuxième guerre mondiale se résume à la défaite de la France dans un premier temps, à l’occupation allemande ensuite, à la collaboration, à la résistance, à l’appel du 18 Juin et à la libération. Par qui avons-nous été libérés ? par l’armée américaine, par de Gaule par le général Leclerc. Voilà où s’arrêtaient mes connaissances à la fin de mes études sur cette période fondamentale et cruciale de notre pays. Pourtant je ne me considère pas comme le dernier des ignares. Peut-être n’ai-je pas montré assez de curiosité dans ma jeunesse pour approfondir ces choses-là. Après à l’âge adulte, j’ai eu d’autres chats à fouetter. Je savais malgré tout qu’il y avait deux mondes un monde libre et un monde sous le joug des communistes pour avoir fait mon service militaire en Allemagne et avoir travaillé une année à Berlin Ouest. En clair je savais qu’il y avait le monde des gentils à l’Ouest et le monde des méchants à l’Est. C’était clair, c’était binaire. C’est ainsi qu’on a vécu jusqu’en 1990 et c’est ainsi qu’on vit encore en 2020. Pour preuve l’accusation actuelle d’empoisonnement par Poutine de son principal opposant politique. On accuse sans preuve. Mais le méchants sont en Russie , n’est-ce-pas ? Ce livre nous fait prendre conscience que rien n’est aussi simple. Sans le deuxième front à l’Est, peut-être aujourd’hui serions-nous obligés de parler la langue de « Mutti «. C’est un livre fastidieux, dur à lire. On y traverse toute l’histoire de l’union soviétique, de sa naissance à sa chute. On y apprend beaucoup sur la manipulation que peut exercer un état totalitaire sur ses sujets. Staline à l’instar d’Hitler a été un grand maître en cette matière. On sort un peu moins bête de sa lecture et plein de reconnaissance et un profond respect pour le « soldat soviétique« Le livre est une biographie du premier vétéran soviétique de la 2ième grande guerre patriotique, c’est-à-dire de la deuxième guerre mondiale. Si en France on n’avait pas mis un grand voile sur cette guerre, on aurait dû, normalement, avoir entendu parler pendant nos cours d’histoire de ce grand militaire soviétique. Pour nous la deuxième guerre mondiale se résume à la défaite de la France dans un premier temps, à l’occupation allemande ensuite, à la collaboration, à la résistance, à l’appel du 18 Juin et à la libération. Par qui avons-nous été libérés ? par l’armée américaine, par de Gaule par le général Leclerc. Voilà où s’arrêtaient mes connaissances à la fin de mes études sur cette période fondamentale et cruciale de notre pays. Pourtant je ne me considère pas comme le dernier des ignares. Peut-être n’ai-je pas montré assez de curiosité dans ma jeunesse pour approfondir ces choses-là. Après à l’âge adulte, j’ai eu d’autres chats à fouetter. Je savais malgré tout qu’il y avait deux mondes un monde libre et un monde sous le joug des communistes pour avoir fait mon service militaire en Allemagne et avoir travaillé une année à Berlin Ouest. En clair je...
    Lire la suite
    En lire moins
  • 9illes 12/08/2018
    En France, on nous fait croire que ce sont les Etats-Unis qui ont vaincu Hitler. (Interrogez les gens autour de vous.) Or, plus des trois quarts des forces allemandes en hommes et matériels étaient sur le front russe, avec des pertes en proportion. Il est vrai que le débarquement et la bataille de Normandie ont eu une importance particulière pour la France, mais il y a eu à l'est une dizaine de batailles gigantesques, comparables ou supérieures à celle de Normandie, où les morts se sont comptés par centaines de milliers de part et d'autre. Cf. par exemple ce graphique : https://bit.ly/2UykcJF Alors le vainqueur d'Hitler serait plutôt Staline ? Non, c'est bien sûr la totalité des millions de personnes qui ont participé à la lutte dans différents pays, mais s'il fallait ne retenir qu'un nom ce serait sans doute Joukov, puisqu'il dirigeait les armées soviétiques lors des principales batailles. (Staline ayant eu la lucidité, contrairement à Hitler, de se rendre compte que ses généraux pouvaient être plus compétents que lui.) Cette biographie m'a semblé contribuer de manière très satisfaisante à combler partiellement une lacune dans le déficit d'informations sur le front de l'Est (en ce qui concerne les livres en français). Et j'ai trouvé ce livre agréable à lire ! En France, on nous fait croire que ce sont les Etats-Unis qui ont vaincu Hitler. (Interrogez les gens autour de vous.) Or, plus des trois quarts des forces allemandes en hommes et matériels étaient sur le front russe, avec des pertes en proportion. Il est vrai que le débarquement et la bataille de Normandie ont eu une importance particulière pour la France, mais il y a eu à l'est une dizaine de batailles gigantesques, comparables ou supérieures à celle de Normandie, où les morts se sont comptés par centaines de milliers de part et d'autre. Cf. par exemple ce graphique : https://bit.ly/2UykcJF Alors le vainqueur d'Hitler serait plutôt Staline ? Non, c'est bien sûr la totalité des millions de personnes qui ont participé à la lutte dans différents pays, mais s'il fallait ne retenir qu'un nom ce serait sans doute Joukov, puisqu'il dirigeait les armées soviétiques lors des principales batailles. (Staline ayant eu la lucidité, contrairement à Hitler, de se rendre compte que ses généraux pouvaient être plus compétents que lui.) Cette biographie m'a semblé contribuer de manière très satisfaisante à combler partiellement une lacune dans le déficit d'informations sur le front de l'Est (en ce qui concerne les livres en français)....
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter Perrin
Découvrez chaque mois des exclusivités, des avant-premières et nos actualités !

Lisez maintenant, tout de suite !