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La Calanque de l'aviateur
Date de parution : 04/03/2021
Éditeurs :
Pocket

La Calanque de l'aviateur

Date de parution : 04/03/2021
À la disparition de leur mère, Leena a cessé de parler pour se réfugier dans les livres. Son frère Jeep a préféré les paradis artificiels. Des années plus tard, confrontés... À la disparition de leur mère, Leena a cessé de parler pour se réfugier dans les livres. Son frère Jeep a préféré les paradis artificiels. Des années plus tard, confrontés à un nouveau deuil, leurs chemins se séparent. La jeune femme quitte tout et achète l’ancienne mercerie en ruines d’un... À la disparition de leur mère, Leena a cessé de parler pour se réfugier dans les livres. Son frère Jeep a préféré les paradis artificiels. Des années plus tard, confrontés à un nouveau deuil, leurs chemins se séparent. La jeune femme quitte tout et achète l’ancienne mercerie en ruines d’un bourg isolé pour y ouvrir une librairie un peu particulière. Là, à deux pas de la mer, elle fera de cette maison des phrases le cocon de sa nouvelle vie. Et lorsqu'au cours des travaux, Leena découvre un trésor caché depuis des décennies, elle croit tenir le moyen de renouer avec Jeep, dont la trace s'est perdue dans les replis de leur histoire familiale. De ce passé émergera peut-être leur avenir…
 
« Annabelle Combes nous met dans les mains une ode aux mots qui marquent, un roman qui a tout d’une poésie. » Féminitude
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EAN : 9782266309424
Code sériel : 17943
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 400
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266309424
Code sériel : 17943
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 400
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Annabelle Combes offre avec ce roman une voix singulière où s’entremêlent un souffle romanesque très puissant et une poésie délicate. »
Parutions.com

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • zouips 27/04/2023
    Ce roman est une pure merveille, il est plein d’humanité et semé de petits moments de bonheur tous simples à l’image de son écriture délicate et poétique. Nous plongeons cette histoire avec Leena qui vient d’acheter une mercerie en ruine, dans un petit village près de l’océan dont le nom ne sera jamais donné, et cela sans en discuter le prix, car elle parle peu, voire pas du tout. Nous apprenons son histoire par bribes, semés comme de petits cailloux, tout au long du roman. Lors de travaux qui vont l’amener à ouvrir une librairie, Leena découvre un trésor bien caché. Sa librairie va réparer les humains et fédérer le village , quant à ce trésor, il sera le fil qu’elle va tendre à son frère qui a fui outre atlantique afin qu’il rapproche ces deux membres restants d’une famille qui s’est tragiquement désintégrée des années plus tôt. Ce livre est incroyable car il nous immerge dans ce village, cette librairie en suivant son personnage principal qui ne parle pratiquement pas. Tout passe par le corps, les yeux et les attitudes, mais c’(est tellement bien écrit que rien ne nous échappe alors que tout est sous-entendu. Du grand art. Pour ce roman solaire, nous est réservée une fin qui fait battre plus vite notre cœur, qui pourtant s’est déjà bien affolé auparavant. J’ai rencontré cette auteure lors d’une séance de dédicace, qui, à l’image de son écrit est tout en délicatesse et en humanité. Ce roman est une pure merveille, il est plein d’humanité et semé de petits moments de bonheur tous simples à l’image de son écriture délicate et poétique. Nous plongeons cette histoire avec Leena qui vient d’acheter une mercerie en ruine, dans un petit village près de l’océan dont le nom ne sera jamais donné, et cela sans en discuter le prix, car elle parle peu, voire pas du tout. Nous apprenons son histoire par bribes, semés comme de petits cailloux, tout au long du roman. Lors de travaux qui vont l’amener à ouvrir une librairie, Leena découvre un trésor bien caché. Sa librairie va réparer les humains et fédérer le village , quant à ce trésor, il sera le fil qu’elle va tendre à son frère qui a fui outre atlantique afin qu’il rapproche ces deux membres restants d’une famille qui s’est tragiquement désintégrée des années plus tôt. Ce livre est incroyable car il nous immerge dans ce village, cette librairie en suivant son personnage principal qui ne parle pratiquement pas. Tout passe par le corps, les yeux et les attitudes, mais c’(est tellement bien écrit que rien ne nous échappe alors que tout est sous-entendu. Du grand art. Pour ce roman solaire, nous...
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  • thisou08 26/03/2023
    « La Calanque est une maison des livres, des phrases et des idées » Leena est une jeune femme mutique qui atterrit un beau jour dans un minuscule village pas loin de l'océan. En elle, des blessures indicibles, une faille, une plaie qui ne guérit pas. Le pourquoi de tout ça, je l'ai découvert au fil de ma merveilleuse lecture. Pour se reconstruire, elle a besoin de silence et de solitude. Son credo : « Ne pas marcher droit, jamais ». C'est une "sinueuse". Ce roman est une ode aux mots, aux livres, à la nature, à l'amitié, à l'amour, à la résilience. Un temps de lecture suspendu. Je vous le recommande.
  • berni_29 02/08/2022
    J'ai ouvert les pages de ce roman prometteur et je suis entré dans La Calanque de l'Aviateur. Je voudrais vous parler d'une enfant qui perd l'usage de la parole après le choc de voir sa mère disparaître du paysage familial. Il paraît que cela arrive parfois et l'on n'y peut rien. Il faut attendre. Cette enfant grandit alors dans la ville de Nantes avec ses blessures non cicatrisées, cette enfant s'appelle Leena, avec deux « e »... C'est une famille qui est partie en lambeaux après la fuite de la mère, Sheenan, avec deux « e ». Je voudrais vous parler des mots de Leena, ces mots qu'elle découvre dans son silence, ces mots qu'elle rencontre dans les livres, ces mots qu'elle pose sur ses blessures. À cela, nous pourrions dire que Leena nous ressemble un peu... Je voudrais vous parler de l'histoire de Leena, quelques temps plus tard, longtemps après. Son père Blaise est mort peut-être de chagrin. Le frère unique Jeep, avec deux « e », a continué de brûler ses ailes. Puis il est parti aux États-Unis jouer du jazz, sa passion, déployer les ailes qui lui restaient et les frôler avec la musique d'autres oiseaux, tel que The Bird. Leena a grandi, elle a continué de souffrir en silence et de s'émerveiller des mots qu'elle collectionnait comme des coquillages ramassés sur le bord d'une plage. Leena est demeurée mutique toutes ces années. Puis elle a rebondi sur ce rêve étonnant, à la fois projet professionnel, projet de vie, en rachetant une vieille mercerie dans un village à l'ouest du Cotentin. La mercerie, ce n'est pas trop son truc, alors de fil en aiguille, car le lieu s'y prête, elle décide d'en faire une librairie, mais pas que... Elle en fera un lieu de vie, une sorte de refuge, une maison des livres où les mots seront souverains, un lieu où bâtir un monde poétique. Un lieu à part. Une maison des livres, et non une maison avec des livres, où il fera bon pousser la porter et venir les lire, les emprunter, les acheter, discuter, se disputer, s'enchanter... Un lieu d'échanges avec des huîtres, du vin blanc et de la fine. Elle surprend les gens du cru, d'autres s'attachent à elle spontanément. Elle ne sait pas encore qu'elle va tomber amoureux d'un homme qui habite les lieux, les murs, un certain Hugo, ou plutôt son âme, un aviateur de la première Guerre mondiale qui fut une gueule cassée, fils de boulanger, père de la vieille mercière qui tenait la boutique, et qui va, contre tout attente, lui céder son trésor... Je suis entré dans ce roman avec de la lumière qui se faufilait entre mes doigts au fur et à mesure que je dépliais les pages de cette histoire. Leena parle avec son corps depuis que les mots se sont refermés dans sa voix d'autrefois, cette voix dont elle a peut-être perdu la mémoire. Sur la plage, elle trace des dessins forcément éphémères avec ses pieds nus. Peut-être écrit-elle des mots ? Il faudrait être un oiseau, un nuage, ou bien un aviateur pour le savoir. Elle seule le sait... Moi aussi cependant puisque je vous en parle. Je crois bien que ce jour-là si j'avais eu des ailes je me serais jeté de la falaise d'où je l'observais. J'ai pensé aux récits d'Antoine de Saint-Exupéry, évoquant ces avions qui surgissaient de la nuit et qu'on guidait par des feux dressés sur des rectilignes tracées au sol. La Calanque de l'Aviateur invite à la joie, à l'hymne des mots, à la tendresse, mais à la résilience aussi, le pouvoir réparateur des mots, à l'endroit qu'il faut guérir, jeter des mots sur des plaies béantes pour les cautériser... C'est une magnifique histoire de douleurs et de renaissances, peuplée d'une palette de jolis personnages atypiques et attachants, parmi lesquels de dresse la figure d'une soeur et d'un frère que la vie, ses chagrins et ses ronces ont séparés. Le récit avance et s'étale sur 380 pages qui accueillent, comme des fleurs tombées d'un arbre, de courts poèmes parfois de la taille d'un haïku. C'est beau et on a envie de les noter sur un petit carnet, de les partager à des amis. Mais voilà, brusquement je me suis un peu lassé de cette lecture. J'ai trouvé que le récit s'éternisait, que la narration se perdait dans un désordre où je ne retrouvais plus mes pas, où l'écriture toute poétique qu'elle était, prenait de plus en plus l'allure d'un exercice de style beaucoup trop chargé. 380 pages alors que 180 auraient suffi... Ces petits poèmes aériens, aérant le texte comme des fenêtres qui, à force de légèreté et de vertige recherchés dans le récit, ont fini par m'agacer, de sorte que je suis resté à l'histoire... J'ai eu l'impression d'être davantage dans une librairie à lire de jolies phrases suspendues sur les murs qu'emporté par le chavirement d'une histoire et de ces personnages fous. Ce sont trop de pages qui auraient pourtant offert l'espace suffisant pour nous faire effleurer mieux l'aspérité de tous les personnages de ce roman. Avec 180 pages sans fioritures et allant à l'essentiel, perçant le coeur comme une vrille, Anabelle Combes en aurait fait un quasi chef d'oeuvre. Perçant le coeur, oui mais lequel ? Celui des personnages ? le nôtre aussi sans doute, sinon nous n'existerions pas... Il y a eu pour moi, lecteur, cet instant déchirant où je tenais encore les doigts fragiles de Leena dans ma main et déjà je voyais que je ne cherchais plus à la retenir dans ces vents contraires plus forts que nous... Je préfère les patchworks sur les lits et de préférence chez mes amies que chez moi... Bref ! Ce roman est à la fois une belle promesse, avec deux "e" et un rendez-vous manqué, sans elle. #9835; Comme un avion sans aile J'ai chanté toute la nuit #9835; #9835; J'ai chanté pour celle Qui m'a pas cru toute la nuit #9835; J'ai ouvert les pages de ce roman prometteur et je suis entré dans La Calanque de l'Aviateur. Je voudrais vous parler d'une enfant qui perd l'usage de la parole après le choc de voir sa mère disparaître du paysage familial. Il paraît que cela arrive parfois et l'on n'y peut rien. Il faut attendre. Cette enfant grandit alors dans la ville de Nantes avec ses blessures non cicatrisées, cette enfant s'appelle Leena, avec deux « e »... C'est une famille qui est partie en lambeaux après la fuite de la mère, Sheenan, avec deux « e ». Je voudrais vous parler des mots de Leena, ces mots qu'elle découvre dans son silence, ces mots qu'elle rencontre dans les livres, ces mots qu'elle pose sur ses blessures. À cela, nous pourrions dire que Leena nous ressemble un peu... Je voudrais vous parler de l'histoire de Leena, quelques temps plus tard, longtemps après. Son père Blaise est mort peut-être de chagrin. Le frère unique Jeep, avec deux « e », a continué de brûler ses ailes. Puis il est parti aux États-Unis jouer du jazz, sa passion, déployer les ailes qui lui restaient et les frôler avec la musique d'autres oiseaux, tel que The...
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  • Mousse74 16/03/2022
    Ce livre déniché sur un vide-grenier, acheté pour son titre et la douceur de sa couverture, a été plutôt agréable à lire. Il nous raconte justement comment les livres peuvent rapprocher et réunir, soigner et guérir, … Car ce livre nous raconte l’histoire d’un frère et d’une sœur, que les disparitions successives de leurs parents a lentement séparés ; les chemins différents qu’ils ont choisis de suivre pour surmonter ce chagrin, ce vide ; leurs quêtes de réponses, mais surtout d’eux-mêmes et de leurs racines. Ce livre nous raconte surtout la force des mots, la puissance des phrases, glanées au fil des lectures, miroirs d’un sentiment, d’une émotion, d’une situation, ces phrases auxquelles on s’identifie, qui nous transportent et qui deviennent nôtres. Le tout au cœur d’une histoire pourtant pleine de silences, lourde de non-dits. L’ambiance de ce roman est feutrée, délicate, par moment lente, parfois un peu trop lente, surtout sur les premiers chapitres. Mais l’histoire est belle, très romancée, presqu’irréelle, tant les belles choses, les heureux hasards s’enchaînent, simplement, sans difficultés, effaçant les douleurs et les blessures du passé. Mais malgré ce côté un peu trop « facile », on se laisse bercer par cette ambiance douce et poétique, on plonge dans cet univers plein de rêves aux couleurs de la quête du bonheur, puis aux couleurs du bonheur. Et on oublie le temps de ces pages les réalités et les contraintes que peut avoir la vie !Ce livre déniché sur un vide-grenier, acheté pour son titre et la douceur de sa couverture, a été plutôt agréable à lire. Il nous raconte justement comment les livres peuvent rapprocher et réunir, soigner et guérir, … Car ce livre nous raconte l’histoire d’un frère et d’une sœur, que les disparitions successives de leurs parents a lentement séparés ; les chemins différents qu’ils ont choisis de suivre pour surmonter ce chagrin, ce vide ; leurs quêtes de réponses, mais surtout d’eux-mêmes et de leurs racines. Ce livre nous raconte surtout la force des mots, la puissance des phrases, glanées au fil des lectures, miroirs d’un sentiment, d’une émotion, d’une situation, ces phrases auxquelles on s’identifie, qui nous transportent et qui deviennent nôtres. Le tout au cœur d’une histoire pourtant pleine de silences, lourde de non-dits. L’ambiance de ce roman est feutrée, délicate, par moment lente, parfois un peu trop lente, surtout sur les premiers chapitres. Mais l’histoire est belle, très romancée, presqu’irréelle, tant les belles choses, les heureux hasards s’enchaînent, simplement, sans difficultés, effaçant les douleurs et les blessures du passé. Mais malgré ce côté un peu trop « facile », on se laisse bercer par cette ambiance douce et poétique,...
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  • PdGvins 11/02/2022
    Dommage. L'écriture est tellement belle, l'histoire de Leena et Jeep tellement attachante que ce livre aurait pu faire un magnifique coup de coeur. Les cinquante dernières pages, inutilement compliquées, qui veulent expliquer le passé des ancêtres d'Alexandrine, et en plus son improbable liaison avec Jeep, font traîner le roman en longueur. Ces "rebondissements" pourrait peut-être décider une chaine de télévision à acheter les droits pour une série à diffuser en été mais déforce fortement le récit. Qui trop embrasse mal étreint.
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