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La Déesse des petites victoires
Date de parution : 02/01/2014
Éditeurs :
Pocket

La Déesse des petites victoires

Date de parution : 02/01/2014

1980. Deux ans après la mort de Kurt Gödel, l’un des plus grands mathématiciens du siècle, ses archives dorment encore dans des cartons. Mandatée par l’université de Princeton pour les...

1980. Deux ans après la mort de Kurt Gödel, l’un des plus grands mathématiciens du siècle, ses archives dorment encore dans des cartons. Mandatée par l’université de Princeton pour les récupérer, une jeune documentaliste se voit contrainte de charmer sa veuve, femme acariâtre à présent recluse. Anna Roth comprend vite...

1980. Deux ans après la mort de Kurt Gödel, l’un des plus grands mathématiciens du siècle, ses archives dorment encore dans des cartons. Mandatée par l’université de Princeton pour les récupérer, une jeune documentaliste se voit contrainte de charmer sa veuve, femme acariâtre à présent recluse. Anna Roth comprend vite que, pour gagner sa confiance, il lui faut écouter ce que personne n’a jamais voulu entendre.
De la Vienne des Années folles à l’Amérique maccarthyste, Adèle Gödel lui narre peu à peu une histoire d’amour jalonnée de petites victoires – sur les préjugés, l’horreur nazie, la folie inhérente au génie… Une passion absolue avec laquelle il a fallu vivre.

« Une femme aimante + un mathématicien surdoué = un couple infernal et un sujet de roman magistral. »
Olivia de Lamberterie – ELLE

Cet ouvrage a reçu le Prix des libraires

Édition revue et corrigée par l'auteur

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EAN : 9782266235686
Code sériel : 15521
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 544
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266235686
Code sériel : 15521
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 544
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Une femme aimante + un mathématicien surdoué = un couple infernal et un sujet de roman magistral. » Olivia de Lamberterie, ELLE

« Le livre le plus intelligent que j'ai lu depuis longtemps. » Jean-Louis Ezine, Le Masque et la Plume

« Un beau roman d'amour et de deuil qui sait rendre simplement émouvante la trajectoire d'un être exceptionnel. » Florent Goergesco, Le Monde des Livres

« Un modèle d'efficacité romanesque (rappelant l'école anglo-saxonne) qui combine intelligemment Histoire, théorèmes, passion et flamants roses. » Baptiste Liger, LiRE

« On aura compris que La Déesse des petites victoires est précisemment ce que l'on appelle un roman épatant. » Pierre Assouline, La République des Livres

« Yannick Grannec signe le premier roman le plus ambitieux de la rentrée. » Bernard Lehut, RTL

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Cricri08 03/01/2024
    1980 – Université de Princeton. Anna Roth, 27 ans, qui ne sait pas vraiment ce qu’elle attend de la vie, a décroché un poste de documentaliste grâce aux pistons de son père, ses parents étant tous les deux des professeurs d’université émérites. Sa mission est loin d’être palpitante : se rendre dans une maison de retraite et convaincre Adèle Gödel de céder à l’université les archives de feu son mari. Qui est-il pour intéresser autant Princeton ? Rien de moins que le célèbre mathématicien Kurt Gödel. Célèbre peut-être, mais il m’a fallu un petit tour sur Wikipédia pour le découvrir, n’étant pas du tout à jour dans mes connaissances mathématiques 😉 Mais Adèle est loin d’être commode et va donner beaucoup de fil à retordre à la jeune Anna. La persuader va lui demander de nombreuses visites et de longues heures de discussion, l’occasion pour nous de découvrir à la fois Vienne dans les années 30 (d’où ils sont originaires), un récit de l’Anschluss, leur émigration vers les Etats-Unis, la période de la création de la bombe atomique, mais aussi le maccarthysme. Un roman qui nous présente donc un condensé d’Histoire, certes, qui nous ouvre aussi les portes du couple Gödel. C’est une réflexion très détaillée sur le génie mathématique de Kurt (qui m’a parfois perdue, je l’avoue), mais surtout la mise en avant pour la première fois de sa vie d’Adèle, sa fidèle compagne, servante, infirmière, intendante, souffre-douleur et j’en passe. C’est elle la déesse des petites victoires, déesse à côté des dieux scientifiques comme Gödel mais aussi Einstein ou Oppenheimer qu’ils côtoient à Princeton, qui a tenu son mari à bout de bras pendant plus de 50 ans. Ses petites victoires ne sont pas la découverte d’une nouvelle théorie mathématique ou la manière de contrôler la réaction en chaine de la fission nucléaire, mais tout simplement d’épouser Kurt, de le voir manger, de le sortir même pour quelques minutes de son angoisse permanente, de planter un flamant rose en plein milieu de son jardin. C’est aussi un moment d’introspection pour Anna, qui trouve dans cette femme ronchonne mais généreuse, un substitut de figure maternelle pleine d’humour et d’autodérision. Une très belle histoire, passionnante et enrichissante, mise en lumière par la très belle plume de Yannick Grannec.1980 – Université de Princeton. Anna Roth, 27 ans, qui ne sait pas vraiment ce qu’elle attend de la vie, a décroché un poste de documentaliste grâce aux pistons de son père, ses parents étant tous les deux des professeurs d’université émérites. Sa mission est loin d’être palpitante : se rendre dans une maison de retraite et convaincre Adèle Gödel de céder à l’université les archives de feu son mari. Qui est-il pour intéresser autant Princeton ? Rien de moins que le célèbre mathématicien Kurt Gödel. Célèbre peut-être, mais il m’a fallu un petit tour sur Wikipédia pour le découvrir, n’étant pas du tout à jour dans mes connaissances mathématiques 😉 Mais Adèle est loin d’être commode et va donner beaucoup de fil à retordre à la jeune Anna. La persuader va lui demander de nombreuses visites et de longues heures de discussion, l’occasion pour nous de découvrir à la fois Vienne dans les années 30 (d’où ils sont originaires), un récit de l’Anschluss, leur émigration vers les Etats-Unis, la période de la création de la bombe atomique, mais aussi le maccarthysme. Un roman qui nous présente donc un condensé d’Histoire, certes, qui nous ouvre aussi les portes du couple Gödel....
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  • fredaine37 20/08/2023
    Emprunté un peu par hasard à la bibliothèque, comme cela m'arrive parfois lorsque un titre ou une couverture m'appelle. Pas très calée sur l'histoire des grands scientifiques, d'ailleurs le sujet ne me passionnait pas. Et bien, j'ai lu, j'ai dévoré "la déesse des petites victoires" et j'ai adoré. D'accord, j'ai lu en consultant un certain nombre de définitions et de biographies sur Internet pour ne pas passer à côté de la "grande histoire". Et du coup, j'ai appris beaucoup, redécouvert qui furent Einstein, Oppenheimer et bien d'autres et approfondi cette période de l'histoire des sciences qui finalement m'a passionnée. J'ai également été happée par la relation entre cette jeune femme, missionnée pour récupérer les derniers travaux Kurt Godel et Adèle, la femme, en fin de vie de celui-ci, mais aussi par celle, tellement "dérangeante" du mathématicien avec son épouse dévouée jusqu'à l'oubli d'elle-même.
  • cdarengo 13/02/2022
    Peut-on se considérer comme scientifique quand aujourd’hui on est titulaire d’un doctorat en sciences… ? La lecture de « La déesse des petites victoires » m’a éclairée sur ce point. Cette œuvre est une véritable anthologie des sciences du XXième siècle… avec un niveau de vulgarisation sans pareil. Bref j’ai adoré : un subtil équilibre entre roman et biographie. A déguster sans modération.
  • gielair 08/12/2021
    Début des années 80, Anna Roth travaille comme documentaliste à l'Institute for Advanced Study de Princeton. Elle a notamment pour mandat de convaincre Adèle Gödel de céder à l'institut les dernières archives de son mari, l'un des mathématiciens et logiciens les plus importants du XXe siècle, Kurt Gödel, décédé en 1978. Le roman, car c'en est un et l'auteure ne prétend pas établir ici une thèse historique, repose sur cet argument pour revisiter de belle façon le parcours de Kurt Gödel et de son épouse Adèle depuis leur rencontre à Vienne en 1926. L'auteure affirmera même : «Cette histoire est une vérité parmi d’autres : un tricotage de faits objectifs et de probabilités subjectives.» C'est ainsi qu'on suivra les déboires des premiers moments, la fuite vers l'Amérique en passant par la Russie et le Japon, l'installation à Princeton, les échanges avec les collègues de Kurt Gödel, dont Robert Oppenheimer, Oskar Morgenstern et même un certain Albert Einstein. L'amitié qui unissait Albert Einstein à Kurt Gödel est probablement ce qui aura contribué à maintenir ce dernier en action dans les domaines mathématiques et philosophiques à Princeton. Cela est bien rendu. Le parcours qui nous est proposé, c'est par les yeux d'Adèle qu'on le suit. Il est donc teinté du regard qu'elle porte sur les talents de mathématicien de Kurt, mais aussi sur son inaptitude sociale, son hypocondrie ainsi que sa paranoïa (l'épisode du maccarthysme n'a de toute évidence rien aidé). Les petites victoires, ce sont celles qu'elle gagna sur la fatalité et le mal de vivre de son logicien de mari. J'ai adoré ce roman à saveur historique qui permet de se replonger dans cette atmosphère un peu étrange qui entourait le Projet Manhattan et ses suites, les discussions de Gödel sur la logique, en particulier sur l'incomplétude et l'existence sous certaines conditions d'énoncés mathématiques indécidables, sur les questionnements philosophiques qui en découlent, sur la vie hors norme qui se déroulait à Princeton dans les années 50. Voilà un roman passionnant qui narre une partie de l'histoire sur la base d'un amour qui aura duré, lui, plus de cinquante ans. Début des années 80, Anna Roth travaille comme documentaliste à l'Institute for Advanced Study de Princeton. Elle a notamment pour mandat de convaincre Adèle Gödel de céder à l'institut les dernières archives de son mari, l'un des mathématiciens et logiciens les plus importants du XXe siècle, Kurt Gödel, décédé en 1978. Le roman, car c'en est un et l'auteure ne prétend pas établir ici une thèse historique, repose sur cet argument pour revisiter de belle façon le parcours de Kurt Gödel et de son épouse Adèle depuis leur rencontre à Vienne en 1926. L'auteure affirmera même : «Cette histoire est une vérité parmi d’autres : un tricotage de faits objectifs et de probabilités subjectives.» C'est ainsi qu'on suivra les déboires des premiers moments, la fuite vers l'Amérique en passant par la Russie et le Japon, l'installation à Princeton, les échanges avec les collègues de Kurt Gödel, dont Robert Oppenheimer, Oskar Morgenstern et même un certain Albert Einstein. L'amitié qui unissait Albert Einstein à Kurt Gödel est probablement ce qui aura contribué à maintenir ce dernier en action dans les domaines mathématiques et philosophiques à Princeton. Cela est bien rendu. Le parcours qui nous est proposé, c'est par les yeux d'Adèle...
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  • kouette_kouette 26/06/2021
    On aime les couples improbables, les mal assortis, les contraires qui s'attirent. On aime encore plus tenter de savoir ce qui leur sert de cale pour pallier ce côté bancal. Le couple que formèrent pendant cinquante années Kurt Gödel (1906-1978), mathématicien de génie, et Adèle Porkert (1899-1981), danseuse, avait de quoi inspirer pour écrire une romance. Pour moi, le contraste entre ces deux personnes fait tout l'intérêt du roman. Peut-être pas le seul, puisqu'au travers de la voix d'Adèle, pour laquelle on finit par avoir un profond respect face à son abnégation au profit des méninges de Kurt, on cotoie des pointures scientifiques qui ont participé à l'Histoire. Mais c'est bien ce contraste à la fois déconcertant et émouvant que je retiendrai. Pour le reste, la plume énonçant les choses simplement n'a pas réussi à m'intéresser ni aux paragraphes usant de math, ni au troisième personnage, Anna, qui m'a laissée de marbre. Le troc des ailes de Niké par celles d'un flamand rose rend la démonstration accessible, originale, mais un chouïa gentillette.
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