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La fille que ma mère imaginait
Date de parution : 25/05/2022
Éditeurs :
Pocket

La fille que ma mère imaginait

Date de parution : 25/05/2022
Tous les trois ans, c’est la même histoire. Se coltiner la fête de départ, le déménagement, et de nouveaux cheveux blancs. Accepter la destination (Taipei !?) Rencontrer les autres «... Tous les trois ans, c’est la même histoire. Se coltiner la fête de départ, le déménagement, et de nouveaux cheveux blancs. Accepter la destination (Taipei !?) Rencontrer les autres « conjointes suiveuses » au café proche du lycée français, débattre de sujets cruciaux – les salons de jardin, le yoga.... Tous les trois ans, c’est la même histoire. Se coltiner la fête de départ, le déménagement, et de nouveaux cheveux blancs. Accepter la destination (Taipei !?) Rencontrer les autres « conjointes suiveuses » au café proche du lycée français, débattre de sujets cruciaux – les salons de jardin, le yoga. S’inscrire aux cours de mandarin, puis abandonner. Arrêter la cigarette, reprendre le lendemain. Dans son journal intime, elle consigne son quotidien confortable et futile d’expatriée, quand sa mère a un accident. Ressurgissent leurs origines modestes, le décès de son père lorsqu’elle était enfant, le déracinement social. Et elle tire à bout portant sur la sentence : « Si on veut, on peut. »
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EAN : 9782266323024
Code sériel : 18548
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266323024
Code sériel : 18548
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un premier roman au ton acide et effronté. »
ELLE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Cigale17 20/07/2023
    Un roman réjouissant, vite lu, qui vise juste et épingle beaucoup de nos nombreux travers. Isabelle Boissard, dont c'est le premier roman, se raconte à la première personne. La fille que ma mère imaginait peut donc être considéré comme le journal d'une expat, plus exactement comme le journal de la conjointe d'un expat (conne-jointe en écriture inclusive, s'interroge-t-elle ?) puisqu'Isabelle ne travaille pas. Pierre, son mari, bosse pour une boîte d'aéronautique française. Sa femme et ses deux filles le suivent et la famille change ainsi de pays tous les trois ans. Après la Suède, l'Italie, et maintenant Taïwan… le choc du déracinement est nettement plus brutal que les fois précédentes et intensifie le retour sur elle-même qu'Isabelle avait déjà entrepris (subi ?) à l'approche de la cinquantaine. Elle écrit son quotidien dans le carnet Moleskine que lui ont offert ses amis à son départ. Elle nous livre sans pudeur, avec franchise et beaucoup d'humour, ses surprises, ses peurs, ses déceptions, ses doutes et ses difficultés. Si elle ne se sent pas à sa place, ce n'est pas seulement parce que les coutumes du pays la surprennent, c'est qu'elle est plongée dans un milieu social dont elle n'est pas issue. Elle ne supporte plus de jouer le jeu. Elle en a assez de faire des efforts pour se fondre dans ce groupe d'épouses d'expats dont les préoccupations se situent à mille lieues des siennes, parfois la choquent, parfois l'interrogent. Si, dans la première partie, Isabelle joue surtout les observatrices, la deuxième partie est plus introspective : le brutal AVC de sa mère l'incitera à rentrer momentanément en France. Elle plongera plus profondément dans ses souvenirs d'enfance (la mort du père !), mais elle les décode avec son expérience d'adulte, rendant plus présent encore le traumatisme jamais estompé du transfuge de classe. J'ai beaucoup aimé la première partie de ce roman : le ton et l'écriture décomplexés m'ont séduite et très souvent fait éclater de rire. J'ai moins apprécié la deuxième partie qui, à mon avis, aborde trop d'aspects sans les approfondir, ne serait-ce que la relation d'Isabelle avec ses deux frères, eux aussi partis loin de la mère veuve depuis très longtemps. Un roman drôle et souvent profond que je conseille volontiers. Un roman réjouissant, vite lu, qui vise juste et épingle beaucoup de nos nombreux travers. Isabelle Boissard, dont c'est le premier roman, se raconte à la première personne. La fille que ma mère imaginait peut donc être considéré comme le journal d'une expat, plus exactement comme le journal de la conjointe d'un expat (conne-jointe en écriture inclusive, s'interroge-t-elle ?) puisqu'Isabelle ne travaille pas. Pierre, son mari, bosse pour une boîte d'aéronautique française. Sa femme et ses deux filles le suivent et la famille change ainsi de pays tous les trois ans. Après la Suède, l'Italie, et maintenant Taïwan… le choc du déracinement est nettement plus brutal que les fois précédentes et intensifie le retour sur elle-même qu'Isabelle avait déjà entrepris (subi ?) à l'approche de la cinquantaine. Elle écrit son quotidien dans le carnet Moleskine que lui ont offert ses amis à son départ. Elle nous livre sans pudeur, avec franchise et beaucoup d'humour, ses surprises, ses peurs, ses déceptions, ses doutes et ses difficultés. Si elle ne se sent pas à sa place, ce n'est pas seulement parce que les coutumes du pays la surprennent, c'est qu'elle est plongée dans un milieu social dont elle n'est pas issue. Elle ne...
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  • MademoiselleMaeve 27/01/2023
    La fille que ma mère imaginait est le premier roman d’Isabelle Boissard. S’il n’est peut-être pas autobiographique, il parle d’un sujet que l’autrice connaît bien : l’expatriation. La narratrice, tout comme l’autrice, déménage souvent suivant son mari en fonction de ses affectations. Elle est une « conjointe suiveuse » comme elle appelle les expatriées qui se regroupent entre elles pour créer un semblant de communauté. Si son mari travaille et leurs deux filles sont à l’école, la narratrice quant à elle se retrouve femme au foyer cette fois-ci à Taipei. Ses amis lui ont offert un atelier d’écriture à distance et ce sont ses confidences couchées sur son carnet Moleskine que nous découvrons dans La fille que ma mère imaginait. La narratrice a la cinquantaine et parle de son quotidien d’expatriée avec humour, sans filtre. Elle doit finalement se rendre en France en urgence car sa mère est dans le coma. Ce retour précipité sera l’occasion de repenser à sa relation avec elle. Ce roman m’avait été conseillé par mon amie Mélanie qui l’avait trouvé très drôle. Alors d’habitude, elle tombe plutôt juste dans ses conseils personnalisés, mais là, ça n’a pas été franchement une super lecture. Quelques phrases bien ciselées m’ont fait sourire tout comme certaines comparaisons (je ne verrai plus jamais Peppa Pig de la même façon), mais je me suis globalement ennuyée. J’ai trouvé que l’ensemble était un peu creux. Quand j’y pense, en refermant ce livre, il ne me restait déjà pas grand chose. J’ai fini de le lire au travail et j’en ai discuté avec un lecteur également libraire. Il m’a dit l’avoir lu et l’avoir trouvé vraiment nul et sans intérêt. Disons que je vais mettre un peu plus de forme dans ma propre critique. Notamment parce que certains comme Mélanie ont aimé et ri, trouvé l’écriture intelligente, sarcastique, alors ne vous fiez peut-être pas à mon seul avis. Mais je ne vais pas me jeter sur le prochain roman d’Isabelle Boissard – d’ailleurs j’ai déjà pas mal de choses à lire !La fille que ma mère imaginait est le premier roman d’Isabelle Boissard. S’il n’est peut-être pas autobiographique, il parle d’un sujet que l’autrice connaît bien : l’expatriation. La narratrice, tout comme l’autrice, déménage souvent suivant son mari en fonction de ses affectations. Elle est une « conjointe suiveuse » comme elle appelle les expatriées qui se regroupent entre elles pour créer un semblant de communauté. Si son mari travaille et leurs deux filles sont à l’école, la narratrice quant à elle se retrouve femme au foyer cette fois-ci à Taipei. Ses amis lui ont offert un atelier d’écriture à distance et ce sont ses confidences couchées sur son carnet Moleskine que nous découvrons dans La fille que ma mère imaginait. La narratrice a la cinquantaine et parle de son quotidien d’expatriée avec humour, sans filtre. Elle doit finalement se rendre en France en urgence car sa mère est dans le coma. Ce retour précipité sera l’occasion de repenser à sa relation avec elle. Ce roman m’avait été conseillé par mon amie Mélanie qui l’avait trouvé très drôle. Alors d’habitude, elle tombe plutôt juste dans ses conseils personnalisés, mais là, ça n’a pas été franchement une super lecture. Quelques phrases bien ciselées m’ont...
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  • hcdahlem 01/10/2022
    Le journal de la conjointe suiveuse Dans un premier roman joliment troussé Isabelle Boissard retrace la vie d’une expatriée qui suit son mari nommé à Taipei, avant de devoir retourner d’urgence en France. Son journal est drôle, même si son bilan est plus que contrasté. Une vie d'expatrié, croyez-en mon expérience, n'est pas drôle tous les jours. Mais par la grâce de la plume magique d'Isabelle Boissard, elle peut se transformer en une expérience très loufoque, au moins par moments. Après la Suède et l'Italie, voici la narratrice en route pour Taïwan, cet île au statut si particulier, ayant fait sécession de la Chine, mais interdite de se revendiquer en tant qu'État souverain. Mais pour la narratrice qui suit son mari Pierre au gré de ses affectations et leurs deux filles ces considérations géopolitiques se dissolvent dans des questions beaucoup plus prosaïques. L'appartement sera-t-il confortable? Comment seront les copines du lycée français? Le conteneur avec toutes leurs affaires sera-t-il livré comme prévu? Et quid de la communauté française? Car dans un pays à la culture et aux mœurs si éloignées de la France, il est essentiel de pouvoir s'adosser sur un bon réseau. Si le travail occupe une grande partie des journées de Pierre, si les études en font de même pour les filles, c'est bien l'oisiveté et l'ennui qu'il faut combattre pour la «conjointe suiveuse». Outre les considérations domestiques - le ravitaillement et des menus lui sont dévolus - elle apprend le mandarin et participe à un atelier d'écriture. Et, après avoir livré les premières pages de son journal, se voit encouragée à aller plus loin encore en racontant l'événement de sa vie. Un exercice délicat qu'elle ne sait trop comment aborder et qu'elle est contrainte à reporter, car elle apprend que sa mère est dans le coma. La voilà à nouveau dans l'avion, direction Paris. Si elle redoute les treize heures de vol, elle sait aussi que le rendez-vous à la clinique va remuer en elle bien des souvenirs. Avec la mort qui s'annonce, c'est la fin d'une histoire qui s'écrit. Le roman bascule alors dans les souvenirs familiaux, des grands parents aux parents jusqu'à la fratrie. Une vie, des vies à l'heure du bilan tout juste distraites par le personnel médical et notamment ce masseur aux mains magiques qui fait fantasmer la fille de sa patiente. À l'heure où affleurent les questions existentielles, la rencontre avec l'auteur qui anime l'atelier d'écriture va peut-être tout changer... Isabelle Boissard, avec son style enlevé, ses comparaisons incongrues et ses formules qui font mouche réussit un premier roman bien plus profond qu'il n'y paraît. Derrière le vernis de l'ironie et du sarcasme se cache en effet une réflexion sur la place des femmes, sur le statut dans lequel il arrive qu'elles se complaisent et sur les combats qui restent à mener. Le journal de la conjointe suiveuse Dans un premier roman joliment troussé Isabelle Boissard retrace la vie d’une expatriée qui suit son mari nommé à Taipei, avant de devoir retourner d’urgence en France. Son journal est drôle, même si son bilan est plus que contrasté. Une vie d'expatrié, croyez-en mon expérience, n'est pas drôle tous les jours. Mais par la grâce de la plume magique d'Isabelle Boissard, elle peut se transformer en une expérience très loufoque, au moins par moments. Après la Suède et l'Italie, voici la narratrice en route pour Taïwan, cet île au statut si particulier, ayant fait sécession de la Chine, mais interdite de se revendiquer en tant qu'État souverain. Mais pour la narratrice qui suit son mari Pierre au gré de ses affectations et leurs deux filles ces considérations géopolitiques se dissolvent dans des questions beaucoup plus prosaïques. L'appartement sera-t-il confortable? Comment seront les copines du lycée français? Le conteneur avec toutes leurs affaires sera-t-il livré comme prévu? Et quid de la communauté française? Car dans un pays à la culture et aux mœurs si éloignées de la France, il est essentiel de pouvoir s'adosser sur un bon réseau. Si le travail occupe une grande partie des...
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  • quandleslivresnousparlent 28/08/2022
    Chère peau de taupe, puisque c’est que « moleskine » veut dire en anglais, à toi je peux te confier que j’ai tellement ri en lisant ce premier roman. Un humour grinçant, des phrases bien placées, des mots mordants pour parler de nous, de nos attentes souvent un peu trop idéalisées, des situations souvent beaucoup scénarisées dans nos imaginations débordantes, de l’analyse de nos vies en trois parties avec thèse et antithèse et puis de nos doutes. Chère peau de taupe, puisque c’est que « moleskine » veut dire en anglais, c’est comme ça que commence le journal intime imposé par l’atelier d’écriture que va suivre la narratrice sur dix semaines. A ce cahier, la narratrice, quadragénaire, va confier sa vie d’expatriée, ses déménagements tous les trois ans pour suivre son mari. Fraîchement arrivée à Taïwan, c’est tout un nouveau quotidien qu’il faut se créer, de nouvelles connaissances à épater, une nouvelle langue à apprendre. Et cette fois-ci, c’est le déménagement de trop, la narratrice est blasée, incomprise et à côté de ce quotidien routinier mais confortable. Avec humour, elle distille les cafés des nouveaux arrivants, les lycées français, les journées qui se ressemblent et où le temps s’allonge. Elle est franche, ne se ménage pas et n’épargne personne. Elle détourne les mots et les proverbes et nous fait éclater de rire à chaque page. Elle observe avec un regard acéré ce quotidien privilégié et elle balance avec des mots féroces et drôles. Quand la narratrice est appelée au chevet de sa mère en France, c’est un nouveau chapitre qui s’écrit dans ce journal intime. Les mots sont forts et sincères et toujours avec une touche d’humour. C’est l’enfance très loin de son quotidien actuel, les règles transmises par sa mère dont le fameux « quand on veut, on peut », les plaintes qu’on ne dit pas, qui ressurgissent et qui remettent sur le devant de la scène la petite fille que cache la narratrice dans son corps d’adulte. De l’humour, de la sincérité pour décrire une femme qui ne sait plus où est sa place, qui se cherche en tant qu’épouse, mère et fille. Être près de sa mère, retourner dans ses souvenirs et surtout écrire, l’aide à poser ses émotions, à prendre du recul et surtout à en rire. Un livre qui m’a autant ému que fait rire ! Encore une très belle découverte aux 68 Premières Fois. Chère peau de taupe, puisque c’est que « moleskine » veut dire en anglais, à toi je peux te confier que j’ai tellement ri en lisant ce premier roman. Un humour grinçant, des phrases bien placées, des mots mordants pour parler de nous, de nos attentes souvent un peu trop idéalisées, des situations souvent beaucoup scénarisées dans nos imaginations débordantes, de l’analyse de nos vies en trois parties avec thèse et antithèse et puis de nos doutes. Chère peau de taupe, puisque c’est que « moleskine » veut dire en anglais, c’est comme ça que commence le journal intime imposé par l’atelier d’écriture que va suivre la narratrice sur dix semaines. A ce cahier, la narratrice, quadragénaire, va confier sa vie d’expatriée, ses déménagements tous les trois ans pour suivre son mari. Fraîchement arrivée à Taïwan, c’est tout un nouveau quotidien qu’il faut se créer, de nouvelles connaissances à épater, une nouvelle langue à apprendre. Et cette fois-ci, c’est le déménagement de trop, la narratrice est blasée, incomprise et à côté de ce quotidien routinier mais confortable. Avec humour, elle distille les cafés des nouveaux arrivants, les lycées français, les journées qui se ressemblent et où le temps s’allonge....
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  • envielivresque 17/08/2022
    Encore une découverte grâce aux @68premieresfois ! Ici, on aborde le thème de l’expatriation, on suit Isabelle, dont son mari est muté à Taïwan. Mais cela semble être l’expatriation de trop pour Isabelle. C’est un écrit qui est d’ailleurs inspiré de sa vraie vie. . Au moment de partir pour cette énième expatriation, ses amis lui offrent deux cadeaux, un carnet et un atelier d’écriture. Dans ce récit, nous lisons donc ses réflexions qu’elle écrit sur son carnet. Une écriture assez crue et directe, avec quelques touches d’humour. . J’ai aimé cette lecture, mais il m’a manqué un petit quelque chose. Malheureusement je pense que c’est une lecture que je vais vite oublier…
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