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La France occupée
Jean-Paul Bled (préface de)
Collection : Tempus
Date de parution : 03/09/2015
Éditeurs :
Perrin

La France occupée

Jean-Paul Bled (préface de)
Collection : Tempus
Date de parution : 03/09/2015
L’occupation de la France par les Allemands racontée par un témoin de premier ordre devenu historien.
Dans son dernier ouvrage, August von Kageneck nous livre un récit particulièrement précieux : c’est le soldat allemand qui raconte la France occupée, et non l’inverse – la période prend donc... Dans son dernier ouvrage, August von Kageneck nous livre un récit particulièrement précieux : c’est le soldat allemand qui raconte la France occupée, et non l’inverse – la période prend donc une autre teinte. Son double regard d’historien et de témoin conjugue la narration des réactions et des attitudes de la... Dans son dernier ouvrage, August von Kageneck nous livre un récit particulièrement précieux : c’est le soldat allemand qui raconte la France occupée, et non l’inverse – la période prend donc une autre teinte. Son double regard d’historien et de témoin conjugue la narration des réactions et des attitudes de la population française et des hommes de la Wehrmacht obligés de vivre ensemble ; les relations entre occupés et occupants deviennent rapidement tendues à l’extrême, malgré des premiers mois relativement calmes.
Le récit s’interrompant en 1942, à l’invasion de la zone libre, Jean-Paul Bled, après une remarquable préface, signe une postface qui complète l’œuvre de Kageneck en déroulant les événements jusqu’à la Libération.
 
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EAN : 9782262051358
Code sériel : 608
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262051358
Code sériel : 608
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JeanLibremont 26/04/2021
    Ce récit - meme inachevé - par august von Kageneck de l'occupation allemande en France a le mérite de mettre en évidence le systeme de pensée pathologique de Hitler. On voit en effet celui-ci se désintéresser de la France une fois la victoire militaire acquise, laissant quelques généraux et des troupes relativement peu nombreuses et mal équipées occuper et exploiter le pays conquis. Comme s'il croyait que la fiereté nationale était le privilege de l'Allemagne seule et que tout autre pays, meme riche de culture et d'histoire comme la France, se résignerait forcément a perdre liberté et territoire apres une défaite militaire. Lorsque les actes de résistance commencent a se multiplier, Hitler ordonne l'exécution en représailles de plus en plus d'otages sans paraitre comprendre ce que ses généraux sur le terrain (ceux du Wehrmacht) - notamment le premier d`entre eux, le "commandant militaire en France" Otto von Stülpnagel - comprennent bien: non seulement les exécutions de masse ne mettront pas fin a la résistance, mais lui donneront encore plus d'élan. En décidant d'attaquer la Russie dans la foulée, Hitler démontre davantage encore son aliénation en faisant abstraction de ce que, meme en cas de victoire militaire, il serait totalement incapable de maintenir sous occupation un pays aussi gigantesque. D'autant que l'idéologie hitlérienne prechait aux soldats et officiers allemands qu'en Russie ils avaient affaire a une humanité inférieure et donc a (mal)traiter comme tel. Ce récit - meme inachevé - par august von Kageneck de l'occupation allemande en France a le mérite de mettre en évidence le systeme de pensée pathologique de Hitler. On voit en effet celui-ci se désintéresser de la France une fois la victoire militaire acquise, laissant quelques généraux et des troupes relativement peu nombreuses et mal équipées occuper et exploiter le pays conquis. Comme s'il croyait que la fiereté nationale était le privilege de l'Allemagne seule et que tout autre pays, meme riche de culture et d'histoire comme la France, se résignerait forcément a perdre liberté et territoire apres une défaite militaire. Lorsque les actes de résistance commencent a se multiplier, Hitler ordonne l'exécution en représailles de plus en plus d'otages sans paraitre comprendre ce que ses généraux sur le terrain (ceux du Wehrmacht) - notamment le premier d`entre eux, le "commandant militaire en France" Otto von Stülpnagel - comprennent bien: non seulement les exécutions de masse ne mettront pas fin a la résistance, mais lui donneront encore plus d'élan. En décidant d'attaquer la Russie dans la foulée, Hitler démontre davantage encore son aliénation en faisant abstraction de ce que, meme en cas de victoire militaire, il serait totalement incapable de...
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  • Bigmammy 30/11/2019
    C'est un livre très bref parce qu'inachevé, interrompu par la mort de son auteur en 2004, qui traite de la période 1939 – 1942. Il n'en reste pas moins un témoignage particulièrement objectif sur les ressorts du haut commandement allemand au lendemain de l'envahissement de la France en mai-juin 1940. Issu d'une famille aristocratique catholique, August von Kageneck – tout comme ses frères – s'est engagé très tôt dans l'armée afin de ne pas devoir prêter serment à Hitler. Partisan et acteur inlassable de la réconciliation franco-allemande dès 1945, correspondant de Die Welt de 1956 à 1976, marié à une française et établi en France, il reconnaît la complicité de la Wehrmacht dans sa participation aux crimes nazis. Après 44 jours de guerre, la jeune armée allemande donne une preuve d'invincibilité. Ils ont fait1,5 millions de prisonniers. Les soldats allemands sont émerveillés de découvrir Paris et ses beautés culturelles. L'accueil des français est perçu comme bon, dans un climat de confiance et de tolérance réciproque. Bien des Français trouvent du travail dans les services de l'armée allemande. Les soldats sont priés de se montrer respectueux … En revanche, Hitler ne professe que mépris pour la France qui doit servir de réservoir de main d'oeuvre et de matières premières. C'est une loi de 1935 sur l'Etat de Défense qui confie tout le pouvoir administratif – à l'exception de l'économie – au ministère de la guerre dans les pays occupés. En France, la consigne est d'employer le moins de personnel allemand possible. L'ambiance se détériore cependant dès l'automne 40 après le renvoi de Laval : la libération de prisonniers réclamée par Vichy se fait attendre, les militaires allemands qui demandent des facilités de passage de la ligne de démarcation ne sont pas entendus. L'entrée en guerre contre la Russie fait tout basculer. Les attentats se multiplient – le premier en août 1941 – suivis de la répression par la prise d'otages et leur exécution. Le mérite de ce livre est de décrire la psychologie des principaux acteurs allemands de l'occupation, dont certains sont loin d'apprécier les ordres d'Hitler : en particulier Otto von Stülpnagel, les tensions de l'Etat-major, le partage du pouvoir entre Wehrmacht et SS, la collaboration avec les autorités françaises. Avec d'excellentes pré et post faces de Jean-Paul Bled, ce livre constitue un indispensable complément à l'ouvrage fondamental de Robert O. Paxton sur le même sujet.C'est un livre très bref parce qu'inachevé, interrompu par la mort de son auteur en 2004, qui traite de la période 1939 – 1942. Il n'en reste pas moins un témoignage particulièrement objectif sur les ressorts du haut commandement allemand au lendemain de l'envahissement de la France en mai-juin 1940. Issu d'une famille aristocratique catholique, August von Kageneck – tout comme ses frères – s'est engagé très tôt dans l'armée afin de ne pas devoir prêter serment à Hitler. Partisan et acteur inlassable de la réconciliation franco-allemande dès 1945, correspondant de Die Welt de 1956 à 1976, marié à une française et établi en France, il reconnaît la complicité de la Wehrmacht dans sa participation aux crimes nazis. Après 44 jours de guerre, la jeune armée allemande donne une preuve d'invincibilité. Ils ont fait1,5 millions de prisonniers. Les soldats allemands sont émerveillés de découvrir Paris et ses beautés culturelles. L'accueil des français est perçu comme bon, dans un climat de confiance et de tolérance réciproque. Bien des Français trouvent du travail dans les services de l'armée allemande. Les soldats sont priés de se montrer respectueux … En revanche, Hitler ne professe que mépris pour la France qui doit servir de réservoir de main...
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