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La Grande Roue
Date de parution : 17/01/2019
Éditeurs :
Pocket

La Grande Roue

Date de parution : 17/01/2019
C’est l’été. Emma a dix-neuf ans et l’impression de compter pour rien. Chez elle comme dans l’anonymat d’une fête foraine, elle se sent transparente, translucide. Au pied de la grande... C’est l’été. Emma a dix-neuf ans et l’impression de compter pour rien. Chez elle comme dans l’anonymat d’une fête foraine, elle se sent transparente, translucide. Au pied de la grande roue, pourtant, un homme vient l’accoster. Un homme qui la regarde. Qui l’écoute. Et lui promet le ciel. Elle sera... C’est l’été. Emma a dix-neuf ans et l’impression de compter pour rien. Chez elle comme dans l’anonymat d’une fête foraine, elle se sent transparente, translucide. Au pied de la grande roue, pourtant, un homme vient l’accoster. Un homme qui la regarde. Qui l’écoute. Et lui promet le ciel. Elle sera sa « poupée rousse ». Il s’occupera de tout. Emma ne touche plus terre.
La roue tourne… Dans la ronde de ses chimères s’invitent bientôt une femme en robe rouge, un montagnard vagabond, un commissaire de police… Qui sont-ils ? De quelle terrible vérité forment-ils le puzzle ? De quel tourbillon de mensonges ?

« Diane Peylin signe un livre fort et poignant. » Version Femina

« Une claque. » PAGE des libraires

« La plume est magnifique. Tour à tour brève, percutante, subtile, puis poétique. » Le Salon littéraire
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EAN : 9782266287289
Code sériel : 17347
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266287289
Code sériel : 17347
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Diane Peylin signe un livre fort et poignant. Cette histoire familiale laisse son empreinte longtemps après la dernière page. » Version Femina
« Une claque. » PAGE
« Un plaidoyer contre les violences faites aux femmes. » Le Soir
« La plume est magnifique. Tour à tour brève, percutante, subtile, puis poétique, avec des phrases que l’on lit à haute voix juste pour le plaisir de la langue. » Le Salon littéraire
« Un roman subtil et d’une grande force sur un sujet grave, la violence conjugale. Une petite merveille ! » Le Carré des Mots
 

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Erikem 09/12/2020
    Un livre bien construit avec surprises et rebondissements et une thématique tres forte. Cependant, le style d'écriture m'a laissé trop à distance et rend les personnages un peu fades. Les chapitres sur la déambulation m'ont parfois parus trop lyriques.
  • keria31 05/04/2020
    Un bon livre. L'intérêt principal selon moi, c'est le style de l'auteur. Elle a l'art de décrire les ressentis, d'employer des mots pertinents pour marquer un caractère, décrire une situation. Là, où elle m'a surprise, c'est quand elle exerce sa plume à se représenter des échanges sexuels : c'est si rare de trouver des auteurs qui osent et qui le font en plus avec talent ! Surtout que contrairement à ce que l'on aurait pu penser, ce n'est pas dans les rapports homme-femme qu'elle montre le plus de verve mais dans ceux qui sont homosexuels : la scène entre David et Eric au bord du fleuve. Autrement dit, elle suggère par ce biais qu'elle a compris que les rapports les plus intimes, ce sont produits entre hommes. Ce en quoi je suis d'accord : l'homosexualité est la norme historique cachée ! Ensuite, elle dresse un portrait de plusieurs personnages dont on ne voit pas de liens. On suit le parcours discontinu de Tess, David, Emma, Nathan qui ne se croisent jamais. du coup, on ne comprend pas vraiment où l'auteure veut en venir. Tess, est peut-être mon personnage préférée avec ses réflexions métaphysiques entrecoupées, ses bribes de monologues dans la rue sur le temps, la mémoire, les trajectoires absurdes (du point A au point B sans qu'on sache le point A), les faux-semblants (cf :"la naine qui n'en n'est pas une"). le problème, c'est que même si elle capte quelque chose d'important, elle n'a pas la force pour développer sa pensée. En tout cas, elle illustre le concept de la femme transparente car en dépit de son style qui détonne, personne ne se retourne à sa vue et elle passe inaperçue...Emma, elle, a un départ dans la vie plutôt flatteur : suite à sa rencontre avec Marc, elle emménage dans un appartement confortable en bord de mer, publie son livre pour enfants et a une vie sexuelle épanouie. Ceci dit il y a assez vite une ombre au tableau : son mari, presqu'au bout de 8 ans, va commencer par la frapper et ne va pas s'arrêter... Ensuite, il y a Nathan, régulièrement convoqué par le commissaire Field qui veut lui tirer les vers du nez. Il faut attendre plus de la moitié du roman pour comprendre ce dont il s'agit, d'une enquête qui porte sur le sort d'une femme retrouvée morte dans un lac. Et ce n'est qu'à la fin d'ailleurs que ce lien apparaît plus ou moins par le biais de David, dernier personnage du roman qui sans rapport avec les autres, est en proie à des phénomènes occultes : cauchemars et hallucinations. Des critiques malgré tout : pas de cauchemars de David qui ne soit développé. du coup, la dimension occulte est un peu trop occultée. La vie de couple d'Emma et de Marc est bien montrée dans son évolution d'ensemble mais il n'y a pas assez de dialogue entre eux tout comme il manque 1 ou 2 descriptions sur le ressenti d'Emma, surtout après qu'elle ait été battue. Même si ce récit est d'abord psychologique, on peut regretter le manque de péripéties... Or, le point central du roman, c'est son titre qui est là comme un leitmotiv en suspend. Il faut attendre la fin pour avoir un semblant d'explication car autrement, on reste enfermé dans le chassé croisé de destins parallèles. David devant son miroir se métamorphose en une mystérieuse "Elle" qui prend divers traits en écho avec la poupée russe, celle de la femme en noir et rouge. La grande roue...Quelle énigme ! On l'approche, s'en éloigne, revient vers elle sans pouvoir comprendre comme une image obsédante qui scande son refrain maudit sans pouvoir la saisir. En fait, n'est-ce pas cela le sens caché du roman ? Des personnages divers qui ne se connaissent pas mais dont le fil de la destinée tisse un lien mystérieux : le fatum. A tous ceux qui s'intéresseraient à ce mystère, ceux qui voudraient vraiment reprendre ce symbole et voir les mécanismes de la grande roue avt la fin du monde : Apocalypse, vision des temps chez Amazon. Un bon livre. L'intérêt principal selon moi, c'est le style de l'auteur. Elle a l'art de décrire les ressentis, d'employer des mots pertinents pour marquer un caractère, décrire une situation. Là, où elle m'a surprise, c'est quand elle exerce sa plume à se représenter des échanges sexuels : c'est si rare de trouver des auteurs qui osent et qui le font en plus avec talent ! Surtout que contrairement à ce que l'on aurait pu penser, ce n'est pas dans les rapports homme-femme qu'elle montre le plus de verve mais dans ceux qui sont homosexuels : la scène entre David et Eric au bord du fleuve. Autrement dit, elle suggère par ce biais qu'elle a compris que les rapports les plus intimes, ce sont produits entre hommes. Ce en quoi je suis d'accord : l'homosexualité est la norme historique cachée ! Ensuite, elle dresse un portrait de plusieurs personnages dont on ne voit pas de liens. On suit le parcours discontinu de Tess, David, Emma, Nathan qui ne se croisent jamais. du coup, on ne comprend pas vraiment où l'auteure veut en venir. Tess, est peut-être mon personnage préférée avec ses réflexions métaphysiques entrecoupées, ses bribes de monologues dans la rue sur...
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  • Ladybirdy 14/12/2019
    « En France, tous les trois jours, une femme meurt à cause de violences conjugales. » Une Grande roue qui tourne. Donne le vertige. La nausée. Une Grande Roue qui promet. Liberté ma chérie. Vertige de l’amour. Je t’aime autant que je te hais. L’histoire est celle d’Emma, une jeune femme de dix neuf ans au moment où au pied de la Grande roue, elle rencontre Marc. Emma hésite entre une pomme d’amour et autre chose. Marc choisit pour elle, de la barbe à papa. Marc choisira toujours pour elle. Le début d’une folle histoire d’amour fusionnelle qui marque jour après jour le funeste destin de ce couple où cris et coups viendront un jour remplacer mots d’amour et caresses. Un roman totalement désarçonnant qui surprend au départ car il met en exergue quatre personnages succincts. Un roman choral qui ne nous donne aucune piste sur la corrélation entre ces quatre personnages. J’ai d’ailleurs eu l’impression de suivre quatre histoires différentes. Celle d’Emma, la poupée rousse battue, Tess, la jeune fille à la robe rouge et manteau noir qui déambule sans but dans les rues, Nathan, l’homme qui recherche sa mère désespérément et enfin David, qui lui, fuit on ne sait quoi chez des étrangers. J’aurai probablement délaissé ce roman qui me semblait trop abstrait et décousu si la plume ne m’avait pas happée. Il y a comme un sortilège dans la plume de Diane Peylin, un parfum enchanteur qui m’a de suite envoûtée. C’est un roman qu’il faudrait relire une seconde fois pour maîtriser toute l’intelligence de cette histoire. Nous ne comprenons le fin mot de ces quatre histoires qu’à la toute fin. On reçoit des pièces de puzzle qu’il est très difficile d’imbriquer ensemble. Même si j’ai ressenti très vite que l’histoire maîtresse était celle d’Emma. C’est ici le personnage le plus tranchant et habité. Quand le tableau prend forme, on ne peut souligner que le caractère brillant de ce roman. Une histoire qui tourne comme une Grande Roue autour de la violence conjugale. Et chacun sera de près ou de loin concernés par le destin d’une poupée rousse qui voulait juste aimer et être aimée. « En France, tous les trois jours, une femme meurt à cause de violences conjugales. » Une Grande roue qui tourne. Donne le vertige. La nausée. Une Grande Roue qui promet. Liberté ma chérie. Vertige de l’amour. Je t’aime autant que je te hais. L’histoire est celle d’Emma, une jeune femme de dix neuf ans au moment où au pied de la Grande roue, elle rencontre Marc. Emma hésite entre une pomme d’amour et autre chose. Marc choisit pour elle, de la barbe à papa. Marc choisira toujours pour elle. Le début d’une folle histoire d’amour fusionnelle qui marque jour après jour le funeste destin de ce couple où cris et coups viendront un jour remplacer mots d’amour et caresses. Un roman totalement désarçonnant qui surprend au départ car il met en exergue quatre personnages succincts. Un roman choral qui ne nous donne aucune piste sur la corrélation entre ces quatre personnages. J’ai d’ailleurs eu l’impression de suivre quatre histoires différentes. Celle d’Emma, la poupée rousse battue, Tess, la jeune fille à la robe rouge et manteau noir qui déambule sans but dans les rues, Nathan, l’homme qui recherche sa mère désespérément et enfin David, qui lui, fuit on ne sait quoi chez des étrangers....
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  • Fransoaz 29/08/2019
    Tourne, tourne, la grande roue… Dans la première nacelle s'est installée la jeune Emma serrée de près par Marc, l'amoureux fou, l'amoureux possessif. Les folies de Marc pour Emma sont quotidiennes et Emma aime ça, toute l'attention que lui porte cet homme, ce qu'elle n'a pas connu dans sa prime enfance auprès de parents indifférents. Seconde nacelle, silhouette hagarde, petit point rouge, Tess, hallucinations, bizarreries, elle cherche, tourne, revient sur ses pas, elle méandre, elle dédale. Sous les premières nacelles, David, la cinquantaine décharnée, un comportement étrange, un passé rogné. Il pose sa solitude dans une ferme et se fait embaucher. Au pied de la roue, Nathan. On ne connait de lui que la régularité de ses rendez-vous avec Field, le commissaire qui semble le harceler, qui s'obstine à l'interroger mois après mois. J'ai bien aimé ces tours de Grande Roue, même si parfois la tête tourne, le vertige prend. Car tous ses « sans-passés » nous interrogent, ces victimes d'hallucinations grossissantes troublent et dérangent. On ne peut opposer à l'auteur d'avoir voulu tester le roman labyrinthique et si l'idée de départ peut sembler tout aussi audacieuse que intéressante, à l'arrivée, et à cause des sur-places répétés de certains chapitres, le lecteur piétine, rétrograde, se perd. Les quatre chemins convergents auraient pu donner un final époustouflant ! Tourne, tourne, la grande roue… Dans la première nacelle s'est installée la jeune Emma serrée de près par Marc, l'amoureux fou, l'amoureux possessif. Les folies de Marc pour Emma sont quotidiennes et Emma aime ça, toute l'attention que lui porte cet homme, ce qu'elle n'a pas connu dans sa prime enfance auprès de parents indifférents. Seconde nacelle, silhouette hagarde, petit point rouge, Tess, hallucinations, bizarreries, elle cherche, tourne, revient sur ses pas, elle méandre, elle dédale. Sous les premières nacelles, David, la cinquantaine décharnée, un comportement étrange, un passé rogné. Il pose sa solitude dans une ferme et se fait embaucher. Au pied de la roue, Nathan. On ne connait de lui que la régularité de ses rendez-vous avec Field, le commissaire qui semble le harceler, qui s'obstine à l'interroger mois après mois. J'ai bien aimé ces tours de Grande Roue, même si parfois la tête tourne, le vertige prend. Car tous ses « sans-passés » nous interrogent, ces victimes d'hallucinations grossissantes troublent et dérangent. On ne peut opposer à l'auteur d'avoir voulu tester le roman labyrinthique et si l'idée de départ peut sembler tout aussi audacieuse que intéressante, à l'arrivée, et à cause des sur-places répétés de certains chapitres, le lecteur piétine, rétrograde,...
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  • Val13390 08/08/2019
    Un roman bouleversant sur la vie de plusieurs personnages malmenés par la vie, que l’on découvre l’un après l’autre, chapitre après chapitre, jusqu’au final où toutes les pièces du puzzle se mettent en place. Le thème principal étant la violence faite aux femmes, âmes sensibles s’abstenir. 3ème livre de cette auteure que je lis et toujours autant de plaisir à suivre les protagonistes dans des histoires touchantes et originales dans leur construction.
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