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La Nuit des aventuriers
Date de parution : 01/06/2023
Éditeurs :
Pocket

La Nuit des aventuriers

Date de parution : 01/06/2023
Un coup d’État presque parfait...
1er décembre 1851. Ils sont une poignée, cette nuit-là, rassemblés dans le secret d’un boudoir satiné. L’ambiance appelle au badinage. Il n’en est rien. L’un est préfet de police. Un autre, général. Un autre... 1er décembre 1851. Ils sont une poignée, cette nuit-là, rassemblés dans le secret d’un boudoir satiné. L’ambiance appelle au badinage. Il n’en est rien. L’un est préfet de police. Un autre, général. Un autre encore, chef de cabinet. Tous ont la mine grave, autour d’un président qui, si tout se passe bien, ne le sera bientôt... 1er décembre 1851. Ils sont une poignée, cette nuit-là, rassemblés dans le secret d’un boudoir satiné. L’ambiance appelle au badinage. Il n’en est rien. L’un est préfet de police. Un autre, général. Un autre encore, chef de cabinet. Tous ont la mine grave, autour d’un président qui, si tout se passe bien, ne le sera bientôt plus. Le lendemain, Louis Napoléon Bonaparte portera le coup fatal à une IIe République aussi jeune que rancie. Occuper l’Assemblée. Calmer la rue et ses barricades. Arroser les seconds couteaux. Le putsch est une technique…peu maîtrisée. C’est aussi un coup de dés, une aventure. Ici, chacun joue sa peau.
Autopsie d’un coup d’État.

Cet ouvrage a fait partie de la sélection pour le Prix Libraires en Seine et figure au Palmarès des 30 meilleurs livres de l’année du magazine Le Point.
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EAN : 9782266327022
Code sériel : 18708
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266327022
Code sériel : 18708
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Nicolas Chaudun écrit l'histoire avec une allégresse goguenarde. Rien de mieux pour nous la rendre proche et aimable. Son récit est comparable à des parties de chasse ou de poker. Elles ont en commun la tension qui règne dans ces réunions, mais aussi le plaisir qu'on a à jouer sa vie ou sa liberté sur un coup de tête ou de dés. »
Etienne de Montéty / Le Figaro

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bruxellensia 09/03/2024
    La nuit des aventuriers raconte tel un reportage le coup d'état du 1er décembre 1851 qui à mené à la proclamation du Second Empire. Fait unique dans l'histoire de France et d'ailleurs peut-être Louis Napoléon Bonaparte aura été Président de la IIè République et ensuite Empereur des Français. Cet ouvrage est extrêmement fouillé, sans doute trop compliqué pour moi qui n'ai pas de prérequis suffisants pour comprendre tous les méandres de cette page d'histoire. Les noms des personnages, leurs fonctions, leurs places sur l'échiquier politique de l'époque étaient trop pointus pour moi qui suis certes historienne, mais belge. Je recommande cependant ce livre fort bien écrit pour les amateurs d'histoire de France qui souhaitent en apprendre plus sur cet épisode ou simplement se rafraichir la mémoire.
  • talou61 28/09/2022
    Comment meurt une République ! Le coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1851 qui mit fin à la seconde République comme si vous y étiez ! Un style vif, un peu complexe, entrecoupé par des pensées du futur empereur. Il faut très bien connaître l'évènement et tous les intervenants pour s'y retrouver. Les pensées de Napoléon III surgissent brusquement et l'on se perd un peu. Les dernières pages, les paroles de Napoléon III jugeant notre démocratie contemporaine surgissent soudainement comme s'il parlait à l'auteur et elles ne m'ont pas convaincue… L'auteur y dénonce le blocage de notre société, sous les mots de Napoléon III, et approuve un coup d'Etat … J'ai trouvé que l'auteur était on ne peut plus complaisant avec le "Napoléon le petit " et son coup d'Etat ! Une lecture assez addictive et alerte !
  • migdal 23/12/2021
    Véritable reportage, cet écrit mène le lecteur en décembre 1851 et lui fait vivre le coup d’état qui introduit le second empire en le plaçant dans les coulisses de l’Elysée pour observer les acteurs, « les aventuriers », Fleury, Magnan, Morny, Persigny qui entourent le Président Louis-Napoléon, et leurs « exécuteurs de basses oeuvres », le préfet Maupas, le Colonel Espinasse qui occupent l’assemblée nationale et emprisonnent les rares députés remuants, dans une indifférence quasi complète de la population qui avait vu la République abolir les ateliers nationaux, sous les applaudissements de Victor Hugo, et limiter le suffrage universel le 31 mai 1850. Ecrit en insérant des dialogues extraits des mémoires ou rapports des acteurs du drame, ce roman est d’une grande rigueur et fort instructif. J’ai regretté malgré tout que son auteur se laisse aller à des comparaisons anachroniques (gilets jaunes par exemple) et adopte un ton assez méprisant vis à vis de la quasi totalité des personnes impliquées … à ses yeux nul ne sort grandi, ni le Président et son entourage, ni les opposants (députés ou membres de clubs), ni notre poète national Victor Hugo. La faillite de la deuxième république et de ses dirigeants provoque le réflexe « sortez les sortants » qui condamne le régime. Scénario revécu lorsque la troisième république transmet ses pouvoirs au Maréchal Pétain à l’été 1940 et lorsque la quatrième république appelle le Général de Gaulle au lendemain du 13 mai 1958. Cette découverte de Nicolas Chaudun me donne envie et curiosité de découvrir ses autres ouvrages sur Haussmann, la débâcle de 1870 et l’incendie du Louvre.Véritable reportage, cet écrit mène le lecteur en décembre 1851 et lui fait vivre le coup d’état qui introduit le second empire en le plaçant dans les coulisses de l’Elysée pour observer les acteurs, « les aventuriers », Fleury, Magnan, Morny, Persigny qui entourent le Président Louis-Napoléon, et leurs « exécuteurs de basses oeuvres », le préfet Maupas, le Colonel Espinasse qui occupent l’assemblée nationale et emprisonnent les rares députés remuants, dans une indifférence quasi complète de la population qui avait vu la République abolir les ateliers nationaux, sous les applaudissements de Victor Hugo, et limiter le suffrage universel le 31 mai 1850. Ecrit en insérant des dialogues extraits des mémoires ou rapports des acteurs du drame, ce roman est d’une grande rigueur et fort instructif. J’ai regretté malgré tout que son auteur se laisse aller à des comparaisons anachroniques (gilets jaunes par exemple) et adopte un ton assez méprisant vis à vis de la quasi totalité des personnes impliquées … à ses yeux nul ne sort grandi, ni le Président et son entourage, ni les opposants (députés ou membres de clubs), ni notre poète national Victor Hugo. La faillite de la deuxième république et de ses dirigeants provoque le réflexe « sortez les sortants » qui...
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  • Newwavebac 10/12/2021
    Livre très intéressant, au procédé assez original. C’est un pan de l’histoire tout à fait passionnant et en cette année Napoléon (2021), il est légitime de se pencher sur le coup d’Etat du 2 décembre 1851 dans une perspective « d’histoire réelle », à l’instar de ce que fait Camille Pascal dans ses livres. Nous suivons là les échauffourées qui ont suivi le coup d’Etat, les querelles entre Morny, demi-frère du Prince, Maupas, préfet de Paris et d’autres protagonistes dans l’entourage du futur Napoléon III. Le seul agacement provient des allusions au présent (quoi qu’il en coûte, Jupiter,…), où l’auteur joue au plus malin dans des références qui ancrent inutilement le livre dans une actualité déjà dépassée une fois le livre publié…
  • laumal 28/11/2021
    COMMENT FAIRE UN COUP D’ETAT SANS SE PRENDRE AU SERIEUX Derrière une sage couverture blanche, la couleur est tout de suite annoncée « Il y a des types qui sont clandestins, comme ça, et puis un jour ils deviennent ministres » Dans un de mes films cultes, L’Aventure c’est l’Aventure, Nino, Jacques, Simon, Alfred et Charlot se spécialisent dans les enlèvements ( celui de Johnny Hallyday, le Pape…) . J’ai retrouvé cette même ambiance d’amateurisme foutraque dans « La Nuit des Aventuriers ». Les bras cassés s’appellent ici Louis Napoléon Bonaparte, son demi-frère Morny, Persigny et un général peu scrupuleux boucher brûlé au soleil de l’Afrique , Saint Arnaud ; minute par minute, on suit le Coup d’Etat du 2 Décembre 1851, lequel inaugurera le Second Empire. Tout est fait très vaguement. On oublie la proclamation censée mobiliser les troupes, on promet des postes de ministère à tire larigot, on néglige de mettre des troupes au pied des églises, laissant n’importe qui sonner le tocsin, ordres et contrordres se succèdent. De même que Charlot, dans l’Aventure c’est l’Aventure avait oublié d’enfermer le Général Ernesto Juarez, la fine équipe oublie de coffrer Victor Hugo, le plus acharné de leurs opposants… Dans le camp d’en face, ce n’est guère plus brillant : les députés sont « cueillis, les cils poissés de sommeil, encore coiffés de leur bonnet de nuit, la plupart des proscrits n’opposent qu’une résistance de pure forme. Des mots, encore et rarement spirituels », leur analyse politique est faite de « lénifiantes banalités « Je vous l’avais bien dit » » si vous m’aviez écouté » L’Empereur regarde cette comédie de lâchetés et démissions avec un détachement narquois, le regard introuvable derrière d’épaisses volutes de fumées qui empestent tous ses interlocuteurs. On se moque avec lui de cet amateurisme inventif ; on ressort consolé de notre époque, en se disant que l’esprit d’entreprise, l’énergie brouillonne, la désinvolture, la fantaisie et l’audace viennent à bout de tout si on a de la chance. Le style enfin est l’un des plus brillants des auteurs contemporains. Je n’ai lu aucun auteur vivant qui sache ciseler la langue comme ici, pour servir un récit tout en la maintenant dans un cadre classique. Le meilleur de l’esprit français, on vous dit ! COMMENT FAIRE UN COUP D’ETAT SANS SE PRENDRE AU SERIEUX Derrière une sage couverture blanche, la couleur est tout de suite annoncée « Il y a des types qui sont clandestins, comme ça, et puis un jour ils deviennent ministres » Dans un de mes films cultes, L’Aventure c’est l’Aventure, Nino, Jacques, Simon, Alfred et Charlot se spécialisent dans les enlèvements ( celui de Johnny Hallyday, le Pape…) . J’ai retrouvé cette même ambiance d’amateurisme foutraque dans « La Nuit des Aventuriers ». Les bras cassés s’appellent ici Louis Napoléon Bonaparte, son demi-frère Morny, Persigny et un général peu scrupuleux boucher brûlé au soleil de l’Afrique , Saint Arnaud ; minute par minute, on suit le Coup d’Etat du 2 Décembre 1851, lequel inaugurera le Second Empire. Tout est fait très vaguement. On oublie la proclamation censée mobiliser les troupes, on promet des postes de ministère à tire larigot, on néglige de mettre des troupes au pied des églises, laissant n’importe qui sonner le tocsin, ordres et contrordres se succèdent. De même que Charlot, dans l’Aventure c’est l’Aventure avait oublié d’enfermer le Général Ernesto Juarez, la fine équipe oublie de coffrer Victor Hugo, le plus acharné de leurs opposants… Dans le camp d’en...
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