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À Paraître
L'Arbre ou la Maison
Date de parution : 06/04/2023
Éditeurs :
Pocket
En savoir plus
8.30 €
Date de parution: 06/04/2023
À Paraître

L'Arbre ou la Maison

Date de parution : 06/04/2023
Un voyage initiatique fait de chair, de larmes et de rires.
Après plusieurs années d’abandon, le peuplier a grandi, ses racines ont poussé. Au point, aujourd’hui, de menacer la maison… Entre celle-ci, que leur père a bâtie, et cet arbre, qu’il a planté, il... Après plusieurs années d’abandon, le peuplier a grandi, ses racines ont poussé. Au point, aujourd’hui, de menacer la maison… Entre celle-ci, que leur père a bâtie, et cet arbre, qu’il a planté, il va falloir trancher.
C’est tout le dilemme des deux frères, Samy et Azouz, alors qu’ils retrouvent le village algérien de leur enfance. Ni...
Après plusieurs années d’abandon, le peuplier a grandi, ses racines ont poussé. Au point, aujourd’hui, de menacer la maison… Entre celle-ci, que leur père a bâtie, et cet arbre, qu’il a planté, il va falloir trancher.
C’est tout le dilemme des deux frères, Samy et Azouz, alors qu’ils retrouvent le village algérien de leur enfance. Ni l’un ni l’autre ne sont plus d’ici. C’est là-bas, à Lyon, qu’ils ont grandi. Comment pourraient-ils reconnaître ce pays bouillonnant, en plein printemps arabe ? Et Ryme, le premier amour d’Azouz, qu’est-elle devenue ? Quand la nostalgie menace, que faire de ses racines ?

Cet ouvrage a reçu le Prix Albert-Bichot
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EAN : 9782266327480
Code sériel : 18741
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 304
Format : 108 x 177 mm
Pocket
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8.30 €
Date de parution: 06/04/2023
EAN : 9782266327480
Code sériel : 18741
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 304
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un très beau roman sur l'Algérie contemporaine (c'est aussi rare que précieux). Et un magnifique portrait de femme. »
Marie-France

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PicassoAragon 28/12/2022
    Après avoir écouté Azouz Begag dans une médiathèque qui parlait de ce roman, j’ai eu envie de le découvrir. 2 frères immigrés algériens ayant grandis à Lyon décident d’aller voir la maison familiale que le père a fait construire en Algérie. Maintenant que les deux parents sont décédés la maison est laissée entre les mains des locataires. C’est bien l’histoire classique des immigrés algériens de première génération qui ont fait construire une maison en Algérie en vivant en France dans un appartement. Ils caressaient le rêve du retour. La maison est bien là, avec ses locataires qui ne paient plus de loyer. Ryme y habite c’est la femme que la mère du narrateur avait choisi pour lui. Un arbre, un peuplier pousse devant la maison, ses racines menacent les fondations. Azouz veut le faire couper mais attention il faut une autorisation... Ryme est peut être une allégorie de l’Algérie. Elle a vu des horreurs quand ses parents ont été exécutés par erreur durant les années de sang. Elle vit seule parmi les livres sauvés de la destruction par son père en 1962. Elle ne s’est pas mariée. Elle vit seule libre et indépendante, ne craignant pas les regards des autres. Elle manifeste tête... Après avoir écouté Azouz Begag dans une médiathèque qui parlait de ce roman, j’ai eu envie de le découvrir. 2 frères immigrés algériens ayant grandis à Lyon décident d’aller voir la maison familiale que le père a fait construire en Algérie. Maintenant que les deux parents sont décédés la maison est laissée entre les mains des locataires. C’est bien l’histoire classique des immigrés algériens de première génération qui ont fait construire une maison en Algérie en vivant en France dans un appartement. Ils caressaient le rêve du retour. La maison est bien là, avec ses locataires qui ne paient plus de loyer. Ryme y habite c’est la femme que la mère du narrateur avait choisi pour lui. Un arbre, un peuplier pousse devant la maison, ses racines menacent les fondations. Azouz veut le faire couper mais attention il faut une autorisation... Ryme est peut être une allégorie de l’Algérie. Elle a vu des horreurs quand ses parents ont été exécutés par erreur durant les années de sang. Elle vit seule parmi les livres sauvés de la destruction par son père en 1962. Elle ne s’est pas mariée. Elle vit seule libre et indépendante, ne craignant pas les regards des autres. Elle manifeste tête nue les vendredis pour le « Lirac ». Dans un style bienveillant, gentiment railleur, Azouz Begag raconte une vie d’enfants d’immigrés. Un père qui battait sa femme, deux garçons Azouz bon élève et Samy moqué par l’institution scolaire et n’ayant pas pu s’en remettre. Samy l’amoureux des arbres, Azouz ministre sous Chirac, homme de lettres. Par petites touches Azouz Bega distille des réflexions sur la colonisation, sur l’immigration subie d’abord puis choisie, sur l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui, sur les sentiments des binationaux nés en France étrangers ici et là-bas. Une lecture agréable, un style gouilleur, poêtique parfois.
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  • viou1108_aka_voyagesaufildespages 26/04/2022
    Si dans « le gone du Chaâba », Azouz Begag racontait son enfance de fils d'immigrés algériens illettrés dans les bidonvilles de Lyon, le voici à présent qui livre un récit (romancé?) d'un épisode de son âge mûr. Dans « L'arbre ou la maison », on le suit qui se rend avec son frère Samy à Sétif, pour s'occuper de la maison familiale, aujourd'hui passablement délabrée. Samy, bougon et anxieux, fait le voyage à reculons, considérant qu'il n'a plus d'attaches en Algérie, lui l'amoureux des arbres désormais profondément enraciné en France, malgré les tags qu'il efface sur le mur de son jardin « Les bicots, dégagez ». Azouz, lui, est davantage tiraillé entre ses deux pays, et rêve surtout de retrouver Ryme, son ancien amour. Sur place, en plus de retrouver leurs locataires récalcitrants et une bande de chats errants agressifs qui squattent les abords de la maison, Azouz et Samy font face à un dilemme de taille : les racines du peuplier planté par leur père 50 ans plus tôt menacent les fondations de la maison. Et pour « pimenter » encore plus leur séjour, les deux frères, binationaux franco-algériens, débarquent en plein Hirak,... Si dans « le gone du Chaâba », Azouz Begag racontait son enfance de fils d'immigrés algériens illettrés dans les bidonvilles de Lyon, le voici à présent qui livre un récit (romancé?) d'un épisode de son âge mûr. Dans « L'arbre ou la maison », on le suit qui se rend avec son frère Samy à Sétif, pour s'occuper de la maison familiale, aujourd'hui passablement délabrée. Samy, bougon et anxieux, fait le voyage à reculons, considérant qu'il n'a plus d'attaches en Algérie, lui l'amoureux des arbres désormais profondément enraciné en France, malgré les tags qu'il efface sur le mur de son jardin « Les bicots, dégagez ». Azouz, lui, est davantage tiraillé entre ses deux pays, et rêve surtout de retrouver Ryme, son ancien amour. Sur place, en plus de retrouver leurs locataires récalcitrants et une bande de chats errants agressifs qui squattent les abords de la maison, Azouz et Samy font face à un dilemme de taille : les racines du peuplier planté par leur père 50 ans plus tôt menacent les fondations de la maison. Et pour « pimenter » encore plus leur séjour, les deux frères, binationaux franco-algériens, débarquent en plein Hirak, soulèvement populaire qui venait de provoquer la chute de Bouteflika et qui revendique des réformes démocratiques. Entre nostalgie de l'enfance et du passé et avenir porté par une jeune génération avide de liberté, ce roman parle avec tendresse, humour et poésie de la recherche d'identité à laquelle sont confrontés celles et ceux qui sont partagés entre deux pays et deux cultures (chez soi nulle part, étranger partout). L'auteur rend aussi un joli hommage à la lecture et la littérature, salvatrices et libératrices. En partenariat avec les Editions Julliard via Netgalley. #Larbreoulamaison #NetGalleyFrance
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  • isabelleisapure 26/03/2022
    Après la mort de sa mère, Azouz, le narrateur rend visite à Samy, son frère, désormais sa seule famille qui vient de repeindre son mur pour effacer l’inscription : « Les bicots dégagez. » Samy est depuis toujours passionné par les arbres qui lui procurent calme et sérénité, au cours de sa scolarité à Lyon, il n’avait qu’une ambition être embauché dans l’arborétum du Parc de la Tête d’Or. Un cauchemar récurrent somme Azour de rentrer à Sétif : « Notre maison prend l’eau de partout… » Après bien des hésitations, les 2 frères embarquent pour l’Algérie. A l’arrivée, les souvenirs affluent, du temps où la baie d’Alger s’offrait aux yeux émerveillés de la famille venue en vacances. Le passage se faisait en bateau à l’époque pour le plus grand bonheur des enfants. La maison de Beaumarchais pour laquelle leurs parents avaient sacrifié leurs vies les attend, plus délabrée que dans leurs souvenirs. Jamais restaurée, jamais repeinte, jamais entretenue, elle est devenue le domaine des chats errants. Dans ses nombreuses fissures des plantes vagabondes y ont élu domicile. L’arbre planté il y a bien longtemps par le père prend peu à peu possession de la maison, ses racines ont boursouflé le dallage en grignotant inexorablement... Après la mort de sa mère, Azouz, le narrateur rend visite à Samy, son frère, désormais sa seule famille qui vient de repeindre son mur pour effacer l’inscription : « Les bicots dégagez. » Samy est depuis toujours passionné par les arbres qui lui procurent calme et sérénité, au cours de sa scolarité à Lyon, il n’avait qu’une ambition être embauché dans l’arborétum du Parc de la Tête d’Or. Un cauchemar récurrent somme Azour de rentrer à Sétif : « Notre maison prend l’eau de partout… » Après bien des hésitations, les 2 frères embarquent pour l’Algérie. A l’arrivée, les souvenirs affluent, du temps où la baie d’Alger s’offrait aux yeux émerveillés de la famille venue en vacances. Le passage se faisait en bateau à l’époque pour le plus grand bonheur des enfants. La maison de Beaumarchais pour laquelle leurs parents avaient sacrifié leurs vies les attend, plus délabrée que dans leurs souvenirs. Jamais restaurée, jamais repeinte, jamais entretenue, elle est devenue le domaine des chats errants. Dans ses nombreuses fissures des plantes vagabondes y ont élu domicile. L’arbre planté il y a bien longtemps par le père prend peu à peu possession de la maison, ses racines ont boursouflé le dallage en grignotant inexorablement ses fondations. « Le peuplier ou la maison : il faudrait trancher rapidement. » « L’arbre ou la maison » est l’histoire de la recherche d’identité, comment trouver sa juste place pour les deux frères binationaux soumis à bien des déboires sur le territoire français ? Force est de constater que rien n’est plus facile en Algérie où ils ont perdu leurs repères. Azouz s’obstine à tirer les fils ténus de la culture populaire qui relient encore une rive à l’autre par-delà la Méditerranée : Mouloudji, Lionel Messi et le Barça, la grand-mère d’Édith Piaf et même… La vache qui rit, le goûter de tous les enfants pauvres ! L’écriture à la fois simple et précise de l’auteur réussit parfaitement à faire passer les émotions ressenties lorsque le passé et le présent se confrontent pour mieux se confondre. Merci à NetGallet et aux Editions Julliard. #Larbreoulamaison #NetGalleyFrance !
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  • Cribabel 26/02/2022
    Il y a des auteurs que l'on retrouve même après un certain temps avec plaisir, facilité, car leur langue nous est familière, agréable, coule. Là, il s'agit d'une forme d'autobiographie d'un moment rare de retour et recherche de ses racines. Avec un frère réfractaire et une sorte de demi-sœur amoureuse avec laquelle la relation est des plus surprenante. On se laisse porter, mais la nostalgie l'entraine à un peu radoter, trop revenir sur les même thèmes, creuser le même sillon. Rien de dramatique, mais il y avait là en resserrant le propos ou en l'élargissant de quoi faire un livre qui sort du lot. Là, c'est juste un bon livre, c'est déjà pas mal !
  • guylois 20/02/2022
    Après une longue absence et la mort de leur mère, deux frères se rendent à Sétif et redécouvrent la maison de leurs parents et de leurs vacances d'enfance pour s'occuper de la maison familiale à l'abandon : Faut-il sauver l'arbre planté par le père ou la maison en train d'être détruite par l'arbre ? Dans ce même temps, l'Algérie est en pleine révolution démocratique, le Hirak ; l'auteur observe son évolution, son rapport à la France et au colonialisme, au désœuvrement d'une jeunesse qui ne pense qu'à s'exiler. Dans ce roman, il y a le personnage féminin, Ryme, amour de jeunesse du narrateur, orpheline depuis que ses parents ont été massacrés au cours de la décennie noire. Ryme est le symbole de l'Algérie d'aujourd'hui, prête à s'émanciper, prête à jeter son voile, à trouver sa voie. Ce roman traite en fil rouge la binationalité.
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