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Le souffle du mort
Les Batammariba (Togo, Bénin)
Collection : Terre Humaine Poche
Date de parution : 04/10/2007
Éditeurs :
Pocket

Le souffle du mort

Les Batammariba (Togo, Bénin)

Collection : Terre Humaine Poche
Date de parution : 04/10/2007

Cet ouvrage, dans la grande tradition du célèbre anthropologue Marcel Griaule (découvreur des Dogons), nous fait pénétrer dans la pensée spirituelle de l'un des peuples les plus méconnus de l'Afrique...

Cet ouvrage, dans la grande tradition du célèbre anthropologue Marcel Griaule (découvreur des Dogons), nous fait pénétrer dans la pensée spirituelle de l'un des peuples les plus méconnus de l'Afrique noire : les Batãmmariba, au nord du Togo et du Bénin. Ce livre a contribué à faire reconnaître leur culture...

Cet ouvrage, dans la grande tradition du célèbre anthropologue Marcel Griaule (découvreur des Dogons), nous fait pénétrer dans la pensée spirituelle de l'un des peuples les plus méconnus de l'Afrique noire : les Batãmmariba, au nord du Togo et du Bénin. Ce livre a contribué à faire reconnaître leur culture comme l'un des patrimoines de l'humanité par l'Unesco. La nuit appartient aux forces de la terre avec lesquelles se lient les «morts-voyants ». Chacun se met à l'écoute du silence de la nuit. La mort est conjurée, détournée, afin que le souffle du défunt acquière la force de former un nouvel enfant chez les vivants.

Dominique Sewane a partagé l'existence des Batãmmariba au cours de huit missions en solitaire au Togo. Elle a eu le privilège d'assister à leurs cérémonies et d'approcher les « maîtres du savoir».

Ce grand classique nous initie à une réflexion sur le mystère de la mort dans ce panthéon qu'est l'Afrique noire.

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EAN : 9782266175791
Code sériel : 13440
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 864
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266175791
Code sériel : 13440
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 864
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Wady 20/09/2023
    Le Souffle du Mort : Un monument intellectuel et humain exceptionnel On a beau avoir fréquenté assidûment la fameuse collection "Terre humaine" fondée il y a un demi-siècle par Jean Malaurie - quelque cent titres, riches à bien des égards -, il est des volumes qui savent convaincre plus que d'autres, et qu'on accueille avec davantage d'attention curieuse. Ce gros livre de Dominique Sewane - Le Souffle du Mort- La tragédie de la mort chez les Batammariba (Togo-Bénin) - philosophe et ethnologue de grande race, qui fut titulaire d'une chaire de l'UNESCO, est de ceux-là. Il s'attache à une population jusqu'alors mal connue du Nord-Togo et du Bénin, les Batammariba, dont on vantait seulement les somptueuses maisons-forteresses. Issu de l'observation minutieuse d'un seul village, Warengo, menée pendant plus de vingt ans dans les pires conditions qui soient, mais avec la passion farouche de comprendre, ce livre saisissant restitue le rituel de deuil - le "tibènti" - depuis le bris des membres au coeur de la maison de famille jusqu'à l'enfouissement, très complexe, et ce qui, autour d'un simulacre du défunt, conduit qui fut vivant au terme de son destin. Moyennant quoi on a conscience de n'avoir en rien rendu compte de l'originalité - Dominique Sewane est la première, et la seule, à avoir vu ces choses entées sur des réalités profondes... - et de la richesse d'attitudes; de gestes, de paroles et de silences qui, partagés par un très petit canton de l'humanité, nous concernent infiniment. Elle le fait avec la rigueur de qui a beaucoup interrogé, recoupé et réfléchi. Témoin exigeant qui sans cesse nous donne à scruter ses carnets de terrain, intelligence aigüe que sous-tend une approche conceptuelle impeccable, elle est un passeur efficace. Mieux, par un phénomène d'intussusception rarissime en ethnologie, elle a su aller assez profond en autrui pour restituer son empathie sans pathos aucun, avec une pudeur extrême qui ne va pas pourtant dissimuler son moi intime. Bien plus, en disant cette longue fréquentation, qui, on s'en doute, ne peut aller sans de secrètes blessures, Dominique Sewane prend parti. Elle dit son parcours intellectuel, salue ses maîtres, dit ses certitudes et ses dégoûts, dégonfle des baudruches, et fait un sort à des modes apparemment indestructibles et à un prêt-à-penser musclé si communs dans ces sciences qu'on a dites un jour "molles". Bref, nous voici devant un monument intellectuel et humain exceptionnel, un hymne à des êtres en qui nous percevons peu ou prou un brin de nous-mêmes, si mutilés. Un chef-d'oeuvre, servi par une langue superbe. Pierre Aubé (médiéviste) Le Souffle du Mort : Un monument intellectuel et humain exceptionnel On a beau avoir fréquenté assidûment la fameuse collection "Terre humaine" fondée il y a un demi-siècle par Jean Malaurie - quelque cent titres, riches à bien des égards -, il est des volumes qui savent convaincre plus que d'autres, et qu'on accueille avec davantage d'attention curieuse. Ce gros livre de Dominique Sewane - Le Souffle du Mort- La tragédie de la mort chez les Batammariba (Togo-Bénin) - philosophe et ethnologue de grande race, qui fut titulaire d'une chaire de l'UNESCO, est de ceux-là. Il s'attache à une population jusqu'alors mal connue du Nord-Togo et du Bénin, les Batammariba, dont on vantait seulement les somptueuses maisons-forteresses. Issu de l'observation minutieuse d'un seul village, Warengo, menée pendant plus de vingt ans dans les pires conditions qui soient, mais avec la passion farouche de comprendre, ce livre saisissant restitue le rituel de deuil - le "tibènti" - depuis le bris des membres au coeur de la maison de famille jusqu'à l'enfouissement, très complexe, et ce qui, autour d'un simulacre du défunt, conduit qui fut vivant au terme de son destin. Moyennant quoi on a conscience de n'avoir en rien rendu compte...
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  • miriam 07/04/2012
    j’ai lu le mot « Batammariba », vu les silhouettes au sommet de la Tata….Le livre n’est pas resté longtemps en attente sur ma table de nuit. Il m’a accompagnée pendant plusieurs semaines.Je me suis trouvée fascinée. Il a hanté mes pensées. La première fois que j‘ai entendu parlé de Bétammaribé, c’était à la sortie du parc de la Pendjari. et il nous avait quittés à la Cascade de Tanougou. ILnous avait montré les campements démontables des Peuls et leurs troupeaux. J’avais senti une nuance de mépris de ce sédentaire pour les nomades. « Je suis Bétammaribé » avait il affirmé. C’est ensuite, en lisant Hampâté Bâ que j’avais découvert l’immense fierté et la noblesse des Peuls. Quelques jours plus tard, nous avions visité le pays Somba de Natitingou à Boukoumbé. Curieuse expérience que cette expédition à la recherche des Tatas Sombas, ces magnifiques forteresses de terre dans l’Atakora. Pourquoi étions nous si mal perçues ? C’est seulement après l’intercession de Maurice que nous avions été invitées dans une tata et chaleureusement accueillies. L’ »auberge » de Maurice nous avait aussi beaucoup plu. Comprendre ce qui s’était passé ce soir là… comprendre pourquoi nous étions si étrangères… Ce livre devait donner l’explication. Dès l’introduction, j’ai été attirée on seulement par le sujet mais aussi par l’auteur. . J’ai beaucoup aimé la façon dont elle se met en scène dans son étude. L’observateur n’est jamais neutre dans une telle enquête. Cela m’a plu que ce soit le regard d’une femme. J’ai aussi apprécié son ambition de faire paraître ses travaux dans cette Collection Terre Humaine en compagnie en Jacques Lacarrière et de Mahmout Makal. Ambition d’être un écrivain avant tout plutôt qu’une universitaire . Et de ce fait, la lecture est très agréable. Je n’imaginais pas la complexité de la religion animiste des Batammariba. Chez ces hommes restés longtemps nus et considérés comme « primitifs » le respect du savoir non écrit des Anciens est fondamental. Importance du nom, nom prononcé ou interdit, complexité des généalogies et des réincarnations. Extrême sophistication des cérémonies et en même temps tolérance inimaginable. Poésie. Alors que toute mystique me rebute habituellement j’ai lu jusqu’au bout cette analyse très fine de leur religion. j’ai lu le mot « Batammariba », vu les silhouettes au sommet de la Tata….Le livre n’est pas resté longtemps en attente sur ma table de nuit. Il m’a accompagnée pendant plusieurs semaines.Je me suis trouvée fascinée. Il a hanté mes pensées. La première fois que j‘ai entendu parlé de Bétammaribé, c’était à la sortie du parc de la Pendjari. et il nous avait quittés à la Cascade de Tanougou. ILnous avait montré les campements démontables des Peuls et leurs troupeaux. J’avais senti une nuance de mépris de ce sédentaire pour les nomades. « Je suis Bétammaribé » avait il affirmé. C’est ensuite, en lisant Hampâté Bâ que j’avais découvert l’immense fierté et la noblesse des Peuls. Quelques jours plus tard, nous avions visité le pays Somba de Natitingou à Boukoumbé. Curieuse expérience que cette expédition à la recherche des Tatas Sombas, ces magnifiques forteresses de terre dans l’Atakora. Pourquoi étions nous si mal perçues ? C’est seulement après l’intercession de Maurice que nous avions été invitées dans une tata et chaleureusement accueillies. L’ »auberge » de Maurice nous avait aussi beaucoup plu. Comprendre ce qui s’était passé ce soir là… comprendre pourquoi nous étions si étrangères… Ce...
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