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Lëd
Date de parution : 09/06/2022
Éditeurs :
Pocket

Lëd

Date de parution : 09/06/2022
Une enquête dans l'enfer sibérien. 
Un hiver de huit mois – une nuit polaire, sans fin, que battent les vents glacés… Telle est la moindre des plaies accablant Norilsk, en Sibérie, élue ville la plus... Un hiver de huit mois – une nuit polaire, sans fin, que battent les vents glacés… Telle est la moindre des plaies accablant Norilsk, en Sibérie, élue ville la plus polluée du monde. De l’ancien goulag, la cité minière a gardé des rigueurs de prison et la surveillance des services... Un hiver de huit mois – une nuit polaire, sans fin, que battent les vents glacés… Telle est la moindre des plaies accablant Norilsk, en Sibérie, élue ville la plus polluée du monde. De l’ancien goulag, la cité minière a gardé des rigueurs de prison et la surveillance des services de sécurité. Il ne fait pas bon être jeune à Norilsk, ni homosexuel comme Gleb, et encore moins nenets comme cet autochtone éleveur de rennes, retrouvé assassiné dans les décombres d’un immeuble par une nuit de tempête. La justice ? Qui s’en soucie ici ? Qui y croit encore ? A moins que Boris Ivanov, le flic le moins ambitieux de la ville, ne s’y attelle enfin…
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EAN : 9782266320054
Code sériel : 18375
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 544
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266320054
Code sériel : 18375
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 544
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un excellent thriller : le scénario est bien vissé, les personnages formidables et le récit cache de belles surprises. » 
Michel Abescat / France Inter
« Avec Lëd, Caryl Férey demeure à l’écoute des oubliés de l’Histoire et de leurs combats. »
Serge Bressan / Le Quotidien
« Un passionnant polar des glaces ! » 
Isabelle Lesniak / Les Echos

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • bobtazar 11/05/2023
    Caryl Férey, à mon sens l'un des meilleurs auteurs (si ce n'est le meilleur !) d'ethno-polar actuel, n'a pas pour habitude de brosser un portrait idyllique des endroits qu'il choisit pour cadre de ses romans. Et ce n'est rien de le dire ! Lorsqu'il s'agit de pays magnifiques comme l'Afrique du sud, le Chili, l'Argentine ou la Nouvelle-Zélande, Férey nous les décrit sous le prisme de l'horreur des systèmes politiques qui y ont sévi : l'Apartheid (Zulu), les dictatures militaires (Condor, Mapuche), la colonisation (Haka, Utu)… Ses polars, basés la plupart du temps sur des atrocités historiques, sont autant de coups de poing dans la gueule du lecteur. Alors, qu'allait-il se passer lorsque Férey nous entraîne à Norilsk, épouvantable ville minière du nord de la Sibérie ? Pour se retrouver là-bas, comme le dit un charmant dicton local, il faut y être né ou être fou. Je m'attendais donc au pire, c'est à dire au meilleur ! Cette ville se révèle tout naturellement le personnage principal de « Lëd » (« glace » en russe) : une amplitude thermique de 90°C (de - 60°C à + 30°C), deux cent soixante jours de neige par an, dont cent trente de tempêtes… Pour s'orienter en plein blizzard, les numéros d'immeuble sont écrits... Caryl Férey, à mon sens l'un des meilleurs auteurs (si ce n'est le meilleur !) d'ethno-polar actuel, n'a pas pour habitude de brosser un portrait idyllique des endroits qu'il choisit pour cadre de ses romans. Et ce n'est rien de le dire ! Lorsqu'il s'agit de pays magnifiques comme l'Afrique du sud, le Chili, l'Argentine ou la Nouvelle-Zélande, Férey nous les décrit sous le prisme de l'horreur des systèmes politiques qui y ont sévi : l'Apartheid (Zulu), les dictatures militaires (Condor, Mapuche), la colonisation (Haka, Utu)… Ses polars, basés la plupart du temps sur des atrocités historiques, sont autant de coups de poing dans la gueule du lecteur. Alors, qu'allait-il se passer lorsque Férey nous entraîne à Norilsk, épouvantable ville minière du nord de la Sibérie ? Pour se retrouver là-bas, comme le dit un charmant dicton local, il faut y être né ou être fou. Je m'attendais donc au pire, c'est à dire au meilleur ! Cette ville se révèle tout naturellement le personnage principal de « Lëd » (« glace » en russe) : une amplitude thermique de 90°C (de - 60°C à + 30°C), deux cent soixante jours de neige par an, dont cent trente de tempêtes… Pour s'orienter en plein blizzard, les numéros d'immeuble sont écrits en gros… Pour se repérer lors des trois mois de nuit permanente puis des trois autres de jour total (bonjour, le métabolisme !), un cadran solaire unique au monde comporte non pas douze mais vingt-quatre chiffres… À ces phénomènes naturels pour le moins hostiles, il faut ajouter des données liées à la folie humaine : Norilsk est une ville minière, une des plus polluée du monde, où l'espérance de vie ne dépasse pas soixante ans. Et, cerise sur le gâteau, elle y a abrité Norillag, le goulag, à l'époque stalinienne. Maladies pulmonaires, vieillissement prématuré, dépressions, suicides… Peu d'endroits dans le monde peuvent se vanter d'être aussi peu attractifs, pour ne pas dire repoussants. Comme si cela ne suffisait pas, et histoire de décourager les derniers intrépides, l'entrée sur ce territoire est toujours subordonnée à autorisation du FSB (service de sécurité de Russie, ancêtre du KGB). Férey, lui, a séjourné une dizaine de jours dans cette ville bien pourrie, en repérage pour son roman. Il en a d'ailleurs tiré un récit de voyage logiquement titré Norilsk, récit que j'ai déjà prévu de lire prochainement. À côté de ce personnage essentiel constitué par cet enfer sur terre, il y a bien sûr une intrigue, certes prenante, mais à mon sens moins puissante que dans les romans précédemment cités. À l'occasion d'une violente tempête et de l'effondrement du toit d'un immeuble, le cadavre d'un nomade éleveur de rennes est découvert. Qui est-il ? Que faisait-il en ville ? Pourquoi a-t-il été assassiné ? Boris Ivanov, flic consciencieux muté à Norilsk pour excès de zèle, va mener l'enquête. Sa route va notamment croiser celle de Dasha, une jeune fille rebelle de vingt-trois ans, prématurément vieillie, à la recherche de son histoire familiale, forcément terrible. Dasha est secrètement amoureuse de Gleb, un mineur de fond, mais leur histoire est impossible, Gleb étant homosexuel et déjà en couple (caché) avec Nikita, un autre mineur. Citons également Shakir, chauffeur de taxi ouzbek, afghanet (ancien combattant d'Afghanistan) et, à ce juste titre, traumatisé. Tous ces personnages, plus ou moins en souffrance, plus ou moins perdus, vont permettre à Férey d'introduire différents thèmes dans son intrigue : la situation des Nénets, peuple nomade du Nord de la Sibérie jadis persécuté par les Soviets, celle des homosexuels dans la Russie de Poutine, celle des anciens combattants d'Afghanistan ayant subi (et fait subir) l'horreur, ignorés à leur retour du front par la société russe, les conditions de travail dantesques des mineurs, la marque indélébile du goulag stalinien… le tout sur fond de violence et de corruption endémiques. N'en jetez plus ! Seule éclaircie dans ce paysage effroyable : le Szaboy, bar de nuit qui ne diffuse que du hard-rock occidental des années 1970 à 1980. le rêve pour tout amateur du genre (comme moi !) et pour la jeunesse locale qui va noyer son mal-être dans l'alcool et les décibels. Une lecture coup de poing dont on ne ressort pas indemne. Une – bonne – habitude avec Caryl Férey...
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  • buttins 20/03/2023
    Une enquête qui tourne autour de personnages cassés par la vie, prenante et instructive quand au quotidien de cette population "oubliée" de tous. J'ai voyagé dans une région dont je ne connaissait que vaguement le nom. Une découverte aussi de l'auteur, une première qui m'a donné l'envie d'explorer plus loin son univers.
  • 974JerLab34 13/03/2023
    Le changement d’ambiance a manifestement revitalisé Caryl Férey. Paz, malgré ses qualités, avait un air de « déjà vu ». La Sibérie offre un cadre géographique, culturel et politique qui permet au romancier de nous offrir une œuvre qui ne peut pas être considérée, au sens strict, comme un polar. A vouloir le faire entrer dans une case, ce serait davantage dans celle du Western ou, en l’occurrence, celle du « Eastern ». Le Grand Est russe partage avec son opposé géographique américain, les étendues désertes, la faune sauvage, le climat résolument hostile, les pionniers, ici davantage des mineurs que des vachers, des shérifs intègres, des marshals corrompus, un secret de Brokebake Mountain, des belles, des brutes et des truands. N’oublions pas les « natifs » opprimés tant physiquement que culturellement. Ici, comme ailleurs, l’alcool facilite « l’œuvre » colonisatrice ou permet aux autres de supporter le déracinement. Bien sûr, l’intrigue « policière » est maîtrisée et la chute intelligemment préparée mais Lëd est surtout remarquable par les portraits des personnages et par les descriptions de la ville et de son environnement. Ainsi, ce livre en dit beaucoup sur les « mémoires » russes. Sans dédouaner l’actuel dirigeant du Kremlin de ses responsabilités pour le chaos actuel, Férey rappelle aussi les crimes du... Le changement d’ambiance a manifestement revitalisé Caryl Férey. Paz, malgré ses qualités, avait un air de « déjà vu ». La Sibérie offre un cadre géographique, culturel et politique qui permet au romancier de nous offrir une œuvre qui ne peut pas être considérée, au sens strict, comme un polar. A vouloir le faire entrer dans une case, ce serait davantage dans celle du Western ou, en l’occurrence, celle du « Eastern ». Le Grand Est russe partage avec son opposé géographique américain, les étendues désertes, la faune sauvage, le climat résolument hostile, les pionniers, ici davantage des mineurs que des vachers, des shérifs intègres, des marshals corrompus, un secret de Brokebake Mountain, des belles, des brutes et des truands. N’oublions pas les « natifs » opprimés tant physiquement que culturellement. Ici, comme ailleurs, l’alcool facilite « l’œuvre » colonisatrice ou permet aux autres de supporter le déracinement. Bien sûr, l’intrigue « policière » est maîtrisée et la chute intelligemment préparée mais Lëd est surtout remarquable par les portraits des personnages et par les descriptions de la ville et de son environnement. Ainsi, ce livre en dit beaucoup sur les « mémoires » russes. Sans dédouaner l’actuel dirigeant du Kremlin de ses responsabilités pour le chaos actuel, Férey rappelle aussi les crimes du passé, Katyn, le goulag mais son témoignage à charge ne parasite pas le récit. Prétendre que Lëd donne envie de séjourner à Norilsk (et périls) serait sans doute prétentieux. Le tableau de cette ville qui symbolise quelques uns des maux de la Russie (loi du plus fort, désastres écologiques, homophobie…) a de quoi effrayer. N’est pas Bernard Lavilliers qui veut malgré les frissons que l’on éprouverait à fredonner dans les rues de cette cité « Un grand vent glacial fait grincer les dents, Monstre de métal qui va dérivant ». L’allusion à mon Stéphanois préféré est tout sauf une plaisanterie parce que les passages consacrés à la vie industrielle et notamment minière sont loin d’être mineurs. A la manière de Zola, dans La Bête humaine ou bien sûr dans Germinal, Férey, fort de sa connaissance empirique du lieu et des hommes est capable de commettre des pages sublimes qui flirtent avec le fantastique. Œuvre journalistique, tout autant que naturaliste et romantique, Lëd serait, à tous les coups, éligible au Prix Pulitzer outre-atlantique où l’audace à casser les codes est souvent récompensée.
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  • hankywilly 05/03/2023
    En préambule, je suis grand fan de Caryl, je lis chacun de ses livres et je crois qu'il ne m'a jamais déçu (même en littérature jeunesse, c'est dire !). Et pour autant, j'ai un tout petit moins accroché à Led, et je n'arrive pas vraiment à savoir pourquoi, quelque chose dans le rythme du livre. Après, Caryl reste Ferey, et même un livre moins bien de lui est à mon sens très au-dessus des productions littéraires. J'ai vu qu'il était remercié dans le très bon "royal Bourbon" de Mathieu Pigné que je viens de dévorer, et je comprends fortement qu'il soit une influence pour les auteurs de roman noir. J'ai donc un peu moins aimé "Led" que les précédents, mais j'achèterai le prochain avec délectation quand même.
  • Aurelia33 10/02/2023
    Norilsk, une ville de Sibérie où il ne fait pas bon vivre… Une ville polluée par les excavations de nickel. Un lendemain déjà à moitié consumé. Un hiver interminable, glacial, obscur, pesant. Des températures inhumaines et une nature inhospitalière. C’est là qu’un jour, balayé par un vent violent arctique, le toit d’un immeuble s’effondre révélant à tous un cadavre morcelé. Qui est cet homme ? Que fait-il ici ? Boris, un flic ourson est chargé de lui rendre justice. Mais les cadavres n’en ont pas fini. Entre travail dans les mines, bout du monde, précarité, désillusions…, chacun lutte comme il peut grâce à l’amitié, la rage, l’alcool, le pouvoir ou l’amour dans cet environnement hostile. Un roman noir et froid comme là-bas. Une intrigue bien menée, rythmée de rebondissements. Des personnages travaillés, humains et aux histoires souvent poignantes évoluant ensembles dans ce tout petit bout du monde infernal. L’auteur nous offre une plongée radicale dans une Russie oubliée avec une précision du détail et de l’information aboutis. Un polar aussi instructif et informatif que glacé, menaçant et plaisant.

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