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Les Aquatiques
Date de parution : 18/08/2022
Éditeurs :
Pocket

Les Aquatiques

Date de parution : 18/08/2022
La première fois que Katmé a enterré sa mère, c’était il y a vingt ans. Une inhumation bâclée, au milieu de nulle part… Depuis, la jeune femme a fait du chemin. Devenue l’épouse... La première fois que Katmé a enterré sa mère, c’était il y a vingt ans. Une inhumation bâclée, au milieu de nulle part… Depuis, la jeune femme a fait du chemin. Devenue l’épouse parfaite d’un ambitieux
politicien, elle se plie malgré elle aux injonctions de la bonne société du Zambuena. Et voilà qu’en pleine campagne électorale,...
La première fois que Katmé a enterré sa mère, c’était il y a vingt ans. Une inhumation bâclée, au milieu de nulle part… Depuis, la jeune femme a fait du chemin. Devenue l’épouse parfaite d’un ambitieux
politicien, elle se plie malgré elle aux injonctions de la bonne société du Zambuena. Et voilà qu’en pleine campagne électorale, son préfet de mari décide de déplacer en grande pompe la tombe de sa mère…
Farce ou tragédie ? Dans le même temps, son ami et frère de toujours, Samy, artiste homosexuel, est arrêté et emprisonné.
Pour Katmé, l’heure des choix a sonné.

Cet ouvrage a reçu le Grand Prix Panafricain de Littérature, le Prix du rayonnement de la langue et de la littérature française, le Prix Kourouma et a été finaliste du Prix Montluc
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EAN : 9782266323123
Code sériel : 18558
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266323123
Code sériel : 18558
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« On ressort K.-O. et édifié de cette fiction qui sonne comme une histoire vraie. »
RFI

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • opheliedms 16/11/2022
    Nous voyageons vers le Zambuena pays issu de l'imaginaire de l'autrice qui se situe en Afrique subsaharienne. Pays imaginaire mais qui dépeint une réalité proche de certains pays. Nous rencontrons Katmé qui semble vivre une vie parfaite aux côtés de son mari, un homme politique ambitieux et de ses enfants. Tout semble aller pour le mieux pour Katmé qui peut jouir de la position de son mari. Ce bonheur n'est qu'une façade surtout lorsque son meilleur ami se fait arrêter par la police. J'ai trouvé le personnage de Katmé touchant et beau. Nous suivons son évolution au fil des pages. Au-début elle est "spectatrice de sa vie" et n'ose pas contredire son mari et se plie aux conventions que la société lui impose sans poser de question. Mais plus on avance, plus on sent sa détermination et sa combativité pour faire avancer les choses. Son éveil est puissant et en tant que lectrice, ne m'a pas laissé indifférente. L'autrice aborde des thèmes qui font écho à des situations actuelles tels que : la place et la condition de la femme, la corruption, l'homophobie et le poids des traditions de la société face à la modernisation de cette dernière. La plume... Nous voyageons vers le Zambuena pays issu de l'imaginaire de l'autrice qui se situe en Afrique subsaharienne. Pays imaginaire mais qui dépeint une réalité proche de certains pays. Nous rencontrons Katmé qui semble vivre une vie parfaite aux côtés de son mari, un homme politique ambitieux et de ses enfants. Tout semble aller pour le mieux pour Katmé qui peut jouir de la position de son mari. Ce bonheur n'est qu'une façade surtout lorsque son meilleur ami se fait arrêter par la police. J'ai trouvé le personnage de Katmé touchant et beau. Nous suivons son évolution au fil des pages. Au-début elle est "spectatrice de sa vie" et n'ose pas contredire son mari et se plie aux conventions que la société lui impose sans poser de question. Mais plus on avance, plus on sent sa détermination et sa combativité pour faire avancer les choses. Son éveil est puissant et en tant que lectrice, ne m'a pas laissé indifférente. L'autrice aborde des thèmes qui font écho à des situations actuelles tels que : la place et la condition de la femme, la corruption, l'homophobie et le poids des traditions de la société face à la modernisation de cette dernière. La plume de l'autrice est puissante, émouvante avec une touche d'humour qui permet d'amener un peu de légèreté à la lecture. Ce livre nous plonge dans ce pays et nous permet vraiment de découvrir la culture des pays d'Afrique subsaharienne, nous faisant entrer dans les coulisses des politiques, nous faisant découvrir des traditions et coutumes d'Afrique, un pays où les minorités se retrouvent vite écrasées par la corruption des plus riches. Ce livre m'a fait sortir de ma zone de confort et j'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture. Je trouve que cette lecture est nécessaire tant par ce qu'elle m'a apporté grâce à la justesse de la plume de l'autrice mais aussi car il dépeint la vie d'une femme forte, qui va devoir faire des choix pas évidents et se battre ses convictions.
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  • Taraxacum 05/11/2022
    Quand Katmé avait 13 ans, sa mère a été enterrée au rabais, presque à la sauvette, pour lui faire payer le crime aux yeux du monde de ne pas avoir été épousé par le père de Katmé. Quand Katmé, adulte, mariée, mère, reçoit la nouvelle que le corps de sa mère va devoir être déplacée, car la pauvre tombe se trouve sur le tracé d'une future route, elle ne sait pas que ce sera le début d'une grande crise dans sa vie, et de bien des douleurs. Ses désirs se percurtent avec ceux de son mari, un homme dont les dents rayent le parquet, prêt à marcher sur autrui pour arriver, à laisser le meilleur ami de Katmé en prison pour homosexualité ou à organiser un cirque ridicule autour de la seconde inhumation de Belle-Maman, en se contrefichant de l'avis des filles de celle-ci.... La vision de cette partie de l'Afrique à l'ère contemporaine est loin d'être réjouissante: horrible traitement des populations LGBT, des femmes battues, royaume de la corruption à tous les niveaux, et les femmes d'ambassadeurs qui organisent leurs petites visites pour visiter la misère du pays, tout y est! Un très bon roman, pas vraiment réjouissant, mais qui... Quand Katmé avait 13 ans, sa mère a été enterrée au rabais, presque à la sauvette, pour lui faire payer le crime aux yeux du monde de ne pas avoir été épousé par le père de Katmé. Quand Katmé, adulte, mariée, mère, reçoit la nouvelle que le corps de sa mère va devoir être déplacée, car la pauvre tombe se trouve sur le tracé d'une future route, elle ne sait pas que ce sera le début d'une grande crise dans sa vie, et de bien des douleurs. Ses désirs se percurtent avec ceux de son mari, un homme dont les dents rayent le parquet, prêt à marcher sur autrui pour arriver, à laisser le meilleur ami de Katmé en prison pour homosexualité ou à organiser un cirque ridicule autour de la seconde inhumation de Belle-Maman, en se contrefichant de l'avis des filles de celle-ci.... La vision de cette partie de l'Afrique à l'ère contemporaine est loin d'être réjouissante: horrible traitement des populations LGBT, des femmes battues, royaume de la corruption à tous les niveaux, et les femmes d'ambassadeurs qui organisent leurs petites visites pour visiter la misère du pays, tout y est! Un très bon roman, pas vraiment réjouissant, mais qui claironne le refus de Katmé de se laisser étouffer par le monde autour d'elle.
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  • cinhre 14/09/2022
    Parfois le hasard fait bien les choses et met entre vos mains un livre que vous n'auriez jamais acheté et qui s'avère être un livre puissant. Une écriture remarquable pour le portrait d'une femme qui se révèle. Des phrases courtes percutantes et de nombreux dialogues ponctuent ce petit bijou littéraire.
  • RaoulDartagnan 12/06/2022
    Un formidable plaidoyer pour la liberté que ce roman, et quel est le prix à payer pour conquérir cette liberté ? Dans une société gangrenée par le clientélisme politique, une jeune femme, qui de prime abord n’est pas nécessairement sympathique, a épousé un préfet débordant d’ambition dans un pays imaginaire d’Afrique subsaharienne. Elle subit son mariage, a cessé sa carrière d’enseignante et Madame Préfète, bourgeoise installée, trouve son réconfort en aidant, les gamins des rues d’une part et un artiste avant-gardiste, d’autre part. Or cet artiste, son ami de lycée, est homosexuel. Il est aussi le parrain de ses filles, des jumelles, qui l’appellent Tonton Samy. Or le pays est aussi marqué par la tradition familiale et par le poids de la religion. Que d’obstacles cette jeune femme, Katmé, aura à surmonter, que de combats devra t’elle mener, que d’épreuves lui faudra t’elle subir, et de douleurs… Cela reste à découvrir par la lecture de ce formidable roman, réaliste et poétique, lucide et cruel, qui tutoie le chef d’œuvre. Un premier roman de cette autrice au talent immense, Osvalde Lewat, à recommander et impatiemment suivre.
  • Delphine-Olympe 08/05/2022
    L’histoire pourrait se passer dans plus d’un pays d’Afrique. La Franco-Camerounaise Osvalde Lewat a choisi de la situer dans un Etat imaginaire : au Zambuena règnent la corruption, le patriarcat et la superstition. Chacun a une place assignée, et celui qui tenterait de s’y soustraire se verrait relégué au rang de paria. Dans ce contexte, Katmé a-t-elle vraiment la possibilité de conduire sa vie comme elle l’entend ? Elle était âgée de treize ans lorsqu’elle perdit sa mère. Son père ayant quant à lui d’autres préoccupations que celle d’élever ses enfants, Katmé et sa jeune soeur Sennke furent recueillies par leur tante, qui en avait déjà douze… Pas le meilleur des départs dans la vie ! Sennke traça son chemin en entrant dans les ordres, chez les soeurs rédemptoristines, et Katmé le sien en faisant un « beau mariage », devenant « Maman Préfète » et par là-même une citoyenne de classe A. Etre femme de notable signifie évidemment jouir d’un indécent confort matériel, avoir à son service une armada de domestiques, de jardiniers et de chauffeurs. Cela implique aussi d’abandonner son travail, de se consacrer à la vie domestique, d’organiser les réceptions utiles à son époux. Il faut abdiquer tout... L’histoire pourrait se passer dans plus d’un pays d’Afrique. La Franco-Camerounaise Osvalde Lewat a choisi de la situer dans un Etat imaginaire : au Zambuena règnent la corruption, le patriarcat et la superstition. Chacun a une place assignée, et celui qui tenterait de s’y soustraire se verrait relégué au rang de paria. Dans ce contexte, Katmé a-t-elle vraiment la possibilité de conduire sa vie comme elle l’entend ? Elle était âgée de treize ans lorsqu’elle perdit sa mère. Son père ayant quant à lui d’autres préoccupations que celle d’élever ses enfants, Katmé et sa jeune soeur Sennke furent recueillies par leur tante, qui en avait déjà douze… Pas le meilleur des départs dans la vie ! Sennke traça son chemin en entrant dans les ordres, chez les soeurs rédemptoristines, et Katmé le sien en faisant un « beau mariage », devenant « Maman Préfète » et par là-même une citoyenne de classe A. Etre femme de notable signifie évidemment jouir d’un indécent confort matériel, avoir à son service une armada de domestiques, de jardiniers et de chauffeurs. Cela implique aussi d’abandonner son travail, de se consacrer à la vie domestique, d’organiser les réceptions utiles à son époux. Il faut abdiquer tout ce qui pourrait nuire à la carrière de ce dernier et s’astreindre à participer aux déjeuners hebdomadaires du Cas - le Club des amies du Zambuena - autrement dit fréquenter les autres « femmes de », quelque opinion que l’on en ait. Cela suffit-il à donner un sens à sa vie ? Sans doute pas, et c’est pourquoi son amitié avec Samy est si précieuse à Katmé. Depuis le lycée, où ils se sont rencontrés, ces deux-là partagent tout et Katme n’hésite pas à soutenir financièrement son ami pour qu’il puisse développer ses talents artistiques. Son oeuvre a pourtant des accents contestataires… qui servent opportunément d’alibi libéral à l’establishment local. Mais le jour où Samy est accusé d’homosexualité, pénalement répréhensible, la ligne rouge est franchie et la machine s’emballe. Désormais, Katmé doit choisir. Abandonner Samy à son sort et rester une citoyenne de classe A ou prendre son parti et devenir "une Z", ainsi que l’est devenu Samy. L’auteure dresse le tableau sans concession d’une société africaine dominée par les hommes, où les femmes leur sont encore largement assujetties et où l’homosexualité est considérée comme la pire des perversions. Avec ses personnages bien campés, ses descriptions pittoresques et la langue colorée qui nourrit ses dialogues, Oswalde Lewat nous embarque très vite dans son univers. Mais son dessein n'est pas de donner dans l'exotisme, et lorsque la violence surgit, elle n'en est que plus effroyable et saisissante. On sort de ce texte fortement secoué, bouleversé, voire révolté. Mais la littérature a-t-elle vocation à édulcorer les choses ? Je ne le crois pas. Oswalde Lewat non plus, de toute évidence.
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