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Les Employés
Laila Flink Thullesen (traduit par), Christine Berlioz (traduit par)
Date de parution : 16/09/2021
Éditeurs :
Pocket

Les Employés

Laila Flink Thullesen (traduit par), Christine Berlioz (traduit par)
Date de parution : 16/09/2021
« Olga Ravn, c’est Samuel Beckett qui écrirait Alien » : Une dystopie venue du froid… 
À des millions de kilomètres de la Terre, humains et ressemblants travaillent pour une puissante compagnie totalitaire à bord du six millième vaisseau : ce sont les employés. Suite à... À des millions de kilomètres de la Terre, humains et ressemblants travaillent pour une puissante compagnie totalitaire à bord du six millième vaisseau : ce sont les employés. Suite à l’observation prolongée d’artefacts extraterrestres récoltés sur une planète habitable – La Nouvelle Découverte –, d’étranges incidents surviennent, et une commission... À des millions de kilomètres de la Terre, humains et ressemblants travaillent pour une puissante compagnie totalitaire à bord du six millième vaisseau : ce sont les employés. Suite à l’observation prolongée d’artefacts extraterrestres récoltés sur une planète habitable – La Nouvelle Découverte –, d’étranges incidents surviennent, et une commission d’enquête est dépêchée. Durant dix-huit mois, celle-ci va compiler les témoignages de l’équipage, humains comme ressemblants, pour comprendre la nature du mal qui semble ronger l’expédition...
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EAN : 9782266297783
Code sériel : 7332
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 176
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266297783
Code sériel : 7332
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 176
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Le roman de Ravn, tissé de fragments singuliers et de brève bouffées d’émotions brutes, construit une tragédie par petites touches impressionnistes. » Jean-Louis Trudel, Solaris 
Solaris

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • clemia 05/01/2023
    Dans le six millième vaisseau, l'organisation interviewe les employés à propos de leur relation aux étranges objets. Sans donner aucun contexte, nous voilà abreuvés de courtes transcriptions de témoignages des employés. Petit à petit, nous comprenons que ces enregistrements sont réalisés pour élucider l'inquiétant changement qui s'opère à bord du vaisseau. Olga Ravn propose un court livre de sf aussi traditionnel qu'il est original. Traditionnel dans une opposition classique entre les humains et leurs créations, ces dernières prenant conscience de leur pouvoir d'exister au-delà d'un programme esclavagisant. Original dans sa conception. L'autrice nous donne des informations par petites touches expertes, nous laissant combler le reste ou tenter de combler le reste mais qu'importe, l'imagination et l'empathie pour ces employés restent au cœur du texte. Les dépositions ne citent presque aucun nom, elles se répondent et construisent ensemble la tragédie en court. Les témoignages forment des morceaux d'humanité, à trouver parfois davantage dans les créatures que dans les créateurs. Mais rien n'est ni tout blanc ni tout noir chez les employés. Tous possèdent la couleur des personnages habilement dessinés.
  • nicolasdetorsiac 30/08/2022
    J'ai découvert avec plaisir la plume de l'autrice Danoise Olga Ravn grâce à son court roman 'les employés'. Le pitch est simple et classique : un vaisseau dans l'espace, dans lequel vivent et (surtout) travaillent des humains et des ressemblants. On comprend vite que leurs tâches respectives sont répétitives et que la présence d'objets destinés à briser la monotonie de leur quotidien va provoquer des interrogations qui risquent de défier l'harmonie apparente qui règne dans le vaisseau. Et c'est là que ce récit devient génial (oui, oui, génial). L'autrice à fait le choix de juxtaposer une série de témoignages, tantôt courts, tantôt longs de chacun des employés de la navette. Dans ce kaléidoscope géant où l'on trouve pèle-mêle interrogations philosophiques et discours pragmatiques, le lecteur est amené à s'interroger sur des thématiques fortes, telles que le sens de la vie, la privation de liberté ou ce qui caractérise l'humanité... rien que ça. Il y à de la poésie dans cet assemblage de témoignages et l'on se laisse très vite porter par la rythmique hypnotisante de toutes ces 'expériences' personnelles. Je ne vous parle pas du final. Parce que là où il y a des employés, il y a des décideurs,... J'ai découvert avec plaisir la plume de l'autrice Danoise Olga Ravn grâce à son court roman 'les employés'. Le pitch est simple et classique : un vaisseau dans l'espace, dans lequel vivent et (surtout) travaillent des humains et des ressemblants. On comprend vite que leurs tâches respectives sont répétitives et que la présence d'objets destinés à briser la monotonie de leur quotidien va provoquer des interrogations qui risquent de défier l'harmonie apparente qui règne dans le vaisseau. Et c'est là que ce récit devient génial (oui, oui, génial). L'autrice à fait le choix de juxtaposer une série de témoignages, tantôt courts, tantôt longs de chacun des employés de la navette. Dans ce kaléidoscope géant où l'on trouve pèle-mêle interrogations philosophiques et discours pragmatiques, le lecteur est amené à s'interroger sur des thématiques fortes, telles que le sens de la vie, la privation de liberté ou ce qui caractérise l'humanité... rien que ça. Il y à de la poésie dans cet assemblage de témoignages et l'on se laisse très vite porter par la rythmique hypnotisante de toutes ces 'expériences' personnelles. Je ne vous parle pas du final. Parce que là où il y a des employés, il y a des décideurs, qui à la suite de tous ces témoignages arriveront à leur propre conclusion... peut être pas la vôtre. Je vous laisse, j'ai la déposition 165 à relire... et à méditer.
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  • terrystad 29/08/2022
    « Je souhaiterais un nouveau poste(…) Je sais que les compétences qui m’ont été octroyés n’y seront pas utilisées au maximum, mais cette souffrance que je ressens ne compte-t-elle pour rien dans ce contexte? Je vais oser l’hypothèse que cette souffrance diminue la qualité de mon travail et peut même contaminer mes collègues, ce qui entrainerait des effets négatifs. » Menfin, à quand notre société comprendra-t-elle cette donnée? Peut-être ne veut-elle pas l’entendre, que ça sert quelques despotes…? Le roman est bâti sous forme de plus de 180 dépositions d’un type d’enquête, plutôt de recherche de cas… Oeuvre qui se lit d’une traite.
  • Anis0206 15/03/2022
    J'ai découvert ce roman grâce à bookstagram où les avis étaient plutôt positifs et m'ont fait craquer pour que je l'achète le mois précédent. Et franchement, je ne regrette pas car c'était une très agréable surprise que ce soit pour l'histoire ou alors pour le style d'écriture. Ce roman est écrit sous la forme de très courts chapitres qui sont en réalité des dépositions de différents employés du six millième vaisseau. Il en va sans dire que nous sommes dans un futur lointain et à des millions de kilomètres de la planète Terre. Pendant une période de 18 mois où une commission recueille des témoignages sur des activités étranges d'objets du vaisseau qui bourdonnent et influent sur les rêves des employés. Un récit assez glaçant mais qui nous offre un superbe roman de science-fiction.
  • Charybde2 25/01/2022
    Les 99 dépositions des humains et des ressemblants de l’équipage du six millième vaisseau, posé sur la planète où ont été découverts les Objets, pour tenter de comprendre ce qui s’est passé. Somptueux d’intelligence et de poésie décalée, de spéculation hybride et d’étrangeté. Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2022/01/25/note-de-lecture-les-employes-olga-ravn/ À bord du six millième vaisseau, posé sur une lointaine planète apparemment habitable où ont été découverts de mystérieux artefacts, objets ou être vivants (à ce stade, on ne sait guère encore de quoi il s’agit), objets qu’il s’agit chaque jour de nettoyer, surveiller, alimenter, des humains travaillent inlassablement, aux côtés de ressemblants, androïdes sophistiqués et évolutifs qu’il semble bien délicat de distinguer à l’œil nu des humains authentiques, tous étant quoi qu’il en soit sous les ordres et les protocoles de la Compagnie, tentaculaire et déterminée. Il est possible néanmoins que quelque chose ait plus ou moins mal tourné, puisque le présent roman est composé (presque – mais ce presque est évidemment essentiel) uniquement de 99 dépositions des membres d’équipage, humains et ressemblants confondus, tous employés (au sens originel du terme robots, donc), devant une forme de commission d’enquête (ou, pourquoi pas ?, de revue annuelle des ressources humaines) dont on... Les 99 dépositions des humains et des ressemblants de l’équipage du six millième vaisseau, posé sur la planète où ont été découverts les Objets, pour tenter de comprendre ce qui s’est passé. Somptueux d’intelligence et de poésie décalée, de spéculation hybride et d’étrangeté. Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2022/01/25/note-de-lecture-les-employes-olga-ravn/ À bord du six millième vaisseau, posé sur une lointaine planète apparemment habitable où ont été découverts de mystérieux artefacts, objets ou être vivants (à ce stade, on ne sait guère encore de quoi il s’agit), objets qu’il s’agit chaque jour de nettoyer, surveiller, alimenter, des humains travaillent inlassablement, aux côtés de ressemblants, androïdes sophistiqués et évolutifs qu’il semble bien délicat de distinguer à l’œil nu des humains authentiques, tous étant quoi qu’il en soit sous les ordres et les protocoles de la Compagnie, tentaculaire et déterminée. Il est possible néanmoins que quelque chose ait plus ou moins mal tourné, puisque le présent roman est composé (presque – mais ce presque est évidemment essentiel) uniquement de 99 dépositions des membres d’équipage, humains et ressemblants confondus, tous employés (au sens originel du terme robots, donc), devant une forme de commission d’enquête (ou, pourquoi pas ?, de revue annuelle des ressources humaines) dont on ne connaîtra pas les questions, mais uniquement les réponses apportées successivement par les personnes interrogées. Publié en 2018 et traduit en français en 2020 par Christine Berlioz et Laila Flink Thullesen aux éditions de La Peuplade (et désormais disponible en poche chez Pocket SF), le deuxième roman de la Danoise Olga Ravn propose une science-fiction originale et stimulante, maîtrisant tranquillement un certain corpus canonique (dans lequel figureraient aussi bien Arthur C. Clarke que Ridley Scott), pour le subvertir avec une grâce inquiétante en l’inscrivant résolument dans un contexte nettement spéculatif, poétique (on songera par exemple à la puissance brutale de l’épopée « Aniara » de Harry Martinson, en 1956) et esthétique proche de certaines explorations judicieuses effectuées par l’art contemporain (l’autrice revendique très directement la résonance avec Lea Gulditte Hestelund, dont les travaux sont de facto les « Objets » présents dans le roman – dans une passionnante conversation à lire ici en anglais -, mais certaines compositions de pierre et de bois élaborées par Jean-Paul Philippe, quoique nettement moins organiques, ne sont peut-être pas si loin non plus). En mobilisant avec discrétion et élégance toutes les ressources du weird et de l’étrangeté d’autant plus radicale qu’elle ne se montre pas d’abord comme telle (comme le pratique par exemple avec tant de brio le Jeff VanderMeer de la trilogie du Rempart Sud, et en particulier du premier tome, « Annihilation »), Olga Ravn conduit une intense exploration spéculative des frontières de la machine et de l’humain (on songera sûrement aux « Machines insurrectionnelles » de Dominique Lestel, ou aux « Robopoïèses » d’André Ourednik) mais également des contours flous et mouvants des hybridations physiques ou métaphoriques (à l’image de l’Alain Damasio des « Furtifs » ou de la Céline Minard de « Plasmas ») : c’est pourquoi, à propos d’un travail intense de sape intelligente des frontières physiques et littéraires, on ne peut que se féliciter (comme c’était par exemple encore récemment le cas avec le sublime « Hors sol » de Pierre Alferi, passé de P.O.L. en grand format à Folio SF en poche) que des directrices et directeurs de collection SF n’hésitent plus à nourrir le vital corpus science-fictif de textes qui n’y sont pas inscrits d’emblée éditorialement (en publiant donc maintenant en Pocket SF ce texte d’abord repéré par La Peuplade).
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